• par SINDIC, M. ; MASSAUX, C. ; PARIDAENS, A.M. ; LENARTZ, J. ; VANCUTSEM, F. ; BODSON, B. et SINNAEVE, G.

    Gembloux Agro-Bio Tech (Unité de Technologie des Industries agro-alimentaires et Unité de Phytotechnie des Régions tempérées) et le Centre Wallon de Recherches agronomiques (Département Valorisation des Productions agricoles) ont uni leurs compétences, dans le cadre d'un projet de recherche, financé par la Région wallonne (DGARNE - Direction de la Recherche), pour évaluer l'influence des facteurs de types génétiques et culturaux sur les caractéristiques physico-chimiques de l'amidon. Les relations existant entre la structure de l'amidon et ses propriétés technologiques ont été également étudiées. Les travaux de recherche réalisés soulignent l'importance de la variabilité des caractéristiques des amidons de blés indigènes. Les différences observées portent notamment sur la teneur en amidon, la distribution de la taille des granules et le rapport amylose/amylopectine. Elles induisent aussi des variations conséquentes au niveau du rendement d'extraction de l'amidon, de la qualité de la séparation amidon/gluten, de l'endommagement de l'amidon ainsi que des paramètres de viscosité des empois d'amidon ou encore de la sensibilité aux attaques enzymatiques. Ces écarts de comportement sont tels qu'ils sont à même d'influer les processus de fabrication et indiquent l'intérêt de développer des productions de blé ciblées en fonction des diverses applications industrielles tant alimentaires que non-alimentaires. Ce livre s'adresse aux différents intervenants de la filière blé (sélectionneurs, agriculteurs, négociants-stockeurs, meunerie-boulangerie, amidonnerie et industries de transformation de l'amidon). En effet, lors des prochaines années, le secteur céréalier sera amené à relever des défis importants. Sa pérennité passe par une orientation différenciée des productions vers des applications technologiques et industrielles à haute valeur ajoutée. Les résultats des recherches présentés dans cet ouvrage devraient contribuer à mieux connaître et maîtriser la composante amidon du blé afin de répondre correctement aux demandes des industries (agroalimentaires ou non) et de là accroître les débouchés.

  • par BOGAERT, Jan (éd.) et HALLEUX, Jean-Marie (éd.)

    Nous assistons actuellement au peuplement des zones périurbaines de la planète par des centaines de millions d'individus. Cette évolution pose de redoutables problèmes et des difficultés inédites pour les politiques publiques. Si les effets de la périurbanisation sont relativement bien connus dans les pays du Nord, les analyses dédiées aux pays du Sud sont bien moins développées. L'ouvrage "Territoires périurbains : développement, enjeux et perspectives dans les pays du Sud" permet de lever un coin du voile sur cette problématique et sur les grands défis que la périurbanisation pose pour le Sud en général et pour l'Afrique centrale en particulier.

    L'ouvrage débute en cherchant à clarifier ce qu'il faut exactement entendre par "territoire périurbain". A la suite de cette mise en contexte, il se poursuit par cinq parties organisées autour des problématiques des ressources naturelles, de la sécurité alimentaire, de la santé publique, des services publics et de l'aménagement des territoires. Pour chacune de ces problématiques, des chercheurs spécialisés issus de disciplines variées apportent des contributions qui, tout en soulignant l'ampleur des défis, permettent la mise en avant de solutions innovantes pour améliorer la gouvernance et le bien-être des populations.

    Cet ouvrage s'adresse d'abord aux chercheurs préoccupés par les défis du développement. En parallèle, par les pistes pour l'action publique qu'il esquisse, il ne manquera pas d'également intéresser les décideurs et les praticiens qui opèrent dans le contexte des territoires périurbains des pays du Sud.

  • par RONDEUX, Jacques et THIBAUT, André

    Fruit de l'expérience d'une équipe de recherche œuvrant depuis plus de 25 ans dans le domaine de la productivité forestière, les tables de production relatives au douglas se situent dans la lignée des tables relatives à l'épicéa commun publiées en 1988 et concernent aussi bien la Belgique que les régions limitrophes d'Allemagne, de France et du Grand-Duché de Luxembourg. Elles constituent non seulement un document de référence pour les enseignants, les experts forestiers, les chercheurs et les étudiants concernés par les problèmes de gestion, de production et d'estimation des forêts mais aussi un outil d'aide à la décision pour les propriétaires et les gestionnaires forestiers tant publics que privés ainsi que pour les exploitants forestiers. Les 24 tables de production sont graduées en fonction de l'âge des peuplements pour trois niveaux de productivité (hauteur dominante à 50 ans) et huit scénarios sylvicoles (éclaircies) couvrant un large éventail de sylvicultures susceptibles d'être appliquées aux douglasaies. Elles sont complétées par des tables de répartition des arbres en catégories de grosseur (nombre de bois et volumes) ainsi que par plusieurs tarifs de cubage. La construction proprement dite des tables est explicitée en début d'ouvrage. Leurs perspectives d'utilisation et limites de validité sont illustrées par de nombreux exemples choisis parmi les cas les plus fréquemment rencontrés. Ces tables donnent la possibilité de réaliser des estimations et des prévisions de production au cours de la vie des peuplements, globalement et par type de produits, ainsi que des estimations axées sur la rentabilité financière ou encore sur la disponibilité des ressources ligneuses. Elles sont aussi un précieux auxiliaire pour l'étude des milieux de croissance, pour la gestion des massifs forestiers et pour le traitement sylvicole des douglasaies en fonction d'objectifs, à moyen et à long terme, fixés par le gestionnaire. Les traductions anglaise et allemande des symboles utilisés facilitent l'utilisation de ces tables pour les lecteurs non francophones.

  • par DAGNELIE, Pierre, PALM, Rudy, RONDEUX, Jacques et THILL, André

    Les Tables de production relatives à l'épicéa commun sont destinées à tous ceux qui s'intéressent aux problèmes de production, d'estimation et de gestion des forêts de l'Ardenne belge et des régions limitrophes de Belgique, d'Allemagne, de France et du Grand-Duché de Luxembourg. Les tables de production proprement dites sont graduées en fonction de l'âge des peuplements, de leur hauteur dominante et de différents types de traitement. Elles sont complétées par des tables de répartition des arbres en classes de grosseur. Ces tables permettent de réaliser des estimations et des prévisions de production, globalement et par catégories de produits, ainsi que des estimations financières. Elles peuvent aussi servir à orienter le traitement des forêts, en fonction d'objectifs fixés à priori.

    Table des matières Introduction. L'épicéa commun en Ardenne. Construction des tables. Utilisation des tables. Résumé. Tables de production. Tables de répartition des arbres en classes de grosseur. Index bibliographique. Index des symboles. Index of symbols (English translation).
  • par CAPARROS MEGIDO, Rudy, HAUBRUGE, Eric et FRANCIS, Frédéric

    Ce livre de recettes est le produit d'un constat : l'entomophagie a la cote aujourd'hui en Europe. Difficile pour le néophyte de ne pas trouver la pratique repoussante, le terme "entomophagie" étant déjà relativement barbare. D'ailleurs en Occident, les premières réactions des consommateurs face à des plats à base d'insectes sont le plus souvent soit le dégoût, soit la peur. C'est principalement sur ces deux aspects que l'Unité d'Entomologie fonctionnelle et évolutive de Gembloux Agro-Bio Tech (ULg) a décidé de travailler. Comment ? Grâce à la recherche. Notre laboratoire est le premier, en Belgique, à avoir mis en évidence le regain d'intérêt du consommateur pour les insectes comme denrée alimentaire. Mais ce dernier émet des réserves, ou plutôt des exigences : la première c'est bien sûr le goût, la seconde c'est la texture. Nous avons démontré qu'associés à des saveurs connues telle que le paprika, la vanille ou le chocolat, les insectes étaient davantage acceptés. L'idée est donc bien de consommer des insectes "transformés" (en un burger par exemple) ou au moins "préparés" et "assaisonnés" (des vers de farine frits en garniture d'une salade). Au niveau de la texture, ce sont les préparations croustillantes qui sont favorites. A travers une trentaine de recettes illustrées, tantôt très simples tantôt dignes de futurs grands chefs, nous essayons de démystifier l'insecte et de vous donner l'envie de l'intégrer, comme n'importe quel autre aliment, dans vos préparations. Bon appétit !

  • Guide méthodologique Par TOSSO, Félicien / DAÏNOU, Kasso / SONKÉ, Bonaventure / LEVICEK, Carolina / BRACKE, Charles / FORNI, Eric / JOBBÉ-DUVAL, Benoît / LIGOT, Gauthier / TCHUANTÉ TITE, Valerie / GOURLET-FLEURY, Sylvie / DOUCET, Jean-Louis

    La durabilité de l'aménagement des forêts naturelles d'Afrique centrale est tributaire d'une connaissance approfondie de la dynamique démographique des populations d'arbres commerciaux. Cette dynamique est étudiée dans des dispositifs destinés à être suivis sur le long terme, dénommés parcelles et sentiers. Si la démarche méthodologique d'installation et de suivi des parcelles est assez bien documentée, celle des sentiers l'est moins. Le présent ouvrage vient combler ce vide en capitalisant l'expérience accumulée depuis plus de 20 ans par les membres du collectif DYNAFAC, un collectif créé à l'initiative de l'ATIBT, du CIRAD, de Nature+ et de Gembloux Agro-Bio Tech. Il s'agit d'un guide pratique et illustré explicitant la démarche nécessaire à l'installation et au suivi de ces sentiers. Outre les procédures techniques, le guide évalue également les coûts en tenant compte des spécificités économiques de différents pays de la sous-région. En s'adressant à l'ensemble des parties prenantes de l'aménagement et de la gestion des forêts d'Afrique, l'ouvrage a pour ambition de promouvoir la mise en œuvre de dispositifs robustes et efficients à la portée de tous.

     
  • par MALAISSE, François

    Le but de l'auteur est de sauvegarder le savoir ancestral des populations locales en matière d'identification et d'exploitation des ressources alimentaires naturelles. C'est à l'avenir de ces populations qu'il pense quand il espère "participer à la mise en place d'un développement humain harmonieux s'intégrant dans une politique respectueuse de l'environnement". Tout au long de l'ouvrage, l'auteur confronte ses observations personnelles et ses résultats de recherche et d'enquêtes aux connaissances publiées à ce jour sur les produits sauvages consommés en Afrique intertropicale, dont il a effectué une compilation minutieuse. Le souci d'exactitude et d'exhaustivité dont témoignent les matières traitées, les tableaux détaillés, les nomenclatures latine et vernaculaire, l'abondante bibliographie, fait de cet ouvrage un livre de référence pour les spécialistes (écologistes, systématiciens, nutritionnistes), tandis que les nombreuses illustrations en couleurs, le texte concis et accessible attireront un public plus large dont les connaissances en ethnobiologie se trouveront singulièrement enrichies. Enfin, les "aménagistes" y trouveront la suggestion de pistes originales et prometteuses.

    Table des matières

    Introduction. Le milieu. Les produits sauvages comestibles : les champignons, les plantes, les miels, les grands mammifères, les rongeurs, les oiseaux, les poissons, les reptiles, les chenilles les termites, les autres insectes, les autres animaux, les boissons, le sel. L'ethnobiologie. L'agriculture. Synthèse et discussion. Bibliographie. Index des noms latins (2000) et des noms vernaculaires (700).

    A propos de l'auteur

    François MALAISSE est né à Anvers (Belgique) en 1934. Il est diplômé ingénieur agronome des Eaux et Forêts de la Faculté des Sciences agronomiques de Gembloux en 1956 et licencié en sciences botaniques (Université libre de Bruxelles) en 1960. Docteur en sciences de l'Université officielle du Congo, Lubumbashi, en 1968, il avait choisi comme sujet de thèse l'étude écologique de la rivière Luanza et de son bassin. Il passera plus de vingt ans de sa carrière de chercheur et d'enseignant dans cette Université et sur le terrain où il s'est livré à l'exploration et l'étude passionnées des divers écosystèmes du territoire zambézien, principalement de la forêt claire zambézienne, au Katanga mais aussi en Zambie, avant d'effectuer des expertises dans une vingtaine d'autres pays. Il est actuellement professeur ordinaire à la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux où il enseigne l'écologie, la phytogéographie et la botanique systématique tropicale, et dirige le laboratoire d’Écologie, sans être devenu sédentaire pour autant. Très actif dans de nombreuses associations belges et étrangères réunissant écologistes et botanistes, il est notamment membre titulaire de l'Académie royale des Sciences d'Outre-Mer de Belgique et secrétaire permanent de l'AETFAT (Association pour l’Étude taxonomique de la Flore d'Afrique tropicale).

  • par DRUART, Philippe, HUSSON, Claude et PAUL, Roger

    Bien que les techniques végétales soient d'application de longue date pour fixer les berges de cours d'eau, elles font maintenant partie d'une réflexion plus générale avec la prise en compte des besoins écologiques des écosystèmes de rivières et le développement de l'ingénierie végétale qui régit la mise en œuvre des renaturations. Les travaux décrits dans cet ouvrage apportent les outils permettant la traçabilité et l'évaluation comportementale d'écotypes ligneux vis-à-vis de risques sanitaires connus (principalement la maladie de l'aulne) ou de pollutions attendues (diffusion de métaux lourds) tout en préservant leur capacité d'adaptation naturelle. Par l'établissement de collections d'aulnes, de saules ou de frênes autochtones et une multiplication végétative respectueuse de la diversité locale, les ressources génétiques de toute une région transfrontalière sont rendues disponibles pour tout programme de renaturation de berges de cours d'eau ou de zones écologiquement équivalentes à réhabiliter dans les bassins de la Meuse, du Rhin et de l'Escaut. Cet ouvrage s'adresse aux gestionnaires de cours d'eau, aux éco-conseillers du monde rural ou urbain, aux étudiants en sciences du vivant, ainsi qu'à toute personne s'intéressant à l'écosystème "rivière" et à la qualité de l'eau. Les stratégies développées peuvent trouver application en d'autres lieux ou avec d'autres essences.

  • par DOUCET, Jean-Louis (coord.) ; VERMEULEN, Cédric (coord.) ; De VLEESCHOUWER, Jean-Yves (coord.) ; NZOYEM SAHA, Nadège (coord.) ; JULVE LARRUBIA, Cecilia (coord.) ; LAPORTE, Jérôme (coord.) et FEDERSPIEL, Michèle (coord.)

    Le Cameroun est le pays pionnier de la foresterie communautaire en Afrique centrale. En promulguant, en 1994, une loi autorisant les communautés locales à gérer elles-mêmes leurs forêts, l'état s'engageait dans un long processus de décentralisation.

    L'asbl Nature+, l'ONG SNV et Gembloux Agro-Bio Tech (Université de Liège) furent parmi les premiers acteurs à accompagner les communautés rurales dans leurs démarches d'autogestion. En 2010, ces trois organisations, grâce à un financement du Fonds Forestier du Bassin du Congo, ont mis en commun leurs expériences au sein du projet "Partenariats pour le Développement des Forêts Communautaires". Ce projet a appuyé le développement technique, institutionnel et organisationnel de regroupements de forêts communautaires dans trois zones (Ngambé Tikar, Lomié et Ebolowa). Visant le renforcement des capacités selon le principe de "l'apprentissage par l'action encadrée", le projet a permis de rendre les associations locales davantage autonomes.

    Ce livre nous fait découvrir le quotidien des forêts communautaires dont il expose sans ambages les forces et les faiblesses. Richement illustré, il prend le pari que la beauté des images suscitera intérêt et questionnement.

  • par DAGNELIE, Pierre

    Principes d'expérimentation : planification des expériences et analyse de leurs résultats présente les notions de base de l'expérimentation, considérée comme l'utilisation raisonnée des plans d'expériences. Cet ouvrage s'étend de la conception de tels plans à l'analyse et l'interprétation des résultats obtenus. Ces notions sont présentées d'une manière très générale et sont illustrées de nombreux exemples. L'ensemble comprend aussi des tables numériques, un index bibliographique de plus de 400 références, un index des traductions anglaises et un index des matières. Des informations complémentaires sont disponibles sur un site web. Ce livre s'adresse ainsi aux enseignants, aux étudiants et aux chercheurs de toutes les disciplines qui font appel à la méthode expérimentale, dans le cadre des universités, des grandes écoles et des centres de recherche publics et privés. Il constitue un complément aux ouvrages Théorie et méthodes statistiques : applications agronomiques (2 vol.), publié initialement en 1969 et 1970, et Statistique théorique et appliquée (2 vol.), (1998 et rééditions ultérieures).

    A propos de l'auteur

    Pierre DAGNELIE est ingénieur agronome et docteur en sciences agronomiques, diplômé de la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux (Belgique). Il a acquis une formation complémentaire en mathématique et en statistique à l'Université libre de Bruxelles. Professeur émérite de la Faculté de Gembloux, il y a enseigné la statistique théorique et appliquée pendant plus de 35 ans. Il a été professeur visiteur dans des universités et institutions d'enseignement supérieur de différents pays africains, américains et européens, et il a effectué des missions scientifiques dans une trentaine de pays. Pierre Dagnelie est ancien président et Honorary Life Member de la Société internationale de Biométrie (International Biometric Society), correspondant étranger de l'Académie d'Agriculture de France, Honorary Fellow de la Royal Statistical Society de Grande-Bretagne, et titulaire du prix du statisticien d'expression française, décerné par les Sociétés de Statistique de Paris et de France.

  • Histoire naturelle du martin-pêcheur d'Europe     par Roland LIBOIS

    Le martin-pêcheur, un des oiseaux européens les plus "exotiques" par ses couleurs, a toujours suscité l'émerveillement de ceux qui parviennent à l'observer. Prédateur de menu fretin, il a besoin, pour boucler son cycle de vie, de milieux aquatiques riches en poissons et surtout de berges meubles au profil vertical ou légèrement concave où il peut creuser le terrier dans lequel les œufs sont pondus. Jadis détruit par l'homme en raison des dégâts aux piscicultures dont il était accusé, il est maintenant protégé par la loi, mais ses sites de nidification ne sont pas suffisamment respectés. Nombre de rivières sont gravement polluées, leurs berges reprofilées, rectifiées, enrochées, voire bétonnées : autant d'atteintes à la capacité d'accueil des milieux pour le roi-pêcheur. Le livre conte, en quelques chapitres, les éléments scientifiques pour comprendre la vie du martin-pêcheur. Après les présentations de rigueur (étymologie, histoire ancienne, classification zoologique, morphologie), on plonge dans la vie intime de l'oiseau : cycle de reproduction, perspective écologique, mais aussi éthologie. La démographie (naissance et décès) joue un rôle crucial pour comprendre les fluctuations des effectifs, qui dépendent étroitement de la mortalité hivernale et de la production de jeunes. La plasticité comportementale est révélée par des cas particuliers, notamment au moyen de la génétique moléculaire. Finalement, déplacements et migration, régime alimentaire, système social ou encore prédateurs sont autant de thèmes abordés dans cet ouvrage.

    Roland LIBOIS, naturaliste dans l'âme, est avant tout un spécialiste des mammifères auxquels il a consacré presque toute sa carrière de chercheur puis d'enseignant à l'Université de Liège (Belgique) où il dirige maintenant une équipe de recherches en écologie et zoogéographie. Il est l'auteur d'une monographie sur la fouine et d'un ouvrage sur les mammifères menacés en Belgique, ainsi que d'une centaine de publications scientifiques spécialisées. Elles concernent surtout les rongeurs et les insectivores, mais aussi la loutre et, bien entendu, le martin-pêcheur, dont il a suivi les populations en Belgique de très nombreuses années.

  • Guide technique par BOLDRINI, Sylvie ; BRACKE, Charles ; DAÏNOU, Kasso ; VERMEULEN, Cédric ; FÉTIVEAU, Judicaël ; NGOY SHUTCHA, Mylor et DOUCET, Jean-Louis

    L'agroforesterie est un mode de gestion durable des sols. Elle associe dans le temps ou dans l'espace des arbres avec des cultures et/ou l'élevage. Grâce à cette association, des interactions positives se créent entre les différentes composantes du système. Par exemple, l'introduction d'arbres fixateurs d'azote bénéficie aux cultures vivrières en jouant le rôle d'engrais vert.

    L'agroforesterie d'arbres dans une parcelle de culture apporte également d'autres avantages : - ils facilitent la pénétration de l'eau dans le sol, - ils permettent de lutter contre l'érosion, - ils puisent les éléments nutritifs en profondeur et les rendent disponibles en surface pour les cultures, - ils jouent le rôle de brise-vent, - ils peuvent apporter de l'ombrage en saison sèche, - ils peuvent fournir des fruits comestibles, du miel, du bois d’œuvre, du bois de chauffe, des produits médicinaux, etc.

    L'agroforesterie est au cœur du projet "Agroforêts pour le développement de Kipushi", AFODEK, qui a été mis en œuvre entre décembre 2012 et novembre 2017 grâce au soutien financier de l'Union européenne (DCI-FOOD/2012/294-526).

    S'appuyant sur l'expérience de la Fondation Hanns Seidel à Mampu (Plateaux Batékés), trois organismes, le GRET, l'asbl belge Nature+ et le Centre Promotionnel du Paysannat ont joint leurs efforts pour aménager un périmètre agroforestier de 2000 hectares (ha) dans une zone de savanes dégradées aux sols peu fertiles.

    Le présent document technique a été élaboré par le projet AFODEK en vue de partager l'expérience du périmètre agroforestier de Kipushi. Il s'adresse avant tout à un public d'agriculteurs ou de techniciens agricoles.

  • Par GANCILLE, Alix / TOUCHAGUES, Vianney Notre recueil s'est construit en même temps que la découverte des paysages de Mikembo. Nous avons couché sur le papier nos impressions : nos cris d’admirations, nos murmures secrets, nos réflexions, nos passions. Le paysage et les mots s'allient, se nouent, s'emmêlent pour vous partager au mieux la richesse de nos découvertes. Un recueil qui se veut comme une balade à travers ces trésors de la Nature.
  • par Atelier Sorcier ASBL

    Synthèse d'un travail entre des professeurs de la Faculté des Sciences agronomiques et l'Atelier Sorcier, Centre d'Expression et de Créativité, cette brochure reprend les réalisations des enfants sur base des explications scientifiques reçues. Y sont abordés des thèmes comme l'évolution, le nombre d'or, la physiologie...

    Avant-propos

    Les Sciences du vivant pratiquées dans une Faculté de Sciences agronomiques, consistent à comprendre le monde qui nous entoure : les microbes, les plantes, les animaux, la terre, l'eau, l'air, ainsi que leurs interactions avec l'Homme. Ceci en vue d'agir pour améliorer le bien-être des populations.

    Nous avons besoin de jeunes scientifiques pour le développement social et économique de notre région, de notre pays, de l'Europe mais aussi pour celui des populations des pays les moins avancés.

    Dès lors, quoi de plus naturel pour une Faculté comme la nôtre où les enseignants et les chercheurs sont sensibilisés au jour le jour à la beauté de la nature, à sa complexité, aux menaces qui pèsent sur elle et aux défis du développement durable, que de mettre en contact les jeunes avec les scientifiques ; quoi de plus efficace que de les plonger dans l'atmosphère de nos laboratoires pour leur expliquer en toute simplicité et objectivité quelques phénomènes naturels remarquables et surtout pour les aider à développer la créativité personnelle et l'aptitude à s'enthousiasmer, à écouter, à découvrir voire déjà à critiquer.

    Entendons-nous bien : il ne s'agit nullement de vouloir faire de ces jeunes à tout prix de futurs scientifiques mais tout simplement de futurs citoyens à l'esprit ouvert et soucieux de plus de démocratie dans ce monde de plus en plus interpellé par les innovations technologiques qui marqueront ce 21e siècle.

    Les pages qui suivent, illustrent par des exemples, l'habileté des jeunes à mettre en oeuvre par le jeu des lignes, des formes et des couleurs, ce qu'ils ont perçu des explications que leur ont données des bioingénieurs de Gembloux.

    Merci à l'Atelier Sorcier d'avoir suscité ces rencontres, merci à nos scientifiques pour leur esprit d'ouverture, merci aux enfants et aux adolescents pour leur curiosité des choses du monde du vivant et leur esprit créatif.

    Professeur André THEWIS,

    Recteur de la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux.

    Préface

    L'art et la science sont, dans le sens commun, des notions souvent opposées. A l'Atelier Sorcier, on réconcilie ces deux mondes de manière fort pertinente.

    Les différents projets décrits dans cette brochure constituent autant d'exemples concrets de la façon dont on peut aborder des questions scientifiques par le biais du "sensible" et de l'imaginaire. En lisant ces pages, on prend conscience que la science constitue un réservoir inépuisable d'images auquel les projets créatifs peuvent s'alimenter.

    Mais plus important, on comprend que loin de s'opposer, l'art et la science se rejoignent lorsqu'on découvre que la nature, telle une artiste, recourt au fameux nombre d'or qui, depuis l'antiquité, symbolise pour l'architecte ou le sculpteur l'équilibre parfait des formes.

    Et à partir de là, c'est notre propre rapport à la nature qui bascule. Plutôt que de toujours chercher à la dominer, lui imposer notre ordre, on a envie de la comprendre et de vivre en harmonie avec elle.

    Patricia GERIMONT,

    Chargée de Mission,

    Ministère de la Communauté française,

    Service de l’Éducation permanente et des Centres d'Expression et de Créativité.

  • Nazinga

    25,00
    par DELVINGT, Willy et VERMEULEN, Cédric

    Unique en Afrique de l'Ouest, le Ranch de gibier de Nazinga au Burkina Faso constitue une approche inédite dans la gestion de la grande faune africaine. Véritable laboratoire à ciel ouvert, les étendues sauvages du Ranch accueillent une expérience originale de valorisation économique de l'écosystème au profit de l'Etat, des populations locales et du secteur privé. Au cœur du pays gourounsi, entouré de villages Kasséna et Nuna à la culture étonnante, le Ranch démontre depuis près de trois décennies que la faune peut constituer un facteur de développement local.

    De 1998 à 2004, la Région wallonne a soutenu le Ranch de Nazinga dans un ambitieux programme de recherche appliquée et de réhabilitation des points d'eau. Cet ouvrage vous emmène à travers les immenses savanes sur la piste des buffles et des éléphants, à la suite des chercheurs, dans toutes leurs initiatives pour améliorer la gestion de cet oasis de biodiversité. Ouvrage alliant vulgarisation, publications scientifiques et photographies de qualité, il ravira autant les amateurs des splendeurs colorées de l'Afrique que les chercheurs intéressés par les questions d'actualité que pose la conservation de la nature.

    A propos des auteurs Projet Valorisation scientifique du RGN : D. Cornélis, W. Delvingt, M. Ouédraogo, B. Portier, C. Vermeulen. Institutions partenaires : Ph. Bouché, V. Leclecrq, X. Lungren, J.F. Michaux, O. Pauwels. Photographies : D. Cornelis, V. Leclercq, M. Ouédraogo, B. Portier, C. Vermeulen.
  • par COLSON, Vincent ; GRANET, Anne-Marie ; VANWIJNSBERGHE, Stéphane ; BERNASCONI, Andreas (coll.) ; SCHROFF, Urs (coll.) ; MARCHAL, Didier (coll.) et KUGENER, Georges (coll.)

    La forêt et les espaces naturels constituent un cadre idéal pour la pratique d'activités de détente et de loisirs. Ces sollicitations de la société ne doivent pas pour autant masquer les autres fonctions de la forêt qui constituent de réels enjeux d'avenir : production de bois, conservation de la nature, gestion cynégétique... L'aménagement récréatif et touristique de sites intégrant ces autres fonctions est un défi que les propriétaires et gestionnaires doivent relever pour inscrire leurs actions dans le cadre d'une gestion durable. Analyser les attentes de la société, le contexte territorial et local, les autres enjeux... constitue une première étape. Définir une stratégie en la déclinant dans l'espace et dans le temps en est une seconde. Elle constitue la phase-clé d'un aménagement récréatif intégré. La troisième étape concerne l'aménagement récréatif et ses différents volets en veillant à procéder par étapes successives : la voirie, la signalétique et si nécessaire, le mobilier. Enfin, la concertation et l'information des acteurs sont essentielles tout au long de la démarche, tandis qu'un suivi de l'aménagement est la garantie de son bon fonctionnement dans la durée.

    L'ensemble de cette démarche est présenté dans la première partie du manuel alors que la seconde partie illustre le propos à partir d'exemples concrets d'aménagements récréatifs, en France, en Wallonie et à Bruxelles ainsi qu'au Grand-Duché de Luxembourg et en Suisse.

    Ce manuel a pour objectif un échange d'idées et un partage d'expériences sur le thème des loisirs en forêt. Il s'adresse principalement aux gestionnaires forestiers, aux personnes et organisations actives dans la mise en valeur touristique des forêts et des espaces naturels. Les enseignants et étudiants s'intéressant à la gestion forestière intégrée ou au tourisme dans les espaces naturels y puiseront aussi des informations utiles, tant au niveau conceptuel que pratique.

    A propos des auteurs

    Anne-Marie GRANET (France) est ingénieur forestier (école nationale des ingénieurs des travaux des Eaux et Forêts). Vincent COLSON (Wallonie, Belgique) est ingénieur forestier (Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux). Stéphane VANWIJNSBERGHE(Région de Bruxelles-Capitale, Belgique) est ingénieur forestier (Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux) et diplômé en management (MBA) de l'Université catholique de Louvain.

  • par POCHET, Bernard

    Cet ouvrage n'est pas le mode d'emploi d'Internet ou de divers outils documentaires. C'est un outil de formation à l'information scientifique avec une approche résolument méthodologique. Il sert de support aux cours de méthodologie documentaire et de littérature scientifique de Gembloux Agro-Bio Tech (Université de Liège). Il peut largement être utilisé dans tous les enseignements et formations qui touchent à la littérature scientifique en sciences exactes et appliquées. Basé sur plus de vingt ans d'expérience et rédigé dans un style simple et direct, cet ouvrage aborde les différents aspects de la recherche d'informations scientifiques et de l'utilisation de cette information ainsi que ceux de la production d'articles publiés dans des revues à comité de lecture. Le lecteur sera donc tantôt considéré comme lecteur et utilisateur de l'information scientifique, tantôt comme producteur de cette information. C'est cette approche globale de la communication scientifique qui justifie le choix du titre.

    Il est depuis 2015 remplacé par "Comprendre et maîtriser la littérature scientifique", du même auteur.

    A propos de l'auteur

    Bernard POCHET est responsable des Presses agronomiques de Gembloux et directeur de la Bibliothèque des Sciences agronomiques de l'Université de Liège (Gembloux Agro-Bio Tech) où il est aussi chargé d'enseignement pour des cours de littérature scientifique et de méthodologie documentaire.

  • Illustration de l'armorial des abbés par LEGROS, Guy, LEGROS, Hervé et CORBISIER, Sylvie

    L'ouvrage reprend, outre des notions d'héraldique, les explications sur l'origine des vitraux du cloître de l'ancienne abbaye. Les blasons des anciens abbés de Gembloux, peints par Monsieur Albert Huart, sont reproduits en couleur à côté des photographies des vitraux qui leur correspondent.

  • par VERHEGGE, François (éd.) ; BOGAERT, Jan (éd.) et HAUBRUGE, Eric (éd.)

    Cet ouvrage reflète les réalisations et activités scientifiques du projet de coopération universitaire "Gestion et Valorisation durable du ver à soie endémique Borocera cajani en milieu forestier dans la région d'Antananarivo" financé par la Commission Universitaire pour le Développement (CIUF-CUD). Une première section de l'ouvrage porte sur les aspects biologiques et écologiques des vers à soie à Madagascar - avec l'accent sur la landibe (Borocera cajanus Vinson, 1863). La deuxième section étudie les dimensions écologiques et botaniques de l'habitat du ver à soie, à savoir les formations de tapia (Uapaca bojeri Baill.), principalement à travers les aspects sylvicoles et botaniques, les causes et indicateurs de sa dégradation, etc. La troisième section renseigne sur la valorisation de la filière soie et couvre une diversité d'approches, allant de l'inventaire des ressources sauvages comestibles et leurs caractéristiques chimiques, passant par le rôle de la soie dans l'économie rurale, allant jusqu'aux connaissances et savoir-faire des communautés locales. Le contexte socio-institutionnel ainsi que les interactions entre les acteurs concernés par la filière complètent ce volet. L'ouvrage est composé de 21 contributions scientifiques, rédigées par 33 auteurs ; plusieurs ont déjà fait l'objet d'une publication ailleurs. Ce livre s'adresse à tous ceux passionnés par la biodiversité et la société malgache, et par la valorisation potentielle des ressources naturelles et socioculturelles uniques de la Grande Ile dans la perspective du développement durable.

    This book (Malagasy silkworms. Ecological and sociological issues) reflects the achievements and scientific activities of the university cooperation project for the 'Management and sustainable enhancement of the endemic silkworm Borocera cajani in a forested area of the Antananarivo region" 'financed by the CIUF-CUD (University Development Cooperation in Belgium). The first section of the work deals with the biological and ecological aspects of silkworms in Madagascar-with emphasis on landibe (Borocera cajanus Vinson, 1863). The second section studies the ecological and botanical dimensions of the habitat of the species, namely, tapia formations (Uapaca bojeri Baill.), by focussing on the silvicultural and botanical aspects, the causes and indicators of its decline, etc. The third section provides information about the valorization of the silk industry and covers a variety of approaches including the compilation of an inventory of edible wild plant resources and their chemical characteristics. This section also looks at the role played by silk in the rural economy, and the knowledge and skills of local communities. The third section ends by taking a look at the socio-institutional context as well as interactions between the players involved in the industry. This work comprises 21 scientific contributions written by 33 authors ; some of them are in english and all the abstracts are written in french and in english. Several chapters have already been published elsewhere. This book is aimed at all those who are passionately interested in Malagasy society and biodiversity, and the potential value of this large island in the context of sustainable development.

  • par TURNER, Michael

    Durant des milliers d'années, la production et la circulation des semences ont largement contribué au progrès de l'agriculture. Les hommes ont cherché à améliorer les performances des cultures en réservant les graines des plantes donnant les meilleurs rendements. Au XXe siècle, les progrès de la génétique ont accéléré considérablement cette évolution et ouvert de nouvelles perspectives à l'amélioration des plantes.

    Cet ouvrage présente les aspects techniques et l'organisation de la production des semences, avec une attention particulière aux conditions tropicales, plus exigeantes que celles des milieux tempérés. Il aborde les principes de l'amélioration des plantes et de la biologie des semences ainsi que la gestion des opérations liées à la production, à la récolte et au conditionnement post-récolte des semences en vue de maintenir un haut niveau de qualité. Il traite également des procédures d'assurance-qualité, des règles de mise en marché des semences et de la gestion des entreprises semencières. Tout en mettant l'accent sur les grandes cultures, notamment les céréales et les légumineuses, l'auteur s'intéresse également aux productions de semences de cultures plus spécialisées, telles que celles des plantes potagères et des plantes fourragères. Outre l'intérêt qu'il présente pour les agriculteurs eux-mêmes, cet ouvrage sera une aide pour tous les professionnels de la distribution de semences sélectionnées au travers de petites entreprises, de groupements de producteurs ou de coopératives. A propos des auteurs

    Michael TURNER , consultant dans le domaine des semences, a été directeur d'un cycle de formation en technologie des semences à l'Université d'Edimbourg et chef de la division semences de l'Icarda en Syrie.

    Henri FEYT est le traducteur de cet ouvrage. Agronome-généticien, il a été enseignant-chercheur en amélioration des plantes à l'université Paris XI-Orsay, puis a exercé des responsabilités au sein d'un institut français (ITCF-Arvalis), d'une entreprise privée de sélection et du Cirad.
  • T. 2. Cultures industrielles et d'exportation. Cultures fruitières. Cultures maraîchères par NYABYENDA, Pierre

    "C'est au défi de réunir en un seul ouvrage toute l'expérience récente sur "Les plantes cultivées en régions tropicales d'altitude d'Afrique" que s'est attelé avec succès le Dr. Pierre NYABYENDA. Il parvient à brosser un tableau succinct mais complet pour chaque plante cultivée en la situant dans son ensemble agro-écologique de prédilection et selon le système agraire correspondant. L'appartenance botanique est retracée et les techniques culturales sont décrites en détail, permettant la mise en pratique des nombreux conseils donnés par la recherche et la vulgarisation. L'importance alimentaire et économique de chaque spéculation se retrouve dans des tableaux et des graphiques récapitulatifs. Des photographies de différentes cultures serviront d'orientation au lecteur. En fin d'ouvrage, des tableaux de synthèse regroupés par thème (les maladies, les ravageurs et les intrants couramment utilisés tels que les pesticides, etc.) régaleront les spécialistes exigeants. ... Cet ouvrage permettra certainement d'apporter un ferment d'amélioration agricole dans les pays aux régions tropicales d'altitude d'Afrique les plus touchés par des conflits récents tels que le Rwanda, le Burundi, la RD Congo, l'Ouganda et l'éthiopie. Si un "ventre affamé n'a pas d'oreille", il est tout aussi vrai qu'un "ventre rassasié" écoutera plus volontiers la voix de la raison. Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui sont désireux de reconstruire une agriculture meilleure dans les régions d'altitude."

    Les régions tropicales d'altitude (RTA) qui font l'objet de cet ouvrage se limitent aux zones situées au-dessus de 1000 m d'altitude se trouvant dans les régions tropicales d'Afrique comprises entre le 10e degré de latitude Sud et le 10e degré de latitude Nord, à savoir surtout dans les pays d'Afrique centrale et orientale. Ce livre intéressera ceux qui sont concernés par la production agricole, en particulier ceux qui œuvrent dans l'enseignement agricole, dans la recherche agronomique et dans la vulgarisation des technologies de recherche, ainsi que les nouveaux acteurs du développement (projets de développement, ONGs et producteurs privés).

    A propos de l'auteur

    Pierre NYABYENDA a été chercheur à l'Institut des Sciences agronomiques du Rwanda (ISAR) de 1979 à 1994. De 1982 à 1992, il fut chef du Département Production végétale pour y devenir Directeur scientifique en 1992. Il a également été coordinateur de réseau de recherche du CIAT en Afrique centrale de 1994 à 1997.

  • T. 1. Légumineuses alimentaires. Plantes à tubercules et racines. Céréales par NYABYENDA, Pierre

    C'est au défi de réunir en un seul ouvrage toute l'expérience récente sur "les plantes cultivées en région tropicale d'altitude d'Afrique" que s'est attelé avec succès le Dr. Pierre NYABYENDA. Il parvient à brosser un tableau succinct mais complet pour chaque plante cultivée en la situant dans son ensemble agro-écologique de prédilection et selon le système agraire correspondant. L'appartenance botanique est retracée et les techniques culturales sont décrites en détail, permettant la mise en pratique des nombreux conseils donnés par la recherche et la vulgarisation. De nombreuses photographies orientent le lecteur. L'importance alimentaire et économique de chaque spéculation se retrouve dans des tableaux et des graphiques récapitulatifs. En fin d'ouvrage des tableaux de synthèse spacialisés regroupés par thème (les maladies, les intrants couramment utilisés, etc.) régaleront les spécialistes exigeants. ... Cet ouvrage permettra certainement d'apporter un ferment d'amélioration dans les pays aux régions tropicales d'altitude d'Afrique les plus touchés par des conflits récents tels que le Rwanda, le Burundi, l'Ouganda et l'Ethiopie. Si un "ventre affamé n'a pas d'oreille", il est tout aussi vrai "qu'un ventre rassasié" écoutera plus volontiers la voix de la raison. Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui sont désireux de reconstruire une agriculture meilleure en région d'altitude.

    Les régions tropicales d'altitude (RTA) qui font l'objet de cet ouvrage se limitent aux zones situées au-dessus de 1000 m d'altitude se trouvant dans les régions tropicales d'Afrique comprises entre le 10e degré de latitude Sud et le 10e degré de latitude Nord, à savoir surtout dans les pays d'Afrique centrale et orientale. Ce livre intéressera ceux qui sont concernés par la production agricole, en particulier ceux qui œuvrent dans l'enseignement agricole, dans la recherche agronomique et dans la vulgarisation des technologies de recherche ainsi que les nouveaux acteurs du développement (projets de développement, ONGs et producteurs privés).

    A propos de l'auteur

    Pierre NYABYENDA a été chercheur à l'Institut des Sciences agronomiques du Rwanda (ISAR) de 1979 à 1994. De 1982 à 1992, il fut chef du Département Production végétale pour y devenir Directeur scientifique en 1992. Il a également été coordinateur de réseau de recherche du CIAT en Afrique centrale de 1994 à 1997.

  • par LECLERCQ, Marcel

    Les descriptions, complétées de nombreuses illustrations, des diptères, mouches et moustiques, s'attaquant au bétail en zone tempérée mais surtout en zones tropicale et subtropicale, permettront aux éleveurs et vétérinaires d'identifier ces ennemis des troupeaux.

  • Par BOGAERT, Jan (éd) / BEECKMAN, Hans (éd) / DE CANNIÈRE, Charles (éd) / DEFOURNY, Pierre (éd) / PONETTE, Quentin (éd)

    Les forêts du bassin du Congo constituent le deuxième plus grand massif de forêts tropicales au monde. Depuis longtemps, les conflits d'usages y ont été nombreux. Afin de préserver ses services écosystémiques, l'exploitation de ces forêts devrait intégrer les principes de l'aménagement durable. Un travail d'information, d'éducation, de formation et de vulgarisation s'impose donc au sein de la société congolaise. La coopération universitaire constitue un moyen approprié de répondre à ce besoin de formations au profit de tous les acteurs concernés par les ressources présentes au sein des forêts de la Tshopo (ex Province orientale).

    Un projet interuniversitaire ciblé financé par l'ARES (ex CUD) intitulé « Appui à l'organisation d'un master en Aménagement forestier pour le renforcement des capacités des chercheurs congolais en vue de la relance socio-économique de la République démocratique du Congo – AFORCO » prévoyait deux activités principales : une formation de troisième cycle et la réalisation de thèses de doctorat dans des disciplines pertinentes pour l'aménagement forestier. Les capacités de 16 experts ont été renforcées à travers un DES en aménagement forestier durable à l'université de Kisangani (2009-2011) ; en décembre 2015, deux thèses de doctorat ont été présentées et défendues à Gembloux Agro-Bio Tech dans les domaines de la biologie du bois et de l'écologie du paysage.

    Cet ouvrage donne une revue des études concrétisées grâce au projet AFORCO et des projets apparentés, principalement sous forme de travaux de fin d'études et de thèses de doctorat portant sur les écosystèmes forestiers de la Tshopo. Ce livre s'adresse d'abord aux chercheurs préoccupés par les défis du développement durable dans des pays en voie de développement caractérisés par la présence de ressources naturelles encore abondantes. Les études présentées mettent en évidence la valeur ajoutée de la coopération universitaire, la nécessité de collaborations scientifiques de longue durée et les synergies potentielles d'échanges académiques Nord-Sud.

  • par LECLERCQ, André et SEUTIN, Edgard

    Répondant à une demande croissante d'informations sur le sujet, les auteurs se sont attachés, dans ce guide, à démystifier les problèmes de conservation du bois d’œuvre sous nos climats. Les champignons lignivores, fréquents ou occasionnels, agents de pourriture du bois, sont passés en revue, une place importante étant consacrée à la terrible mérule (Serpula lacrymans). Les insectes amateurs de bois dans les maisons sont également décrits dans toutes leurs manifestations. L'identification des dégâts et de leur cause est facilitée par une iconographie abondante ; le lecteur trouvera, pour chaque cas, les mesures préventives et curatives à prendre. Cet ouvrage s'adresse à un très large public : du simple particulier soucieux de la conservation de son patrimoine et de l'antiquaire avisé aux architectes, ingénieurs civils, entrepreneurs, responsables du bon état des bâtiments.

    Table des matières

    Structure et composition du bois. Facteurs influençant la conservation du bois. Les causes biologiques de l'altération du bois d'oeuvre (les champignons : Serpula lacrymans, Coniophora puteana, Fibroporia vaillantii, Poria spp., Donkioporia expansa, Phellinus contiguus, Lentinus lepideus, Gloeophyllym trabeum, Paxillus panuoides, Trametes versicolor, Asterostroma ochroleucum, Daedalea quercina ; les insectes : Hylotrupes bajulus, Anobium punctatum, Xestobium rufovillosum, Lyctus brunneus, Lyctus linearis, Sirex spp.). Les mesures préventives. Les mesures curatives. L'inspection du bâtiment. Les contrôles de laboratoire. Liste des produits de protection autorisés. Bibliographie.

  • par KLEIN, Henri-Dominique ; RIPPSTEIN, Georges ; HUGUENIN, Johann ; TOUTAIN, Bernard ; GUERIN, Hubert et LOUPPE, Dominique

    Les terres consacrées à l’élevage couvrent près de 4 millions d’hectares dans le monde, soit 80 % des surfaces agricoles et la demande en produits animaux est en hausse constante, notamment dans les pays tropicaux. D’une importance capitale dans le développement durable des régions chaudes, la production fourragère est le principal levier de la productivité des systèmes d’élevage. Elle joue également un rôle essentiel pour les systèmes qui allient productions végétales et animales et de nombreux systèmes agroécologiques intègrent des plantes fourragères. La première partie de cet ouvrage est destinée à guider le choix de plantes fourragères et de leurs cultures (diversités des plantes, des usages, des milieux et des types d’élevage). La seconde partie est consacrée aux techniques de culture, à la gestion des fourrages, à la valorisation des ligneux, à la production de semences et à l’économie de ces productions. L’ouvrage est accompagné d’un cédérom qui comprend des études de cas originales, des textes et des photos complémentaires, une bibliographie. Cet ouvrage de synthèse s’adresse aux éleveurs, agronomes, techniciens, professionnels des productions animales et fourragères.

    A propos des auteurs

    Henri-Dominique KLEIN, botaniste et agroécologue, est spécialiste des ressources fourragères tropicales.

    Georges RIPPSTEIN, agronome et agropastoraliste, a travaillé sur les cultures fourragères en Afrique et en Amérique du Sud.

    Johann HUGUENIN, chercheur au Cirad, est agroécologue des écosystèmes pâturés et zootechnicien des systèmes d’élevages herbivores, tropicaux et méditerranéens.

    Bernard TOUTAIN, agronome spécialisé dans les pâturages et les parcours tropicaux, a forgé son expérience en Afrique et en Nouvelle-Calédonie.

    Hubert GUERIN, agronome et zootechnicien, a conduit des recherches sur les systèmes alimentaires du bétail, en particulier en Afrique de l’Ouest.

    Dominique LOUPPE, ingénieur forestier au Cirad, s’investit depuis plus de 25 ans en sylviculture et en agroforesterie dans les pays du Sud.

  • par FELTZ, C. (coord.) ; NEIRINCK, P. (coord.) ; ROGGEMANS, J. (coord.) et TOUSSAINT, A. (coord.) Textes PDF: Feltz C. - Introduction, p. 7.

    De Gryse J. - Evocation des paysagistes belges et de leurs oeuvres du 19ème siècle à l'aube du 21ème siècle, p. 9-18.

    Roggemans J. - Les racines de la licence en architecture du paysage. In memoriam Marcel Pesleux, p. 19-23.

    Bourque P. - Montréal, ville verte, un modèle pour l'Amérique du Nord, p. 25-29.

    Varlet C. - Samuel Craquelin, "jardinier du Paysage", p. 31-32.

    Sarlet D. - Le développement territorial de la Wallonie à l'heure de la convention européenne du paysage, p. 33-40.

    Belayew D. - Un regard de géographe sur le paysage. La problématique des localisations appliquée au territoire perçu à travers ses paysages, p. 41-44.

    Clignez M. - Le point de vue de l'écologue, p. 45-50.

    Feltz C. - Gérer le paysage, un enjeu majeur de l'aménagement du territoire, p. 51-55.

    Sommeillier C. - Paysagiste : un métier en pleine évolution, p. 57-58.

    Lund I. - Le paysage : approche de l'architecte. Récentes évolutions dans le rapport dichotomique entre paysage et architecture, l'abandon progressif du rapport figure-fond, p. 59-62.

    Nys P. - Les Métiers du paysage aujourd'hui, p. 63-69.

    Genard JL. - En guise de conclusion, p. 71-74.

    Degembe MF., Toussaint A. - Remise du prix "anniversaire" Jules Janlet 2004 "Art des Jardins et Urbanisme" par le président du Jury, le Recteur André Théwis, p. 75-77.

  • par Atelier Sorcier ASBL

    Synthèse d'un travail entre des professeurs de la Faculté des Sciences agronomiques et l'Atelier Sorcier, Centre d'Expression et de Créativité, cette brochure reprend les réalisations des enfants sur base des explications scientifiques reçues. Nos universités ont aujourd'hui trois missions à remplir : l'enseignement, la recherche et le service à la Société. Notre partenariat avec l'Atelier Sorcier, Centre d'Expression et de Créativité, dans le projet Art et Science, relève de la troisième mission. C'est avec enthousiasme et disponibilité que cette mission est assumée lorsqu'elle est partagée avec des interlocuteurs avides de savoirs, curieux à la fois de comprendre la Terre, la Nature, la Vie qui les entoure et de créer ensuite à partir de ce que les scientifiques leur ont expliqué, montré, voire leur ont fait expérimenter au laboratoire. C'est alors pour ces derniers un immense moment de bonheur ; leurs explications ont trouvé une oreille attentive à leurs travaux. Partir des cent pattes pour aboutir au magnétisme et la dérive des continents ! Qui aurait pu imaginer une telle démarche ? De quoi s'agit-il ? Nous baignons dans le champ magnétique terrestre sans nous en rendre compte la plupart du temps. Ses lignes de force nous transpercent le corps en même temps qu'il nous protège des effets nuisibles des rayons cosmiques et des particules solaires à haute énergie. Sans lui toute vie sur la Terre serait impossible. Qui plus est, il aligne les aiguilles des boussoles pour nous guider. Les oiseaux "verraient" le champ magnétique terrestre et ses variations tout comme un automobiliste voit le plan des rues qu'il sillonne sur son GPS. Et pourtant, on ne sait pas tout de ces phénomènes ; l'origine du champ magnétique terrestre n'est pas encore complètement élucidée nous disent les scientifiques. Il y a encore beaucoup de recherches à mener dans les laboratoires. On est loin de tout connaître. C'est cela la Science. Pourtant de retour à l'Atelier, il faudra créer. Et là, on peut faire confiance aux Hommes, des jeunes aux moins jeunes. Regardez plutôt les pages suivantes. Professeur André Théwis, Recteur de la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux.

  • par MEUNIER, Quentin, MOUMBOGOU, Carl et DOUCET, Jean-Louis

    La forêt gabonaise comprend plusieurs centaines d'espèces d'arbres. Une poignée est très connue, beaucoup le sont nettement moins, et certaines sont encore anonymes. Ce guide vous emmène à la découverte de 37 familles botaniques et de 225 espèces, dont plus de 140 sont illustrées. Il vous permet de les identifier et de mieux les connaître à l'aide de schémas simples et de près de 1000 photographies de détails botaniques en couleur. Pour les plus expérimentés, de nouvelles données concernant l'écologie permettront de consolider leurs connaissances. L'objectif de cet ouvrage est le partage et la vulgarisation des connaissances, afin que les agents des administrations en charge des forêts, tout comme les exploitants forestiers ou encore les populations locales, puissent mieux comprendre et gérer ces essences utiles. Il pourra aussi se glisser dans la poche des randonneurs et des naturalistes, qui seront en mesure de reconnaître et de nommer plus facilement ces arbres précieux de la forêt gabonaise.

    A propos des auteurs

    MEUNIER Quentin, Nature+. Engagé sur les problématiques de conservation et de gestion des forêts tropicales, il travaille depuis plus de dix ans sur ces thématiques en Afrique de l'Ouest, de l'Est et du Centre. En 2010, il rejoint la Faculté de Gembloux Agro-Bio Tech puis Nature+ pour coordonner le projet DACEFI-2.

    MOUMBOGOU Carl, WWF-Gabon. Diplômé de l'Ecole Nationale des Eaux et Forêts du Gabon, il travaille depuis cinq ans dans la gestion forestière décentralisée au sein du WWF-Gabon. Il s'est particulièrement investi dans la mise en œœuvre du projet DACEFI-2 en tant qu'ingénieur aménagiste.

    DOUCET Jean-Louis, Gembloux Agro-Bio Tech (Ulg). Investi dans l'écologie forestière et la gestion durable des forêts d'Afrique centrale depuis une vingtaine d'années, il est professeur à la Faculté de Gembloux Agro-Bio Tech où il enseigne diverses matières, dont la botanique tropicale appliquée.

  • par JADOT, René

    Atlas d'identification des principaux pucerons trouvés sur betterave, chaque espèce étant représentée sous forme aptère et ailée, dessinée au trait avec une remarquable précision.

  • par HENRIET, Michel

    Le XVIè siècle touche à sa fin. Léon Petithenri (1530-1594) et son épouse Lucie Cartiaux (1533-1594) exploitent la ferme de la Marcelle, propriété de l'abbé-comte de Gembloux. Ils y élèveront douze enfants. En 1594, forcés par les circonstances, ils fuiront Gembloux en compagnie de quatre enfants seulement. En effet, quelques-uns n'ont pas résisté à la mortalité enfantine. Les autres se sont évanouis dans la nature hostile. François, héros de la bataille de Gembloux du 31 janvier 1578, mourra au siège de Laon, décapité par un boulet. La plus jeune, Clotilde, est née trois ans après la victoire de don Juan à la Chapelle-Dieu. Son aventure humaine de fille-mère est largement narrée par son fils unique, Thomas Petithenri (1620-1676) ancien secrétaire du régiment des mousquetaires du cardinal de Richelieu. Son texte, en vieux français, est transcrit en langage actuel pour le confort du lecteur.

  • L'ouvrage est épuisé

    Illustré d'extraits littéraires par HOYOUX, Jean-Marie

    C'est au cours de ses nombreuses lectures et de ses contacts réguliers avec les apiculteurs, professionnels et amateurs, que l'auteur réalise l'importance d'un vocabulaire spécifique précis, utilisé à bon escient et commun à tous les interlocuteurs. De plus, sa curiosité et son intérêt pour cet insecte étonnant, que l'homme exploite et admire depuis la nuit des temps et dont il a toujours cherché à percer les secrets, l'incite à noter, au hasard de lectures non-professionnelles, les allusions, citations, comparaisons faisant appel aux ressources imagées du langage apicole. Le présent ouvrage offre donc aux amateurs d'abeilles un livre de référence sérieux, reprenant le vocabulaire touchant de près ou de loin, le monde apicole. Une attention toute particulière a été accordée pour éviter, dans les définitions et commentaires, tout finalisme et anthropomorphisme si bien dénoncés par l'entomologiste et apidologue Paul Dessart. Chaque terme est défini de façon précise, replacé dans son contexte, parfois accompagné d'une illustration ou d'une citation littéraire. Les expressions locales, patoisantes ou vieillies, les variantes orthographiques, se retrouvent aussi et l'auteur n'hésite pas à conseiller de bannir les termes inappropriés. Enfin, les équivalents en anglais sont fournis, chaque fois qu'ils existent, ce qui sera apprécié.

    A propos de l'auteur

    Jean-Marie HOYOUX est né à Liège (Belgique). Diplômé ingénieur agronome de la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux en 1974, il complète sa formation par un certificat en économie et sociologie rurales et un certificat en statistiques appliquées à Gembloux ainsi que par un D.E.S. "Former des adolescents aujourd'hui" à l'Université libre de Bruxelles. Envoyé au Nigeria comme expert-associé FAO dans un projet de promotion des cultures vivrières, il y enseigne aussi l'économie rurale à l'International Institute of Tropical Agriculture et la langue française aux étudiants de l'Université d'Ibadan. De retour en Belgique, il est d'abord chercheur au Centre de Recherches agronomiques de Gembloux puis professeur à l'Athénée royal de Philippeville (section agriculture) et ensuite à l'Institut technique horticole de Grand-Manil, renouant ainsi à temps plein avec sa vocation de pédagogue. Par ailleurs, depuis toujours passionné par le monde des abeilles, devenu un apiculteur amateur chevronné, il va tout naturellement partager son expérience, et l'enrichir, en devenant en 1981 professeur conférencier aux Écoles d'Apiculture de la Région wallonne. Très apprécié de ses élèves et de ses pairs, il est depuis mars 2001 secrétaire de l'Union royale des Ruchers wallons et depuis octobre 2001 président des Amis des Abeilles de Huy.

  • Le sorgho

    25,00
    par CHANTEREAU, Jacques ; CRUZ, Jean-François ; RATNADASS, Alain ; TROUCHE, Gilles et FLIEDEL, Geneviève

    Le sorgho est la 5e céréale la plus cultivée au monde. Sa domestication en Afrique et la sélection depuis des millénaires ont abouti à de nombreux types morphologiques et utilisations. Bien adapté aux zones semi-arides, le sorgho a diffusé dans tous les continents. Aujourd'hui, culture vivrière primordiale pour les populations des zones arides et subarides, en Afrique surtout, le sorgho est également cultivé en zone tempérée pour l'alimentation animale. Sa grande plasticité adaptative et sa rusticité proviennent des caractéristiques du système racinaire et du photopériodisme ; qualités valorisables dans des systèmes de culture agro-écologiques. Ce sont également des atouts pour la production d'agro-carburant, conciliable avec la production de grain. Sur tous ces aspects, l'ouvrage apporte des connaissances approfondies et actualisées. De plus, il détaille les systèmes tropicaux de culture, la protection contre les déprédateurs, les questions de qualité de récolte et de technologie de transformation. Il informe aussi sur la sélection variétale et la production de semences. Cet ouvrage, rédigé par des chercheurs du Cirad, est destiné à tous les professionnels des zones tropicales. Les connaissances en anatomie, physiologie, fonctions agro-écologiques intéresseront les enseignants et les étudiants, ainsi que des agriculteurs des zones tempérées à la recherche de cultures économes en intrants et de plantes de service.

    A propos des auteurs Jacques CHANTEREAU, généticien sélectionneur, en particulier sur le sorgho, a travaillé pendant vingt ans dans les pays du Sahel. Jean-François CRUZ, spécialiste des technologies postrécolte des céréales tropicales, recherche l'obtention d'aliments de qualité. Alain RATNADASS, entomologiste, conduit depuis trente ans des recherches en protection intégrée des cultures tropicales, en particulier en Afrique.

    Gilles TROUCHE, sélectionneur, conduit ses recherches sur l'amélioration génétique du sorgho en Afrique sahélienne, en Amérique centrale et en Europe.

    Geneviève FLIEDEL est chercheur en sciences alimentaires.
  • par GILLET, Robert

    "Robert Gillet, par son admirable don d'auteur, nous plonge dans cette pièce animée du grand théâtre de la Science ! Tous ceux qui auront la chance de lire ce livre, ne l'oublieront jamais !" C'est ainsi que le professeur Arsène Burny termine la préface de cet ouvrage, lequel nous relate l'histoire des dix-huit mois qu'ont mis Crick et Watson pour élucider la structure chimique de l'ADN, acide désoxyribonucléique. Découverte qui n'a d'égales que celles de Galilée, Newton, Darwin ou Einstein. Histoire d'une démarche scientifique, que l'auteur a tenté de mettre à la portée du grand public. Histoire surtout d'une tranche de vie(s) qui a tout du roman. Pour la raconter, l'auteur l'a semée de nombreux et vigoureux dialogues. Histoire de deux chercheurs que la destinée réunit pour assouvir la passion qui les dévorait : percer un mystère, profond pour beaucoup, sacré pour certains : le Secret de la Vie. Nous sommes en 1951, dans l'inconfort anglais de l'après-guerre. Chez les biologistes, et tout qui se donne la peine de réfléchir, se pose toujours la question de savoir pourquoi nous sommes des humains et pas des souris, pourquoi nos enfants sont eux aussi des humains, et pas des hirondelles. Deux chercheurs de l'Université de Cambridge, Francis Crick et James Watson, décident de s'y attaquer. Les étapes de la recherche apparaissent successivement dans l'ouvrage, on voit comment peut progresser une réflexion. Mais ce qui passionne également est le côté humain de l'aventure : elle fut un vrai roman. Rien n'a manqué : la soif de découvrir, l'ambition, la rivalité, l'amitié mais aussi l'exécration, et plus tard la polémique. La tragédie même, avec la disparition prématurée d'une des protagonistes. Aussi dissemblables qu'ils soient, réunis par le plus grand des hasards, Francis Crick et James Watson vont former une paire étonnamment complémentaire, quasi fusionnelle. Et pourtant pour eux les choses ne sont pas simples au Cavendish, le laboratoire de physique de Cambridge ; ils y font figure de francs-tireurs. Engagés pour d'autres tâches c'est dans une semi-clandestinité qu'ils s'informent et réfléchissent. Et quand ils s'égarent ils ne doivent compter que sur eux-mêmes.

    A propos de l'auteur

    Robert GILLET est ingénieur chimiste et des bioindustries, diplômé en 1955 de la Faculté des Sciences agronomiques de Gembloux. Il a oeuvré durant sa carrière dans le contrôle officiel des denrées alimentaires.

  • par MOSTADE, Olivier, OESTGES, Otto et HUYGHEBAERT, Bruno

    Les techniques de production actuelles ont fait du pulvérisateur un outil de base. Un appareil bien choisi, correctement réglé et entretenu avec soin permet une production agricole de qualité aux meilleurs coûts économiques et écologiques. Dans cet ouvrage, les auteurs analysent d'abord les critères techniques et économiques qui doivent guider les utilisateurs lors de l'acquisition d'un nouveau pulvérisateur. Ils décrivent ensuite en détail la procédure à suivre pour régler correctement l'appareil. Une méthodologie de contrôle du matériel de traitement est proposée ; son application peut être réalisée par des agents spécialisés ou, partiellement, par l'utilisateur. Grâce aux illustrations, tableaux, photos, exemples, l'ouvrage est très clair et sera agréable à consulter ; il aidera particulièrement les agriculteurs conscients de la nécessité d'un bon entretien de leur matériel.

    Table des matières Choix du pulvérisateur. Réglage. Entretien. Méthodologie de contrôle du matériel. Résultats acquis. Conclusions et perspectives d'avenir. Annexes.

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