• De Joseph Delboeuf (1831-1896) à aujourd’hui / From Joseph Delboeuf (1831-1896) to nowadays par Anne-Sophie NYSSEN et Marie-Elisabeth FAYMONVILLE (dir.)

    Loin d’être un manuel pratique de l’hypnose, cet ouvrage retrace l’évolution des études scientifiques et de la pratique de l’hypnose à l’Université de Liège qui abrite avec modestie, les précurseurs de l’hypnose médicale. Le premier chapitre en relate son histoire, depuis Joseph Delboeuf, professeur de philosophie au XVIIe siècle jusqu’à Marie-Élisabeth Faymonville, anesthésiste-réanimatrice et Anne-Sophie Nyssen, professeure de psychologie à l’Université de Liège. Le second chapitre expose les différentes méthodes de neuro-imagerie dont le développement a permis l’étude des corrélats neuronaux de l’hypnose. Le chapitre trois aborde l’application clinique de l’hypnose. À travers ses travaux alliant hypnose et douleur, M.-É. Faymonville a été la première à implémenter, en 1992, l’utilisation de l’hypnosédation au bloc opératoire. La pratique de l’hypnose s’est ensuite progressivement inscrite dans la prise en charge de patient.e.s souffrant de douleur chronique atteint.e.s d’un cancer, et en maternité. Le quatrième chapitre est centré sur les avancées technologiques qui permettent de combiner l’hypnose à la réalité virtuelle. Le dernier chapitre développe la transmission des savoirs et des compétences mise en place à l’université, notamment au travers de l’organisation d’un cours et d’une formation destinés aux étudiant.e.s et aux professionnel.le.s en médecine et en psychologie. Quels bénéfices les patient.e.s peuvent-ils et elles espérer de l’hypnose dans la gestion de l’anxiété, de la dépression, de la douleur ? Ces techniques non médicamenteuses, s’intègrent-elles aisément dans la pratique des soignant.e.s à l’hôpital ? De nos jours, l’hypnose suscite encore des débats fervents. Ce livre présente les études scientifiques réalisées à l’Université de Liège qui ont conduit au fil des années à légitimer l’enseignement de l’hypnose à l’université et son utilisation dans la pratique des soins en vue d’améliorer le bien-être des patient.e.s et du personnel soignant.

    Far from being a practical manual of hypnosis, this work traces the evolution of scientific studies and the practice of hypnosis at the University of Liège. The first chapter tells its story, from Joseph Delboeuf, professor of philosophy at the University of Liège in the XVIIth century until Marie-Élisabeth Faymonville, professor and anesthesiologist, at CHU of Liège and Anne-Sophie Nyssen, professor of psychology. The second chapter describes the different neuroimaging methods whose development has enabled the study of the neural correlates of hypnosis. Chapter three discusses the clinical application of hypnosis. Through his work combining hypnosis and pain, M.-É. Faymonville was the first to implement, in 1992, the use of hypnosedation in the operating room. The practice of hypnosis then gradually became part of the care of patients with chronic pain suffering from cancer, and in maternity ward. Chapter four focuses on technological advances that allow hypnosis to be combined with virtual reality. The last chapter develops the transmission of knowledge and skills set up at the University, in particular through the organization of a course and training for students and professionals in medicine and psychology. What benefits can patients expect from hypnosis in the management of anxiety, depression, pain? Are these non-drug techniques easily integrated into the practice of caregivers in the hospital? Nowadays, hypnosis still arouses fervent debates. This book presents the scientific studies carried out at the University of Liège which have led over the years to legitimize the teaching of hypnosis at the University and its use in the practice of care in order to improve the well-being of patients and caregivers.

  •   par GAUTIER PIROTTE

    Nous vivons désormais dans un monde globalisé où ce qui se passe à n’importe quel point du globe a des conséquences sur nos propres existences. Dans ce monde interdépendant, la coopération internationale – que l’on songe à l’aide humanitaire ou à l’aide au développement – occupe une place importante. Peut-être songez-vous à vous joindre à ces femmes et à ces hommes qui portent assistance aux plus démunis à l’autre bout du monde. Peut-être vous méfiez-vous de ces « boyscouts au grand coeur », de ces « bons samaritains ». Après tout, aujourd’hui rien n’est jamais gratuit et sans doute que derrière cette aide se cachent des intérêts peu reluisants. Mais, dans un cas comme dans l’autre, que savez-vous vraiment de cette fabrique de l’aide internationale ? Ce livre vous permet d’aborder la Fabrique de l’aide internationale (ses acteurs, son fonctionnement, ses enjeux et débats actuels) sous un angle ludique innovant. Vous tenez en vos mains le premier livre scientifique présenté sous forme d’un jeu de rôle ! En ouvrant ce livre, vous voilà élu.e député.e de la République de Hopeland, pays riche imaginaire en quête d’une loi fixant sa politique de coopération internationale. Au fil des pages, des interviews de nombreux experts, de jeux variés et de capsules vidéos disponibles par QR codes, vous participez avec les autres lecteurs de ce livre à la rédaction des différents articles de cette loi. Alors, prenez place au sein de l’Assemblée Nationale de la République de Hopeland et découvrez la Fabrique de l’aide internationale.

    Gautier PIROTTE, Professeur de socio-anthropologie du développement à la Faculté de Sc. Sociales de l’Université de Liège. Il est également chercheur au sein du laboratoire OMER (Observer les Mondes en Recompositions) et créateur du MOOC (Massive Open Online Course) « La Fabrique de l’Aide Internationale » élu MOOC of the Year 2019 par l’association EdFlex. Ses principaux travaux et publications portent sur la coopération au développement, les pratiques de solidarité internationale et les sociétés civiles au Nord comme au Sud.

  • Définition, Transmission, Réception Play and Games in Classical Antiquity: Definition, Transmission, Reception par Véronique Dasen, Marco Vespa (éds)

    The European Research Council project (Locus Ludi. The Cultural Fabric of Play and Games in Classical Antiquity (ERC AdG # 741520) investigates how play and games provide a privileged access to past societal norms, values, identities, and collective imaginary. People play all over the world and throughout history, but they do not play the same games, nor do they attribute the same meaning and function to play. This pluridisciplinary volume investigates how such an important part of ancient cultures can be methodologically reconstructed. A first series of chapters based on Greek and Roman texts and vocabulary propose an emic definition of play and games. Beyond the common association of child and play (in Greek, paidia, 'play', pais, ‘child’, and paideia, ‘education’, share the same root, in Latin ludus means ‘play’, ‘school’, and ‘rethorical games’), ancient views are more complex and nuanced. The boundaries between sport, dance, rites and play are fluid and differ from our modern view. Case studies show how playful practices can be defined in material culture and iconographic representations. The second part of the volume focuses on Greek and Roman ludic heritage in ancient literature with particular attention to the cultural and discursive codes according to literary genre (oniromancy, proverbs, children’s rhymes, lexicography...). Close studies assess the transmission of a predominantly oral heritage in collections, lexicons and commentaries ranging from the Roman imperial period to Byzantine times (proverbs, riddles, and children’s lore). New insights are provided on crucial issues about cultural continuities and discontinuities, as well as the definition of so-called "traditional" games.

    Véronique DASEN is professor of Classical archaeology at the University of Fribourg (CH), and specialised in ancient cultural anthropology and archaeology. She published extensively on the history of the body, childhood and gender, as well as on ancient medicine, magic, and play. She is the Principal Investigator of the ERC project Locus ludi.

    Marco VESPA is a classical philologist and member of the ERC project Locus ludi at the University of Fribourg (CH). His research interests include the Second Sophistic, ancient Greek comic theatre, and the anthropological study of ancient Greek scientific texts. He has published extensively on Greek and Roman zoology and cultural representation of animals.

  • Recueil d’arrêts par GRANDJEAN, Geoffrey Masters en Sciences politiques 
  • Petites et grandes histoires par Olivier HAMAL - Préface de Jean-Marie KLINKENBERG

    Entre le Clos des Guillemins qui embrassait l’ensemble de ces rues et la place que nous connaissons aujourd’hui, il a fallu plus d’une centaine d’années et bien des péripéties devant le Conseil communal de Liège. L’évolution de ce quartier est en effet tout à fait surprenante en regard de ce qu’il était sous l’Ancien régime ! La richesse de ce livre se trouve dans son contenu historique agrémenté de très nombreuses illustrations, pour la plupart inédites. Les différentes sources – trop peu connues – sont ici rassemblées, approfondies, et permettent d’inscrire l’histoire de la place dans une continuité et d’en mettre en exergue les connexions éventuelles. Place de Bronckart à Liège – petites et grandes histoires constitue une occasion parfaite de permettre la découverte du quartier à tous ceux qui s’y intéressent, ainsi que de rappeler au bon souvenir des Liégeois et Liégeoises une partie de leur histoire.

    Olivier HAMAL est bien connu dans la vie liégeoise et s’est toujours montré intéressé par l’histoire de sa ville. Il est co-auteur de la monographie sur Paul-Joseph Carpay (1822-1892), peintre décorateur liégeois (2012), et du livre 175 ans au Passage Lemonnier (2014).

  • Pratiques transnationales, dynamiques identitaires et diversité culturelle par Hassan BOUSETTA, Sonia GSIR, Marc JACQUEMAIN, Marco MARTINELLO, Marc PONCELET (dir.) A PROPOS DE L'OUVRAGE

    Les migrations font aujourd’hui partie du quotidien de toutes les grandes métropoles. Par les mouvements qu’elles impriment, elles rapprochent des territoires éloignés et finissent par former des espaces sociaux transnationaux connectant pays d’origine et de destination. Les villes post-migratoires sont à bien des égards des lieux de connexion et d’expérimentation. Elles sont le lieu où se tissent des liens complexes entre acteurs et territoires en apparence éloignés. Les pratiques sociales liées à la mobilité humaine s’inscrivent dans la ville, la modifient et façonnent les contours d’une globalisation par le bas. Cet ouvrage rassemble une série de contributions scientifiques originales qui visent à mieux comprendre comment les migrations internationales transforment tant les sociétés d’origine au Sud que les sociétés d’arrivée au Nord. Les différentes recherches présentées ici invitent à se prémunir contre une idée reçue : celle selon laquelle le contact interculturel que produisent la rencontre et la coexistence de populations migrantes et non-migrantes se jouerait uniformément sur le mode de la conflictualité et du rejet. À bien des égards, il se joue aussi sur le mode de la création et du partage, du rapprochement et de l’éloignement. C’est précisément l’une des originalités de cette publication que de considérer les migrants comme des acteurs inventifs et créatifs. En ouvrant une perspective large sur les migrations, le transnationalisme et les identités, l’ouvrage apporte un regard original et ouvre la voie à une meilleure compréhension de ce phénomène contemporain qu’est la construction d’une urbanité transnationale, mobile et diverse.

    A PROPOS DES AUTEURS

    Hassan BOUSETTA, chercheur qualifié FNRS, Centre d’études de l’ethnicité et des migrations, Faculté des Sciences Sociales, Université de Liège. Sonia Gsir, maître de conférences, Centre d’études de l’ethnicité et des migrations, Faculté des Sciences Sociales, Université de Liège.

    Marc JACQUEMAIN, directeur du CLEO, Centre d’étude de l’opinion publique, et directeur adjoint de la Faculté des Sciences Sociales, Université de Liège.

    Marco MARTINELLO, directeur de recherches FNRS, directeur du CEDEM, Centre d’études de l’ethnicité et des migrations, Faculté des Sciences Sociales, Université de Liège.

    Marc PONCELET, directeur de Pôle SuD, Pôle liégeois d’études sur les sociétés urbaines en développement, Faculté des Sciences Sociales, Université de Liège.

    Voir aussi sur le site Reflexions Les villes transnationales (Samuel Grumiau)
  • Définitions, enjeux et perspectives par Sophie WINTGENS, Geoffrey GRANDJEAN et Stéphanie VANHAEREN (dir.)  A propos de l’ouvrage

    Ces dernières années, l’analyse et les pratiques de la sécurité et de l’insécurité ont fortement évolué sous l’influence de plusieurs facteurs fortement imbriqués, tels que le déclin de la souveraineté nationale, l’accroissement de l’intensité des interactions transnationales ou encore l’éclatement conflictuel sous-tendu par des dynamiques identitaires. Ces constats et les représentations qui leur sont associées ont enjoint un réexamen de la manière dont la sécurité et l’insécurité se pensent et se pratiquent. Inscrit au cœur de ce double questionnement contemporain, cet ouvrage met en question la définition et les enjeux liés aux dynamiques actuelles d’(in)sécurité tout en proposant de nouvelles perspectives. Privilégiant les études empiriques et les approches originales en termes de politique interne et/ou externe, il repose sur trois axes de recherche transversaux : la (re)définition des concepts de sécurité et d’insécurité à l’heure de la globalisation ; les enjeux inhérents aux pratiques (in)sécuritaires et aux sentiments d’(in)sécurité qui les fondent ; les réponses à apporter aux questions de sécurité et d’insécurité. Complémentaire aux analyses disciplinaires classiques de ces objets de recherche en Science politique, cet ouvrage livre un regard neuf sur des thématiques plus que jamais d’actualité.

    A propos des auteurs

    Sophie WINTGENS est maître de conférences au sein du Département de Science politique de l’Université de Liège. Elle est également chercheuse au Center for International Relations Studies (CEFIR) et chercheuse invitée au Centre d’études et de recherches internationales (CERI) de Sciences Po Paris.

    Geoffrey GRANDJEAN est chargé de cours au sein du Département de Science politique de l’Université de Liège.

    Licenciée en Criminologie (2006), Stéphanie VANHAEREN est attachée de recherche au sein du Département de Science Politique de l’Université de Liège (Gouvernance et société).

  • Focal

    29,00
    50 ans d’exploration au Centre Spatial de Liège par Antonio CUCCHIARO

    A propos de l'ouvrage :

    Il est bien connu que les Gaulois n’ont peur que d’une chose : que le ciel leur tombe sur la tête. Les Liégeois, qui n’ont peur de rien, se sont appliqués à l’observer et à le comprendre. L’Université de Liège ne pouvait manquer de s’associer à cette exploration et a fait de l’espace une spécialité reconnue. L’enthousiasme et le dynamisme des aventuriers des sciences spatiales ont permis de développer en son sein un centre de recherches appliquées internationalement reconnu. Ce livre raconte l’histoire du Centre Spatial de Liège, une histoire de plus de cinquante ans, mêlant intimement les hommes et la science, qui s’inscrit en perspective du développement de l’Europe spatiale. Il est fidèle à la mémoire de quelques-uns de ses brillants pionniers et a l’ambition de démontrer qu’à Liège, nous avons raison d’être optimiste en l’avenir, la tête dans les étoiles.

    A propos de l'auteur :

    Antonio CUCCHIARO est astrophysicien (Ms en Sciences Physiques) diplômé de l’Université de Liège. Il a débuté sa carrière comme élève assistant au département d’Astronomie et d’Astrophysique de la même Université. Après des travaux d’astrophysique théorique et observationnelle, il s’est orienté vers le domaine spatial et plus particulièrement vers le développement et la qualification d’instrument d’observation de la terre et d’objets célestes. C’est ainsi qu’il a participé soit en tant que collaborateur soit en tant que responsable de projet à des programmes de l’ASE et de la NASA comme Météosat, FOC (Hubble Space Telescope), Giotto (rencontre avec une comète), ISO, Planck et Herschel ou l’étude de l’origine de l’univers. Retraité, il a été pendant plus de 15 ans le directeur du département de test au Centre Spatial de Liège.

  • Image, identité, religion par Daniel BARBU

    « I dolâtrie » est un terme dépréciatif qui sert à désigner les cultes des faux dieux en face d’un dieu considéré comme unique et véritable. Plongeant ses racines dans les réflexions antiques sur la religion des « autres », cette notion se trouve au coeur des débats qui, des Pères de l’Église aux explorateurs modernes, interrogent la diversité des cultes et des pratiques religieuses. Au fil des siècles, cette catégorie polémique a fabriqué l’altérité tout en reléguant l’« autre », le « païen », le « sauvage », l’« hérétique », l’« ignorant », du côté de l’erreur et de l’aberration. La notion d’idolâtrie condamne comme fausse la religion de l’« autre », voire lui refuse la qualité même de religion. Cette histoire, où les « sauvages » du Nouveau Monde rejoignent les peuples de l’Antiquité, annonce l’émergence d’une véritable science des religions. Ce livre retrace la naissance de « l’idolâtrie » au croisement des réflexions juives et grecques sur l’image, les origines de la culture et la diversité religieuse. Des débats grecs sur l’anthropomorphisme à la critique des « idoles » dans le judaïsme ancien, il explore les fondements antiques d’une histoire comparée des religions.

    Daniel BARBU est historien des religions, spécialisé dans l’histoire du judaïsme antique et médiéval. Il a enseigné aux Université de Genève, Lausanne, Berne et Zurich. Ses recherches portent sur la formation des identités religieuses dans l’Antiquité, sur les controverses religieuses entre juifs et chrétiens, et sur l’historiographie des sciences religieuses. Il a notamment édité Le Savoir des religions. Fragments d’historiographie religieuse (2014) et il est l’un de membres fondateurs de la revue d’anthropologie et d'histoire des religions Asdiwal.

  • par BOGAERT, Jan (éd.) et HALLEUX, Jean-Marie (éd.)

    Nous assistons actuellement au peuplement des zones périurbaines de la planète par des centaines de millions d'individus. Cette évolution pose de redoutables problèmes et des difficultés inédites pour les politiques publiques. Si les effets de la périurbanisation sont relativement bien connus dans les pays du Nord, les analyses dédiées aux pays du Sud sont bien moins développées. L'ouvrage "Territoires périurbains : développement, enjeux et perspectives dans les pays du Sud" permet de lever un coin du voile sur cette problématique et sur les grands défis que la périurbanisation pose pour le Sud en général et pour l'Afrique centrale en particulier.

    L'ouvrage débute en cherchant à clarifier ce qu'il faut exactement entendre par "territoire périurbain". A la suite de cette mise en contexte, il se poursuit par cinq parties organisées autour des problématiques des ressources naturelles, de la sécurité alimentaire, de la santé publique, des services publics et de l'aménagement des territoires. Pour chacune de ces problématiques, des chercheurs spécialisés issus de disciplines variées apportent des contributions qui, tout en soulignant l'ampleur des défis, permettent la mise en avant de solutions innovantes pour améliorer la gouvernance et le bien-être des populations.

    Cet ouvrage s'adresse d'abord aux chercheurs préoccupés par les défis du développement. En parallèle, par les pistes pour l'action publique qu'il esquisse, il ne manquera pas d'également intéresser les décideurs et les praticiens qui opèrent dans le contexte des territoires périurbains des pays du Sud.

  • par LEDENT, Albert et BURNY, Philippe

    Cet ouvrage est un hommage au professeur Albert Ledent, disparu le 2 octobre 2017, et fait suite au livre "La politique agricole commune - des origines au 3e millénaire". Il traite de la période allant de la revue à mi-parcours de l'Agenda 2000 (2003) jusqu'au bilan de santé de la PAC en 2009. L'ouvrage traite d'abord des mesures décidées en 2003 qui constituent une réforme profonde de la politique agricole européenne, introduisant, notamment, le régime de paiement unique ainsi que le découplage et la conditionnalité des aides au revenu des agriculteurs. La seconde vague de réformes, après les grandes cultures, la viande bovine et le lait, est également abordée et concerne plus particulièrement l'huile d'olive, le tabac, le coton et le houblon. Le secteur sucre a suivi et fait l'objet, vu son importance, d'un chapitre à part entière. La période considérée dans l'ouvrage a vu se réaliser le cinquième élargissement de l'Union européenne. Pas moins de dix nouveaux États sont devenus membres, ceci n'étant pas sans conséquence sur la PAC et le budget de l'UE ; c'est pourquoi l'ouvrage analyse l'application de la PAC à ces nouveaux États membres, ainsi que leur poids relatif par rapport aux "Quinze". Il est ainsi montré que la PAC s'est continuellement adaptée aux circonstances politiques, économiques et sociales. Des questions restent cependant toujours en suspens, et cela même à la date de parution de ce livre, alors que l'on discute de la PAC pour la période 2021-2027 : quel avenir pour l'agriculture européenne, comment répartir plus équitablement le budget de la PAC, comment innover, garder vivantes les zones rurales, assurer la santé des consommateurs, maintenir l'emploi agricole, ... ?

    A propos des auteurs

    Albert LEDENT (1923-2017) - Il fut ingénieur agronome, docteur en sciences agronomiques, professeur d'économie rurale à la Faculté des Sciences agronomiques de Gembloux, dont il devint Recteur. Il fut aussi Directeur général de l'Office Belge de l'Economie et de l'Agriculture, Président du Parc scientifique des Isnes, du Conseil supérieur wallon de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de l'Alimentation, de l'Association des Ingénieurs de Gembloux. Il fut encore Vice-Président de la Commission des Sites de la Région wallonne.

    Philippe BURNY - Né en 1962, il est ingénieur agro-économiste, docteur en sciences agronomiques, chercheur qualifié. Il est attaché scientifique au Centre wallon de Recherches agronomiques et chargé de cours à Gembloux Agro-Bio Tech/Université de Liège, dans les domaines de l'économie rurale et de la politique agricole.

  • Signatures

    30,00

    (Essais en) Sémiotique de l’écriture

    par Jean-Marie KLINKENBERG & Stéphane POLIS (dirs)

    1. Introduction Jean-Marie Klinkenberg & Stéphane Polis, De la scripturologie / On Scripturology

    2. Le rapport à la langue Jean-Marie Klinkenberg, Entre dépendance et autonomie. Pour une définition de l’écriture dans les sciences du langage et du sens Viviana Isabel Cárdenas, Implications of the Relation between Language and Writing from a Developmental Perspective

    3. Modèles d’analyse de l’écriture Sung Do Kim, Une généalogie critique des théories de l’écriture. Histoire et épistémologie du pluralisme graphique Isabelle Klock-Fontanille, Lorsque la langue ne rencontre pas l’écriture : la question du déchiffrement des écritures Jean Winand, Un Frankenstein sémiotique : les hiéroglyphes d’Athanase Kircher

    4. Iconicité de l’écriture Kathrin Hudson & John Henderson, Writing Pictures and Painting Words: The Inherent Hybridity of Maya Writing Stéphane Polis, The Functions and Toposyntax of Ancient Egyptian Hieroglyphs: Exploring the Iconicity and Spatiality of Pictorial Graphemes Andréas Stauder, On System-Internal and Differential Iconicity in Egyptian Hieroglyphic Writing Dominique Boutet, Patrick Doan, Claire Danet, Claudia Savina Bianchini, Timothée Goguely, Adrien Contesse & Morgane Rébulard, Systèmes graphématiques et écritures des langues signées

    5. Spatialité et matérialité Marc Arabyan, Histoire et emplois de l’alinéa ouvrant en diachronie (xiiie-xviie siècles) Rosanna De Angelis, Textes et textures numériques. Le passage de la matérialité graphique à la matérialité numérique

    6. Pragmatique de l’écriture Michaela Fišerová, Pragmatical Paradox of Signature Maria Elena Balza, Écriture, performance et pouvoir : l’« invention » des hiéroglyphes anatoliens au IIe millénaire av. J.-C.

    Varia Lynn Bannon, Relire, réécrire et réinterpréter les textes et les images. Étude sémiotique de cas Pierre Boudon, Le templum en tant qu’articulation complexe Cédric Honba Honba, Objet et pratiques sémiotiques : quelques enjeux médiatiques du support photographique

  • par Jacques FONTANILLE

    Présentation du volume

    Les vivants persistent à vivre, et les humains persévèrent. Les cours de vie prennent forme dans la manière dont leur continuité est assurée, malgré les obstacles et les aléas. Et le sens de la vie est tout aussi bien dans la force des engagements, dans les hésitations, les atermoiements, les renoncements et les changements de cap qui permettent, ou ne permettent pas, de persister.

    Les formes de vie trouvent sens dans la réunion entre des expressions (des formes du cours de vie) et des contenus (des valeurs, des émotions, des enjeux et des croyances). Toutes sont par principe disponibles pour tous les acteurs sociaux, qui peuvent se les approprier, les transformer, les confronter entre elles et en inventer de nouvelles, mais avec des chances inégales d’y parvenir. Par leur résistance aux segmentations sociales a priori, par leur capacité à établir des rapports entre des phénomènes d’une grande diversité, les formes de vie nous mettent en somme à « bonne distance », la distance qui convient à la fois à la compréhension et à l’évaluation critique de la signification de nos pratiques sociales, quotidiennes, politiques et médiatiques, et des discours qui les diffusent.

    Transparence sociale et politique, territoires socio-économiques et symboliques, croyances et régimes médiatiques, compétitivité et compétition, variations stylistiques de la mode : ce sont quelques-unes des innombrables configurations sémiotiques qui donnent du sens à nos vies quotidiennes, collectives ou individuelles. En traversant ces configurations l’une après l’autre, le sémioticien dialogue avec l’anthropologue, l’économiste, le géographe, le philosophe, ou le sociologue.

    Notice auteur

    Jacques FONTANILLE est professeur de sémiotique et sciences du langage à l’Université de Limoges. Il a été Président de cette Université de 2005 à 2012. Il a également été conseiller, puis directeur de cabinet de la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche de 2012 à 2014. Ses travaux sont consacrés à la sémiotique théorique, à la littérature, à l’image, et aux pratiques quotidiennes.

  • par Pierre HENROTAY, Mariza KRYSINSKA, Hilda ROSSEEL, Maggy SCHNEIDER Collection dirigée par Maggy SCHNEIDER

    Ce projet d’enseignement a une origine lointaine. Il s’inspire en effet largement d’une première expérimentation menée, fin des années 70, dans des classes du secondaire à orientation littéraire, par Maggy Schneider aujourd’hui professeur de didactique à l’Université de Liège. L’intention, restée la même, est de mettre à l’avant-plan les propriétés fondamentales qui font des fonctions sinusoïdales, exponentielles et logarithmiques des outils incontournables dans de nombreuses disciplines. Il s’agit de favoriser une compréhension plus approfondie de ces fonctions que les élèves ont tendance à réduire à une vague allure graphique tout en banalisant leurs expressions analytiques, sans en percevoir les enjeux en termes de solutions d’équations fonctionnelles. Les fonctions sont ici « taillées » progressivement pour satisfaire ces équations dont l’intérêt est expliqué d’entrée de jeu.

    La réflexion s’est poursuivie, au fil du temps et de partenariats divers. En ce qui concerne les fonctions sinusoïdales, le travail a été mené avec Hilda Rosseel, professeur au Collège St Paul à Godinne, dans le cadre de l’animation pédagogique des Collèges Jésuites. Quant à l’approche des fonctions exponentielles et logarithmiques, elle s’est enrichie des résultats d’une thèse sur les modèles fonctionnels paramétrés soutenue par Mariza Krysinska, professeur au Collège St Michel à Bruxelles et formatrice d’enseignants.

    Le travail s’est également enrichi des apports de Pierre Henrotay, aujourd’hui professeur de mathématique à l’Athénée Royal et École d’Hôtellerie de Spa et chargé de formation CIFEN à l’Université de Liège. Sa carrière d’ingénieur physicien dans le secteur privé en fait un partenaire privilégié d’une réflexion interdisciplinaire authentique et d’un regard sur les applications qui va bien au-delà des simplismes…

    Dans cette collection…

    Traité de didactique des mathématiques Maggy SCHNEIDER ISBN 978-2-87456-066-8

    Le mathématicien et ses esclaves Pierre LECOMTE ISBN 978-2-87456-080-4

    Vers une modélisation algébrique des points, droites et plans Catherine LEBEAU & Maggy SCHNEIDER ISBN 978-2-87456-091-0

    Des grandeurs inaccessibles à la géométrie du triangle Hilda ROSSEEL & Maggy SCHNEIDER ISBN 978-2-87456-092-7

    L’émergence de modèles fonctionnels Mariza KRYSINSKA & Maggy SCHNEIDER ISBN 978-2-87456-116-0

    Ces nombres qu’on dit imaginaires sont-ils vraiment des nombres ? Hilda ROSSEEL & Maggy SCHNEIDER ISBN 978-2-87456-141-2

    Du calcul infinitésimal à l’analyse (à paraitre)

    Quand les Stats rencontrent les Probas (à paraitre)

  • par Olivia RIVERO

    La fin des temps glaciaires est marquée en Europe occidentale par la culture magdalénienne qui nous a laissé d’exceptionnels chefs-d’œuvre artistiques sur les parois des grottes, mais aussi des milliers de gravures sur de petits objets gravés ou sculptés en os ou bois de cervidé. L’analyse technique de ces objets, à l’aide d’instruments d’observation rapprochée comme le microscope électronique ou la loupe binoculaire, permet de reconstituer le geste de l’artiste et d’identifier certains stigmates de la chaîne opératoire. Ces infimes détails, invisibles à l’œil nu, révèlent des expertises et des savoir-faire très différents. Certains auteurs possèdent une maîtrise parfaite du maniement de l’outil et sont capables de créer des œuvres innovantes, d’un art consommé, sans défaut apparent ; d’autres, au contraire, montrent des défaillances techniques que révèlent de nombreux accidents de parcours dans la réalisation de chaque trait.

    L’absence d’homogénéité dans la production artistique est révélatrice d’une société complexe, ayant développé des mécanismes de transmission des connaissances techniques, et notamment un processus d’apprentissage de la pratique artistique. A travers l’observation microscopique de centaines d’œuvres d’art mobilier, nous suivons pas à pas les gestes des artistes, experts ou débutants, qui nous apparaissent ainsi plus humains et plus proches de nous.

    On trouvera dans cet ouvrage d’authentiques chefs d’œuvre intemporels, d’une saisissante beauté plastique, vus pour la première fois à travers le fort grossissement de la loupe binoculaire. Ces photomontages permettent d’entrer véritablement dans l’intimité de l’artiste préhistorique. Certes, la culture magdalénienne nous demeure profondément inconnue, mais l’universalité de l’art nous en révèle certains aspects.

     
  •  (P.Monts. Roca inv. 158-161)  Édition, traduction et analyse contextuelle d’un poème latin conservé sur papyrus 

    par Gabriel NOCCHI MACEDO

    Présentation du volume

    D’Euripide à T.S. Eliot, en passant par Gluck et Rilke, la figure d’Alceste, épouse aimante qui accepte de mourir à la place de son mari, a inspiré maint artiste. À la fin de l’Antiquité, un poète latin, dont l’identité nous est inconnue, composa des vers sur le mythe de la reine de Thessalie. Son poème aurait été à jamais perdu, si les sables d’Égypte ne nous en avaient pas livré une copie sur un papyrus du IVe siècle. Connu comme l’« Alceste de Barcelone », il représente un des apports majeurs de la papyrologie à notre connaissance de la littérature latine et, depuis sa première édition, en 1982, il n’a cessé d’attirer l’attention des spécialistes et des amateurs de culture classique. Le présent ouvrage propose une nouvelle édition du poème latin, accompagnée d’une traduction française, ainsi que d’un commentaire critique et linguistique. Exceptionnel à plusieurs égards, le manuscrit qui le contient fait l’objet d’une analyse codicologique et paléographique détaillée. On examine également son contexte de production et d’utilisation et, par extension, celui dans lequel l’« Alceste de Barcelone » a pu, de par sa langue, son style et son sujet, susciter l’intérêt dans l’Antiquité tardive. En filigrane aux discussions autour du texte et de son manuscrit, on aborde les questions de la transmission et la réception de la culture classique à la fin de l’Antiquité, notamment en Égypte, terre de riches entrecroisements culturels.

    Notice de l'auteur

    Gabriel Nocchi Macedo est titulaire d’une Maîtrise en Langues et Littératures Classiques de l’Université de Liège et aspirant du Fonds National de la Recherche Scientifique. Il prépare actuellement une thèse de doctorat sur les plus anciens livres latins de poésie. Poursuivant des recherches dans les domaines de la papyrologie, de la codicologie et de la paléographie, avec un intérêt particulier pour les papyrus et manuscrits latins, il est membre du Centre de Documentation de Papyrologie Littéraire (CEDOPAL) de l’Université de Liège, où il collabore à plusieurs projets.

  • par Pascal BRISSETTE & Marie-Pier LUNEAU (dirs)

    Présentation du volume

    Transvaluant les signes de l’échec et de la réussite, la malédiction de l’écrivain est l’un des grands mythes de la littérature moderne. « Il faut des malheurs, et des plus grands, pour faire ce qu’il y a de plus beau dans le plus beau des arts », écrivait un Louis de Bonald. « Le ressentiment est nécessaire à toute création artistique véritable », écrit plus près de nous un Michel Houellebecq. Ce mythe de la malédiction n’en est pas moins une croyance vécue, ayant orienté des vies entières d’artistes et d’écrivains. Un vaste continent de maudits se dessine ainsi, du XIXe au XXIe siècle, où le poète crotté voisine avec le styliste martyr de son art, où le nègre de génie le dispute au grand artiste sombrant dans la folie, où l’écrivain populaire ne se prive pas quelquefois de cette forme singulière de légitimité que procure le malheur. Le propos du présent volume n’est pas de dresser un nouveau palmarès des poètes maudits ou des acteurs obscurs de la scène littéraire, mais d’examiner les conditions de perpétuation d’une croyance — le malheur de l’auteur comme fondement de la valeur d’une oeuvre — à travers un ensemble de textes et d’images débordant les limites géographiques et culturelles de la France.

    Notice des éditeurs

    Pascal BRISSETTE est professeur à l’Université McGill. Il a publié des ouvrages sur les mythes littéraires en France (La malédiction littéraire, 2005; Bohème sans frontière, 2010, codir. A. Glinoer) et au Québec (Nelligan dans tous ses états, 1998).

    Marie-Pier LUNEAU est professeure au Département des lettres et communications de l’Université de Sherbrooke et codirectrice du Groupe de recherches et d’études sur le livre au Québec (GRÉLQ). Elle s’intéresse à la figure de l’auteur et à l’édition populaire au Québec.

  • Guillaume Apollinaire, Jean Cocteau, Pierre Drieu la Rochelle, Paul Éluard par Olivier PARENTEAU Présentation du volume

    Quand elle n’est pas pacifique, ce qui lui arrive rarement, la poésie française consacrée à la guerre entre 1914 et 1918 est patriotique, belliqueuse, germanophobe, mensongère, scolaire. C’est là tout ce qui a été retenu d’elle par l’histoire, cela peut se comprendre et, pour l’essentiel, cela n’est pas faux. Le présent essai revient sur ce corpus méconnu et désormais malaimé tant il est dévoré par la guerre. Il propose une vue synthétique des événements et une lecture serrée d’oeuvres poétiques qui, pour être mobilisées et par conséquent « en guerre », n’en sont pas moins absolument modernes. Leurs auteurs ? Guillaume Apollinaire, Jean Cocteau, Pierre Drieu la Rochelle, Paul Éluard, mais aussi André Breton, Blaise Cendrars et Philippe Soupault. Chacun aura cherché une forme capable de dire cette guerre inouïe, jamais vue, qui défie au propre comme au figuré cette bien nommée folle du logis, l’imagination, pour tenter de dire ce que deviennent, au coeur de l’horrible, le temps, l’amour, la pensée, l’espérance. Toute la lyre va au front et fait en sorte que les outrances de la Grande Guerre passent à la littérature avec audace et inventivité, mais aussi avec sensibilité et humanité.

    Notice de l'auteur

    Olivier PARENTEAU, docteur en Lettres françaises de l’université McGill, est professeur de littérature au Cégep de Saint-Laurent (Montréal, Québec). Il est membre du Centre de recherche interuniversitaire en sociocritique des textes (Crist).

  • l’apport des papyrus latins par Marie-Hélène MARGANNE et Bruno ROCHETTE (éds) Présentation du volume

    Bien moins nombreux que les papyrus grecs, les papyrus latins présentent néanmoins un grand intérêt pour l’étude des contacts entre les deux langues officielles du bassin méditerranéen antique, à savoir le grec et le latin. Ces contacts se manifestent non seulement par l’existence de papyrus bilingues, mais sont aussi perceptibles à d’autres niveaux : les emprunts lexicaux dans les papyrus documentaires et l’influence d’une écriture sur l’autre. Ces aspects ont été fortement renouvelés ces dernières années, mais n’ont pas fait l’objet d’une réflexion plus globale sur les phénomènes inter-linguistiques en Egypte gréco-romaine. La Table Ronde organisée à Liège les 12 et 13 mai 2011 a voulu proposer des pistes de réflexion sur cette thématique. Elle souhaitait aussi faire le bilan des avancées récentes de la papyrologie latine en prenant en considération deux phénomènes étroitement liés, le bilinguisme et le digraphisme. Cette synthèse doit permettre de mesurer les progrès de la recherche dans ce domaine et de donner une impulsion à la mise à jour du Corpus des papyrus latins de Robert Cavenaile, lequel date de 1958.

    Table des matières Bruno Rochette Papyrologie latine et bilinguisme gréco-latin : des perspectives nouvelles Marie-Hélène Marganne Le CEDOPAL et les papyrus latins : pour une mise à jour du Corpus Papyrorum Latinarum de Robert Cavenaile Alain Martin Réflexions d’un bibliographe Nathan Carlig Une bibliographie critique relative au bilinguisme grec-latin Johannes Kramer Les glossaires bilingues sur papyrus Paolo Radiciotti (Ϯ) Digrafismo nei papiri latini Marco Fressura Tipologia del glossario virgiliano Maria Chiara Scappaticcio Lectio bilingue, bilinguismo della lectio. Sull’accentuazione grafica nei papiri latini: sondaggi dai PNess. II 1 e 2 Gabriel Nocchi Macedo Bilinguisme, digraphisme, multiculturalisme : une étude du Codex Miscellaneus de Montserrat Hilla Halla-aho Bilingualism in Action: Observations on Document Type, Language Choice and Greek Interference in Latin Documents and Letters on Papyri Notices des éditeurs Marie-Hélène MARGANNE est Directrice du Centre de Documentation de Papyrologie Littéraire (CEDOPAL) de l’Université de Liège où elle enseigne la papyrologie littéraire et la paléographie grecque. À la fois papyrologue et historienne de la médecine, elle est l’auteur de nombreuses publications sur les papyrus médicaux, le livre et les bibliothèques antiques. Bruno ROCHETTE est Professeur de langues et littératures classiques à l’Université de Liège et Président du Comité de gestion du Centre de Documentation de Papyrologie Littéraire (CEDOPAL). Ses recherches sont consacrées au bilinguisme gréco-latin.
  • Notger et la Basse-Lotharingie aux alentours de l’an mil par Alexis WILKIN et Jean-Louis KUPPER (éds) Présentation du volume 

    Qui était vraiment l’évêque Notger ? Le présent ouvrage refonde notre connaissance du premier « prince-évêque » de Liège, qui avait pourtant déjà fait couler beaucoup d’encre depuis la parution en 1905 de la magistrale synthèse de Godefroid Kurth. Notger y apparaît sous ses multiples dimensions : titulaire de prérogatives comtales, dès 985, il est un homme politique velléitaire, un constructeur visionnaire, un fin lettré capable d’utiliser habilement la puissance de l’écrit hagiographique et de la pierre pour les mettre au service de sa politique. Ami des plus grands, intime des papes et des empereurs, « aimé de Dieu et des historiens », le prélat liégeois apparaît ainsi dans sa pleine stature, celle d’un personnage de tout premier plan dans la société européenne des alentours de l’an mil.

    Cet ouvrage est le résultat d’un colloque international qui s’était tenu à l’Université de Liège en 2008, et pendant lequel les contributeurs ont toujours eu le soin de replacer la figure de Notger dans le contexte politique, social, religieux, économique et culturel qui lui a permis de déployer ses talents.

    Notice des éditeurs 

    Alexis WILKIN est Chercheur Qualifié FNRS/FRS à l’Université Libre de Bruxelles, et Directeur de l’Unité de Recherches Sociamm (Sociétés anciennes, médiévales et modernes).

    Jean-Louis KUPPER est Professeur ordinaire de l’Université de Liège, Membre de l’Académie Royale de Belgique, de la Commission Royale d’Histoire et de l’Institut de France.

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