• Approches sémiotiques et philosophiques des images par Anne BEYAERT-GESLIN & Maria Giulia DONDERO (éds)

    Présentation du volume

    Les images artistiques et scientifiques se ressemblent en de nombreux points parce qu’elles questionnent les formes et les instruments de la créativité, prennent position devant la tradition et visent la découverte. Cet ouvrage s’appuie sur la sémiotique et la philosophie pour dépasser les distinctions sommaires et affiner la comparaison. Il s’attache à quelques cas exemplaires d’images qui mettent en crise les distinctions commodes. Il leur offre un espace de transformation permettant de passer d’un monde à l’autre, ce qui permet d’apercevoir les modifications superficielles qu’implique le déplacement du sens mais aussi les obstacles qui les empêchent. Une première partie envisage l’importation des modèles et pratiques scientifiques par l’art. Déplaçant le point de vue, la seconde aborde l’esthétisation et le devenir artistique de l’image scientifique. L’observation de ces passages permet d’interroger les conditions de l’interprétation des images, c’est-à-dire les instruments théoriques et épistémologiques qui autorisent l’interrogation mutuelle. On découvre ainsi comment arts et sciences ne cessent de dialoguer au travers de leurs images, de s’interpeller mutuellement, d’interroger réciproquement leur rapport à la connaissance en réexaminant continument leurs différences. L’emprunt mutuel des modèles et procédures artistiques et scientifiques procède d’une démarche épistémique et introduit une possibilité de distanciation, une plasticité vis-à-vis du croire. Il permet d’interroger les paramètres d’évaluation de la découverte et de réexaminer le rapport à la connaissance de chacun des domaines.

    Table des matières

    Anne Beyaert-Geslin, L’art comme texte et comme pratique de laboratoire Odile Le Guern, La perspective, entre géométrie et esthétique Marion Colas-Blaise, L’art au risque de la science : les vitraux radiographiques de Wim Delvoye Bernard Darras, Étude sémiotique de la « vue d’artiste » dans l’illustration scientifique Jean-François Bordron, Image esthétique, image mathématique Catherine Allamel-Raffin, Un exemple d’étude comparée des procédures interprétatives à l’œuvre dans les sciences de la nature et dans l’analyse des œuvres d’art Maria Giulia Dondero, La totalité en science et en art François Wesemael (†) et Doris Daou, Entre art et science : objectifs, fonctions et nature de quelques images de la Lune depuis Galilée

    Notice des éditeurs

    Anne Beyaert-Geslin est professeure à Bordeaux Montaigne, directrice adjointe du laboratoire MICA et coordinatrice de l’ANR Images et dispositifs de visualisation scientifiques (2008-2010). Ses recherches se concentrent sur la sémiotique visuelle et la sémiotique du design et plus précisément sur les questions relatives au statut des images et à la créativité.

    Maria Giulia Dondero est chercheure qualifiée du F.R.S.-FNRS et enseigne la sémiotique visuelle à l’Université de Liège. Elle a écrit sur l’intertextualité visuelle et les genres et publié trois ouvrages sur la sémiotique des images (artistique, scientifique, religieuse) dont le dernier en collaboration avec J. Fontanille, Des images à problèmes. Le sens du visuel à l’épreuve de l’image scientifique (Pulim, 2012).

  • A comparative perspective in diverse paleoenvironments par Masayoshi YAMADA & Akira ONO

    Table of content

    Preface, Marcel Otte Forward, Masayoshi Yamada Introduction, Akira Ono Part I – General perspectives 1.1 – Rivers as orientation axes for migrations, exchange networks and transmission of cultural traditions in the Upper Palaeolithic of Central Europe, Harald Floss 1.2 – The Contribution of obsidian characterization studies to early prehistoric archaeology, Tristan Carter 1.3 – The mesolithic project Ullafelsen in Tyrol (Austria), Dieter Schäfer 1.4 – Carpathian obsidians: state of art, Katalin T. Biró 1.5 – Paleolithic of Ukraine: The main diachronic and spatial trends of lithic raw materials exploitation, Vadim Stepanchuk Part II – Regional perspectives 2.1 – The raw material variability in the mesolithic site of Ullafelsen (Sellrain,  Tyrol, Austria), Stefano Bertola 2.2 – Petroarchaeological research in the Carpathian Basin: methods, results, challenges, Katalin T. Biró 2.3 – Obsidian outcrops in Ukrainian transcarpathians and their use during the  Paleolithic time, Sergey Ryzov 2.4 – Small opportunities and big needs: Mira Early Upper Paleolithic case of raw materials exploitation (Dnieper basin, Ukraine), Vadim Stepanchuk 2.5 – Obsidian exploitation and circulation in Late Pleistocene Hokkaido in the northern part of the Japanese Archipelago, Hiroyuki Sato & Miyuki Yakushige 2.6 – Upper Palaeolithic obsidian use in Central Japan: the origin of obsidian source exploitation, Kazutaka Shimada 2.7 – Acquisition and consumption of obsidian in the Upper Palaeolithic on Kyushu, Japan, Kojiro Shiba

  • Un récit transverse partant de Mallarmé : Buren, Grisey, Danielewski, Rahm, Noé par Guy LELONG Les conceptions dominantes de l’esthétique occidentale contemporaine se montrent tantôt accrochées à l’idée d’un « grand récit », cher aux modernes, tels que vus par les post-modernes, tantôt chevillées à celle d’un émiettement. Elles tendent, de diverses façons, à soumettre les œuvres et leurs propriétés — langage, médium, lieu d’accueil — à des idées ou des systèmes a priori. Parlant de Mallarmé, entre autres, il a été question d’une « révolution du langage poétique » (Kristeva) ou d’une « dissémination » des marques (Derrida). Le présent ouvrage propose, lui, le récit d’un renversement partant de Mallarmé : celui qui, ayant consisté à déduire les œuvres de leur support et de leurs propriétés, continue de se manifester dans les domaines artistiques les plus divers : poésie, roman, arts plastiques, musique, architecture, cinéma. Guy Lelong y montre ainsi, au plus près des œuvres et de leur perception, qu’il est possible d’établir, entre ces différents domaines, une sorte de continuum.
  • par Graziella DELEUZE La recherche en didactique du français a montré, depuis quelques décennies, l’intérêt de pratiquer, dès l’entrée dans l’écrit, une lecture littéraire entendue comme un va-et-vient entre une lecture distanciative (centrée sur la matière du récit) et une lecture participative (centrée sur la relation psychoaffective avec celui-ci). Cette conclusion peine cependant à être traduite en pratiques de classe. Ainsi, les résultats de l’enquête PIRLS (Progress in International Reading Literacy Study) publiés en décembre 2017 indiquent que les élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles peinent à réaliser des inférences complexes et que leurs enseignants se déclarent peu formés en matière d’étayage de la compréhension en lecture. Cet ouvrage tente de répondre, en partie, à ce besoin de formation : il analyse différents dispositifs et outils destinés à apprendre aux futurs enseignants à étayer le développement de l’interprétation, de l’appréciation de l’album envisagé comme un support au service de l’apprentissage des stratégies de lecture. L’auteure de l’ouvrage présente les caractéristiques qui distinguent l’album postmoderne de ses prédécesseurs. Ensuite, elle décrit un dispositif didactique testé, d’abord, dans un contexte institutionnel contraignant et amendé, ensuite, en fonction des résultats de ses recherches. Elle en présente les objectifs, les supports d’apprentissage, les outils d’évaluation et analyse les écrits préparatoires de cinq futurs enseignants.
  • Continuités et ruptures des pratiques scribales en Égypte pharaonique, gréco-romaine et byzantine par Nathan CARLIG, Guillaume LESCUYER, Aurore MOTTE et Nathalie SOJIC (éds)

    S’inscrivant dans la suite du volume Signes dans les textes, textes sur les signes, paru en 2017 (Papyrologica Leodiensia, 6), le présent ouvrage rassemble 17 contributions présentées lors du colloque international organisé à l’Université de Liège du 2 au 4 juin 2016. Dans une perspective interdisciplinaire et diachronique, elles examinent les formes et fonctions des signes dans les textes produits en Égypte, en tenant compte de la variété de langues, de systèmes d’écriture et de supports utilisés. Couvrant un arc chronologique de plus de trois millénaires, les contributions s’efforcent de mettre en évidence les continuités et les ruptures dans les pratiques scribales depuis l’époque pharaonique jusqu’à l’époque byzantine.

    Nathan CARLIG a été formé à la philologie classique, à la papyrologie et à la coptologie à Liège, Paris et Rome. Membre du Centre de Documentation de Papyrologie Littéraire (CEDOPAL), il est actuellement chargé de recherches du F.R.S.-FNRS à l’Université de Liège. Ses recherches portent sur les relations entre paideia et christianisme et sur l’histoire du livre et des pratiques scribales antiques.

    Guillaume LESCUYER est titulaire d’un master en égyptologie et copte de l’Université de Genève (2011). Il a ensuite été doctorant à l’Université de Liège, où son travail a porté sur le démotique et le copte.

    Aurore MOTTE est diplômée de l’Université de Liège, où elle a mené ses recherches doctorales financées par le F.R.S.-FNRS. Elle est actuellement chercheuse post-doctorale à l’Université Johannes Gutenberg de Mayence grâce à une bourse de recherche de la fondation Alexander von Humboldt. Ses recherches portent notamment sur la philologie égyptienne, les variations sociolinguistiques, la matérialité de l’écrit et le concept de paratextualité en Égypte ancienne.

    Nathalie SOJIC est docteure en Langues et Lettres (égyptologie), collaboratrice scientifique à l’Université de Liège et membre du programme d’étude des ostraca hiératiques littéraires de l’Institut français d’archéologie orientale du Caire. Elle poursuit des recherches dans les domaines de la papyrologie et de la paléographie hiératique du Nouvel Empire égyptien.

  • Contribution à l’histoire politique de la Principauté de Liège (1744–1755) par Daniel JOZIC Présentation du volume

    Avec l’élection de Jean-Théodore, duc de Bavière, frère de l’empereur Charles VII, au siège épiscopal de Liège, la principauté va malgré elle se trouver entraînée dans le tourbillon désastreux de la guerre de Succession d’Autriche. Au cours de cette période, elle verra à diverses reprises sa neutralité bafouée, son territoire occupé, sa population molestée ; elle sera par deux fois le théâtre d’affrontements sanglants, à Rocourt et à Laeffelt. Elle connaîtra également les affres de nombreux quartiers d’hiver avec leur lot de misère, de violence et de souffrance, au point que les contemporains n’hésiteront pas à comparer cette époque à celle du sac de Liège par Charles le Téméraire. La paix retrouvée, les Liégeois vont s’efforcer de reconstruire leur patrie. Une de leur première préoccupation sera le recouvrement de dettes de guerre d’un montant pharaonique : 12 millions de livres. Leur second souci sera de rétablir avec leurs principaux voisins des relations harmonieuses. Mais sans succès. Dans le même temps, la capitale s’enflamme. Une poignée de « patriotes » va s’efforcer de délivrer le pays de l’oppression étrangère et de lui rendre son lustre d’antan. Mais en vain, tant est grande l’apathie du souverain et incommensurable l’égoïsme des privilégiés. En fin de compte Jean-Théodore de Bavière laissera de son règne l’image d’une principauté dominée par l’égocentrisme des nantis, étouffée par les Pays-Bas et vassalisée par la France.

    Notice de l'auteur

    Daniel JOZIC, docteur en Philosophie et Lettres (orientation Histoire) de l’Université de Liège, est actuellement collaborateur scientifique au Département des Sciences historiques de cette institution, Histoire du livre et des bibliothèques.

  • Perspectives croisées et représentations par Pierre BONNECHERE & Renaud GAGNÉ Présentation du volume

    Le thème du sacrifice humain ne peut laisser indifférent et continue de susciter bien des interrogations, entre fascination et dégoût. Historiens et anthropologues se divisent sur l’historicité supposée du phénomène. Pour sortir de l’impasse, cet ouvrage se penche sur la manière dont les cultures se représentent le sacrifice humain, le leur ou celui des autres, fût-il réel ou symbolique. Comment une société fait-elle face à ce qui est – ou ce qu’elle croit être – son passé cruel et sanglant ? Quelles sont les valeurs dont le sacrifice humain, et d’autres concepts proches, comme l’anthropophagie, se trouvent chargés en vertu des normes indigènes ? Comment ces perceptions ont-elles persisté dans la longue durée et comment se sont-elles adaptées aux idéologies changeantes ? Le cœur du volume est consacré au dossier hellénique, remarquablement documenté par les Grecs eux-mêmes. À ce dossier répondent en contrepoint plusieurs articles sur la Chine ancienne, les Aztèques, et la Rome antique, qui projettent un regard différent et sont autant de raisons de remettre cent fois sur le métier cet objet fascinant.

    Table des matières

    Pierre BONNECHERE, Renaud GAGNÉ Introduction. Le sacrifice humain : un phénomène au fil d’Ariane évanescent

    Pierre BONNECHERE Victime humaine et absolue perfection dans la mentalité grecque

    Joannis MYLONOPOULOS Gory Details? The Iconography of Human Sacrifice in Greek Art

    Jan N. BREMMER Human Sacrifice in Euripides’ Iphigenia in Tauris: Greek and Barbarian

    Renaud GAGNÉ Athamas and Zeus Laphystios: Herodotus 7.197

    Albert HENRICHS Répandre le sang sur l’autel : ritualisation de la violence dans le sacrifice grec

    Robert C.T. PARKER Substitution in Greek Sacrifice

    Robin D.S. YATES Human Sacrifice and the Rituals of War in Early China

    Griet VANKEERBERGHEN “Yellow Bird” and the Discourse of Retainer Sacrifice in China

    Louise I. PARADIS La représentation des sacrifices humains par les Aztèques et les Espagnols : une image vaut mille mots

    Bill GLADHILL The Poetics of Human Sacrifice in Vergil’s Aeneid

    Notice des éditeurs 

    Pierre BONNECHERE, spécialiste de la religion et des mentalités grecques, enseigne l’histoire grecque au Département d’Histoire de l’Université de Montréal. Ses thèmes de prédilection sont le sacrifice et la divination, ainsi que l’histoire des jardins.

    Renaud GAGNÉ, a specialist of early Greek poetry and religion, teaches Greek literature in the Faculty of Classics at the University of Cambridge. He is a co-editor of Choral Mediations in Greek Tragedy (2013) and the author of Ancestral Fault in Ancient Greece (2013).

  • par BILLARD C., BOSQUET D., DREESEN R., GOEMAERE É., HAMON C., JADIN I., SALOMON H. & SAVARY X. (éds)

    Table des matières

    Volume 1 | Anthropologica et Præhistorica, 125/2014 | «Haematite», Chap. 1 & 2 Marcel Otte | L’hématite et les ocres.  Préface des Actes Jean Plumier | Préface de la Table-Ronde

    1 | Autour de l’hématite.  Approvisionnement et transformation durant la Préhistoire récente – About Haematite.  Procurement and transformation during Recent Prehistory.  Introduction | Les éditeurs – The editors

    2 | Projet collectif de recherche sur les hématites oolithiques des sites néolithiques belges et normands – Collective research project on the oolitic ironstones from the belgian and norman neolithic sites

    2.1 | Éric Goemaere, Alfred Katsch, Iradj Eschghi & Roland Dreesen | Geological record and depositional setting of Palaeozoic oolitic ironstones in Western Europa 2.2. | Caroline Hamon, Cyrille Billard, Dominique Bosquet, Claude Constantin & Ivan Jadin | Usages et transformation de l’hématite dans le Néolithique ancien d’Europe du Nord-Ouest 2.3 | Cyrille Billard, Xavier Savary, Lionel Dupret & Caroline Hamon | Premières données sur l’exploitation de l’hématite en Basse-Normandie durant la Préhistoire récente : ses contextes archéologiques et géologiques, son insertion dans le cadre de la néolithisation de l’ouest du Bassin parisien 2.4 | Éric Goemaere, Hélène Salomon, Cyrille Billard, Guirec Querré, François Mathis, Mark Golitko, Carole Dubrulle-Brunaud, Xavier Savary & Roland Dreesen | Les hématites oolithiques du Néolithique ancien et du Mésolithique de Basse-Normandie (France) : caractérisation physico-chimique et recherche des provenances 2.5 | Dominique Bosquet, Claude Constantin, Éric Goemaere, Caroline Hamon, Ivan Jadin & Hélène Salomon | Provenance, exploitation et utilisation de l’hématite oolithique au Néolithique ancien en Belgique : contextes et problématiques 2.6 | Éric Goemaere, Hélène Salomon, Guirec Querré, François Mathis, Roland Dreesen, Caroline Hamon, Claude Constantin, Dominique Bosquet, Joost Wijnen & Ivan Jadin | Caractérisation physico-chimique et recherche des provenances des hématites oolithiques des sites du Néolithique ancien de Hesbaye (Province de Liège, Belgique) et des sites néolithiques des sources de la Dendre (Province du Hainaut, Belgique) 2.7 | Cyrille Billard, Xavier Savary, Dominique Bosquet, Ivan Jadin, Caroline, Hamon, Éric Goemaere, Roland Dreesen, Lionel Dupret & Guirec Querré | Différenciation des hématites oolithiques à partir d’observations macroscopiques non destructives : essais de comparaison des matériaux ordoviciens normands et dévoniens belges 2.8 | Roland Dreesen, Xavier Savary & Éric Goemaere | Definition, classification and microfacies characteristics of oolitic ironstones used in the manufacturing of red ochre.  A comparative petrographical analysis of Palaeozoic samples from France, Belgium and Germany 2.9 | Hélène Salomon, Éric Goemaere, Cyrille Billard, Roland Dreesen, Dominique Bosquet, Caroline Hamon & Ivan Jadin | Analyse critique du protocole de caractérisation des hématites oolithiques mis en place dans le cadre du projet collectif de recherche sur L’origine des hématites oolithiques exploitées durant la Préhistoire récente entre l’Eifel (DE) et la Normandie (FR)

    Volume 2 | Anthropologica et Præhistorica, 126/2015 | «Haematite», Chap. 3 - 4 - 5

    3 | Matières ferrugineuses : méthodes de caractérisation et sources de matières premières - Ferruginous raw material: methods of characterization and sourcin

    3.1 | Chiara Levato | Iron Oxides Prehistoric Mines.  A European Overview 3.2 | Chiara Levato & Felice Larocca | The Prehistoric Iron Mine of Grotta della Monaca (Calabria, Italy) 3.3 | Julien Denayer | Iron ores of Southern Belgium: much more than hematite 3.4 | Bernard Mottequin & Jean-Marc Marion | Geological context of the Mesolithic Heid de Fer and Ourlaine sites at Becco (Liège province, Belgium) 3.5 | Jean-Marc Baele, Roland Dreesen & Michiel Dusar | Assessing apatite cathodoluminescence as a tool for sourcing oolitic ironstones 3.6 | Laure Dayet | Provenance des roches à base d’hématite exploitées à Diepkloof Rock Shelter, Afrique du Sud : synthèse et implications socio-économiques 3.7 | Giovanni Cavallo & Manoj K. Pandit | Mineralogy, Geochemistry and Microstructure of Post-Tertiary Kaolinitic Hematite from Rajasthan State, NW India 3.8 | Jean-Victor Pradeau, Didier Binder, Chrystèle Vérati, Jean-Marc Lardeaux, Stéphan  Dubernet, Yannick Lefrais, Ludovic Bellot-Gurlet, Paolo Piccardo & Martine Regert | Stratégies d’acquisition des matières colorantes dans l’Arc liguro-provençal au cours des VIe et Ve millénaires cal. BCE 3.9 | Jean-Pol Fizaine, Dominique Harmand & Vincent Ollive | Le minerai de Fer fort des plateaux du Bajocien des régions frontalières du Pays-Haut (France), de la Gaume (Belgique) et du Gutland (Grand-Duché de Luxembourg)

    4 | Utilisations de roches riches en oxydes de fer durant la Préhistoire – Uses of iron oxides rich rocks during Prehistory 4.1 | Émilie Chalmin, Géraldine Castets, Bruno David, Bruce Barker, Jean-Jacques Delannoy, Lara Lamb, Jean-Michel Geneste, Faycal Soufi, Sébastien Pairis, Stéphane Hoerlé, Élisa Boche & Margaret Katherine | Étude des pigments rouges du panneau du « Genyornis », Terre d’Arnhem, Australie : origines de l’hématite ? 4.2 | Joanna Trąbska, Martin Oliva, Adam Gaweł & Barbara Trybalska | Dolní Věstonice I female grave (DV3).  Red colourants and other components of the burial fill up and grave floor 4.3 | Julia Kitzig & Britta Ramminge | Use and distribution of colourants in Western LBK sites 4.4 | Corinne Thevenet | Quelques hypothèses quant à l’usage des matières colorantes rouges dans les sépultures du Néolithique ancien du Bassin parisien 4.5 | Florent Jodry, Delphine Minni & Marieke van Es | L’acquisition et l’exploitation des roches riches en oxydes de fer en Alsace du Néolithique à La Tène

    5 | Pourquoi une table-ronde autour de l’hématite dans la Préhistoire ? – Why a round table on hematite in Prehistory?  Conclusions

  • Contrats et serments dans le monde gréco-romain Actes de la Journée d’étude internationale (Liège, 29 octobre 2014) par Marie-Hélène MARGANNE & Antonio RICCIARDETTO (éds)

    En dépit des nombreux travaux récents consacrés au Serment hippocratique, l’origine documentaire de ce célèbre écrit n’avait encore jamais fait l’objet d’une étude approfondie. Elle est pourtant mentionnée dès la première phrase du texte : « Je jure par Apollon médecin, par Asclépios, Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin, de remplir, selon ma capacité et mon jugement, ce serment et ce contrat ». S’inscrivant dans une approche interdisciplinaire, le présent ouvrage réunit six contributions présentées lors de la Journée d’étude internationale En marge du Serment hippocratique : contrats et serments dans le monde gréco-romain, organisée à l’Université de Liège, le 29 octobre 2014, où, en confrontant les sources littéraires et documentaires, qu’elles soient de nature médicale, religieuse ou juridique, on s’est efforcé de replacer le fameux écrit attribué à Hippocrate dans son contexte originel : celui des contrats et serments antiques.

    Marie-Hélène MARGANNE est directrice du Centre de Documentation de Papyrologie Littéraire (CEDOPAL) de l’Université de Liège, où elle enseigne la papyrologie littéraire, la paléographie grecque et la langue grecque. À la fois philologue classique, papyrologue et historienne de la médecine, elle est l’auteur de nombreuses publications sur les papyrus médicaux, l’histoire de la médecine, le livre et les bibliothèques antiques.

    Antonio RICCIARDETTO est Docteur en Langues et Lettres (2015) de l’Université de Liège et actuellement A.T.E.R. au Collège de France (Paris). Sa thèse de doctorat a porté sur des papyrus documentaires grecs de médecine. Poursuivant des recherches dans les domaines de la papyrologie et de l’histoire de la médecine, il est membre du CEDOPAL de l’Université de Liège et secrétaire de la Société Belge d’Études Byzantines. Il est l’auteur d’une édition de l’Anonyme de Londres, un papyrus médical grec du Ier siècle (Papyrologica Leodiensia, 4 ; 2e éd. Paris, 2016).

  • On Rhyme

    32,00

    par David CAPLAN

    Edited by David Caplan, On Rhyme collects essays by leading scholars from America and the United Kingdom. Like its subject, the essays on rhyme range broadly. They consider an array of topics and employ a number of approaches. Surveying the field, the authors examine rhyme in various historical periods (including the Renaissance, Augustan, Romantic, Modern and Contemporary eras) and in different genres (including poetry and song). Several consider how particular artists (such as the poets Robert Creeley, Emily Dickinson, and Edmund Spenser, and the Somali-born hip-hop artist K’naan) utilize rhyme. Others analyze the shifting attitudes toward rhyme that characterize particular historical periods. Close readings extend insights from linguistics, philosophy, and literary criticism. A selection of poems adds to the interdisciplinary approach as poets offer their own perspectives on the technique. Suggesting its main emphases, the book is divided into six sections: Rhyme in Modern and Contemporary American Poetry, Rhyme across Time Periods, Rhyme in Earlier Periods, Poetry Portfolio, Hip Hop and Rhyme, and Rhyme in Other Texts.

    David Caplan is the Charles M. Weis Professor of English and Associate Director of Creative Writing at Ohio Wesleyan University. He is the author of four books of literary criticism and poetry, most recently, Rhyme’s Challenge: Hip Hop, Poetry, and Contemporary Rhyming Culture.

  • (P.Monts.Roca III, inv. 162 → - 165 ↓) Édition, traduction et analyse contextuelle d’un récit latin conservé sur papyrus par Tatiana BERG

    Figure phare de la dynastie des Antonins, Hadrien (117-138) n’a cessé de fasciner au cours des âges : empereur voyageur et plutôt pacifiste, homme érudit et lettré, mais aussi insaisissable, il a suscité, selon les lieux, les époques et les auteurs, autant de louanges que d’anathèmes. Ainsi apparaît-il dans des œuvres de natures très diverses, parmi lesquelles a été identifié depuis peu un petit récit en prose latine, dont l’unique copie fait partie d’un codex composite égyptien de papyrus daté de la seconde moitié du IVe s. et conservé à l’Abbaye de Montserrat : l’Hadrianus. Publié pour la première fois en 2010, à Barcelone, avec traduction anglaise, ce texte court, corrompu, d’interprétation difficile, mais riche d’informations, intrigue à plus d’un titre. Le présent ouvrage propose une nouvelle édition de l’Hadrianus de Montserrat, accompagnée de sa première traduction française et de l’analyse de divers aspects du texte et du codex qui le contient : sont ainsi abordés tant l’analyse codicologique et paléographique du texte, que ses caractéristiques linguistiques et son genre littéraire. Combinée à l’examen des autres parties du codex, l’étude du récit latin s’avère utile pour en identifier le contexte de production et les objectifs d’utilisation, et s’interroge enfin sur la présence d’Hadrien dans un objet bibliologique copié, plus de deux siècles après sa mort, dans un milieu chrétien. Elle devrait donc intéresser maints lecteurs dans de nombreux domaines de recherche, qu’ils étudient le latin tardif, l’histoire d’Hadrien ou celle de la ville de Cologne, qui y est évoquée, ou encore l’exil dans le monde romain et, plus généralement, la représentation littéraire des empereurs romains.

    Tatiana BERG est titulaire d’un Master en Langues et Littératures Classiques à finalité spécialisée en papyrologie de l’Université de Liège. Elle est membre du Centre de Documentation de Papyrologie Littéraire (CEDOPAL), où elle collabore actuellement à plusieurs projets, comme la transcription diplomatique du papyrus grec contenant le traité Sur l’exil de Favorinos d’Arles (P.Vat.Gr. inv. 11 = MP³ 455).
  • par COLLECTIF

    Que peut le métalangage ?

    Dans les sciences humaines, les recherches portées par un langage qui se donnât d’emblée comme technique ne sont pas toujours vues d’un bon œil. C’est notamment ce qui se passe pour la sémiotique. Cette discipline a, au pire, la réputation de volontiers jargonner, ou, au mieux, celle de se renfermer dans un métalangage autoréflexif. Et il est vrai que, d’une part, le traité de sémiotique structurale sans doute le plus connu et le plus souvent cité, dû à Greimas et Courtés, a pris la forme d’un Dictionnaire raisonné, et que d’autre part les écrits de Peirce fourmillent d’inventions et de spéculations terminologiques. Il semble que dans les deux cas, la quête de scientificité ait primé sur l’élégance de la langue et du discours dits naturels. Rien de nouveau sous le soleil ? On raconte que déjà un courtisan du Roi-Soleil avait scandalisé la Cour parce qu’il avait prononcé un terme technique dans la chambre du roi : c’est dire combien la question est ancienne et ne date pas du développement de la discipline des signes. Le numéro 4 de Signata voudrait questionner les différents aspects de la consti­tution du métalangage de la sémiotique. Et cela non pas dans une perspective philo­logique, mais pour poser la question des terminologies dans l’épistémologie scienti­fique actuelle. On interrogera ainsi la diversité des métalangages possibles (langue naturelle ou langage technique ?), l’impact des cousinages disciplinaires (quelle portée a pour la sémiotique ses emprunts divers aux langages de la gram­maire, de la logique, de la mathématique…?), les raisons, explicites ou non, des choix opérés, ou encore les impacts stylistiques de ces derniers. Un tel questionnement pourrait prendre plusieurs orientations. En voici un inven­taire, ouvert et non exclusif.

    Table des matières

    Dossier

    1. Critique du métalangage Laurence Bouquiaux, François Dubuisson, Bruno Leclercq, Modèles épistémologiques pour le métalangage Gian Maria Tore, La réflexivité. Une question unique, des approches et des phénomènes différents   Pierluigi Basso Fossali, Réflexivité critique et modélisation. Enquêtes sémiotiques sur les rôles du métalangage dans l’activité théorique en sciences humaines

    2. Relectures de la tradition Alessandro Zinna, L’épistémologie de Hjelmslev. Entre métalangage et opérations  Sémir Badir, Système à tous les étages  3. Propositions disciplinaires Jean-Pierre Desclés, Intersémiotique et langues naturelles   Francesco Galofaro, Formalizing Narrative Structures. Glossematics, Generativity, and Transformational Rules Jean-Yves Trépos, Topologie des métalangages dans les textes de sociologie 4. Travaux en sémiotique perceptive Jean-François Bordron et Audrey Moutat, Métalangage et épi-sémiotique. L’exemple du lexique de la dégustation  Anne Dymek, L’iconicité filmique. Un métalangage de la perception ? Stefania Caliandro, Métavisuel et perception. Une investigation sur la définition d’une fonction sémiotique en art Odile Le Guern, Métalangage iconique et attitude métadiscursive Overview Cosimo Caputo, Le paradoxe du métalangage Varia Martin Lefebvre, Image logique, ressemblance et langage. À propos de Peirce et Wittgenstein  Marcel Danesi, Metaform Theory  Groupe µ, Sémiotique de l’outil. Anasémiose et catasémiose instrumentées
  • par J.-P. BERTRAND, Fr. PROVENZANO & V. STIÉNON (dirs)

    Dossier

    1. La littérature, c’est la sémiotique Sémir Badir, Qu’est-ce qu’un thème ? Une approche sémiologique Pascal Durand, Sens et signification dans l’esthétique de Mallarmé

    2. Héritages et continuités de la sémiotique textuelle Gianfranco Marrone, L’âge d’or de la sémiotique littéraire, et quelques conséquences théoriques Christine Chollier, Textual Semantics and Literature: Corpus, Texts, Translation

    3. Lire et voir Bernard Vouilloux, La description de l’œuvre d’art : un double défi pour la sémiotique du texte littéraire Denis Bertrand, Le texte et le tableau. Zola, L’Œuvre. Cézanne, l’œuvre

    4. Disciplines / Frontières Pierre Popovic, De la semiosis sociale au texte : la sociocritique Nathalie Roelens, Sémiotique urbaine et géocritique

    5. Applications Hamid Reza Shairi et Somayeh Kariminejad, Pour une sémiotique de l’alerte. Les conditions sémiolittéraires de l’éveil du corps Amir Biglari, L’espoir dans Les Contemplations de Victor Hugo : « Ce que dit la bouche d’ombre » Houda Landolsi, Suzanne et les mères : une histoire d’amour et de mort.. Une lecture sémiotique de La Religieuse de Diderot 

    Entretiens Philippe Hamon, De la structure du personnage à la structure de l’image Groupe µ, Des figures à la perception Marc Angenot, Du discours social à l’histoire des idées

    Varia Anna Cabak Rédei, Cognitive and Semiotic Aspects of Endings in Self-Narrations: the Example of Germaine de Staël Marie Renoue, Voir l’altérité ? De l’outrenoir et de la vie artificielle

  • par COLLECTIF

    Dossier

    1. Primitives José Roberto do Carmo Jr. & Thiago Corrêa de Freitas, Melodic Primitives and Semiosis Lucas Takeo Shimoda, Semiotic Description of Timbre and Usage-Related Variants: An Exploratory Analysis of Orchestration Handbooks

    2. The Audible Andrea Valle, Towards a Semiotics of the Audible Lucia Santaella, Sound and Music in the Domain of Rhematic Iconic Qualisign

    3. Music, Song, Language Luiz Tatit & Ivã Carlos Lopes, Ce que « chanter » veut dire dans l’énonciation musicale Martine Groccia, La chanson. Essai de sémiotique théorique appliquée Lawrence M. Zbikowski, Words, Music, and Meaning Colwyn Trevarthen, Communicative Musicality or Stories of Truth and Beauty in the Sound of Moving Bjorn Merker, Seven theses on the Biology of Music and Language

    4. Metaphor Frederico Macedo, Space as Metaphor: The Use of Spatial Metaphors in Music and Music Writing Line Brandt, Dance as Dialogue: Metaphorical Conceptualization and Semantic Domains

    5. Tonality, Harmony, Philosophy Per Aage Brandt, On Tonal Dynamics and Musical Meaning William L. Benzon, “Rhythm Changes”. Notes on Some Genetic Elements in Musical Culture John Halle, From Linguistics to Musicology. Notes on Structuralism, Musical Generativism, Cognitive Science, and Philosophy Peter Bruun, Silence the Silence. Making Sense of Music beyond Consumption and Contemplation

    6. Emotion, Body and Performance David Huron, Cues and Signals: An Ethological Approach to Music-Related Emotion William Westney, et al., Musical Embodiment and Perception: Performances, Avatars and Audiences Morten Schuldt-Jensen, What Is Conducting? Signs, Principles, and Problems Varia Alain Rabatel, Le substrat énonciatif de la connaissance narrative empathique et ses enjeux philosophiques Pierluigi Basso Fossali, Le rythme étranger et la catalyse ponctuelle de la culture. Dialogues possibles entre Barthes et Lotman
  • par J. FONTANILLE, M. SONZOGNI & R. TROQE (dirs) Dossier 1. SEMIOTRANSLATIONAL PERSPECTIVES Susan Petrilli, Translation Everywhere Dinda Gorlée, De la traduction à la sémiotraduction 2. TRANSPOSITIONS BETWEEN VERBAL SEMIOTICS Mohammad Ahmad Thawabteh, Intertextuality-Based Argumentation in Politico‑Religious Speech: A Semiotic Perspective Roya Jabarouti, A Semiotic Framework for the Translation of Conceptual Metaphors Alessandra Chiappori, Raymond Queneau : exercices de traduction Federica Massia, The Literary Prestige of the Translated Text: Collodi’s Re‑writing of Perrault’s Contes Diva Cardoso de Camargo, Language of Translation and Interculturality for a Corpus-based Translation Pedagogy Yves Gambier, Traduction et texte : vers un double nouveau paradigme 3. TRANSPOSITIONS BETWEEN VERBAL AND NON-VERBAL SEMIOTICS Kay O’Halloran, Sabine Tan, Peter Wingell, Intersemiotic Translation as Resemiotisation: A Multimodal Perspective Miguel Á. Bernal-Merino, Creating Felicitous Gaming Experiences: Semiotics and Pragmatics as Tools for Video Game Localisation Sabrina Baldo De Brébisson, Formes, sens et pratiques du sous-titrage spécial Evangelos Kourdis, Image, traduction et idéologie nationale : les lithographies grecques des guerres balkaniques (1912-1913) Richard Shiff, Blur and Fuzz: On Translating Representations of Low Resolution Loveday Kempthorne, Peter Donelan, Barbilian-Barbu – a Case Study in Mathematico-poetic Translation Emerald L. King, Tailored Translations — Translating and Transporting Cosplay Costumes 4. IN MEMORIAM: UMBERTO ECO Richard Dixon, Playing on Words: Challenges in Translating Umberto Eco’s Numero zero Varia Jean Cristtus Portela, Sémiotique de la bande dessinée : regards sur la théorie franco-belge Anne Josef, Sémiotique de la résistance du tennis
  • par P. BASSO FOSSALI & M. COLAS-BLAISE (dirs)

    1. La vie des paradigmes Mathieu Goux, Naissance d’un paradigme : la catégorie du déterminant dans les grammaires de l’époque classique. L’exemple de l’article défini Jean-François Sablayrolles, Créativité lexicale en discours liée à l’existence de paradigmes

    2. Pratiques paradigmatiques Catherine Fuchs, Comparaison et paradigme Nathalie Rossi-Gensane, Syntaxe et paradigme(s) : outre les relations de dépendance, les relations d’équivalence

    3. La mise en question des paradigmes Danielle Leeman, Les paradigmes comme échos / véhicules des représentations sociales : l’exemple de structures de type Prép + N Véronique Traverso, Déambulations autour du paradigme et de la temporalité de l’interaction

    4. Les paradigmes en discours Emmanuelle Prak-Derrington, Quand les syntagmes se font paradigmes : la cohésion rythmique de la répétition Alain Rabatel, La notion de paradigme au défi du texte : l’exemple des paradigmes entrecroisés de l’énonciation et du point de vue

    5. Degrés de complexification paradigmatique Jacques Fontanille, Paradigmes d’alternatives syntagmatiques : la manifestation est une compétition Marion Colas-Blaise, Le paradigme entre système et procès. La question de la reformulation

    6. Conditions de résistance d’une notion classique Sémir Badir & Lorenzo Cigana, Systématiser les associations. Le concept hjelmslévien de paradigme et son héritage greimassien         Pierluigi Basso Fossali, La prestation sémantique de l’organisation paradigmatique. Pressions, compétitions et résonances entre langue et discours

    Varia Adrien Mathy, Formaliser le trope. De la subjectivité linguistique à la subjectivité épilinguistique Lia Kurts-Wöste, Les formes symboliques artistiques au prisme de la musique : pour une approche trans-sémiotique
  • nouveaux sites, nouvelles données, nouvelles lectures / Gravettian societies in North-western Europe: new sites, new data, new readings Actes du colloque international « Le Nord-Ouest européen au Gravettien : apports des travaux récents à la compréhension des sociétés et de leurs environnements » (Université de Liège, 12-13 avril 2018) Olivier Touzé, Nejma Goutas, Hélène Salomon, Pierre Noiret (dirs)

    Cet ouvrage fait suite au colloque intitulé Le Nord-Ouest européen au Gravettien : apports des travaux récents à la compréhension des sociétés et de leurs environnements, organisé à l’Université de Liège en 2018. Ce colloque avait pour objectif de dresser le bilan des données accumulées au cours des vingt dernières années sur les communautés de chasseurs-collecteurs gravettiennes qui, au cœur du dernier Pléniglaciaire, ont occupé l’Europe nord-occidentale et ses marges méridionales (Bourgogne-Franche-Comté, nord de l’Aquitaine).

    À cette fin, différents acteurs de la recherche se sont retrouvés pour informer et débattre des sites récemment découverts, des fouilles en cours et des analyses menées sur d’« anciennes » collections. Ces différents travaux renouvellent en profondeur notre perception des populations gravettiennes du Nord-Ouest européen, historiquement méconnues du fait d’une documentation qui est longtemps restée disparate et très inégale sur le plan qualitatif. Les vestiges laissés par ces populations sont ainsi replacés progressivement au sein des grands débats qui animent les recherches actuelles sur ce qu’il est d’usage d’appeler le « Gravettien ».

    La première partie de l’ouvrage restitue la diversité des comportements techno-économiques et « symboliques » des groupes gravettiens nord-occidentaux telle que celle-ci peut être appréhendée à l’heure actuelle. Y sont abordées les questions d’acquisition, de circulation et d’exploitation des matières premières d’origine animale (fossiles et nonfossiles) et minérales, mais aussi certaines structures rarement documentées dans ce contexte d’étude (aires de combustion).

    La deuxième partie dresse un état des lieux des fouilles en cours ou récemment achevées de plusieurs gisements au sein de l’aire géographique considérée. Ces gisements livrent quantité d’informations nouvelles et se trouvent naturellement en première ligne de la dynamique de recherche actuelle.

    Enfin, la troisième partie présente différents points de vue sur le Gravettien. Civilisation paneuropéenne, culture mosaïque mêlant traits communs et spécificités régionales… ou simple étiquette réificatrice ? Le débat reste ouvert au sujet de la principale entité du Paléolithique supérieur européen.
  • Constructions et ajustements de la représentation des dieux dans l’Antiquité par Nicole BELAYCHE, Vinciane PIRENNE-DELFORGE (éds)

    Le monde des dieux est une construction humaine, certes organisée, mais instable. Sans cesse mis en question et reconfiguré, il offre au regard de l’historien une plasticité qui est d’autant plus manifeste en contexte polythéiste. Car ces systèmes religieux ne s’appuient pas sur une représentation dogmatique issue de textes révélés ou d’une autorité centrale. Des élaborations et des ajustements y sont sans cesse à l’oeuvre, selon des opérations pragmatiques que, avec Lévi-Strauss, on qualifiera de ‘bricolages’. L’enjeu de cette dynamique de la ‘fabrique’ du divin n’est rien moins que notre compréhension de chaque divinité en particulier – comment et pourquoi fait-on un dieu, ce dieu, tous les dieux, ou le dieu ? – et notre capacité à rendre compte des structurations et fonctionnements de ces ensembles complexes qui ont bel et bien une histoire. En quoi, par exemple, le genre littéraire est-il créateur de représentation, et de quel type de représentation, différente de celle que construirait un autre registre d’expression ? En quoi les formes rhétoriques ou iconographiques conditionnent-elles la représentation du divin et en sont-elles des facteurs de fixation ou d’évolution ? Comment le rituel est-il à même de modifier l’image d’un dieu, et pas seulement d’informer sur lui ? Comment les artisans créateurs d’images sont-ils capables, par leurs œuvres, d’ouvrir à de nouvelles interprétations des divinités, tout en étant tenus de respecter une figuration reconnaissable, voire attendue, par les fidèles ? L’érudition à l’œuvre dans des cercles d’intellectuels a-t-elle un impact sur la représentation des dieux en contexte rituel ? Autant de questions qui relèvent des processus par lesquels le divin se ‘fabrique’ et que le présent volume pose dans diverses aires culturelles de l’Antiquité méditerranéenne.

    Nicole BELAYCHE est directrice d’étude à l’École Pratiques des Hautes Études (Paris), section des Sciences religieuses. Elle a piloté le groupe de recherches européen (GDRE/CNRS, 2008-2012) « FIGVRA. La représentation du divin dans les mondes grec et romain ». Ses publications portent sur deux problématiques principales : l’image théologique des figures divines à partir des documents de la pratique religieuse et les cohabitations et contacts religieux dans l’empire romain hellénophone.

    Vinciane PIRENNE-DELFORGE est directrice de recherche du F.R.S.-FNRS à l’Université de Liège. Elle est l’auteur de nombreux travaux relatifs au polythéisme grec, notamment L’Aphrodite grecque (1994) et Retour à la source. Pausanias et la religion grecque (2008). Elle a également co-édité des ouvrages collectifs, dont Nourrir les dieux ? (2011) et Dieux des Grecs, dieux des Romains (2015).

  • Comment les techniques d'enquêtes ont investi la presse jeu vidéo Boris Krywicki

    Dès sa création, la presse spécialisée en jeu vidéo est perçue comme le vilain petit canard du journalisme. Elle ne recèlerait qu'articles enthousiastes et rédacteurs décérébrés, trop aliénés par la fantasmagorie vidéoludique pour se montrer critiques. Pourtant, ces dernières années, les médias dédiés et généralistes ont révélé les scandales glaçants qui gangrènent le milieu professionnel du jeu vidéo : harcèlement sexuel, conditions de travail délétères, dysfonctionnement des écoles, licenciements abusifs… D’autres publient de fascinants portraits de joueuses, des reportages fouillés, des interviews de créateurs éclairantes. Alors, à quand remonte la première enquête liée au jeu vidéo ? Comment les rédacteurs passionnés ont-ils troqué le rêve pour les faits d’intérêt général ? D’où vient leur motivation à pratiquer le journalisme d’investigation ? Fort de l’analyse de 771 articles, étalés sur 37 années et parus dans 19 médias, ce livre retrace la généalogie des techniques d’enquête au sein de cette presse spécialisée. Il donne surtout la parole à 14 de ses journalistes pour comprendre leur vision de leur pratique, de ­l’industrie qu’ils couvrent et de ses travers. Devenus économiquement et artistiquement incontournables, les jeux vidéo nécessitent, comme toutes les sphères culturelles, des reporters pugnaces. Tels des Albert Londres du numérique, ces hommes et femmes portent la plume dans la… Play.

  • Sous la direction de Patrick ROY, Christian ORANGE, Marie-Noëlle HINDRYCKX Depuis plusieurs décennies, les recherches participatives occupent une place importante dans différents domaines de connaissance, en particulier dans les sciences de l’éducation où elles se déclinent en une très grande diversité d’approches : recherche collaborative, recherche-action, Lesson study, ingénierie didactique coopérative, etc. Les spécificités liées à leurs paradigmes de référence, leurs finalités, leurs modalités opératoires, leurs savoirs, ainsi qu’aux postures et rôles auxquels doivent s’acquitter les acteur·rices lors de leur mise en œuvre, font en sorte qu’elles présentent un caractère hétérogène et polysémique. Si l’importance des recherches participatives pour la coconstruction des connaissances et le développement des compétences professionnelles des acteur·rices fait consensus dans la communauté scientifique, il n’en demeure pas moins que se pose le problème de leurs apports à l’ensemble d’un système éducatif. En particulier, il nous semble nécessaire, au-delà des connaissances et compétences professionnelles qu’elles permettent de développer, de s’interroger sur les savoirs — partageables au-delà du groupe qui les a produits et pouvant donner lieu à des analyses critiques secondaires — que peuvent produire ces recherches. Ce numéro thématique est le fruit d’une réflexion collective issue d’un symposium qui s’est tenu dans le cadre des Rencontres du Réseau international francophone de Recherche en Éducation et Formation (REF) à l’ Université Toulouse Jean-Jaurès, du 8 au 11 juillet 2019. Ce symposium, qui avait pour but d’identifier les conditions pour qu’une recherche collaborative dépasse les seuls enjeux de la formation et de la production du savoir scientifique, s’inscrivait dans la continuité de symposiums antérieurs, depuis 2011, sur les relations entre recherches, pratiques et développement professionnel des enseignant·es de sciences et de mathématiques.
  • Écarts et médiations LIÈGE GAME LAB

    Si le jeu vidéo est aujourd’hui largement reconnu comme une pratique culturelle (voir les ouvrages Culture vidéoludique! du Liège Game Lab ou Penser (avec) la culture vidéoludique, dans la même collection) et comme un objet de recherche, structurant le champ sciences du jeu ou game studies, ce médium reste souvent prisonnier d’approches l’étudiant sous l’angle de l’immersion, de l’engagement, de l’immédiateté. Les discours qui entourent le jeu vidéo présentent ainsi souvent sa prise en main comme « intuitive », sans intermédiaires, « projetant » la personne qui joue au cœur de l’aventure au moyen de contrôles « immersifs ». De telles considérations feraient presque oublier les nombreuses médiations qui existent à plusieurs niveaux entre le jeu et les joueurs·euses et qui alimentent l’expérience ludique tout autant que le jeu lui-même : genres, presse, emballage, avatar, périphériques, publicité, institutions, communautés, etc. Pour démystifier la relation entre jeu et joueur·euse et repenser le jeu comme un acte de communication, les auteurs·rices de cet ouvrage collectif proposent donc d’étudier ces multiples intermédiaires et les rôles qu’ils exercent dans la construction des cultures ludiques. En recourant à des approches pluridisciplinaires (études de la réception, analyse du discours, sémiotique, rhétorique, musicologie, iconologie, esthétique, etc.), les contributions s’intéressent à divers objets permettant d’éclairer quelques-uns des innombrables interstices du jeu vidéo : le paratexte des jeux horrifiques, la pratique du non-jeu, l’accessibilité d’un dispositif muséal ludique, les biais induits par l’usage d’appareils de mesure biométrique, les motifs ludiques de la fiche de personnage, les emplois du terme « caméra » ou encore les modalités de la traduction du média, par exemple. À travers ces analyses, des enjeux parfois méconnus des œuvres vidéoludiques se trouvent mis en lumière et permettront au lecteur ou à la lectrice de mieux cerner les écarts et les obstacles qui nourrissent son ressenti et sa pratique du jeu.

    Créé en 2016, le Liège Game Lab est un collectif destiné à la recherche, à l'enseignement et à la médiation sur le jeu vidéo à l’Université de Liège. Ses membres se spécialisent dans une approche culturelle du médium vidéoludique, nourrie des méthodes des sciences humaines et sociales.

     
  • Actes du colloque international de Liège (23-26 avril 1985) par Franz VERHAEGHE & Marcel OTTE (éds) Résumé indisponible.
  • Vol. 3 : La villa gallo-romaine par Marcel OTTE (dir.) Résumé indisponible.
  • Traces 10

    30,00
    par COLLECTIF Benoît DENIS, Lettres américaines de Georges Simenon à André Gide (1945-1950) Bernard ALAVOINE, Les Voleurs de navires : un des terreaux où Simenon germait sous Georges Sim ? Sandro VOLPE, Pas feutrés: palimpseste simenonien Paul MERCIER, La voie souterraine dans Feux rouges Abdelouahed MABROUR, Un aspect de la description chez Simenon : la caractérisation adjectivale. I – Considérations d’ordre morphologique Anne MATHONET et Françoise TILKIN, L’étude du récit de paroles dans une production sérielle Michel LEMOINE, Lieux sans nom et noms de lieux inventés Claude MENGUY, Simenon : « sites classés » Pierre DELIGNY, Simenon et Maigret de retour à Concarneau… ou Les Nouveaux Mystères du Chien jaune Michel CARLY, Sur les routes de l’Arizona avec quatre Simenon en poche Pierre DELIGNY, Inventaire des billets quotidiens de Georges Sim à la Gazette de Liège de novembre 1919 à décembre 1922 (I)
  • par Anthony E. MARKS & Victor P. CHABAI (éd.) Résumé indisponible.
  • Un habitat à la frontière septentrionale du monde gravettien par Lawrence G. STRAUS, Marcel OTTE & Paul HAESAERTS (dir.) Résumé indisponible.
  • Actes des colloques 8.2 et 8.3, XIVe Congrès de l’UISPP, Liège (2-8 septembre 2001) par Marylise LEJEUNE & Anne-Catherine WELTE (dir) Avant-propos

    I. colloque 8.2 : L’art pariétal paléolithique dans son contexte naturel Architecture de l’art pariétal paléolithique | Denis Vialou Quelques réflexions sur le rôle de la paroi rocheuse dans l’art du Paléolithique supérieur | Marylise Lejeune Dialogue avec la paroi : cas des représentations paléolithiques de la grotte ornée Mayenne- Sciences ( Thorigné-en-Charente, Mayenne) | Romain Pigeaud La grotte ornée de Cussac Le Buisson-de-Cadouin (Dordogne) | Norbert Aujoulat, Jean-Michel Geneste, Christian Archambeau, Marc Delluc, Henry Duday & Dominique Gambier Marsoulas : une grotte ornée dans son contexte culturel | Carole Fritz & Gilles Tosello Grotte Chauvet-Pont d’ Arc : approche structurelle et comparative du Panneau des Chevaux | Gilles Tosello & Carole Fritz L’art à l’Abri Pataud (les Eyzies, Dordogne) | Brigitte & Gilles Delluc Les représentations paléolithiques de salmonidés : mise en lumière de phénomènes culturels par l’analyse statistique des caractères formels | Pierre Citerne Kraft und Aggression. Existe-t-il un message de « force » et d’« agressivité » dans l’art Paléolithique ? | Jordi Serangeli Peut-on attribuer des œuvres du Paléolithique supérieur ? | Marc Groenen, Didier Martens & Pierre Szapu II. colloque 8.3 : Art mobilier paléolithique supérieur en Europe occidental La « magie de la chasse »: étude d’une gravure magdalénienne sur bois de renne provenant de l’abri classique de Laugerie-Basse (Les Eyzies-de-Tayac, Dordogne) dans la collection Christy du British Muséum, Londres | Carole Rivenq Évolution stratigraphique des actions non utilitaires dans le Magdalénien supérieur de Roc-la-Tour I | Colette & Jean-Georges Rozoy L’art mobilier sur pierre de l’abri Gandil à Bruniquel (Tarn-et-Garonne, France) : étude synthétique | Edmée Ladier L’art mobilier non classique de la grotte magdalénienne de Bédeilhac (Ariège) | Georges Sauvet Un atelier magdalénien de sculpture de la stéatite au Rocher de la Caille (Loire) ? | Sophie A. de Beaune Aux origines de la représentation : les statuettes paléolithiques de l’Italie centrale et méridionale | Daniela Zampetti & F. Alhaique L’art mobilier sur pierre du versant sud des Pyrénées : les blocs gravés de la grotte d’Abauntz | Pilar Utrilla, Carlos Mazo, Maria Cruz Sopena, Rafael Domingo & Olaia Nagore L’art mobilier magdalénien de Moravie (République Tchèque). Les relations avec l’art mobilier français | Martina Laznickova Les concepts artistiques des représentations féminines dans les habitats du Paléolithique supérieur récent en Europe orientale en comparaison avec ceux du Magdalénien moyen en Europe occidentale | Lioudmila Iakovleva L’art mobilier du Magdalénien supérieur des sites de la vallée de l’Aveyron et d’Europe centrale : relations et/ou convergences ? Anne-Catherine Welté & Georges-Noël Lambert L’art paléolithique dans son système culturel : essais de corrélations. I. Chronologie, « Styles » et « Cultures » | François Djindjian Originalité spiritualiste des prêtres préhistoriens quant aux interprétations sur l’art mobilier en France (1864 – 1950) | Fanny Defrance

  • par Marcel OTTE, Vasile CHIRICA & Paul HAESAERTS (dir.) Résumé indisponible.
  • Les grands sites d’habitat préhistorique, évolution des cultures et des paysages par Béatrice SCHMIDER & Annie ROBLIN-JOUVE Table des matières Préface | Marcel Otte Avant-Propos Chapitre 1. Rappel de quelques données sur le cadre physique et naturel du Massif de Fontainebleau (Annie Roblin-Jouve) Le rebord du plateau de Beauce et la cuvette parisienne Dans les formations sédimentaires récentes L’originalité du relief tient aux sables et aux grès Le milieu naturel est tout aussi original L’eau manque Le podsol et la lande, l’originalité biologique Chapitre 2. L’histoire des recherches préhistoriques dans le Massif de Fontainebleau (Béatrice Schmider) La découverte du gisement du Beauregard, à Nemours Extension des prospections et découvertes nouvelles à partir de 1950 Dernières fouilles programmées Chapitre 3. Les grands habitats préhistoriques, en forêt de Fontainebleau, au Paléolithique supérieur (Béatrice Schmider) Répartition régionale Les principaux sites du Massif des Beauregards, à Nemours Le Cirque de la Patrie Le Beauregard Le Deuxième Redan Les Gros-Monts I Les sites préhistoriques autour de Montigny sur Loing Les découvertes anciennes Un gisement de référence : La Pente des Brosses Les sites préhistoriques du Bassin de l’Essonne et de l’Ouest du Massif de Fontainebleau Les habitats du Bassin de l’Essonne Les grottes ornées L’habitat solutréen de Saint-Sulpice de Favières Chapitre 4. Analyse des séquences stratigraphiques et contexte environnemental (Annie Roblin-Jouve) Les données du relief et des formations superficielles L’importance de l’érosion mécanique au cours du Quaternaire Les données de l’archéologie sur la fin des temps glaciaires Les séquences des principaux gisements Le plateau des Beauregards, la séquence la plus complète Le Cirque de La Patrie et le début de la séquence La Pente des Brosses, référence du Gravettien Saint-Sulpice de Favières, le seul gisement du Solutréen Chapitre 5. Chronologie de la fin des temps glaciaires dans le Massif de Fontainebleau et variations du couvert végétal (Annie Roblin-Jouve) Chronologie de la fin des temps glaciaires La mémoire effacée avant 25.000 ans Des oscillations rapides autour de 23.000 ans Le temps des sables éoliens L’établissement des sols au Postglaciaire L’évolution des paysages végétaux La forêt refuge vers 22.000 ans Lande et forêt au Tardiglaciaire La reconquête forestière et l’intervention humaine au Potsglaciaire Conclusion. Le Massif de Fontainebleau dans le cadre régional à la fin des temps glaciaires Bibliographie Résumé – Abstract
  • par Pierre NOIRET Table des matières Préface | Marcel Otte Remerciements Première partie | INTRODUCTION ET MÉTHODOLOGIE Chapitre 1 | Présentation générale Chapitre 2 | Historique des recherches paléolithiques en Europe orientale Chapitre 3 | Cadre géographique Chapitre 4 | Cadre chronostratigraphique et paléo-environnemental Chapitre 5 | Cadre culturel Chapitre 6 | Méthodologie Deuxième partie | DOCUMENTATION Chapitre 1 | Mitoc-Malu Galben Chapitre 2 | Brynzeni I Chapitre 3 | Gordineşti I Chapitre 4 | Corpaci Chapitre 5 | Corpaci-Mâs Chapitre 6 | Ripiceni-Izvor Chapitre 7 | Ciuntu Chapitre 8 | Cotu-Miculinţi Chapitre 9 | Crasnaleuca-Stanişte Chapitre 10 | Molodova V Chapitre 11 | Korman IV Chapitre 12 | Babin I Chapitre 13 | Voronovitsa I Chapitre 14 | Cosăuţi Chapitre 15 | Climăuţi I Chapitre 16 | Climăuţi II Chapitre 17 | Raşkov VII Chapitre 18 | Bobuleşti VI Chapitre 19 | Ciutuleşti I Chapitre 20 | Kulychivka Chapitre 21 | Lipa VI Chapitre 22 | Liste des datations radiométriques Planches couleurs hors texte Troisième partie | ANALYSE Chapitre 1 | L’Aurignacien Chapitre 2 | Les ensembles « transitionnels » Chapitre 3 | Le Gravettien Chapitre 4 | L’épigravettien Chapitre 5 | Comparaisons inter-culturelles Chapitre 6 | Comparaisons inter-régionales Quatrième partie | SYNTHÈSE ET CONCLUSION Chapitre 1 | Synthèse paléo-historique Chapitre 2 | Conclusion Chapitre 3 | Résumé Chapitre 4 | Bibliographie Cinquième partie | ANNEXES Annexe 1 | Les espèces animales Annexe 2 | Aurignacien. Densités des NR et NMI pour les quatre espèces principales Annexe 3 | Aurignacien. 1e ACF (abandonnée) Annexe 4 | Aurignacien. 2e ACF (validée) Annexe 5 | Ensemble « transitionnels ». 1e ACF (abandonnée) Annexe 6 | Ensemble « transitionnels ». 2e ACF (validée) Annexe 7 | Gravettien. Densités des NR et NMI pour les sept espèces principales Annexe 8 | Gravettien. 1e ACF (abandonnée) Annexe 9 | Gravettien. 2e ACF (validée) Annexe 10 | Épigravettien. Densités des NR et NMI pour les sept espèces principales Annexe 11 | Épigravettien. 1e ACF (abandonnée) Annexe 12 | Épigravettien. 2e ACF (validée)
  • par Cyrille BILLARD, Mark GUILLON & Guy VERRON (dirs) Table des matières Liste des auteurs Préambule Introduction Première partie – Le contexte général de l’étude Chapitre 1 – Contexte géographique et archéologique (C. Billard) Le cadre géographique et géologique Le contexte archéologique Les sépultures collectives de la basse vallée de la Seine à la fin du Néolithique La chronologie de la fin du Néolithique à la confluence Seine-Eure Chapitre 2 – Problématiques générales et objectifs (C. Billard, M. Guillon, S. Piéra, F. Sunder & C. Tirran) Chronologie Évolution architecturale et évolution des pratiques funéraires Biologie et recrutement des populations inhumées Statut des différents sites sépulcraux, modalités des échanges mobiliers Le phénomène campaniforme Chapitre 3 – Méthodes d’étude d’un ensemble de sépultures collectives (M. Guillon, C. Billard, F. Houët†, S. Piéra, M. Sansilbano-Collilieux, C. Tirran & G. Verron) Archéologie funéraire et analyse des vestiges osseux Méthodes de fouille, enregistrement de terrain Enregistrement et traitement de l’information Dénombrement et biologie des populations inhumées Étude du fonctionnement des dépôts sépulcraux Paléopathologie Méthodes d’analyse comparative des données biologiques Le mobilier funéraire Une intégration des données biologiques et culturelles est-elle possible ? Deuxième partie – Étude monographique des sépultures collectives néolithiques de Val-de-Reuil et Porte-Joie Chapitre 1 – La sépulture collective de Porte-Joie « Sépulture 1 » (G. Verron, C. Billard, M. Guillon, F. Sunder, C. Tirran & F. Carré) Circonstances de la découverte et déroulement de la fouille Archéologie funéraire et première approche du recrutement Mobilier funéraire et chronologie Les occupations post-néolithiques Une sépulture de l’âge du Bronze final Influence de la Sépulture 1 sur l’organisation de l’occupation à l’âge du Fer Bilan Chapitre 2 – La sépulture collective de Porte-Joie « Fosse XIV » (G. Verron, C. Billard, M. Guillon, C. Tirran & F. Carré) Circonstances de la découverte et déroulement de la fouille Archéologie funéraire et première approche du recrutement Mobilier funéraire et chronologie Les occupations post-néolithiques L’âge du Bronze – les âges du Fer La période gallo-romaine Le haut Moyen Âge Le Moyen Âge et la période moderne Remaniements du mégalithe Bilan Chapitre 3 – La sépulture collective de Val-de-Reuil « Les Varennes » (C. Billard, R.-M. Arbogast, M. Guillon, S. Piéra, F. Sunder & C. Tirran) Archéologie funéraire et première approche du recrutement Mobilier funéraire et chronologie Chapitre 4 – La sépulture collective de Val-de-Reuil « Beausoleil 3 » (C. Billard, M. Guillon & F. Carré) Circonstances de la découverte et déroulement de la fouille Archéologie funéraire Mobilier funéraire et chronologie Les occupations post-néolithiques Le monument au cours de la protohistoire récente Les sépultures du haut Moyen Âge Les 2 fossés Une fréquentation médiévale et moderne du site Bilan Chapitre 5 – La sépulture collective de Val-de-Reuil « La Butte Saint-Cyr » (C. Billard, M. Guillon, S. Piera & C. Tirran, avec les contributions de R.-M. Arbogast, S. Bailon, F. Carré, G. Léon, F. Leugé & F. Sunder) Circonstances de la découverte et déroulement de la fouille Stratigraphie et architecture : première esquisse Mobilier funéraire et chronologie Les dépôts sépulcraux Première approche du recrutement : décompte et Nombre Minimal d’Individus (N.M.I.) Les liaisons osseuses La conservation des restes dentaires et crâniens Représentation des ossements dans les structures des phases 1 et 2 Les restes de faune : mammifères, oiseaux, poissons, amphibiens et reptiles) (R.-M. Arbogast, S. Bailon & F. Leugé) Bilan sur la dynamique des dépôts Les occupations historiques : chronologie détaillée des perturbations (F. Carré) Un remaniement durant l’Antiquité ? Rôle et transformations de la sépulture collective durant le haut Moyen Âge Après le XIVe s Bilan Troisième partie – Les sépultures collectives de Val-de-Reuil et Porte-Joie : synthèse générale Chapitre 1 – Topographie et organisation générale des monuments (C. Billard & G. Verron) Chapitre 2 – Les caractères architecturaux et le fonctionnement funéraire (C. Billard, M. Guillon, S. Piéra, F. Sunder, C.Tirran & G.Verron) Chapitre 3 – Le mobilier funéraire (C. Billard, G. Querré, L. Salanova & G. Verron, avec la collaboration de R.-M. Arbogast, J.-R. Bourhis, J. L’Helgouac’h†, C.-T. Leroux & C. Du Gardin) Approche globale du mobilier Les grandes catégories Caractères généraux du mobilier : techniques, formes, éléments de comparaison, datation Composition de l’assemblage funéraire, position chronologique, comparaisons culturelles Les matériaux utilisés Approche comparative inter-sites Comparaisons des mobiliers L’évolution des pratiques funéraires du point de vue des dépôts mobiliers La répartition des mobiliers funéraires Datations radiocarbones et bilan sur la chronologie des dépôts mobiliers Datations radiocarbones Conséquences sur les modalités d’utilisation des caveaux après le Néolithique récent Bilan général sur les dépôts mobiliers Le mobilier en tant que marqueur de différences économiques ou sociales Le mobilier en tant que témoin d’une individualisation des dépôts funéraires Le statut du mobilier campaniforme : les relations entre les sépultures collectives et les autres sites campaniformes contemporains de la Boucle du Vaudreuil Les productions céramiques : relations entre le mobilier des sépultures et le mobilier des habitats Discussion Chapitre 4 – Les populations inhumées : recrutement et biologie (M. Guillon, F. Houët†, S. Piéra, M. Sansilbano-Collilieux, F. Sunder, C. Tirran & C. Billard) Recrutement et démographie Les caractères discrets Exploitation statistique des données osseuses Les données paléopathologiques : apports et limites (M. Sansilbano-Collilieux) Paléopathologie dentaire Pathologie osseuse Chapitre 5 – L’apport des études de faune (R.-M. Arbogast) Chapitre 6 – La place des monuments dans l’environnement post-néolithique (F. Carré & C. Treffort, avec la collaboration de C. Billard, M. Guillon & G. Verron) L’âge du Bronze : une pérennité de certains espaces funéraires ? L’âge du Fer : un ancrage spatial en fonction des sépultures collectives ? L’Antiquité : des traces diffuses La période mérovingienne : impact des monuments néolithiques sur l’implantation des espaces funéraires La fin de la période mérovingienne : lien entre le mégalithe de la Butte Saint-Cyr et l’église Sainte-Cécile La période carolingienne : récupération de blocs du monument de la Butte Saint-Cyr pour des travaux dans l’église Une chronologie de la disparition des mégalithes Chapitre 7 – Bilan synthétique Variabilité par champs d’étude Le champ chronologique Le champ de l’architecture et des gestes funéraires Le champ du recrutement de la population inhumée Le champ des modes de vie Approche de la variabilité multi-champs : quelles sépultures, pour quel groupe social, pour quel territoire ? Le groupe humain dans son territoire et sa représentativité Variabilité du projet architectural Des monuments évolutifs Variabilité du statut À quelle entité sociale ont pu se rattacher les différents caveaux ? Conclusion Bibliographie générale Annexes Résumé Summary
  • par Elena MAN-ESTIER Table des matières Introduction Présentation générale de l’étude Ours vu et ours perçu : les clés d’identification Réalisme de la représentation Contexte de la représentation Conclusion Bibliographie Annexes Planches hors texte CD-ROM reprenant le catalogue
  • Notger et la Basse-Lotharingie aux alentours de l’an mil par Alexis WILKIN et Jean-Louis KUPPER (éds) Présentation du volume 

    Qui était vraiment l’évêque Notger ? Le présent ouvrage refonde notre connaissance du premier « prince-évêque » de Liège, qui avait pourtant déjà fait couler beaucoup d’encre depuis la parution en 1905 de la magistrale synthèse de Godefroid Kurth. Notger y apparaît sous ses multiples dimensions : titulaire de prérogatives comtales, dès 985, il est un homme politique velléitaire, un constructeur visionnaire, un fin lettré capable d’utiliser habilement la puissance de l’écrit hagiographique et de la pierre pour les mettre au service de sa politique. Ami des plus grands, intime des papes et des empereurs, « aimé de Dieu et des historiens », le prélat liégeois apparaît ainsi dans sa pleine stature, celle d’un personnage de tout premier plan dans la société européenne des alentours de l’an mil.

    Cet ouvrage est le résultat d’un colloque international qui s’était tenu à l’Université de Liège en 2008, et pendant lequel les contributeurs ont toujours eu le soin de replacer la figure de Notger dans le contexte politique, social, religieux, économique et culturel qui lui a permis de déployer ses talents.

    Notice des éditeurs 

    Alexis WILKIN est Chercheur Qualifié FNRS/FRS à l’Université Libre de Bruxelles, et Directeur de l’Unité de Recherches Sociamm (Sociétés anciennes, médiévales et modernes).

    Jean-Louis KUPPER est Professeur ordinaire de l’Université de Liège, Membre de l’Académie Royale de Belgique, de la Commission Royale d’Histoire et de l’Institut de France.

  • l’apport des papyrus latins par Marie-Hélène MARGANNE et Bruno ROCHETTE (éds) Présentation du volume

    Bien moins nombreux que les papyrus grecs, les papyrus latins présentent néanmoins un grand intérêt pour l’étude des contacts entre les deux langues officielles du bassin méditerranéen antique, à savoir le grec et le latin. Ces contacts se manifestent non seulement par l’existence de papyrus bilingues, mais sont aussi perceptibles à d’autres niveaux : les emprunts lexicaux dans les papyrus documentaires et l’influence d’une écriture sur l’autre. Ces aspects ont été fortement renouvelés ces dernières années, mais n’ont pas fait l’objet d’une réflexion plus globale sur les phénomènes inter-linguistiques en Egypte gréco-romaine. La Table Ronde organisée à Liège les 12 et 13 mai 2011 a voulu proposer des pistes de réflexion sur cette thématique. Elle souhaitait aussi faire le bilan des avancées récentes de la papyrologie latine en prenant en considération deux phénomènes étroitement liés, le bilinguisme et le digraphisme. Cette synthèse doit permettre de mesurer les progrès de la recherche dans ce domaine et de donner une impulsion à la mise à jour du Corpus des papyrus latins de Robert Cavenaile, lequel date de 1958.

    Table des matières Bruno Rochette Papyrologie latine et bilinguisme gréco-latin : des perspectives nouvelles Marie-Hélène Marganne Le CEDOPAL et les papyrus latins : pour une mise à jour du Corpus Papyrorum Latinarum de Robert Cavenaile Alain Martin Réflexions d’un bibliographe Nathan Carlig Une bibliographie critique relative au bilinguisme grec-latin Johannes Kramer Les glossaires bilingues sur papyrus Paolo Radiciotti (Ϯ) Digrafismo nei papiri latini Marco Fressura Tipologia del glossario virgiliano Maria Chiara Scappaticcio Lectio bilingue, bilinguismo della lectio. Sull’accentuazione grafica nei papiri latini: sondaggi dai PNess. II 1 e 2 Gabriel Nocchi Macedo Bilinguisme, digraphisme, multiculturalisme : une étude du Codex Miscellaneus de Montserrat Hilla Halla-aho Bilingualism in Action: Observations on Document Type, Language Choice and Greek Interference in Latin Documents and Letters on Papyri Notices des éditeurs Marie-Hélène MARGANNE est Directrice du Centre de Documentation de Papyrologie Littéraire (CEDOPAL) de l’Université de Liège où elle enseigne la papyrologie littéraire et la paléographie grecque. À la fois papyrologue et historienne de la médecine, elle est l’auteur de nombreuses publications sur les papyrus médicaux, le livre et les bibliothèques antiques. Bruno ROCHETTE est Professeur de langues et littératures classiques à l’Université de Liège et Président du Comité de gestion du Centre de Documentation de Papyrologie Littéraire (CEDOPAL). Ses recherches sont consacrées au bilinguisme gréco-latin.
  • Guillaume Apollinaire, Jean Cocteau, Pierre Drieu la Rochelle, Paul Éluard par Olivier PARENTEAU Présentation du volume

    Quand elle n’est pas pacifique, ce qui lui arrive rarement, la poésie française consacrée à la guerre entre 1914 et 1918 est patriotique, belliqueuse, germanophobe, mensongère, scolaire. C’est là tout ce qui a été retenu d’elle par l’histoire, cela peut se comprendre et, pour l’essentiel, cela n’est pas faux. Le présent essai revient sur ce corpus méconnu et désormais malaimé tant il est dévoré par la guerre. Il propose une vue synthétique des événements et une lecture serrée d’oeuvres poétiques qui, pour être mobilisées et par conséquent « en guerre », n’en sont pas moins absolument modernes. Leurs auteurs ? Guillaume Apollinaire, Jean Cocteau, Pierre Drieu la Rochelle, Paul Éluard, mais aussi André Breton, Blaise Cendrars et Philippe Soupault. Chacun aura cherché une forme capable de dire cette guerre inouïe, jamais vue, qui défie au propre comme au figuré cette bien nommée folle du logis, l’imagination, pour tenter de dire ce que deviennent, au coeur de l’horrible, le temps, l’amour, la pensée, l’espérance. Toute la lyre va au front et fait en sorte que les outrances de la Grande Guerre passent à la littérature avec audace et inventivité, mais aussi avec sensibilité et humanité.

    Notice de l'auteur

    Olivier PARENTEAU, docteur en Lettres françaises de l’université McGill, est professeur de littérature au Cégep de Saint-Laurent (Montréal, Québec). Il est membre du Centre de recherche interuniversitaire en sociocritique des textes (Crist).

  • par Pascal BRISSETTE & Marie-Pier LUNEAU (dirs)

    Présentation du volume

    Transvaluant les signes de l’échec et de la réussite, la malédiction de l’écrivain est l’un des grands mythes de la littérature moderne. « Il faut des malheurs, et des plus grands, pour faire ce qu’il y a de plus beau dans le plus beau des arts », écrivait un Louis de Bonald. « Le ressentiment est nécessaire à toute création artistique véritable », écrit plus près de nous un Michel Houellebecq. Ce mythe de la malédiction n’en est pas moins une croyance vécue, ayant orienté des vies entières d’artistes et d’écrivains. Un vaste continent de maudits se dessine ainsi, du XIXe au XXIe siècle, où le poète crotté voisine avec le styliste martyr de son art, où le nègre de génie le dispute au grand artiste sombrant dans la folie, où l’écrivain populaire ne se prive pas quelquefois de cette forme singulière de légitimité que procure le malheur. Le propos du présent volume n’est pas de dresser un nouveau palmarès des poètes maudits ou des acteurs obscurs de la scène littéraire, mais d’examiner les conditions de perpétuation d’une croyance — le malheur de l’auteur comme fondement de la valeur d’une oeuvre — à travers un ensemble de textes et d’images débordant les limites géographiques et culturelles de la France.

    Notice des éditeurs

    Pascal BRISSETTE est professeur à l’Université McGill. Il a publié des ouvrages sur les mythes littéraires en France (La malédiction littéraire, 2005; Bohème sans frontière, 2010, codir. A. Glinoer) et au Québec (Nelligan dans tous ses états, 1998).

    Marie-Pier LUNEAU est professeure au Département des lettres et communications de l’Université de Sherbrooke et codirectrice du Groupe de recherches et d’études sur le livre au Québec (GRÉLQ). Elle s’intéresse à la figure de l’auteur et à l’édition populaire au Québec.

  •  (P.Monts. Roca inv. 158-161)  Édition, traduction et analyse contextuelle d’un poème latin conservé sur papyrus 

    par Gabriel NOCCHI MACEDO

    Présentation du volume

    D’Euripide à T.S. Eliot, en passant par Gluck et Rilke, la figure d’Alceste, épouse aimante qui accepte de mourir à la place de son mari, a inspiré maint artiste. À la fin de l’Antiquité, un poète latin, dont l’identité nous est inconnue, composa des vers sur le mythe de la reine de Thessalie. Son poème aurait été à jamais perdu, si les sables d’Égypte ne nous en avaient pas livré une copie sur un papyrus du IVe siècle. Connu comme l’« Alceste de Barcelone », il représente un des apports majeurs de la papyrologie à notre connaissance de la littérature latine et, depuis sa première édition, en 1982, il n’a cessé d’attirer l’attention des spécialistes et des amateurs de culture classique. Le présent ouvrage propose une nouvelle édition du poème latin, accompagnée d’une traduction française, ainsi que d’un commentaire critique et linguistique. Exceptionnel à plusieurs égards, le manuscrit qui le contient fait l’objet d’une analyse codicologique et paléographique détaillée. On examine également son contexte de production et d’utilisation et, par extension, celui dans lequel l’« Alceste de Barcelone » a pu, de par sa langue, son style et son sujet, susciter l’intérêt dans l’Antiquité tardive. En filigrane aux discussions autour du texte et de son manuscrit, on aborde les questions de la transmission et la réception de la culture classique à la fin de l’Antiquité, notamment en Égypte, terre de riches entrecroisements culturels.

    Notice de l'auteur

    Gabriel Nocchi Macedo est titulaire d’une Maîtrise en Langues et Littératures Classiques de l’Université de Liège et aspirant du Fonds National de la Recherche Scientifique. Il prépare actuellement une thèse de doctorat sur les plus anciens livres latins de poésie. Poursuivant des recherches dans les domaines de la papyrologie, de la codicologie et de la paléographie, avec un intérêt particulier pour les papyrus et manuscrits latins, il est membre du Centre de Documentation de Papyrologie Littéraire (CEDOPAL) de l’Université de Liège, où il collabore à plusieurs projets.

  • par Olivia RIVERO

    La fin des temps glaciaires est marquée en Europe occidentale par la culture magdalénienne qui nous a laissé d’exceptionnels chefs-d’œuvre artistiques sur les parois des grottes, mais aussi des milliers de gravures sur de petits objets gravés ou sculptés en os ou bois de cervidé. L’analyse technique de ces objets, à l’aide d’instruments d’observation rapprochée comme le microscope électronique ou la loupe binoculaire, permet de reconstituer le geste de l’artiste et d’identifier certains stigmates de la chaîne opératoire. Ces infimes détails, invisibles à l’œil nu, révèlent des expertises et des savoir-faire très différents. Certains auteurs possèdent une maîtrise parfaite du maniement de l’outil et sont capables de créer des œuvres innovantes, d’un art consommé, sans défaut apparent ; d’autres, au contraire, montrent des défaillances techniques que révèlent de nombreux accidents de parcours dans la réalisation de chaque trait.

    L’absence d’homogénéité dans la production artistique est révélatrice d’une société complexe, ayant développé des mécanismes de transmission des connaissances techniques, et notamment un processus d’apprentissage de la pratique artistique. A travers l’observation microscopique de centaines d’œuvres d’art mobilier, nous suivons pas à pas les gestes des artistes, experts ou débutants, qui nous apparaissent ainsi plus humains et plus proches de nous.

    On trouvera dans cet ouvrage d’authentiques chefs d’œuvre intemporels, d’une saisissante beauté plastique, vus pour la première fois à travers le fort grossissement de la loupe binoculaire. Ces photomontages permettent d’entrer véritablement dans l’intimité de l’artiste préhistorique. Certes, la culture magdalénienne nous demeure profondément inconnue, mais l’universalité de l’art nous en révèle certains aspects.

     
  • par Jacques FONTANILLE

    Présentation du volume

    Les vivants persistent à vivre, et les humains persévèrent. Les cours de vie prennent forme dans la manière dont leur continuité est assurée, malgré les obstacles et les aléas. Et le sens de la vie est tout aussi bien dans la force des engagements, dans les hésitations, les atermoiements, les renoncements et les changements de cap qui permettent, ou ne permettent pas, de persister.

    Les formes de vie trouvent sens dans la réunion entre des expressions (des formes du cours de vie) et des contenus (des valeurs, des émotions, des enjeux et des croyances). Toutes sont par principe disponibles pour tous les acteurs sociaux, qui peuvent se les approprier, les transformer, les confronter entre elles et en inventer de nouvelles, mais avec des chances inégales d’y parvenir. Par leur résistance aux segmentations sociales a priori, par leur capacité à établir des rapports entre des phénomènes d’une grande diversité, les formes de vie nous mettent en somme à « bonne distance », la distance qui convient à la fois à la compréhension et à l’évaluation critique de la signification de nos pratiques sociales, quotidiennes, politiques et médiatiques, et des discours qui les diffusent.

    Transparence sociale et politique, territoires socio-économiques et symboliques, croyances et régimes médiatiques, compétitivité et compétition, variations stylistiques de la mode : ce sont quelques-unes des innombrables configurations sémiotiques qui donnent du sens à nos vies quotidiennes, collectives ou individuelles. En traversant ces configurations l’une après l’autre, le sémioticien dialogue avec l’anthropologue, l’économiste, le géographe, le philosophe, ou le sociologue.

    Notice auteur

    Jacques FONTANILLE est professeur de sémiotique et sciences du langage à l’Université de Limoges. Il a été Président de cette Université de 2005 à 2012. Il a également été conseiller, puis directeur de cabinet de la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche de 2012 à 2014. Ses travaux sont consacrés à la sémiotique théorique, à la littérature, à l’image, et aux pratiques quotidiennes.

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