par GILLET, Robert

« Robert Gillet, par son admirable don d’auteur, nous plonge dans cette pièce animée du grand théâtre de la Science ! Tous ceux qui auront la chance de lire ce livre, ne l’oublieront jamais ! » C’est ainsi que le professeur Arsène Burny termine la préface de cet ouvrage, lequel nous relate l’histoire des dix-huit mois qu’ont mis Crick et Watson pour élucider la structure chimique de l’ADN, acide désoxyribonucléique. Découverte qui n’a d’égales que celles de Galilée, Newton, Darwin ou Einstein. Histoire d’une démarche scientifique, que l’auteur a tenté de mettre à la portée du grand public. Histoire surtout d’une tranche de vie(s) qui a tout du roman. Pour la raconter, l’auteur l’a semée de nombreux et vigoureux dialogues. Histoire de deux chercheurs que la destinée réunit pour assouvir la passion qui les dévorait : percer un mystère, profond pour beaucoup, sacré pour certains : le Secret de la Vie. Nous sommes en 1951, dans l’inconfort anglais de l’après-guerre. Chez les biologistes, et tout qui se donne la peine de réfléchir, se pose toujours la question de savoir pourquoi nous sommes des humains et pas des souris, pourquoi nos enfants sont eux aussi des humains, et pas des hirondelles. Deux chercheurs de l’Université de Cambridge, Francis Crick et James Watson, décident de s’y attaquer. Les étapes de la recherche apparaissent successivement dans l’ouvrage, on voit comment peut progresser une réflexion. Mais ce qui passionne également est le côté humain de l’aventure : elle fut un vrai roman. Rien n’a manqué : la soif de découvrir, l’ambition, la rivalité, l’amitié mais aussi l’exécration, et plus tard la polémique. La tragédie même, avec la disparition prématurée d’une des protagonistes. Aussi dissemblables qu’ils soient, réunis par le plus grand des hasards, Francis Crick et James Watson vont former une paire étonnamment complémentaire, quasi fusionnelle. Et pourtant pour eux les choses ne sont pas simples au Cavendish, le laboratoire de physique de Cambridge ; ils y font figure de francs-tireurs. Engagés pour d’autres tâches c’est dans une semi-clandestinité qu’ils s’informent et réfléchissent. Et quand ils s’égarent ils ne doivent compter que sur eux-mêmes.

A propos de l’auteur

Robert GILLET est ingénieur chimiste et des bioindustries, diplômé en 1955 de la Faculté des Sciences agronomiques de Gembloux. Il a oeuvré durant sa carrière dans le contrôle officiel des denrées alimentaires.