• par Pierre NOIRET Table des matières Préface | Marcel Otte Remerciements Première partie | INTRODUCTION ET MÉTHODOLOGIE Chapitre 1 | Présentation générale Chapitre 2 | Historique des recherches paléolithiques en Europe orientale Chapitre 3 | Cadre géographique Chapitre 4 | Cadre chronostratigraphique et paléo-environnemental Chapitre 5 | Cadre culturel Chapitre 6 | Méthodologie Deuxième partie | DOCUMENTATION Chapitre 1 | Mitoc-Malu Galben Chapitre 2 | Brynzeni I Chapitre 3 | Gordineşti I Chapitre 4 | Corpaci Chapitre 5 | Corpaci-Mâs Chapitre 6 | Ripiceni-Izvor Chapitre 7 | Ciuntu Chapitre 8 | Cotu-Miculinţi Chapitre 9 | Crasnaleuca-Stanişte Chapitre 10 | Molodova V Chapitre 11 | Korman IV Chapitre 12 | Babin I Chapitre 13 | Voronovitsa I Chapitre 14 | Cosăuţi Chapitre 15 | Climăuţi I Chapitre 16 | Climăuţi II Chapitre 17 | Raşkov VII Chapitre 18 | Bobuleşti VI Chapitre 19 | Ciutuleşti I Chapitre 20 | Kulychivka Chapitre 21 | Lipa VI Chapitre 22 | Liste des datations radiométriques Planches couleurs hors texte Troisième partie | ANALYSE Chapitre 1 | L’Aurignacien Chapitre 2 | Les ensembles « transitionnels » Chapitre 3 | Le Gravettien Chapitre 4 | L’épigravettien Chapitre 5 | Comparaisons inter-culturelles Chapitre 6 | Comparaisons inter-régionales Quatrième partie | SYNTHÈSE ET CONCLUSION Chapitre 1 | Synthèse paléo-historique Chapitre 2 | Conclusion Chapitre 3 | Résumé Chapitre 4 | Bibliographie Cinquième partie | ANNEXES Annexe 1 | Les espèces animales Annexe 2 | Aurignacien. Densités des NR et NMI pour les quatre espèces principales Annexe 3 | Aurignacien. 1e ACF (abandonnée) Annexe 4 | Aurignacien. 2e ACF (validée) Annexe 5 | Ensemble « transitionnels ». 1e ACF (abandonnée) Annexe 6 | Ensemble « transitionnels ». 2e ACF (validée) Annexe 7 | Gravettien. Densités des NR et NMI pour les sept espèces principales Annexe 8 | Gravettien. 1e ACF (abandonnée) Annexe 9 | Gravettien. 2e ACF (validée) Annexe 10 | Épigravettien. Densités des NR et NMI pour les sept espèces principales Annexe 11 | Épigravettien. 1e ACF (abandonnée) Annexe 12 | Épigravettien. 2e ACF (validée)
  • par Cyrille BILLARD, Mark GUILLON & Guy VERRON (dirs) Table des matières Liste des auteurs Préambule Introduction Première partie – Le contexte général de l’étude Chapitre 1 – Contexte géographique et archéologique (C. Billard) Le cadre géographique et géologique Le contexte archéologique Les sépultures collectives de la basse vallée de la Seine à la fin du Néolithique La chronologie de la fin du Néolithique à la confluence Seine-Eure Chapitre 2 – Problématiques générales et objectifs (C. Billard, M. Guillon, S. Piéra, F. Sunder & C. Tirran) Chronologie Évolution architecturale et évolution des pratiques funéraires Biologie et recrutement des populations inhumées Statut des différents sites sépulcraux, modalités des échanges mobiliers Le phénomène campaniforme Chapitre 3 – Méthodes d’étude d’un ensemble de sépultures collectives (M. Guillon, C. Billard, F. Houët†, S. Piéra, M. Sansilbano-Collilieux, C. Tirran & G. Verron) Archéologie funéraire et analyse des vestiges osseux Méthodes de fouille, enregistrement de terrain Enregistrement et traitement de l’information Dénombrement et biologie des populations inhumées Étude du fonctionnement des dépôts sépulcraux Paléopathologie Méthodes d’analyse comparative des données biologiques Le mobilier funéraire Une intégration des données biologiques et culturelles est-elle possible ? Deuxième partie – Étude monographique des sépultures collectives néolithiques de Val-de-Reuil et Porte-Joie Chapitre 1 – La sépulture collective de Porte-Joie « Sépulture 1 » (G. Verron, C. Billard, M. Guillon, F. Sunder, C. Tirran & F. Carré) Circonstances de la découverte et déroulement de la fouille Archéologie funéraire et première approche du recrutement Mobilier funéraire et chronologie Les occupations post-néolithiques Une sépulture de l’âge du Bronze final Influence de la Sépulture 1 sur l’organisation de l’occupation à l’âge du Fer Bilan Chapitre 2 – La sépulture collective de Porte-Joie « Fosse XIV » (G. Verron, C. Billard, M. Guillon, C. Tirran & F. Carré) Circonstances de la découverte et déroulement de la fouille Archéologie funéraire et première approche du recrutement Mobilier funéraire et chronologie Les occupations post-néolithiques L’âge du Bronze – les âges du Fer La période gallo-romaine Le haut Moyen Âge Le Moyen Âge et la période moderne Remaniements du mégalithe Bilan Chapitre 3 – La sépulture collective de Val-de-Reuil « Les Varennes » (C. Billard, R.-M. Arbogast, M. Guillon, S. Piéra, F. Sunder & C. Tirran) Archéologie funéraire et première approche du recrutement Mobilier funéraire et chronologie Chapitre 4 – La sépulture collective de Val-de-Reuil « Beausoleil 3 » (C. Billard, M. Guillon & F. Carré) Circonstances de la découverte et déroulement de la fouille Archéologie funéraire Mobilier funéraire et chronologie Les occupations post-néolithiques Le monument au cours de la protohistoire récente Les sépultures du haut Moyen Âge Les 2 fossés Une fréquentation médiévale et moderne du site Bilan Chapitre 5 – La sépulture collective de Val-de-Reuil « La Butte Saint-Cyr » (C. Billard, M. Guillon, S. Piera & C. Tirran, avec les contributions de R.-M. Arbogast, S. Bailon, F. Carré, G. Léon, F. Leugé & F. Sunder) Circonstances de la découverte et déroulement de la fouille Stratigraphie et architecture : première esquisse Mobilier funéraire et chronologie Les dépôts sépulcraux Première approche du recrutement : décompte et Nombre Minimal d’Individus (N.M.I.) Les liaisons osseuses La conservation des restes dentaires et crâniens Représentation des ossements dans les structures des phases 1 et 2 Les restes de faune : mammifères, oiseaux, poissons, amphibiens et reptiles) (R.-M. Arbogast, S. Bailon & F. Leugé) Bilan sur la dynamique des dépôts Les occupations historiques : chronologie détaillée des perturbations (F. Carré) Un remaniement durant l’Antiquité ? Rôle et transformations de la sépulture collective durant le haut Moyen Âge Après le XIVe s Bilan Troisième partie – Les sépultures collectives de Val-de-Reuil et Porte-Joie : synthèse générale Chapitre 1 – Topographie et organisation générale des monuments (C. Billard & G. Verron) Chapitre 2 – Les caractères architecturaux et le fonctionnement funéraire (C. Billard, M. Guillon, S. Piéra, F. Sunder, C.Tirran & G.Verron) Chapitre 3 – Le mobilier funéraire (C. Billard, G. Querré, L. Salanova & G. Verron, avec la collaboration de R.-M. Arbogast, J.-R. Bourhis, J. L’Helgouac’h†, C.-T. Leroux & C. Du Gardin) Approche globale du mobilier Les grandes catégories Caractères généraux du mobilier : techniques, formes, éléments de comparaison, datation Composition de l’assemblage funéraire, position chronologique, comparaisons culturelles Les matériaux utilisés Approche comparative inter-sites Comparaisons des mobiliers L’évolution des pratiques funéraires du point de vue des dépôts mobiliers La répartition des mobiliers funéraires Datations radiocarbones et bilan sur la chronologie des dépôts mobiliers Datations radiocarbones Conséquences sur les modalités d’utilisation des caveaux après le Néolithique récent Bilan général sur les dépôts mobiliers Le mobilier en tant que marqueur de différences économiques ou sociales Le mobilier en tant que témoin d’une individualisation des dépôts funéraires Le statut du mobilier campaniforme : les relations entre les sépultures collectives et les autres sites campaniformes contemporains de la Boucle du Vaudreuil Les productions céramiques : relations entre le mobilier des sépultures et le mobilier des habitats Discussion Chapitre 4 – Les populations inhumées : recrutement et biologie (M. Guillon, F. Houët†, S. Piéra, M. Sansilbano-Collilieux, F. Sunder, C. Tirran & C. Billard) Recrutement et démographie Les caractères discrets Exploitation statistique des données osseuses Les données paléopathologiques : apports et limites (M. Sansilbano-Collilieux) Paléopathologie dentaire Pathologie osseuse Chapitre 5 – L’apport des études de faune (R.-M. Arbogast) Chapitre 6 – La place des monuments dans l’environnement post-néolithique (F. Carré & C. Treffort, avec la collaboration de C. Billard, M. Guillon & G. Verron) L’âge du Bronze : une pérennité de certains espaces funéraires ? L’âge du Fer : un ancrage spatial en fonction des sépultures collectives ? L’Antiquité : des traces diffuses La période mérovingienne : impact des monuments néolithiques sur l’implantation des espaces funéraires La fin de la période mérovingienne : lien entre le mégalithe de la Butte Saint-Cyr et l’église Sainte-Cécile La période carolingienne : récupération de blocs du monument de la Butte Saint-Cyr pour des travaux dans l’église Une chronologie de la disparition des mégalithes Chapitre 7 – Bilan synthétique Variabilité par champs d’étude Le champ chronologique Le champ de l’architecture et des gestes funéraires Le champ du recrutement de la population inhumée Le champ des modes de vie Approche de la variabilité multi-champs : quelles sépultures, pour quel groupe social, pour quel territoire ? Le groupe humain dans son territoire et sa représentativité Variabilité du projet architectural Des monuments évolutifs Variabilité du statut À quelle entité sociale ont pu se rattacher les différents caveaux ? Conclusion Bibliographie générale Annexes Résumé Summary
  • par Elena MAN-ESTIER Table des matières Introduction Présentation générale de l’étude Ours vu et ours perçu : les clés d’identification Réalisme de la représentation Contexte de la représentation Conclusion Bibliographie Annexes Planches hors texte CD-ROM reprenant le catalogue
  • Notger et la Basse-Lotharingie aux alentours de l’an mil par Alexis WILKIN et Jean-Louis KUPPER (éds) Présentation du volume 

    Qui était vraiment l’évêque Notger ? Le présent ouvrage refonde notre connaissance du premier « prince-évêque » de Liège, qui avait pourtant déjà fait couler beaucoup d’encre depuis la parution en 1905 de la magistrale synthèse de Godefroid Kurth. Notger y apparaît sous ses multiples dimensions : titulaire de prérogatives comtales, dès 985, il est un homme politique velléitaire, un constructeur visionnaire, un fin lettré capable d’utiliser habilement la puissance de l’écrit hagiographique et de la pierre pour les mettre au service de sa politique. Ami des plus grands, intime des papes et des empereurs, « aimé de Dieu et des historiens », le prélat liégeois apparaît ainsi dans sa pleine stature, celle d’un personnage de tout premier plan dans la société européenne des alentours de l’an mil.

    Cet ouvrage est le résultat d’un colloque international qui s’était tenu à l’Université de Liège en 2008, et pendant lequel les contributeurs ont toujours eu le soin de replacer la figure de Notger dans le contexte politique, social, religieux, économique et culturel qui lui a permis de déployer ses talents.

    Notice des éditeurs 

    Alexis WILKIN est Chercheur Qualifié FNRS/FRS à l’Université Libre de Bruxelles, et Directeur de l’Unité de Recherches Sociamm (Sociétés anciennes, médiévales et modernes).

    Jean-Louis KUPPER est Professeur ordinaire de l’Université de Liège, Membre de l’Académie Royale de Belgique, de la Commission Royale d’Histoire et de l’Institut de France.

  • l’apport des papyrus latins par Marie-Hélène MARGANNE et Bruno ROCHETTE (éds) Présentation du volume

    Bien moins nombreux que les papyrus grecs, les papyrus latins présentent néanmoins un grand intérêt pour l’étude des contacts entre les deux langues officielles du bassin méditerranéen antique, à savoir le grec et le latin. Ces contacts se manifestent non seulement par l’existence de papyrus bilingues, mais sont aussi perceptibles à d’autres niveaux : les emprunts lexicaux dans les papyrus documentaires et l’influence d’une écriture sur l’autre. Ces aspects ont été fortement renouvelés ces dernières années, mais n’ont pas fait l’objet d’une réflexion plus globale sur les phénomènes inter-linguistiques en Egypte gréco-romaine. La Table Ronde organisée à Liège les 12 et 13 mai 2011 a voulu proposer des pistes de réflexion sur cette thématique. Elle souhaitait aussi faire le bilan des avancées récentes de la papyrologie latine en prenant en considération deux phénomènes étroitement liés, le bilinguisme et le digraphisme. Cette synthèse doit permettre de mesurer les progrès de la recherche dans ce domaine et de donner une impulsion à la mise à jour du Corpus des papyrus latins de Robert Cavenaile, lequel date de 1958.

    Table des matières Bruno Rochette Papyrologie latine et bilinguisme gréco-latin : des perspectives nouvelles Marie-Hélène Marganne Le CEDOPAL et les papyrus latins : pour une mise à jour du Corpus Papyrorum Latinarum de Robert Cavenaile Alain Martin Réflexions d’un bibliographe Nathan Carlig Une bibliographie critique relative au bilinguisme grec-latin Johannes Kramer Les glossaires bilingues sur papyrus Paolo Radiciotti (Ϯ) Digrafismo nei papiri latini Marco Fressura Tipologia del glossario virgiliano Maria Chiara Scappaticcio Lectio bilingue, bilinguismo della lectio. Sull’accentuazione grafica nei papiri latini: sondaggi dai PNess. II 1 e 2 Gabriel Nocchi Macedo Bilinguisme, digraphisme, multiculturalisme : une étude du Codex Miscellaneus de Montserrat Hilla Halla-aho Bilingualism in Action: Observations on Document Type, Language Choice and Greek Interference in Latin Documents and Letters on Papyri Notices des éditeurs Marie-Hélène MARGANNE est Directrice du Centre de Documentation de Papyrologie Littéraire (CEDOPAL) de l’Université de Liège où elle enseigne la papyrologie littéraire et la paléographie grecque. À la fois papyrologue et historienne de la médecine, elle est l’auteur de nombreuses publications sur les papyrus médicaux, le livre et les bibliothèques antiques. Bruno ROCHETTE est Professeur de langues et littératures classiques à l’Université de Liège et Président du Comité de gestion du Centre de Documentation de Papyrologie Littéraire (CEDOPAL). Ses recherches sont consacrées au bilinguisme gréco-latin.
  • Guillaume Apollinaire, Jean Cocteau, Pierre Drieu la Rochelle, Paul Éluard par Olivier PARENTEAU Présentation du volume

    Quand elle n’est pas pacifique, ce qui lui arrive rarement, la poésie française consacrée à la guerre entre 1914 et 1918 est patriotique, belliqueuse, germanophobe, mensongère, scolaire. C’est là tout ce qui a été retenu d’elle par l’histoire, cela peut se comprendre et, pour l’essentiel, cela n’est pas faux. Le présent essai revient sur ce corpus méconnu et désormais malaimé tant il est dévoré par la guerre. Il propose une vue synthétique des événements et une lecture serrée d’oeuvres poétiques qui, pour être mobilisées et par conséquent « en guerre », n’en sont pas moins absolument modernes. Leurs auteurs ? Guillaume Apollinaire, Jean Cocteau, Pierre Drieu la Rochelle, Paul Éluard, mais aussi André Breton, Blaise Cendrars et Philippe Soupault. Chacun aura cherché une forme capable de dire cette guerre inouïe, jamais vue, qui défie au propre comme au figuré cette bien nommée folle du logis, l’imagination, pour tenter de dire ce que deviennent, au coeur de l’horrible, le temps, l’amour, la pensée, l’espérance. Toute la lyre va au front et fait en sorte que les outrances de la Grande Guerre passent à la littérature avec audace et inventivité, mais aussi avec sensibilité et humanité.

    Notice de l'auteur

    Olivier PARENTEAU, docteur en Lettres françaises de l’université McGill, est professeur de littérature au Cégep de Saint-Laurent (Montréal, Québec). Il est membre du Centre de recherche interuniversitaire en sociocritique des textes (Crist).

  • par Pascal BRISSETTE & Marie-Pier LUNEAU (dirs)

    Présentation du volume

    Transvaluant les signes de l’échec et de la réussite, la malédiction de l’écrivain est l’un des grands mythes de la littérature moderne. « Il faut des malheurs, et des plus grands, pour faire ce qu’il y a de plus beau dans le plus beau des arts », écrivait un Louis de Bonald. « Le ressentiment est nécessaire à toute création artistique véritable », écrit plus près de nous un Michel Houellebecq. Ce mythe de la malédiction n’en est pas moins une croyance vécue, ayant orienté des vies entières d’artistes et d’écrivains. Un vaste continent de maudits se dessine ainsi, du XIXe au XXIe siècle, où le poète crotté voisine avec le styliste martyr de son art, où le nègre de génie le dispute au grand artiste sombrant dans la folie, où l’écrivain populaire ne se prive pas quelquefois de cette forme singulière de légitimité que procure le malheur. Le propos du présent volume n’est pas de dresser un nouveau palmarès des poètes maudits ou des acteurs obscurs de la scène littéraire, mais d’examiner les conditions de perpétuation d’une croyance — le malheur de l’auteur comme fondement de la valeur d’une oeuvre — à travers un ensemble de textes et d’images débordant les limites géographiques et culturelles de la France.

    Notice des éditeurs

    Pascal BRISSETTE est professeur à l’Université McGill. Il a publié des ouvrages sur les mythes littéraires en France (La malédiction littéraire, 2005; Bohème sans frontière, 2010, codir. A. Glinoer) et au Québec (Nelligan dans tous ses états, 1998).

    Marie-Pier LUNEAU est professeure au Département des lettres et communications de l’Université de Sherbrooke et codirectrice du Groupe de recherches et d’études sur le livre au Québec (GRÉLQ). Elle s’intéresse à la figure de l’auteur et à l’édition populaire au Québec.

  •  (P.Monts. Roca inv. 158-161)  Édition, traduction et analyse contextuelle d’un poème latin conservé sur papyrus 

    par Gabriel NOCCHI MACEDO

    Présentation du volume

    D’Euripide à T.S. Eliot, en passant par Gluck et Rilke, la figure d’Alceste, épouse aimante qui accepte de mourir à la place de son mari, a inspiré maint artiste. À la fin de l’Antiquité, un poète latin, dont l’identité nous est inconnue, composa des vers sur le mythe de la reine de Thessalie. Son poème aurait été à jamais perdu, si les sables d’Égypte ne nous en avaient pas livré une copie sur un papyrus du IVe siècle. Connu comme l’« Alceste de Barcelone », il représente un des apports majeurs de la papyrologie à notre connaissance de la littérature latine et, depuis sa première édition, en 1982, il n’a cessé d’attirer l’attention des spécialistes et des amateurs de culture classique. Le présent ouvrage propose une nouvelle édition du poème latin, accompagnée d’une traduction française, ainsi que d’un commentaire critique et linguistique. Exceptionnel à plusieurs égards, le manuscrit qui le contient fait l’objet d’une analyse codicologique et paléographique détaillée. On examine également son contexte de production et d’utilisation et, par extension, celui dans lequel l’« Alceste de Barcelone » a pu, de par sa langue, son style et son sujet, susciter l’intérêt dans l’Antiquité tardive. En filigrane aux discussions autour du texte et de son manuscrit, on aborde les questions de la transmission et la réception de la culture classique à la fin de l’Antiquité, notamment en Égypte, terre de riches entrecroisements culturels.

    Notice de l'auteur

    Gabriel Nocchi Macedo est titulaire d’une Maîtrise en Langues et Littératures Classiques de l’Université de Liège et aspirant du Fonds National de la Recherche Scientifique. Il prépare actuellement une thèse de doctorat sur les plus anciens livres latins de poésie. Poursuivant des recherches dans les domaines de la papyrologie, de la codicologie et de la paléographie, avec un intérêt particulier pour les papyrus et manuscrits latins, il est membre du Centre de Documentation de Papyrologie Littéraire (CEDOPAL) de l’Université de Liège, où il collabore à plusieurs projets.

  • par Olivia RIVERO

    La fin des temps glaciaires est marquée en Europe occidentale par la culture magdalénienne qui nous a laissé d’exceptionnels chefs-d’œuvre artistiques sur les parois des grottes, mais aussi des milliers de gravures sur de petits objets gravés ou sculptés en os ou bois de cervidé. L’analyse technique de ces objets, à l’aide d’instruments d’observation rapprochée comme le microscope électronique ou la loupe binoculaire, permet de reconstituer le geste de l’artiste et d’identifier certains stigmates de la chaîne opératoire. Ces infimes détails, invisibles à l’œil nu, révèlent des expertises et des savoir-faire très différents. Certains auteurs possèdent une maîtrise parfaite du maniement de l’outil et sont capables de créer des œuvres innovantes, d’un art consommé, sans défaut apparent ; d’autres, au contraire, montrent des défaillances techniques que révèlent de nombreux accidents de parcours dans la réalisation de chaque trait.

    L’absence d’homogénéité dans la production artistique est révélatrice d’une société complexe, ayant développé des mécanismes de transmission des connaissances techniques, et notamment un processus d’apprentissage de la pratique artistique. A travers l’observation microscopique de centaines d’œuvres d’art mobilier, nous suivons pas à pas les gestes des artistes, experts ou débutants, qui nous apparaissent ainsi plus humains et plus proches de nous.

    On trouvera dans cet ouvrage d’authentiques chefs d’œuvre intemporels, d’une saisissante beauté plastique, vus pour la première fois à travers le fort grossissement de la loupe binoculaire. Ces photomontages permettent d’entrer véritablement dans l’intimité de l’artiste préhistorique. Certes, la culture magdalénienne nous demeure profondément inconnue, mais l’universalité de l’art nous en révèle certains aspects.

     
  • par Pierre HENROTAY, Mariza KRYSINSKA, Hilda ROSSEEL, Maggy SCHNEIDER Collection dirigée par Maggy SCHNEIDER

    Ce projet d’enseignement a une origine lointaine. Il s’inspire en effet largement d’une première expérimentation menée, fin des années 70, dans des classes du secondaire à orientation littéraire, par Maggy Schneider aujourd’hui professeur de didactique à l’Université de Liège. L’intention, restée la même, est de mettre à l’avant-plan les propriétés fondamentales qui font des fonctions sinusoïdales, exponentielles et logarithmiques des outils incontournables dans de nombreuses disciplines. Il s’agit de favoriser une compréhension plus approfondie de ces fonctions que les élèves ont tendance à réduire à une vague allure graphique tout en banalisant leurs expressions analytiques, sans en percevoir les enjeux en termes de solutions d’équations fonctionnelles. Les fonctions sont ici « taillées » progressivement pour satisfaire ces équations dont l’intérêt est expliqué d’entrée de jeu.

    La réflexion s’est poursuivie, au fil du temps et de partenariats divers. En ce qui concerne les fonctions sinusoïdales, le travail a été mené avec Hilda Rosseel, professeur au Collège St Paul à Godinne, dans le cadre de l’animation pédagogique des Collèges Jésuites. Quant à l’approche des fonctions exponentielles et logarithmiques, elle s’est enrichie des résultats d’une thèse sur les modèles fonctionnels paramétrés soutenue par Mariza Krysinska, professeur au Collège St Michel à Bruxelles et formatrice d’enseignants.

    Le travail s’est également enrichi des apports de Pierre Henrotay, aujourd’hui professeur de mathématique à l’Athénée Royal et École d’Hôtellerie de Spa et chargé de formation CIFEN à l’Université de Liège. Sa carrière d’ingénieur physicien dans le secteur privé en fait un partenaire privilégié d’une réflexion interdisciplinaire authentique et d’un regard sur les applications qui va bien au-delà des simplismes…

    Dans cette collection…

    Traité de didactique des mathématiques Maggy SCHNEIDER ISBN 978-2-87456-066-8

    Le mathématicien et ses esclaves Pierre LECOMTE ISBN 978-2-87456-080-4

    Vers une modélisation algébrique des points, droites et plans Catherine LEBEAU & Maggy SCHNEIDER ISBN 978-2-87456-091-0

    Des grandeurs inaccessibles à la géométrie du triangle Hilda ROSSEEL & Maggy SCHNEIDER ISBN 978-2-87456-092-7

    L’émergence de modèles fonctionnels Mariza KRYSINSKA & Maggy SCHNEIDER ISBN 978-2-87456-116-0

    Ces nombres qu’on dit imaginaires sont-ils vraiment des nombres ? Hilda ROSSEEL & Maggy SCHNEIDER ISBN 978-2-87456-141-2

    Du calcul infinitésimal à l’analyse (à paraitre)

    Quand les Stats rencontrent les Probas (à paraitre)

  • par Jacques FONTANILLE

    Présentation du volume

    Les vivants persistent à vivre, et les humains persévèrent. Les cours de vie prennent forme dans la manière dont leur continuité est assurée, malgré les obstacles et les aléas. Et le sens de la vie est tout aussi bien dans la force des engagements, dans les hésitations, les atermoiements, les renoncements et les changements de cap qui permettent, ou ne permettent pas, de persister.

    Les formes de vie trouvent sens dans la réunion entre des expressions (des formes du cours de vie) et des contenus (des valeurs, des émotions, des enjeux et des croyances). Toutes sont par principe disponibles pour tous les acteurs sociaux, qui peuvent se les approprier, les transformer, les confronter entre elles et en inventer de nouvelles, mais avec des chances inégales d’y parvenir. Par leur résistance aux segmentations sociales a priori, par leur capacité à établir des rapports entre des phénomènes d’une grande diversité, les formes de vie nous mettent en somme à « bonne distance », la distance qui convient à la fois à la compréhension et à l’évaluation critique de la signification de nos pratiques sociales, quotidiennes, politiques et médiatiques, et des discours qui les diffusent.

    Transparence sociale et politique, territoires socio-économiques et symboliques, croyances et régimes médiatiques, compétitivité et compétition, variations stylistiques de la mode : ce sont quelques-unes des innombrables configurations sémiotiques qui donnent du sens à nos vies quotidiennes, collectives ou individuelles. En traversant ces configurations l’une après l’autre, le sémioticien dialogue avec l’anthropologue, l’économiste, le géographe, le philosophe, ou le sociologue.

    Notice auteur

    Jacques FONTANILLE est professeur de sémiotique et sciences du langage à l’Université de Limoges. Il a été Président de cette Université de 2005 à 2012. Il a également été conseiller, puis directeur de cabinet de la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche de 2012 à 2014. Ses travaux sont consacrés à la sémiotique théorique, à la littérature, à l’image, et aux pratiques quotidiennes.

  • Signatures

    30,00

    (Essais en) Sémiotique de l’écriture

    par Jean-Marie KLINKENBERG & Stéphane POLIS (dirs)

    1. Introduction Jean-Marie Klinkenberg & Stéphane Polis, De la scripturologie / On Scripturology

    2. Le rapport à la langue Jean-Marie Klinkenberg, Entre dépendance et autonomie. Pour une définition de l’écriture dans les sciences du langage et du sens Viviana Isabel Cárdenas, Implications of the Relation between Language and Writing from a Developmental Perspective

    3. Modèles d’analyse de l’écriture Sung Do Kim, Une généalogie critique des théories de l’écriture. Histoire et épistémologie du pluralisme graphique Isabelle Klock-Fontanille, Lorsque la langue ne rencontre pas l’écriture : la question du déchiffrement des écritures Jean Winand, Un Frankenstein sémiotique : les hiéroglyphes d’Athanase Kircher

    4. Iconicité de l’écriture Kathrin Hudson & John Henderson, Writing Pictures and Painting Words: The Inherent Hybridity of Maya Writing Stéphane Polis, The Functions and Toposyntax of Ancient Egyptian Hieroglyphs: Exploring the Iconicity and Spatiality of Pictorial Graphemes Andréas Stauder, On System-Internal and Differential Iconicity in Egyptian Hieroglyphic Writing Dominique Boutet, Patrick Doan, Claire Danet, Claudia Savina Bianchini, Timothée Goguely, Adrien Contesse & Morgane Rébulard, Systèmes graphématiques et écritures des langues signées

    5. Spatialité et matérialité Marc Arabyan, Histoire et emplois de l’alinéa ouvrant en diachronie (xiiie-xviie siècles) Rosanna De Angelis, Textes et textures numériques. Le passage de la matérialité graphique à la matérialité numérique

    6. Pragmatique de l’écriture Michaela Fišerová, Pragmatical Paradox of Signature Maria Elena Balza, Écriture, performance et pouvoir : l’« invention » des hiéroglyphes anatoliens au IIe millénaire av. J.-C.

    Varia Lynn Bannon, Relire, réécrire et réinterpréter les textes et les images. Étude sémiotique de cas Pierre Boudon, Le templum en tant qu’articulation complexe Cédric Honba Honba, Objet et pratiques sémiotiques : quelques enjeux médiatiques du support photographique

  • par LEDENT, Albert et BURNY, Philippe

    Cet ouvrage est un hommage au professeur Albert Ledent, disparu le 2 octobre 2017, et fait suite au livre "La politique agricole commune - des origines au 3e millénaire". Il traite de la période allant de la revue à mi-parcours de l'Agenda 2000 (2003) jusqu'au bilan de santé de la PAC en 2009. L'ouvrage traite d'abord des mesures décidées en 2003 qui constituent une réforme profonde de la politique agricole européenne, introduisant, notamment, le régime de paiement unique ainsi que le découplage et la conditionnalité des aides au revenu des agriculteurs. La seconde vague de réformes, après les grandes cultures, la viande bovine et le lait, est également abordée et concerne plus particulièrement l'huile d'olive, le tabac, le coton et le houblon. Le secteur sucre a suivi et fait l'objet, vu son importance, d'un chapitre à part entière. La période considérée dans l'ouvrage a vu se réaliser le cinquième élargissement de l'Union européenne. Pas moins de dix nouveaux États sont devenus membres, ceci n'étant pas sans conséquence sur la PAC et le budget de l'UE ; c'est pourquoi l'ouvrage analyse l'application de la PAC à ces nouveaux États membres, ainsi que leur poids relatif par rapport aux "Quinze". Il est ainsi montré que la PAC s'est continuellement adaptée aux circonstances politiques, économiques et sociales. Des questions restent cependant toujours en suspens, et cela même à la date de parution de ce livre, alors que l'on discute de la PAC pour la période 2021-2027 : quel avenir pour l'agriculture européenne, comment répartir plus équitablement le budget de la PAC, comment innover, garder vivantes les zones rurales, assurer la santé des consommateurs, maintenir l'emploi agricole, ... ?

    A propos des auteurs

    Albert LEDENT (1923-2017) - Il fut ingénieur agronome, docteur en sciences agronomiques, professeur d'économie rurale à la Faculté des Sciences agronomiques de Gembloux, dont il devint Recteur. Il fut aussi Directeur général de l'Office Belge de l'Economie et de l'Agriculture, Président du Parc scientifique des Isnes, du Conseil supérieur wallon de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de l'Alimentation, de l'Association des Ingénieurs de Gembloux. Il fut encore Vice-Président de la Commission des Sites de la Région wallonne.

    Philippe BURNY - Né en 1962, il est ingénieur agro-économiste, docteur en sciences agronomiques, chercheur qualifié. Il est attaché scientifique au Centre wallon de Recherches agronomiques et chargé de cours à Gembloux Agro-Bio Tech/Université de Liège, dans les domaines de l'économie rurale et de la politique agricole.

  • par BOGAERT, Jan (éd.) et HALLEUX, Jean-Marie (éd.)

    Nous assistons actuellement au peuplement des zones périurbaines de la planète par des centaines de millions d'individus. Cette évolution pose de redoutables problèmes et des difficultés inédites pour les politiques publiques. Si les effets de la périurbanisation sont relativement bien connus dans les pays du Nord, les analyses dédiées aux pays du Sud sont bien moins développées. L'ouvrage "Territoires périurbains : développement, enjeux et perspectives dans les pays du Sud" permet de lever un coin du voile sur cette problématique et sur les grands défis que la périurbanisation pose pour le Sud en général et pour l'Afrique centrale en particulier.

    L'ouvrage débute en cherchant à clarifier ce qu'il faut exactement entendre par "territoire périurbain". A la suite de cette mise en contexte, il se poursuit par cinq parties organisées autour des problématiques des ressources naturelles, de la sécurité alimentaire, de la santé publique, des services publics et de l'aménagement des territoires. Pour chacune de ces problématiques, des chercheurs spécialisés issus de disciplines variées apportent des contributions qui, tout en soulignant l'ampleur des défis, permettent la mise en avant de solutions innovantes pour améliorer la gouvernance et le bien-être des populations.

    Cet ouvrage s'adresse d'abord aux chercheurs préoccupés par les défis du développement. En parallèle, par les pistes pour l'action publique qu'il esquisse, il ne manquera pas d'également intéresser les décideurs et les praticiens qui opèrent dans le contexte des territoires périurbains des pays du Sud.

  • Image, identité, religion par Daniel BARBU

    « I dolâtrie » est un terme dépréciatif qui sert à désigner les cultes des faux dieux en face d’un dieu considéré comme unique et véritable. Plongeant ses racines dans les réflexions antiques sur la religion des « autres », cette notion se trouve au coeur des débats qui, des Pères de l’Église aux explorateurs modernes, interrogent la diversité des cultes et des pratiques religieuses. Au fil des siècles, cette catégorie polémique a fabriqué l’altérité tout en reléguant l’« autre », le « païen », le « sauvage », l’« hérétique », l’« ignorant », du côté de l’erreur et de l’aberration. La notion d’idolâtrie condamne comme fausse la religion de l’« autre », voire lui refuse la qualité même de religion. Cette histoire, où les « sauvages » du Nouveau Monde rejoignent les peuples de l’Antiquité, annonce l’émergence d’une véritable science des religions. Ce livre retrace la naissance de « l’idolâtrie » au croisement des réflexions juives et grecques sur l’image, les origines de la culture et la diversité religieuse. Des débats grecs sur l’anthropomorphisme à la critique des « idoles » dans le judaïsme ancien, il explore les fondements antiques d’une histoire comparée des religions.

    Daniel BARBU est historien des religions, spécialisé dans l’histoire du judaïsme antique et médiéval. Il a enseigné aux Université de Genève, Lausanne, Berne et Zurich. Ses recherches portent sur la formation des identités religieuses dans l’Antiquité, sur les controverses religieuses entre juifs et chrétiens, et sur l’historiographie des sciences religieuses. Il a notamment édité Le Savoir des religions. Fragments d’historiographie religieuse (2014) et il est l’un de membres fondateurs de la revue d’anthropologie et d'histoire des religions Asdiwal.

  • Focal

    29,00
    50 ans d’exploration au Centre Spatial de Liège par Antonio CUCCHIARO

    A propos de l'ouvrage :

    Il est bien connu que les Gaulois n’ont peur que d’une chose : que le ciel leur tombe sur la tête. Les Liégeois, qui n’ont peur de rien, se sont appliqués à l’observer et à le comprendre. L’Université de Liège ne pouvait manquer de s’associer à cette exploration et a fait de l’espace une spécialité reconnue. L’enthousiasme et le dynamisme des aventuriers des sciences spatiales ont permis de développer en son sein un centre de recherches appliquées internationalement reconnu. Ce livre raconte l’histoire du Centre Spatial de Liège, une histoire de plus de cinquante ans, mêlant intimement les hommes et la science, qui s’inscrit en perspective du développement de l’Europe spatiale. Il est fidèle à la mémoire de quelques-uns de ses brillants pionniers et a l’ambition de démontrer qu’à Liège, nous avons raison d’être optimiste en l’avenir, la tête dans les étoiles.

    A propos de l'auteur :

    Antonio CUCCHIARO est astrophysicien (Ms en Sciences Physiques) diplômé de l’Université de Liège. Il a débuté sa carrière comme élève assistant au département d’Astronomie et d’Astrophysique de la même Université. Après des travaux d’astrophysique théorique et observationnelle, il s’est orienté vers le domaine spatial et plus particulièrement vers le développement et la qualification d’instrument d’observation de la terre et d’objets célestes. C’est ainsi qu’il a participé soit en tant que collaborateur soit en tant que responsable de projet à des programmes de l’ASE et de la NASA comme Météosat, FOC (Hubble Space Telescope), Giotto (rencontre avec une comète), ISO, Planck et Herschel ou l’étude de l’origine de l’univers. Retraité, il a été pendant plus de 15 ans le directeur du département de test au Centre Spatial de Liège.

  • Définitions, enjeux et perspectives par Sophie WINTGENS, Geoffrey GRANDJEAN et Stéphanie VANHAEREN (dir.)  A propos de l’ouvrage

    Ces dernières années, l’analyse et les pratiques de la sécurité et de l’insécurité ont fortement évolué sous l’influence de plusieurs facteurs fortement imbriqués, tels que le déclin de la souveraineté nationale, l’accroissement de l’intensité des interactions transnationales ou encore l’éclatement conflictuel sous-tendu par des dynamiques identitaires. Ces constats et les représentations qui leur sont associées ont enjoint un réexamen de la manière dont la sécurité et l’insécurité se pensent et se pratiquent. Inscrit au cœur de ce double questionnement contemporain, cet ouvrage met en question la définition et les enjeux liés aux dynamiques actuelles d’(in)sécurité tout en proposant de nouvelles perspectives. Privilégiant les études empiriques et les approches originales en termes de politique interne et/ou externe, il repose sur trois axes de recherche transversaux : la (re)définition des concepts de sécurité et d’insécurité à l’heure de la globalisation ; les enjeux inhérents aux pratiques (in)sécuritaires et aux sentiments d’(in)sécurité qui les fondent ; les réponses à apporter aux questions de sécurité et d’insécurité. Complémentaire aux analyses disciplinaires classiques de ces objets de recherche en Science politique, cet ouvrage livre un regard neuf sur des thématiques plus que jamais d’actualité.

    A propos des auteurs

    Sophie WINTGENS est maître de conférences au sein du Département de Science politique de l’Université de Liège. Elle est également chercheuse au Center for International Relations Studies (CEFIR) et chercheuse invitée au Centre d’études et de recherches internationales (CERI) de Sciences Po Paris.

    Geoffrey GRANDJEAN est chargé de cours au sein du Département de Science politique de l’Université de Liège.

    Licenciée en Criminologie (2006), Stéphanie VANHAEREN est attachée de recherche au sein du Département de Science Politique de l’Université de Liège (Gouvernance et société).

  • Pratiques transnationales, dynamiques identitaires et diversité culturelle par Hassan BOUSETTA, Sonia GSIR, Marc JACQUEMAIN, Marco MARTINELLO, Marc PONCELET (dir.) A PROPOS DE L'OUVRAGE

    Les migrations font aujourd’hui partie du quotidien de toutes les grandes métropoles. Par les mouvements qu’elles impriment, elles rapprochent des territoires éloignés et finissent par former des espaces sociaux transnationaux connectant pays d’origine et de destination. Les villes post-migratoires sont à bien des égards des lieux de connexion et d’expérimentation. Elles sont le lieu où se tissent des liens complexes entre acteurs et territoires en apparence éloignés. Les pratiques sociales liées à la mobilité humaine s’inscrivent dans la ville, la modifient et façonnent les contours d’une globalisation par le bas. Cet ouvrage rassemble une série de contributions scientifiques originales qui visent à mieux comprendre comment les migrations internationales transforment tant les sociétés d’origine au Sud que les sociétés d’arrivée au Nord. Les différentes recherches présentées ici invitent à se prémunir contre une idée reçue : celle selon laquelle le contact interculturel que produisent la rencontre et la coexistence de populations migrantes et non-migrantes se jouerait uniformément sur le mode de la conflictualité et du rejet. À bien des égards, il se joue aussi sur le mode de la création et du partage, du rapprochement et de l’éloignement. C’est précisément l’une des originalités de cette publication que de considérer les migrants comme des acteurs inventifs et créatifs. En ouvrant une perspective large sur les migrations, le transnationalisme et les identités, l’ouvrage apporte un regard original et ouvre la voie à une meilleure compréhension de ce phénomène contemporain qu’est la construction d’une urbanité transnationale, mobile et diverse.

    A PROPOS DES AUTEURS

    Hassan BOUSETTA, chercheur qualifié FNRS, Centre d’études de l’ethnicité et des migrations, Faculté des Sciences Sociales, Université de Liège. Sonia Gsir, maître de conférences, Centre d’études de l’ethnicité et des migrations, Faculté des Sciences Sociales, Université de Liège.

    Marc JACQUEMAIN, directeur du CLEO, Centre d’étude de l’opinion publique, et directeur adjoint de la Faculté des Sciences Sociales, Université de Liège.

    Marco MARTINELLO, directeur de recherches FNRS, directeur du CEDEM, Centre d’études de l’ethnicité et des migrations, Faculté des Sciences Sociales, Université de Liège.

    Marc PONCELET, directeur de Pôle SuD, Pôle liégeois d’études sur les sociétés urbaines en développement, Faculté des Sciences Sociales, Université de Liège.

    Voir aussi sur le site Reflexions Les villes transnationales (Samuel Grumiau)
  • Petites et grandes histoires par Olivier HAMAL - Préface de Jean-Marie KLINKENBERG

    Entre le Clos des Guillemins qui embrassait l’ensemble de ces rues et la place que nous connaissons aujourd’hui, il a fallu plus d’une centaine d’années et bien des péripéties devant le Conseil communal de Liège. L’évolution de ce quartier est en effet tout à fait surprenante en regard de ce qu’il était sous l’Ancien régime ! La richesse de ce livre se trouve dans son contenu historique agrémenté de très nombreuses illustrations, pour la plupart inédites. Les différentes sources – trop peu connues – sont ici rassemblées, approfondies, et permettent d’inscrire l’histoire de la place dans une continuité et d’en mettre en exergue les connexions éventuelles. Place de Bronckart à Liège – petites et grandes histoires constitue une occasion parfaite de permettre la découverte du quartier à tous ceux qui s’y intéressent, ainsi que de rappeler au bon souvenir des Liégeois et Liégeoises une partie de leur histoire.

    Olivier HAMAL est bien connu dans la vie liégeoise et s’est toujours montré intéressé par l’histoire de sa ville. Il est co-auteur de la monographie sur Paul-Joseph Carpay (1822-1892), peintre décorateur liégeois (2012), et du livre 175 ans au Passage Lemonnier (2014).

  • Recueil d’arrêts par GRANDJEAN, Geoffrey Masters en Sciences politiques 
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