•   par Dominique ALLART, Yann BERTHELET et Bruno ROCHETTE (dir.)

    À l’heure où l’on s’interroge sur la place du latin dans les cursus d’études à l’université, les auteurs de cet essai rappellent, chacun avec son propre éclairage, que l’enjeu du débat sur le latin dépasse les seules questions identitaires et les simples intérêts d’une corporation d’enseignants et de spécialistes. Le latin étant le socle linguistique et historique de l’humanisme européen, son avenir est indissociable de celui des langues que nous parlons – langues romanes, bien sûr, mais aussi langues germaniques. Ignorer ce substrat nourricier reviendrait à condamner notre modernité et nos jeunes générations à vivre sans la conscience de la langue, sans savoir ce que parler veut dire, sans être en mesure de comprendre que la culture, porteuse de sens, n’est pas uneoption, mais une nécessité.

    Sous l’impulsion de D. Allart (ULiège), ont contribué à cet essai Br. Rochette (ULiège), J. Winand (ULiège), P. Assenmaker (UNamur), C. Suzzoni (Lycée Henri IV) et Y. Berthelet (ULiège).

  • Éléments et principes de l’Union européenne par Quentin MICHEL et Maxime HABRAN

    A propos de l'ouvrage :

    L’époque des pères fondateurs de l’Europe nous paraît aujourd’hui bien lointaine.  La construction de l’Union européenne donne le sentiment d’être le fruit de la communion des États et de leur population, mus par un même élan d’enthousiasme. L’abandon d’une Constitution pour l’Europe lors du refus français et néerlandais semble pourtant aller à l’encontre de cet enthousiasme : le rêve européen se serait-il brutalement interrompu ? La construction européenne serait-elle remise en question ? Partant de ces questions très souvent soulevées et débattues, cet ouvrage démontre que la réalité est bien plus complexe qu’une opposition « stop ou encore » et que la ratification des différents traités européens, par les États membres et leur population, ne fut pas toujours acquise sans heurt. Au travers d’une analyse systématique des votes des assemblées parlementaires et des résultats des referenda, l’ouvrage confronte ces présupposés à la « dure » réalité des urnes et laisse apparaître certaines nuances concernant, notamment, le fait que le Royaume-Uni et la Pologne ne sont pas nécessairement les États les plus « eurosceptiques » ou que les conséquences des referenda danois, irlandais ou français étaient vraisemblablement prévisibles.

    A propos des auteurs :

    Quentin MICHEL est professeur ordinaire à la Faculté de Droit, de science politique et de criminologie de l’Université de Liège. Il dirige l’Unité d’Etudes Européennes. Ses domaines de recherches portent sur l’analyse des politiques menées par les différentes composantes de l’Union européenne en particulier pour ce qui concerne le processus décisionnel ainsi que sur les politiques de régulation du commerce dit sensible (armes et assimilés) et les politiques nucléaires notamment pour les aspects de non-prolifération des armes nucléaires.

    Maxime HABRAN est chargé de cours adjoint à la Faculté de Droit, de science politique et de criminologie de l’Université de Liège. Il est également chargé de cours à l’École Provinciale d’Administration de Namur. Ses recherches portent sur les politiques européennes, et plus précisément les politiques agricoles, environnementales et énergétiques.

  • Images ludiques de Grèce ancienne Véronique DASEN

    Des centaines de scènes de jeu animent les vases attiques et italiotes pendant près de deux siècles, du milieu du VIe siècle à la fin du IVe siècle av. J.-C. Cet univers ludique peuplé de guerriers, d’enfants, de jeunes filles et de garçons, révèle une grande variété d’activités — jeux de pions, de balle, du porteur, cerceau, toupie, balançoires et planches à bascules... — qui apportent un éclairage nouveau sur la dynamique de la société grecque archaïque et classique, ses normes, ses valeurs et son imaginaire. Les peintres utilisent les scènes de jeu de manière métaphorique pour parler de la jeunesse, de l’amour, des passages d’âge, du goût de la compétition et de la performance, avec une relation particulière à la chance et au risque.

    Ce parcours dans les images ludiques débute à l’époque archaïque avec les plus anciennes représentations de jeu qui mettent en scène deux soldats, lourdement armés, qui se délassent à la guerre tout en manifestant leur complicité et leurs compétences stratégiques. Il se termine avec les divertissements d’enfants dans un cadre festif à la fin du Ve et au début du IVe siècle. Entre les deux se déploie la beauté physique des jeunes gens, s’entraînant à devenir les meilleurs au gymnase pour les garçons, tandis que l’adresse des filles vise à rendre propice un mariage sous le signe de l’émotion et de la joie.

    Ce volume richement illustré est issu des recherches menées dans le cadre du projet ERC AdG Locus Ludi. The Cultural Fabric of Play and Games in Classical Antiquity soutenu par le Conseil européen de la recherche.

    Véronique Dasen est professeure d’archéologie classique à l’Université de Fribourg (CH) et rattachée au Centre AnHiMA, Paris (UMR 8210). Ses recherches portent sur l’anthropologie des images et la culture matérielle dans les mondes grec et romain.

  • Une civilisation paléolithique en Hongrie par Veronika GABORI-CSÁNK Résumé indisponible.
  • par CRA (Centre de Recherches agronomiques de l'Etat) ; FUSAGx

    Cette monographie d'une culture aussi primordiale que celle du blé, que les Belges appellent froment d'hiver, est construite de façon rigoureuse et est abondamment illustrée de figures, tableaux et photographies originales, qui rendent sa lecture aisée. Ouvrage de vulgarisation, rédigé par des agronomes de terrain et des chercheurs spécialisés en phytotechnie, protection des cultures, économie, etc., il intéressera les agriculteurs, producteurs de cette céréale essentielle, mais aussi les enseignants et les élèves des écoles d'agriculture de tous niveaux, pour lesquels il constituera un modèle d'étude de "grande culture".

    Table des matières

    Nomenclature, origine et exigences écologiques des blés. Morphologie, phénologie, physiologie. Amélioration du froment. Place du froment dans les rotations. Amendements, fumure phosphopotassique, oligo-éléments. Travail du sol. Semis. Fumure azotée. Lutte contre les plantes adventices. Maladies du froment. Protection contre les maladies. Verse et produits antiverses. Ennemis zoologiques : description et lutte. Qualité technologique. Aspects économiques généraux liés à la production du froment. Méthodes de calcul de la rentabilité de la culture du froment. Lexique.

  • Description et identification de variétés par LEMAITRE, Robert et LINDEN, Raymond
  • par CRUZ, Jean-François ; BÉAVOGUI, Famoï et DRAMÉ, Djibril (coll.)

    Le fonio est une céréale dite "mineure", par rapport aux céréales "majeures" que sont le riz, le blé et le maïs. Il est pourtant l'aliment de base de nombreuses familles rurales d'Afrique de l'Ouest. Aujourd'hui redécouvert par les consommateurs urbains des grandes métropoles africaines, il a aussi fait son apparition sur le marché européen, essentiellement dans le cadre du commerce équitable et de produits exotiques.

    Bien adaptée aux conditions locales, cette petite céréale peut jouer un rôle important dans la sécurité alimentaire des pays du Sud, comme dans la préservation des sols en assurant une couverture végétale sur des terres écologiquement fragiles.

    Premier ouvrage consacré au fonio, ce livre aborde tous les aspects de cette céréale, de la culture à la transformation, et fournit même quelques recettes culinaires. Destiné en priorité aux producteurs, techniciens et agents de développement, il intéressera également tous ceux qui souhaitent se documenter sur cette céréale - enseignants, étudiants, agronomes, technologues - mais aussi les consommateurs curieux d'en découvrir les qualités.

    A propos des auteurs

    Jean-François CRUZ est ingénieur de recherche au Centre de coopération en recherche agronomique pour le développement (Cirad), à Montpellier. Spécialiste des technologies post-récolte des céréales, il a coordonné plusieurs projets internationaux sur le fonio. Il a déjà publié plusieurs ouvrages sur la conservation des grains en régions chaudes.

    Famoï BÉAVOGUI, directeur général de l'Institut de recherche agronomique de Guinée (Irag), à Conakry, est ingénieur agronome, docteur en études rurales, spécialiste des systèmes de production agricoles et des dynamiques agraires.

    Djibril DRAMÉ est technologue alimentaire. Après avoir été chercheur au laboratoire de technologie alimentaire de l'Institut d'économie rurale (IER) à Bamako, il est aujourd'hui expert à la Division des infrastructures rurales et des agro-industries de la FAO, à Rome.

  • par ROISIN, Paul

    Cet ouvrage, qui est un modèle d'enquête phyto-sociologique et synécologique menée avec une grande rigueur, s'adresse aussi bien aux forestiers qu'aux botanistes, enseignants et étudiants. L'auteur a eu recours à l'écologie, la phytosociologie et la phytogéographie pour mieux comprendre les forêts de la Moyenne Belgique et de l'Entre-Sambre-et-Meuse en les situant dans le cadre bioclimatique du Domaine atlantique européen. L'inventaire des groupements végétaux de ces forêts et leur interprétation ont permis à Paul ROISIN de formuler de nouvelles propositions de délimitation et de subdivision du Domaine atlantique européen.

    Table des matières

    Le Domaine atlantique : délimitation, subdivisions, données phytogéographiques et position dans le système des climats. Les réactifs floristiques du Domaine atlantique : subdivisions, listes et écologie des plantes atlantiques. Dispersion et écologie de l'Endymion nutans : aire florale en France et en Belgique, auto-écologie et relations chorologiques avec quelques espèces d'autres cortèges. Extension et dispersion du hêtre dans le Domaine atlantique. Les associations du hêtre dans la partie moyenne du Domaine atlantique, leur signification climatico-géographique. La structure du Domaine atlantique : les Sous-domaines eu-atlantique, médio-atlantique et boréo-atlantique. Bibliographie.

  • par Ariane WEINBERGER

    Ariane Weinberger est ethnologue et anthropologue culturel. Elle offre ici un travail très novateur et pionnier quant à l’interprétation des oeuvres d’art paléolithiques. Son essai propose un nouveau regard sur la production artistique du Paléolithique supérieur européen, en particulier les Vénus en ronde-bosse et l’art pariétal des grottes profondes. Elle tente d’apporter de nouvelles réponses à d’anciennes questions :

    Quelle est la plus ancienne manifestation du contact avec le «Dessein majeur» ? Comment et dans quel contexte s’est-il produit ? Quelles en furent les répercussions ? Existe-t-il un lien entre l’apparition de l’art novateur de Sapiens et la disparition de Neandertal ? Quelle est la plus ancienne trace d’expérience transcendantale au-delà des simples croyances post-mortem ? Quel niveau de profondeur fut atteint et par quels moyens ? Sous quelle forme cette expérience se matérialisa-t-elle dans le monde ? Quelles significations eurent le Féminin, le Bestiaire et la Grotte elle-même ? Que nous apprend ce type d’art sur la forme mentale, le niveau de conscience, le système de valeurs, la spiritualité et le style de vie de nos ancêtres ? Comment peut-on expliquer la simultanéité de l’apparition d’un art si homogène sur un continent si vaste ? In fine, quelles seraient les conditions requises pour un nouveau saut de conscience de notre espèce ?

    Ariane Weinberger is an ethnologist and cultural anthropologist. She offers here highly innovative and pioneering research concerning the interpretation of Palaeolithic works of art. Her essay propose a new look at artistic production in the European Upper Palaeolithic, in particular the Venus figurines in the round and parietal art in deep caves. She attempts to contribute new responses to old questions:

    What is the earliest manifestation of contact with the «Major Purpose»? How and in what context was it produced? What were the repercussions? Is there a link between the appearance of the groundbreaking art of modern humans and the disappearance of Neanderthals? What is the earliest evidence for transcendental experience beyond simple post-mortem beliefs? What level of depth was reached and by what means? Under what form was this experience materialized in the world? What meanings were given to the Feminine, the Bestiary and the Cave itself? What do we learn from this kind of art on mental form, the level of consciousness, the value system, spirituality and style in the lives of our distant ancestors? How can we explain the simultaneity of the appearance of an art so uniform across a continent so vast? Ultimately, what are the conditions required for a new leap in consciousness in our species?

  • Le Dégoût

    24,00

    Histoire, langage, esthétique et politique d’une émotion plurielle

    par Michel DELVILLE– Andrew NORRIS– Viktoria von HOFFMANN (dirs)

    Pourritures, cadavres, corruptions, insectes et vermines, puanteurs, horreurs visuelles, matières et saveurs repoussantes, ordures, secrétions et déchets corporels… Nombreux sont les objets qui, du plus lointain de nos histoires et de nos cultures, suscitent le dégoût et agressent notre système perceptif ; les sens sont touchés avec une immédiateté qui les entraîne irrésistiblement à l’écart de cet objet qui nous fait détourner le regard, nous boucher les narines, nous éloigner physiquement afin d’éviter contact et proximité avec ce qui répugne. Pourtant, le dégoût fascine. Les artistes s’en emparent qui, dans la littérature, la peinture, l’art performatif ou le cinéma, prennent pied et appui sur le dégoût, exaltant les motifs et la monstration de ce qui au départ révulse.

    Comment définir le dégoût, malgré la multiplicité de ses objets ? Qu’en est-il de son histoire, tant du mot « dégoût » que du sentiment lui-même ? Quelles sont les relations qui unissent goût et dégoût ? Qu’en est-il du dégoût de soi ? Que dire, enfin, de la dimension éthique, politique et sociale d’une émotion qui pèse inévitablement dans les interactions humaines ?

    L’étude du dégoût est difficile. En effet, cette « émotion plurielle » est dotée d’une connotation très négative et a souvent été laissée aux marges du savoir. Depuis quelques décennies, cependant, les disgust studies se multiplient. Douze chercheurs en sciences humaines, provenant des disciplines les plus variées, proposent ici une réflexion théorique commune, explorant l’histoire, le langage, la philosophie, la psychologie, l’éthique et l’esthétique du dégoût, convaincus que les réflexions les plus riches sur le sensible, les émotions, les affects ou les sentiments se fondent sur le dialogue entre disciplines, en confrontant les méthodes, les approches et les objets. Les figures multiples du dégoût explorées dans cet ouvrage révèlent une émotion-limite, qui échappe aux partages clairement institués, tant elle se caractérise par la profusion et l’indétermination, expliquant le trouble, l’ambivalence, et la fascination du dégoûtant.

    Michel DELVILLE est l’auteur de Eating the Avant-Garde (2008), Crossroads Poetics (2013), Undoing Art (avec Mary Ann Caws, 2016) et de nombreux autres ouvrages consacrés aux études interdisciplinaires dans le domaine des sciences humaines.

    Andrew NORRIS est l’auteur de Frank Zappa, Captain Beefheart and the Secret History of Maximalism (avec Michel Delville, 2005). Ses recherches actuelles portent sur les représentations culturelles de la faim.

    Viktoria VON HOFFMANN a publié un ouvrage portant sur l’étude du goût intitulé Goûter le monde. Une histoire culturelle du goût à l’époque moderne (2013). Ses recherches les plus récentes se déploient vers l’histoire du toucher et de l’esthésie.

  • par Didier VRANCKEN A propos du livre :

    Publié en 2002, Le crépuscule du social voyait le jour en pleine période charnière dans l’histoire des politiques sociales, celle de la rencontre avec une idée nouvelle, un de ces mots du pouvoir qui allait faire florès: celui d’État social actif. Mais entre temps, une crise financière sans précédent a déferlé sur cet État social actif, contribuant à creuser davantage les écarts et à faire émerger de nouvelles formes d’inégalités sociales que rencontrent les intervenants de terrain au quotidien. A telle enseigne que le social en serait devenu complètement « barbare », étranger à lui-même, brouillant complètement les repères jusque-là opérants. Plus de 10 ans plus tard, la présente version reprend l’ouvrage in extenso parce que, dans ses grandes lignes, l’analyse a gardé toute son actualité mais, dans un contexte social et économique qui a fortement évolué et s’est considérablement dégradé. Pour rencontrer ces évolutions, cet ouvrage est augmenté d’une préface qui cadre les basculements survenus et d’une postface qui en identifie les évolutions probables vers de nouvelles formes de barbarie…

    A propos de l'auteur :

    Docteur de l’Institut d’Études Politiques de Paris, Didier VRANCKEN est Professeur de sociologie à l’Université de Liège où il dirige l’Institut des Sciences Humaines et Sociales et co-dirige la Maison des Sciences de l’Homme. Il préside également l’Association internationale des sociologues de langue française (AISLF). Ses principaux ouvrages portent sur l’analyse des politiques sociales Le crépuscule du social (Labor 2002, Presses de l’Université de Liège, 2014), Social barbare (Couleur livres, 2010) et les métamorphoses des sociétés contemporaines Le Nouvel Ordre Protectionnel (Parangon, 2010), Le travail sur Soi (Belin, 2010).

  • par BIQUET-MATHIEU, Christine Master en droit (Crédit hypothécaire) Master de spécialisation en Notariat (Crédit hypothécaire, aspects notariaux)
  • par CRÉTENET, M. (coord.) et GOURLOT, J. - P. (coord.)

    Cet ouvrage traite des conditions et des modes de gestion de la culture du cotonnier, plus particulièrement en Afrique, de la semence à l'utilisation des produits, en se reposant sur les résultats de recherche.

    Des recommandations pratiques sont formulées à l'intention de tous les acteurs de la filière coton. Ainsi, l'intérêt d'améliorer la production du cotonnier et sa qualité est abordé sous tous les aspects de la culture par des spécialistes dans une approche systémique. Cet ouvrage propose au lecteur professionnel une aide à la décision en agronomie et en gestion des systèmes de culture, sans oublier les aspects phytosanitaires. Il informe également sur l'impact du changement climatique, sur les modalités de la transformation et de l'usage des produits et coproduits, Enfin, l'Analyse de cycle de vie appliquée à l'évaluation environnementale des systèmes cotonniers enrichit particulièrement la manière d'organiser et d'optimiser les différentes étapes de cette production d'importance mondiale.

    L'objectif de cet ouvrage est de proposer des pratiques agricoles et des recommandations pour l'avenir, contribuant ainsi à améliorer la production de la culture du cotonnier et la qualité de ses produits. Rédigé dans un langage accessible, cet ouvrage est destiné à tous les professionnels de terrain.

    A propos des auteurs

    Michel CRÉTENET, ingénieur agronome, pédologue, spécialiste des systèmes de culture cotonniers d'Afrique subsaharienne, a occupé plusieurs postes de responsabilité et d'animation scientifique de recherches pluridisciplinaires en Afrique et en France. Il est un expert reconnu de nombreux pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine.

    Jean-Paul GOURLOT, chercheur au Cirad, est spécialiste de la métrologie textile. Il est membre de divers groupes de travail et projets internationaux dans le domaine de la caractérisation technologique des fibres de coton selon leur histoire et leur usage, du champ au textile.

  • par BERTI, F. (coord.) ; HOFS, J. - L. (coord.) et MERGEAI, G. (coord.)  
  • par DIDDEREN, Isabelle ; DESTAIN, Jacqueline et THONART, Philippe

    Les agrocarburants, aussi appelés biocarburants, sont destinés à résoudre, du moins partiellement, les problèmes de la disparition annoncée des énergies fossiles et à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cependant, les biocarburants de première génération ont rapidement été accusés de déstabiliser le marché mondial de l'alimentation, par concurrence. Les agrocarburants, dont il est question dans ce livre, représentent une des solutions à cette problématique du développement de systèmes énergétiques durables. En effet, le bioéthanol de seconde génération, produit à partir de biomasse lignocellulosique, semble promis à un bel avenir même si son essor se heurte encore à des difficultés technologiques. L'étude, réalisée par des chercheurs de l'Unité de Bio-industries de la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux, est organisée en 10 chapitres et décrit les aspects fondamentaux, technologiques, économiques et environnementaux de cette filière. Elle présente les potentialités en la matière pour la Région wallonne ainsi que des exemples de réalisation en Europe et en Amérique. Cet ouvrage intéressera non seulement les étudiants et les chercheurs mais aussi des lecteurs d'origines diverses : du monde agricole, de l'industrie, des pouvoirs publics...

  • par KWA, Moïse (éd.) et TEMPLE, Ludovic (éd.)

    Les bananes à cuire et plantain sont des productions cruciales des pays des zones tropicales humides. Très énergétiques (110 à 120 cal/100 g), riches en éléments minéraux et en vitamines, ces aliments répondent aux enjeux de sécurité alimentaire et nutritionnels. Les régions forestières d'Afrique, d'Amérique latine et d'Asie en produisent en moyenne 30 millions de tonnes par an (près de 70 % en Afrique) et la consommation moyenne est de 50 à 200 kg/hab./an. Conduite le plus souvent dans des modes de production d'agriculture familiale, la majeure partie de la production est vendue localement ou autoconsommée, sous forme de mets très variés, mais peu de produits transformés sont disponibles sur les marchés. Des entrepreneurs investissent dans la production de plantain pour l'export vers les États-Unis et l'Europe, et pour des filières orientées vers la fabrication de farines. La multiplicité des usages et la capacité d'adaptation du plantain à des zones agroclimatiques diverses sont des atouts de cette filière. Cet ouvrage se réfère plus particulièrement aux recherches et aux productions d'Afrique subsaharienne. Clair, concis et bien illustré, il présente un état des connaissances et des innovations disponibles sur la culture du bananier plantain, ainsi que les atouts et les contraintes de cette filière. Transférer les avancées techniques et scientifiques, et intéresser les entrepreneurs et les industriels, d'une part, les agriculteurs et les professionnels, d'autre part, constituent les enjeux du développement de la filière du plantain. Cet ouvrage est destiné à tous les agents de la filière engagés dans des activités de production et commercialisation du plantain, et s'adresse aussi aux enseignants et aux étudiants.

    A propos des auteurs

    Moïse KWA, agronome, est maître de recherche et responsable de l'unité de recherche sur les systèmes de production durable au Centre africain de recherches sur les bananiers et plantains au Cameroun.

    Ludovic TEMPLE, économiste au Cirad (unité mixte de recherche Innovation), est spécialiste des processus d'innovation, particulièrement dans les filières agro-alimentaires et vivrières.

  • Les enjeux politiques de la traduction par Céline LETAWE, Christine PAGNOULLE, Patricia WILLSON (dirs)

    Égalité de droits, ouverture à la différence – deux exigences trop souvent bafouées dans les relations entre communautés culturelles, mais aussi entre les langues dans lesquelles ces cultures diverses s’enracinent. Mais si parler la langue de l’autre, lorsqu’elle est dominante, peut être « acte d’allégeance et de soumission » (Amin Maalouf), la situation est plus complexe lorsqu’il s’agit de traduction. C’est cette complexité qu’abordent, sous différents angles, dans différents contextes et différentes combinaisons de langues, les dix chapitres de ce volume. Rédigés tantôt en français tantôt en anglais (deux langues dominantes), certains textes développent des considérations théoriques ; d’autres explorent les contraintes institutionnelles ; d’autres encore commentent les astuces dont font preuve traductrices et traducteurs pour retrouver dans la langue cible la présence d’une langue ou d’une variété linguistique minorisée dans leur texte source. Tous « déploient, autant sur le plan théorique que critique, des expériences traductives et des réflexions traductologiques où l’une des langues de travail détient le statut de langue coloniale, impériale ou hégémonique. C’est au sein du rapport de forces instauré par cette coprésence des langues qu’opère la traduction, soit pour masquer le conflit, soit pour, au contraire, le mettre en évidence. » Un livre qui aborde de front le rôle de la traduction dans le rapport de force entre les langues. Dix chapitres qui explorent asymétries institutionnelles, astuces de traductrices et traducteurs pour contrer les inégalités entre les langues, et théories décoloniales pour mieux les affronter.

    Céline LETAWE est docteure en philosophie et lettres et titulaire d’un diplôme d’études spécialisées en traduction. Elle enseigne la traduction à l’Université de Liège depuis 2011 et concentre ses recherches sur la visibilité des traducteurs et la traduction collective.

    Christine PAGNOULLE a enseigné les littératures de langue anglaise et la traduction à l’Université de Liège ; elle est elle-même traductrice, avec une prédilection pour les poèmes. Elle a également publié un grand nombre d’articles et quatre recueils de textes.

    Patricia WILLSON enseigne la traduction à l’Université de Liège. Elle a été professeure à l’Université de Buenos Aires et au Colegio de México. Ses traductions de Flaubert, Barthes, Ricoeur, Shelley, Twain et Kipling ont été publiées en Argentine et en Espagne.

  • par PUSSEMIER, Luc et GOEYENS, Léo

    Kan de landbouw van vandaag nog steeds de producent van gezonde en kwaliteitsvoeding zijn? Of moet men de voorkeur geven aan alternatieve systemen, zoals de korte ketens en de biologische landbouw? Welke toekomst heeft de locale landbouw? En welke richting gaat het uit op wereldschaal? Hebben GGO nog een rol van betekenis om de uitdagingen die ons wachten aan te vatten? Is onze veeteelt duurzaam? En hoe gaan we om met de problematiek van de broeikasgassen? Dit eerste werk, dat werd geschreven door wetenschappers die hoofdzakelijk actief zijn in de domeinen van de voeding en van het milieu, wil de lezer betrouwbare en wetenschappelijke informatie verschaffen waarmee hij een antwoord kan vinden op de vragen die hij zich stelt. Het wordt steeds moeilijker juiste en onvervormde informatie te vinden in een wereld waarin veel verschillende drukkingsgroepen hun eigen belangen verdedigen. Daarom is het nodig wat afstand te nemen en ernstig na te denken over de grote problemen of belangen van de samenleving. Landbouwsystemen & Maatschappelijke uitdagingen is het eerste deel van het verzameld werk Klavertjevier. Er gaan nog drie boekdelen over complementaire thema’s volgen, namelijk de voeding, het milieu en de gezondheid. Naar het beeld van het klavertjevier, talisman en geluksklavertje, bevat het verzameld werk vier boekdelen, een voor elk blaadje van de talisman. Ze hebben elk hun belang en convergeren in één enkel ultiem objectief: het welzijn van het menselijk wezen in een gezonde omgeving, met voldoende kwaliteitsvoeding.

    A propos des auteurs

    Dr Leo GOEYENS behaalde een doctoraat in de scheikundige wetenschappen aan de Vrije Universiteit Brussel. Hij doceerde aan de Vrije Universiteit Brussel en aan de Katholieke Universiteit Leuven. Op dit ogenblik leidt hij het adviesbureau Life and Chemistry Office te Brussel.

    Dr Ir Luc PUSSEMIER behaalde een doctoraat aan de landbouwfaculteit van de Université Catholique de Louvain. Hij is internationaal expert voor de inschatting van gezondheids- en milieurisico’s en leidt sedert 2013 het adviesbureau Safe Food Consult te Louvain-la-Neuve.

  • Faits marquants révélés par l’enquête européenne SHARE

    par XAVIER FLAWINNE et SERGIO PERELMAN

    L’allongement de la vie est au centre de défis sociétaux majeurs. Que ces défis touchent à la santé individuelle ou au vivre ensemble général notamment, nous serons tous amenés à découvrir les multiples changements que ce vieillissement implique directement ou indirectement dans la vie de tout un chacun. Pour donner quelques éléments de compréhension aux personnes qui se poseraient des questions à ce sujet, les auteurs font appel aux enseignements tirés de l’enquête européenne SHARE. Depuis 2004, SHARE suit des cohortes de personnes âgées de 50 ans et + en Europe afin d’analyser les interactions entre différentes dimensions : famille, relations sociales, travail et départ à la retraite, état de santé physique et mental, conditions de vie, etc. Les informations collectées dans le cadre de ce projet ont permis la réalisation de multiples recherches, beaucoup d’entre elles interdisciplinaires, dont une sélection est présentée de manière vulgarisée tout au long des vingt chapitres composant cet ouvrage. Ceux-ci illustrent à quel point la réalité va souvent à l’encontre des idées reçues sur le vieillissement. Couplées aux nouveaux enseignements tirés de l’édition SHARE-COVID de l’été 2020, ces connaissances deviennent encore plus précieuses pour comprendre l’impact que la pandémie du Covid-19 aura eu sur la population âgée dans les pays européens. Les auteurs introduisent ce sujet dans le 21e chapitre de cet ouvrage. Nous espérons que les lecteurs curieux tireront des informations utiles pour eux-mêmes ainsi que pour leur entourage.

    Sergio Perelman est responsable de l’enquête SHARE pour la Belgique francophone, Professeur honoraire et chercheur en économie à HEC-Liège (ULiège). Ses recherches touchent notamment à la sécurité sociale, le marché du travail et l’analyse des frontières d’efficacité. Xavier Flawinne est « l’opérateur » SHARE pour la Belgique francophone et par ailleurs chercheur en économie à HEC-Liège (ULiège) dans le domaine de l’économie publique. Ses recherches se sont attardées sur l’endettement public, les pensions ou encore le marché du travail des 50 +.

     

    "Cet ouvrage est le premier résultat de la politique de promotion de l’Open Access souhaitée par le Conseil Scientifique des Presses universitaires de Liège et d’une collaboration étroite entre les PUL et ULiège Library" et le lien vers le livre sur e-publish : https://e-publish.uliege.be/50ans

     
  • Par CRUZ, Jean-François / HOUNHOUIGAN, Djidjoho Joseph / HAVARD, Michel / FERRÉ, Thierry

    Les grains et particulièrement les céréales et les légumineuses restent la base de l'alimentation, voire l'essentiel de la ration, dans la plupart des pays du Sud. Si l'accroissement de la production répond, en partie, à la hausse de la demande, il reste indispensable d'améliorer la conservation et la transformation des produits pour réduire les pertes post-récolte. Aujourd'hui, l'urbanisation induit d'autres habitudes alimentaires, les ménages urbains n'ayant plus assez de temps pour préparer les mets traditionnels. Le marché de l'alimentation évolue et les consommateurs ne sont plus seulement acheteurs de denrées de base, mais recherchent des produits déjà transformés, prêts à cuire ou prêts à consommer, et fabriqués selon des procédés satisfaisant leur perception de la qualité organoleptique, respectant les règles d'hygiène et respectueux de l'environnement. Cet ouvrage aborde plusieurs aspects de la transformation des grains et complète le livre sur la conservation des grains dans la même collection. Il présente différents procédés de transformation en ciblant principalement les petites et moyennes entreprises comme principaux acteurs des systèmes de transformation des produits alimentaires dans les pays du Sud. Cet ouvrage constitue une référence pratique pour tous les professionnels de la transformation des grains et pour tous les acteurs du développement dans les pays du Sud.

    A propos des auteurs Jean- François CRUZ, chercheur au Cirad, est spécialiste des technologies post-récolte des céréales. Djidjoho Joseph HOUNHOUIGAN est professeur titulaire en sciences et technologies alimentaires et doyen de la Faculté des Sciences agronomiques de l'Université d'Abomey-Calavi au Bénin. Michel HAVARD, chercheur au Cirad, est un agronome spécialiste en mécanisation et conseil agricole. Thierry FERRÉ, chercheur au Cirad, est spécialiste des processus d'innovation dans l'agroalimentaire.
  • Introduction aux approches fonctionnalistes par Christiane NORD Traduction par Beverly ADAB et Clémence BELLEFLAMME

    Si les idées de Christiane Nord séduisent tant d’étudiantes et étudiants, qui s’en servent volontiers pour commenter leur pratique et justifier leurs choix, c’est loin d’être un hasard. En effet, sa théorie, contrairement à beaucoup d’autres, peut être appliquée à tout type de textes, issus des domaines les plus variés. De plus, l’attention portée aux conditions de travail du traducteur professionnel et l’importance accordée aux consignes de traduction authentiques rencontrent les préoccupations des traducteurs et traductrices en herbe. Le succès de cette approche est par ailleurs lié au grand souci didactique de la théoricienne, qui s’intéresse aussi aux questions de formation et aux programmes universitaires. Le présent volume, avec ses multiples exemples et son glossaire, ne fait pas exception à la règle et constitue un véritable ouvrage de référence sur les approches fonctionnalistes de la traduction. Publié pour la première fois en 2008 chez Artois Presses Université, La traduction : une activité ciblée est le seul ouvrage de Christiane Nord traduit en français. Le volume étant épuisé, la réédition dans la jeune collection Truchements s’est imposée comme une évidence. L’édition présentée ici est une version revue de celle de 2008, augmentée par l’ajout d’un chapitre initialement rédigé en 2018 et inédit en français. Celui-ci poursuit l’histoire du fonctionnalisme que l’auteure s’emploie à retracer tout au long du livre. En outre, la bibliographie a été actualisée pour qu’y figurent les traductions aujourd’hui disponibles en français. La présente réédition entend rendre aux lectrices et lecteurs francophones l’accès à ce texte fondamental pour la recherche, l’enseignement et la pratique de la traduction, et ce, dans leur langue maternelle. À l’heure où la traductologie oeuvre encore et toujours pour occuper la place qui est la sienne au sein des sciences humaines, c’est un honneur de rééditer Christiane Nord.

    Christiane NORD est l’une des figures majeures des approches fonctionnalistes de la traduction, dans la lignée de K. Reiss et H. Vermeer. Dans ses nombreux travaux, dont la portée internationale est indéniable, la traductologue allemande articule théorie, pratique et didactique de la traduction.

  • par LHOSTE, Philippe, HAVARD, Michel et VALL, Eric

    L'utilisation de l'énergie animale est toujours d'actualité dans nombre de pays en développement où les petits agriculteurs travaillent encore beaucoup à la main. En facilitant le travail du sol et les transports, les animaux de trait permettent de réduire la pénibilité du travail humain. La traction animale améliore la productivité du travail agricole et contribue à la durabilité des systèmes mixtes alliant l'agriculture et l'élevage dans les petites exploitations familiales.

    Cette synthèse pratique, actualisée et illustrée des connaissances sur la traction animale est enrichie de résultats d'expériences récentes en matière de bien-être animal, de groupements de producteurs et d'artisans, et d'impact environnemental. Des solutions pratiques sont proposées dans tous ces domaines.

    Cet ouvrage, volontairement succinct, est accompagné d'un cédérom qui apporte des informations complémentaires : fiches techniques, textes de référence, études de cas, photographies. Destiné en priorité aux producteurs, techniciens et agents de développement, ce manuel est aussi un outil de référence pour les enseignants et étudiants de l'enseignement supérieur.

    A propos des auteurs

    Philippe LHOSTE, agronome zootechnicien, expert en traction animale, dirige actuellement la collection "Agricultures tropicales en poche".

    Michel HAVARD, agronome au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), travaille sur la mécanisation agricole, les dynamiques des producteurs et le conseil agricole en Afrique subsaharienne.

    Eric VALL, agronome zootechnicien au Cirad, travaille sur la durabilité des systèmes mixtes agriculture-élevage en Afrique subsaharienne, après avoir étudié les animaux de trait et la dynamique des innovations en traction animale.

  • Entre logique et ontologie par Arnaud DEWALQUE, Bruno LECLERCQ, Denis SERON (éds)

    Renouant, par-delà Kant, avec le projet aristotélicien d’une théorie des catégories, la philosophie contemporaine a largement contribué à renouveler le problème de l’articulation entre ’analyse du monde et celle du langage, entre les catégories ontologiques (substance, propriété, état de choses, etc.) et les catégories logiques (sujet, prédicat, proposition, etc.). Les catégories héritées de la tradition sont-elles d’abord des catégories ontologiques ou des catégories logiques ? Quel lien unit les unes aux autres ? Et dans quelle mesure sont-elles contaminées, les unes comme les autres, par les catégories grammaticales qui dénotent les parties du discours (substantif, adjectif, verbe, etc.) ? Enfin, comment et à quelles conditions l’analyse syntaxique, qui rend compte de la construction d’expressions bien formées, peut-elle être complétée par une analyse sémantique, qui rend compte de leur caractère sensé ?

    Les études rassemblées dans ce volume portent sur toutes ces questions. Repartant de l’ambivalence des catégories d’Aristote et de la lecture qu’en propose Franz Brentano, elles jettent une lumière nouvelle sur certains aspects essentiels de la réappropriation du problème des catégories de Bolzano à Lesniewski, en passant, centralement, par la phénoménologie husserlienne.

    Arnaud DEWALQUE, ancien chargé de recherches du FNRS, enseigne l’histoire de la philosophie contemporaine à l’Université de Liège.

    Bruno LECLERCQ est titulaire d’une maîtrise en Philosophie de l’esprit de l’Université de Hull et docteur en Philosophie de l’Université de Liège, où il enseigne la logique et la philosophie analytique.

    Denis SERON est chercheur qualifié du FNRS à l’Université de Liège. Il est l’auteur de nombreux travaux consacrés à la philosophie contemporaine.

    Table des matières :

    A. Stevens, L’articulation du logique et de l’ontologique dans les catégories d’Aristote I. Tănăsescu, L’être copule dans la dissertation de Brentano : Aspects catégoriaux et aspects véritatifs G. Fréchette, De la proposition à l’état de choses : Husserl lecteur de Bolzano D. Seron, La corrélation logico-ontologique dans la phénoménologie transcendantale de Husserl W. Miskiewicz, L'inflexion ontologique des analyses husserliennes des contenus dépendants L. Rizzoli, Forme et matériau de la pensée dans la conception husserlienne du catégorial A. Dewalque, L’autonomie des catégories syntaxiques (Husserl, Heidegger, Pfänder) B. Leclercq, Catégories sémantiques et catégories syntaxiques : Relecture critique de la quatrième Recherche logique husserlienne du point de vue de la philosophie analytique T. Rapaille, Ni husserlienne, ni russellienne : La théorie des catégories sémantiques de Leśniewski

  • suivi de Note sur la structure des paradigmes et de Sur la dualité de la poétique

    par Claude ZILBERBERG

    Présentation de l'ouvrage

    Cet ouvrage est le point d’aboutissement d’une pensée qui, depuis une vingtaine d’années, interroge et travaille l’épistémologie structurale au nom du graduel, du continu, du dynamique, de l’affectif. Il s’agit d’un « structuralisme tensif », qui donne toute sa place à l’ « événement ».

    Le présent ouvrage vise à construire, de manière systématique, un véritable édifice théorique actualisé, des fondements jusqu’au dialogue avec des auteurs classiques de la poétique et de la réflexion sur les formes symboliques, tels que Cassirer ou Wölfflin, Hjelmslev ou Mauss, Baudelaire ou Valéry. Un glossaire final permettra au lecteur de s’emparer davantage de cette théorie foisonnante et d’une grande cohérence.

    Notice de l’auteur

    Claude Zilberberg, né 1938, est l’un des théoriciens essentiels de la sémiotique structurale d’A. J. Greimas, qu’il a renouvelée en imposant ce qu’on appelle aujourd’hui la « sémiotique tensive ». Parmi ses ouvrages : Essai sur les modalités tensives (Hadès-Benjamins, 1981), Raison et poétique du sens (PUF, 1988), Tension et signification (avec J. Fontanille, Mardaga, 1998), Éléments de grammaire tensive (PULIM, 2006), Des formes de vie aux valeurs (PUF, "Formes sémiotiques", 2011).

  • Essai d'interprétation d'un portrait royal dans son contexte historique par Dimitri LABOURY 1. Jean WINAND, Le voyage d'Ounamon. Index verborum, concordance, relevés grammaticaux, 1987. 2. Jean WINAND, Études de néo-égyptien, 1. La morphologie verbale, 1992. 3. Pierre KOEMOTH, Osiris et les arbres. Contribution à l'étude des arbres sacrés de l'Égypte ancienne, 1994. 4. Juan Carlos MORENA GARCIA, Études sur l'administration, le pouvoir et l'idéologie en Égypte, de l'Ancien au Moyen Empire, 1997. 5. Dimitri LABOURY, La statuaire de Thoutmosis III. Essai d'interprétation d'un portrait royal dans son contexte historique, 1998. 6. Michel MALAISE & Jean WINAND, Grammaire raisonnée de l'égyptien classique, 1999.
  • Un habitat à la frontière septentrionale du monde gravettien par Lawrence G. STRAUS, Marcel OTTE & Paul HAESAERTS (dir.) Résumé indisponible.
  • par COLLECTIF

    Numéro 2 : La sémiotique, entre autres Puisqu’elle prend pour objet les processus de signification, sans exclusive quant à leurs supports, leurs fonctions ou leurs circulations, la sémiotique est forcément une discipline transversale. Sa force de proposition sur le plan théorique tient précisément à ce qu’elle se nourrit des avancées de tous les secteurs de la recherche, tant en sciences humaines qu’en sciences exactes ou de la nature, pour les féconder en retour. C’est cette position dialogale que le présent dossier souhaite éclairer, en situant la sémiotique face aux principales disciplines qui l’utilisent aujourd’hui (ou l’ont utilisée hier) comme outil conceptuel ou méthodologique et qui en retour en interrogent et réorientent le projet de connaissance. Venus des sciences cognitives ou de l’histoire de l’art, des mathématiques, de la biologie, des sciences sociales ou de la théorie des médias, neuf chercheurs non sémioticiens et d’excellence internationale traiteront donc de la place actuelle de la sémiotique dans leurs disciplines respectives. Ces outputs du projet sémiotique, chaque article en mesure les apports bénéfiques comme les aspects plus critiqués ou critiquables, avec l’objectif de saisir ce qui fait de la sémiotique l’un des principaux axes transdisciplinaires dans le champ souvent trop cadastré de la recherche scientifique.

    Issue 2 : Semiotics, among others Since its object is the process of signification, making no distinction between the different supports, their functions or their forms of circulation, semiotics is necessarily a transversal subject. Its theoretical force is precisely due to the contributions brought by the research on various areas, both in humanities and in science, which in turn are nourished by the theoretical advances offered by semiotics. This dossier aims to bring light to this dialog insofar as it situates semiotics in relation to the main disciplines that make use of its theoretical framework (today and in the past) as a conceptual tool or method, but also question and redirect its research project. Coming from cognitive sciences or art history, mathematics, biology, social sciences, or media theories, nine researchers, non-semioticians, of international excellence, will address the question of the place of semiotics in their respective fields. As outputs of the semiotic project, each article assesses the contributions as well as the most criticized (or questionable) aspects, with the purpose of understanding what makes semiotics one of the main trans-disciplinary axis in the often segmented field of scientific research.

    Table des matières

    Dossier

    1. Philosophie - Jean-François Bordron, Le discours spéculatif 2. Sciences Cognitives - Per Aage Brandt, What Is Cognitive Semiotics ? A New Paradigm in the Study of Meaning - Jean Petitot, The Morphodynamical Turn of Cognitive Linguistics 3. Esthétique et Théorie de l'Art - Pierluigi Basso Fossali, Actualités esthétiques, questions sémiotiques. Quelques controverses autour du domaine de l’art - Georges Roque, Sémiotique visuelle et histoire de l’art. Témoignage 4. Théorie des Médias - François Jost, Pour une séméiologie des médias 5. Cultural Studies - Jan Baetens, Mon Grand Tour en sémiotique. La sémiotique vue depuis les cultural studies 6. Sciences Sociales - Alain Eraly, Quelle sémiotique pour quelle théorie sociale ? 7. Sciences de la Vie - Denis Bertrand et Bruno Canque, Sémiotique et biologie. Le « vivant » sur l’horizon du langage

    Varia Claude Zilberberg, Des modes sémiotiques aux valeurs Jean Fisette, Pour une pensée du signe photographique. La question de l’objet de l’image Francis Édeline et Jean-Marie Klinkenberg (Groupe μ), Pourquoi y a-t-il du sens plutôt que rien ? Abrégé de sémiogénétique Interview–Overview Göran Sonesson, Semiotics Inside-Out and/or Outside-In. How to Understand Everything and (with Luck) Influence People

  • ATTENTION : uniquement en version en ligne, pas de version papier Postures, dispositifs, processus Children in Ethnographic Restitution: Standpoints, Mechanisms, Processes Élodie RAZY, Charles-Édouard DE SUREMAIN & Neyra Patricia ALVARADO SOLÍS (éds)

    Si les débats sur les restitutions muséales, les approches participatives et la science ouverte occupent chaque jour davantage de place au sein du monde académique, la « fabrique » et les usages de la restitution des résultats de la recherche restent quant à eux encore peu abordés. Que signifie restituer, pourquoi, comment, et à qui ? Avec quelle responsabilité pour les multiples acteurs de la recherche ? Pour quels effets, attendus ou non ?

    L’ambition de croiser restitution et enfance naît d’un constat : tout se passe comme si la participation des enfants et les « bénéfices » que ces derniers devaient nécessairement pouvoir retirer de toute recherche rendaient caduques les débats sur le sujet. Or le mot d’ordre de la participation des enfants à une recherche respectueuse de leurs droits, relayé par nombre de manuels méthodologiques, est loin d’épuiser la réflexion sur la restitution.

    Les auteurs de l’ouvrage explorent la restitution sous plusieurs angles — politiques et formels — et à différentes échelles d’analyse — micro, méso et macro —, à partir de terrains ethnographiques contrastés (Europe/Amérique latine). Cette approche comparative permet d’aborder des questions essentielles en sciences sociales : des politiques de la recherche aux rapports entre science, médias et société ; des relations interpersonnelles entre chercheurs et acteurs au rôle des institutions encadrant l’enfance ; ou encore de l’invisibilité des enfants à leur agentivité sociale et politique.

    Les différents chapitres, et la postface, livrent divers enseignements critiques, épistémologiques et éthiques susceptibles de nourrir l’anthropologie générale et les sciences sociales en général, mais aussi d’éclairer les approches centrées sur les enfants, cas exemplaire de population subalterne. Par extension, l’ouvrage donne des orientations à celles et ceux qui réfléchissent et agissent sur la reconfiguration des rapports entre science et société.

    Élodie RAZY, professeur en anthropologie (ULiège, Belgique), étudie la genèse précoce et les (re)compositions des affects, du corps et des identités au carrefour des constructions de l’enfance et de l’agentivité des enfants (Mali, Mexique, Europe) dans les champs de la parenté, du religieux et de la migration.

    Charles-Édouard DE SUREMAIN, directeur de recherche en anthropologie (UMR 208 PALOC, IRDMNHN, France), travaille sur l’alimentation, les rituels, les soins et les figures internationales de l’enfance. Il explore les tensions entre patrimonialisation et développement local à partir des enfants (Afrique, Amérique latine).

    Neyra Patricia ALVARADO SOLÍS, enseignante-chercheuse en anthropologie (El Colegio de San Luis, Mexique), travaille sur la mobilité, l’enfance, l’enfance et le handicap et les rituels dans les populations du nord du Mexique (Indiens Nahua, habitants du désert, et Ludar, « gitans»).

  • La singularité de Pierre Klosswoski Laurence SYLVAIN

    En se penchant sur l'œuvre de Pierre Klossowski, ce livre articule une réflexion autour du phénomène littéraire et de la figuration. L'œuvre de Pierre Klossowski exemplifie de façon à la fois concrète et abstraite une économie du littéraire comme rencontre. Rencontre entre l’esprit et la matérialité, entre les traces matérielles et la pensée.

    S’intéressant non pas à ce que les productions de Klossowski représentent ou figurent, mais plutôt à la façon dont celles-ci représentent, produisent, déploient et mettent en scène des figures, cette étude examine la façon dont le littéraire échappe aux catégorisations disciplinaires et langagières, de par un caractère fortuit propre aux rencontres qu’il génère. Rencontres aléatoires entre l’esprit et le monde, entre l’esprit et la matière, tels les atomes d’Épicure et la pluie d’Althusser dont les particules se heurtent accidentellement, hasardeusement.

    Ce hasard des rencontres est alors considéré comme le premier mouvement de la pensée, comme ce qui enclenche la représentation et la figuration, développant une chaîne non-nécessaire qui alimente pourtant sans cesse l’acte de l’esprit lisant le monde et cherchant à s’y inscrire. Si l’œuvre de Klossowski est exemplaire de cette économie littéraire, c’est aussi parce qu’elle met en scène ce rejet radical de toutes catégorisations, non seulement dans ses abstractions, mais dans sa matérialité même, traversant les genres et les médias, de l’écriture au dessin, en passant par le cinéma et la traduction.

    Laurence SYLVAIN est titulaire d’un doctorat en Théorie et épistémologie de la littérature de l’université de Montréal. Elle est l’auteur de Pierre Klossowski. Expériences sensibles et suprasensibles à travers Le Bain de Diane (L’Harmattan). Elle s’intéresse principalement à la pensée française contemporaine de façon transdisciplinaire.

  • par LEDENT, Albert et BURNY, Philippe

    Lors de l'élaboration du traité instituant la Communauté économique européenne et dès son application, en 1958, l'agriculture n'a cessé de susciter d'âpres débats, renouvelés et renforcés par les élargissements successifs et à l'occasion des négociations commerciales multilatérales. Cependant, la politique agricole commune est restée longtemps la seule construction élaborée par les États membres et l'agriculture est toujours une activité importante dans l'Union européenne. Outre son rôle nourricier, elle participe intensément au commerce international et compose le fondement de nombre d'industries d'amont et d'aval (agro-industries). Elle est aussi un facteur essentiel du développement rural, de l'aménagement des territoires, de la préservation et de la réhabilitation des paysages qu'elle a souvent façonnés. L'ouvrage reconstitue l'historique de la PAC. De manière critique, il en décrit les péripéties multiples et complexes, retrace ses succès mais aussi ses échecs et ses contradictions. Il révèle de nombreux défis auxquels l'agriculture est la politique ont dû et doivent faire face : progrès technique spectaculaire, mondialisation de l'économie, négociations commerciales projetées dans le cadre de l'organisation mondiale du commerce, élargissement à nombre d’États candidats, sécurité alimentaire du monde, respect de l'environnement et insertion au sein du développement durable, sûreté et qualité des denrées. Enfin, il se soucie de la pérennité du modèle agricole européen dans un monde sans cesse changeant. Cet ouvrage est le fruit de l'expérience d'A. Ledent, président du Conseil supérieur wallon de l'Agriculture, l'agroalimentaire et l'alimentation, recteur honoraire de la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux où il a enseigné l'économie rurale durant 40 ans, ancien directeur de l'Office belge chargé de l'intervention sur les marchés agricoles et de P. Burny, son ancien élève, chercheur qualifié, maître de conférence à la même faculté et attaché au cabinet du Ministre wallon de l'agriculture et de la ruralité.

  • par LEDENT, Albert et BURNY, Philippe

    Cet ouvrage est un hommage au professeur Albert Ledent, disparu le 2 octobre 2017, et fait suite au livre "La politique agricole commune - des origines au 3e millénaire". Il traite de la période allant de la revue à mi-parcours de l'Agenda 2000 (2003) jusqu'au bilan de santé de la PAC en 2009. L'ouvrage traite d'abord des mesures décidées en 2003 qui constituent une réforme profonde de la politique agricole européenne, introduisant, notamment, le régime de paiement unique ainsi que le découplage et la conditionnalité des aides au revenu des agriculteurs. La seconde vague de réformes, après les grandes cultures, la viande bovine et le lait, est également abordée et concerne plus particulièrement l'huile d'olive, le tabac, le coton et le houblon. Le secteur sucre a suivi et fait l'objet, vu son importance, d'un chapitre à part entière. La période considérée dans l'ouvrage a vu se réaliser le cinquième élargissement de l'Union européenne. Pas moins de dix nouveaux États sont devenus membres, ceci n'étant pas sans conséquence sur la PAC et le budget de l'UE ; c'est pourquoi l'ouvrage analyse l'application de la PAC à ces nouveaux États membres, ainsi que leur poids relatif par rapport aux "Quinze". Il est ainsi montré que la PAC s'est continuellement adaptée aux circonstances politiques, économiques et sociales. Des questions restent cependant toujours en suspens, et cela même à la date de parution de ce livre, alors que l'on discute de la PAC pour la période 2021-2027 : quel avenir pour l'agriculture européenne, comment répartir plus équitablement le budget de la PAC, comment innover, garder vivantes les zones rurales, assurer la santé des consommateurs, maintenir l'emploi agricole, ... ?

    A propos des auteurs

    Albert LEDENT (1923-2017) - Il fut ingénieur agronome, docteur en sciences agronomiques, professeur d'économie rurale à la Faculté des Sciences agronomiques de Gembloux, dont il devint Recteur. Il fut aussi Directeur général de l'Office Belge de l'Economie et de l'Agriculture, Président du Parc scientifique des Isnes, du Conseil supérieur wallon de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de l'Alimentation, de l'Association des Ingénieurs de Gembloux. Il fut encore Vice-Président de la Commission des Sites de la Région wallonne.

    Philippe BURNY - Né en 1962, il est ingénieur agro-économiste, docteur en sciences agronomiques, chercheur qualifié. Il est attaché scientifique au Centre wallon de Recherches agronomiques et chargé de cours à Gembloux Agro-Bio Tech/Université de Liège, dans les domaines de l'économie rurale et de la politique agricole.

  • Tome 1: Textes fondamentaux par DUMOULIN, André BLOC 1 du grade de Master en Sciences politiques Master en Sciences politiques Étudiants d’échange (Erasmus, ...) 
  • Comment les techniques d'enquêtes ont investi la presse jeu vidéo Boris Krywicki

    Dès sa création, la presse spécialisée en jeu vidéo est perçue comme le vilain petit canard du journalisme. Elle ne recèlerait qu'articles enthousiastes et rédacteurs décérébrés, trop aliénés par la fantasmagorie vidéoludique pour se montrer critiques. Pourtant, ces dernières années, les médias dédiés et généralistes ont révélé les scandales glaçants qui gangrènent le milieu professionnel du jeu vidéo : harcèlement sexuel, conditions de travail délétères, dysfonctionnement des écoles, licenciements abusifs… D’autres publient de fascinants portraits de joueuses, des reportages fouillés, des interviews de créateurs éclairantes. Alors, à quand remonte la première enquête liée au jeu vidéo ? Comment les rédacteurs passionnés ont-ils troqué le rêve pour les faits d’intérêt général ? D’où vient leur motivation à pratiquer le journalisme d’investigation ? Fort de l’analyse de 771 articles, étalés sur 37 années et parus dans 19 médias, ce livre retrace la généalogie des techniques d’enquête au sein de cette presse spécialisée. Il donne surtout la parole à 14 de ses journalistes pour comprendre leur vision de leur pratique, de ­l’industrie qu’ils couvrent et de ses travers. Devenus économiquement et artistiquement incontournables, les jeux vidéo nécessitent, comme toutes les sphères culturelles, des reporters pugnaces. Tels des Albert Londres du numérique, ces hommes et femmes portent la plume dans la… Play.

  • La Phrase

    16,00
    par Gérald PURNELLE & Michel DELVILLE (dirs)

    Fondée en 2002, la revue Formes poétiques contemporaines étudie la poésie des XXe et XXIe siècles dans sa dimension formelle. La forme est ici conçue comme ressortissant à l’ensemble des plans qui relèvent de la dimension linguistique, infra-linguistique et/ou visuelle du texte, et qui se prêtent à l’observation et à la description méthodiques. FPC accueille des articles de réflexion et d’analyse scientifique dans des dossiers thématiques — pour ce numéro 13, « La Phrase » —, mais aussi des contributions des poètes eux-mêmes.

    La phrase Marc Atkins | Jan Baetens | Arnaud Bernadet | Lydie Cavelier | Alain Chevrier | Marie-Christine Desmaret-Bastien | Marc Dominicy | Clémence Jacquot Jacques Audiberti | Pierre Chappuis | Jean Cocteau | David Foenkinos | Antoine Mouton | Stéphane Sangral Un collectif sur le phrasé en poésie : Benoît Casas | Jean-Patrice Courtois | Emmanuel Laugier | Pierre Parlant

    Parole aux poètes Elke de Rijcke

    Varia Jan Baetens Frédéric Forte

  • par Daniel GIOVANNANGELI

    Ce livre rassemble des articles que l’auteur a consacrés à la phénoménologie. Avec plusieurs autres textes publiés dans ses livres précédents, ils dessinent les linéaments d’une archéologie de la phénoménologie française. Si la phénoménologie a pu bouleverser la philosophie au vingtième siècle, c’est qu’elle est avant tout une méthode. Aussi, loin de se figer en un ensemble de thèses, s’est-elle développée dans une pluralité de directions et a-t-elle retourné vers, et parfois contre elle-même, sa réflexion critique. Les pensées analysées en témoignent, la phénoménologie française est en dialogue ouvert avec les grands systèmes philosophiques, mais aussi avec d’autres disciplines, parmi lesquelles prévalent peut-être l’esthétique et l’anthropologie. Aussi l’auteur s’est-il toujours, ici comme ailleurs, interdit de la refermer sur elle-même. La réception de l’héritage phénoménologique a été particulièrement féconde en France, où dans la brèche ouverte par Levinas, se sont déployées des pensées majeures telles que celles de Sartre et de Merleau-Ponty. Les essais réunis dans ce livre se présentent comme autant de lectures qui dégagent quelques-uns des moments qui ont prolongé ces grandes pensées : de Ricoeur et Thao à Derrida, de Dufrenne à Lyotard, de Granel à Janicaud. L’ouvrage laisse apparaître que les entreprises les plus audacieusement critiques à l’égard de la phénoménologie restent elles-mêmes, à des degrés divers, solidaires de l’héritage qu’elles ont reçu en partage.

    Daniel GIOVANNANGELI a été, jusqu’en 2009, professeur ordinaire à l’Université de Liège, où il a enseigné l’histoire de la philosophie, la métaphysique et la philosophie des sciences sociales. Il est l’auteur de plusieurs livres dont, en 2010, Figures de la facticité. Réflexions phénoménologiques.

  • Comment la définir, l'enseigner, l'évaluer ? Sous la direction de Jean-Louis JADOULLE

    Nés dans le monde anglo-saxon, les travaux de recherche sur la pensée historique ou historienne exercent une influence majeure dans les curricula au Royaume-Uni, aux États-Unis et dans le Canada anglophone. Depuis le début des années 2000, ils colorent également, dans des proportions diverses, les programmes en vigueur en francophonie, et tout particulièrement en Belgique et au Québec.

    Mais comment définir cette pensée historique ou historienne ? Quels liens établir avec ces autres concepts majeurs en didactique de l'histoire que sont la méthode, la perspective, la conscience historiques ou encore la pensée critique ? Dans quelle mesure est-il possible de l’enseigner à nos élèves, de l’école maternelle à l’école secondaire ? Quelles sont les conclusions des recherches empiriques réalisées à ce jour ? Quelles retombées en dégager pour l’enseignement de l’histoire du maternel à la fin de l’enseignement secondaire ?

    Ce volume rassemble des contributions de chercheuses et chercheurs venues et venus du Québec et de ­Belgique. Il intéressera particulièrement les formatrices et formateurs d’enseignantes et d’enseignants tant au niveau préscolaire que primaire ou secondaire, qu’ils soient actifs dans les universités ou les hautes écoles, en Belgique, au Québec et dans toute la francophonie. Les enseignantes et les enseignants qui œuvrent dans les classes, de l’école maternelle au secondaire, et les étudiantes et étudiants en formation trouveront également des pistes pour nourrir leurs pratiques d’enseignement dans la perspective du développement de la pensée historienne de leurs élèves.

    Jean-Louis JADOULLE est docteur en Philosophie et Lettres (histoire) et professeur agrégé à l’Université TÉLUQ au Québec. Il a enseigné auparavant à l’Université catholique de Louvain et à l’Université de Liège, où il a été directeur de l’unité de recherche interfacultaire « Didactique et formation des enseignants » (DIDACTIfen). Ses recherches portent principalement sur l’apprentissage et l’évaluation des compétences et des concepts en histoire, les modalités d’usage des manuels scolaires d’histoire, les acquis culturels des élèves et l’enseignement-apprentissage du temps historien. Ses travaux ont été couronnés par de nombreux prix dont le Prix Wernaers 2015 du Fonds National de la Recherche Scientifique et le Prix Tobie-Jonckeere de l’Académie royale de Belgique (2017).

  • De la prise en compte à l’agentivité par Yves Denéchère

    La Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) de 1989 a reconnu aux enfants le droit d’expression, le droit d’opinion et le droit d’association (articles 12 à 15). À l’occasion du 25e anniversaire de ce grand texte juridique (2014), estimant la parole de l’enfant « innovante et nécessaire », l’UNICEF a donné la parole à des enfants du monde afin qu’ils puissent dire leurs rêves et leurs souhaits pour le XXIe siècle. La journée internationale des droits de l’enfant du 20 novembre 2017 a été placée par l’ONU sous l’égide de la question : « Êtes-vous prêts à entendre ce que les enfants du monde ont à dire ? ». Au-delà de ces manifestations ponctuelles qui donnent lieu à des actes symboliques très politiques et médiatiques, le recueil de la parole des enfants est aujourd’hui considéré comme un des enjeux forts de l’effectivité des droits de l’enfant. L’objectif de cet ouvrage est de confronter les diverses formes de prise en compte de la parole de l’enfant avec la notion d’agentivité des enfants, c’est-à-dire – au-delà de leur expression – leur capacité à être des agents actifs de leur propre vie, à exercer un contrôle et une régulation de leurs actes. La notion d’intérêt de l’enfant se trouve ainsi au coeur du dialogue interdisciplinaire et des réflexions portées par les auteur.e.s de ce volume. Dans les différentes contributions, les enfants sont perçus comme des acteurs et non comme des êtres passifs, dépendants ou incomplets ; comme des membres à part entière de la société et pour ce qu’ils sont en tant qu’enfants aujourd’hui, et pas seulement pour ce qu’ils seront demain. Les différentes sciences sociales mobilisées (droit, science politique, linguistique, archivistique, sociologie, psychologie, sciences de l’éducation, géographie) abordent les questions de la parole des enfants selon des angles variés (apprentissages, genre, famille, justice, migrations, travail) et à différentes échelles (locales, nationales, transnationales), en privilégiant l’expérience quotidienne de ces derniers.

    Yves Denéchère, professeur d’histoire contemporaine à l’Université d’Angers, dirige l’unité de recherche TEMOS (CNR S) et le programme de recherche EnJeu[x] Enfance et Jeunesse. Ses travaux portent sur l’histoire contemporaine des enfants à l’échelle transnationale : migrations contraintes, droits de l’enfant, adoption internationale, parrainages humanitaires.

  • par P. BASSO FOSSALI & M. COLAS-BLAISE (dirs)

    1. La vie des paradigmes Mathieu Goux, Naissance d’un paradigme : la catégorie du déterminant dans les grammaires de l’époque classique. L’exemple de l’article défini Jean-François Sablayrolles, Créativité lexicale en discours liée à l’existence de paradigmes

    2. Pratiques paradigmatiques Catherine Fuchs, Comparaison et paradigme Nathalie Rossi-Gensane, Syntaxe et paradigme(s) : outre les relations de dépendance, les relations d’équivalence

    3. La mise en question des paradigmes Danielle Leeman, Les paradigmes comme échos / véhicules des représentations sociales : l’exemple de structures de type Prép + N Véronique Traverso, Déambulations autour du paradigme et de la temporalité de l’interaction

    4. Les paradigmes en discours Emmanuelle Prak-Derrington, Quand les syntagmes se font paradigmes : la cohésion rythmique de la répétition Alain Rabatel, La notion de paradigme au défi du texte : l’exemple des paradigmes entrecroisés de l’énonciation et du point de vue

    5. Degrés de complexification paradigmatique Jacques Fontanille, Paradigmes d’alternatives syntagmatiques : la manifestation est une compétition Marion Colas-Blaise, Le paradigme entre système et procès. La question de la reformulation

    6. Conditions de résistance d’une notion classique Sémir Badir & Lorenzo Cigana, Systématiser les associations. Le concept hjelmslévien de paradigme et son héritage greimassien         Pierluigi Basso Fossali, La prestation sémantique de l’organisation paradigmatique. Pressions, compétitions et résonances entre langue et discours

    Varia Adrien Mathy, Formaliser le trope. De la subjectivité linguistique à la subjectivité épilinguistique Lia Kurts-Wöste, Les formes symboliques artistiques au prisme de la musique : pour une approche trans-sémiotique
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