• Selected papers from the conference “Deir el-Medina and the Theban Necropolis in Contact”  Liège, 27-29 October 2014 par Andreas DORN & Stéphane POLIS (eds.)

    This volume represents the outcome of the conference “Deir el-Medina and the Theban Necropolis in Contact: Describing the interactions within and outside the community of workmen” held in Liège in 2014 (27-29 October). The goal of this conference was to encourage a wider perspective on Deir el-Medina, bringing together scholars from all egyptological fields and disciplines who are interested in studying the many types of interactions that the ancient community of Deir el-Medina developed both internally and at the broader (supra-)regional level.

    The title of the volume, “Outside the box,” refers to two important dimensions touched on by the papers in this volume. First, it points to the fact that a vast quantity of documents from Deir el-Medina and, more broadly, from the Theban Necropolis has been available for a long time to some restricted academic circles, but are now to be taken outside the box: this holds true not only for the publication of papyri and ostraca preserved in many collections across the world, but also for archival material describing the excavations at the site itself, and more broadly for the monuments that remain there still, but are not available to scholars or the general public. Second, most of the papers collected in this volume share a common feature, namely their attempt to think outside the box, using new theoretical frameworks, cross-disciplinary approaches, or innovative technological solutions. Accordingly, “Outside the box,” can be read both as a plea for making the fascinating material from Deir el-Medina more broadly available, and as a shout of admiration regarding the creativity and tireless inventiveness of scholars working on the sources stemming from this exceptional socio-cultural setting.

    Andreas Dorn is professor of Egyptology at the University of Uppsala (Sweden). He specializes in cultural history, archaeology and architecture. He focuses mainly on the contextualisation of artefacts, including text-bearing objects, in order to investigate micro-historical phenomena. His ongoing research projects include the publication of the burial equipment of king Sety I, the architecture and archaeology of the tomb of Siptah, newly discovered graffiti in the Valley of the Kings and in the nearby desert valleys as well as the publication of hieratic texts from Deir el-Medina with a special focus on the texts linked to Amennakhte, son of Ipuy, whose biography forms part of a long-term project.

    Stéphane Polis is research associate at the National Fund for Scientific Research (Belgium). His fields of research are ancient Egyptian linguistics, and Late Egyptian philology and grammar. His work focuses, on the one hand, on language variation and language change in Ancient Egyptian, and, on the other hand, on the publication and analysis of hieratic material from the community of Deir el-Medina. He supervises the development of the Ramses Project at the University of Liège with Jean Winand, and coordinates the Thot Sign List project and the semantic maps project Le Diasema with Thanasis Georgakopoulos.

  • On Rhyme

    32,00

    par David CAPLAN

    Edited by David Caplan, On Rhyme collects essays by leading scholars from America and the United Kingdom. Like its subject, the essays on rhyme range broadly. They consider an array of topics and employ a number of approaches. Surveying the field, the authors examine rhyme in various historical periods (including the Renaissance, Augustan, Romantic, Modern and Contemporary eras) and in different genres (including poetry and song). Several consider how particular artists (such as the poets Robert Creeley, Emily Dickinson, and Edmund Spenser, and the Somali-born hip-hop artist K’naan) utilize rhyme. Others analyze the shifting attitudes toward rhyme that characterize particular historical periods. Close readings extend insights from linguistics, philosophy, and literary criticism. A selection of poems adds to the interdisciplinary approach as poets offer their own perspectives on the technique. Suggesting its main emphases, the book is divided into six sections: Rhyme in Modern and Contemporary American Poetry, Rhyme across Time Periods, Rhyme in Earlier Periods, Poetry Portfolio, Hip Hop and Rhyme, and Rhyme in Other Texts.

    David Caplan is the Charles M. Weis Professor of English and Associate Director of Creative Writing at Ohio Wesleyan University. He is the author of four books of literary criticism and poetry, most recently, Rhyme’s Challenge: Hip Hop, Poetry, and Contemporary Rhyming Culture.

  • Trajectoires professionnelles d'auteurs à Angoulême Sylvain Aquatias
    avec la participation d’Alain François

    Les albums de bandes dessinées ont envahi les rayons des librairies et les médias annoncent tous les ans des ventes records. Mais qu’en est-il de ceux qui réalisent ces albums ? Comment sont-ils devenus auteurs de bande dessinée ? Où se sont-ils formés ? Vivent-ils de leur art ? Si le titre de l’ouvrage laisse peu d’illusions sur la réponse finale à cette dernière question, c’est en suivant quarante-quatre artistes habitant Angoulême ou ses environs, depuis leurs premiers dessins jusqu’à leur carrière actuelle, que l’on pourra comprendre comment se construisent les carrières professionnelles des auteurs de bande dessinée. Arpentant les pavés angoumoisins pendant trois ans, le sociologue et son complice ont essayé de décrypter les logiques de création, de publication et de rétribution des auteurs de bande dessinée, contribuant à la fois à une meilleure compréhension de leurs conditions de vie, mais aussi, plus largement à des questions tenant à la socialisation, aux modes de travail, au fonctionnement des réseaux et à la transformation des statuts des artistes de bande dessinée.

    Sylvain AQUATIAS est sociologue, chercheur au Groupe de REcherches Sociologiques sur les sociétés COntemporaines (GRESCO) à l’université de Limoges. Il fait partie du comité de rédaction de la revue Comicalités et a déjà publié de nombreux articles sur la bande dessinée.

    Alain FRANÇOIS est chercheur en histoire visuelle contemporaine et photographe. Il anime le blog Bonobo.net et préside l’association Le Portillon, réseau d’artistes plasticiens

  • 50 lieux communs revus et commentés par Vittorio FRIGERIO Précédé de « Léon Bloy et Gérard de Lacaze-Duthiers : deux consciences contre la bêtise » Et suivi d’un « Petit lexique d’expressions utiles »

    Lieux communs, slogans, banalités, clichés, proverbes, adages, prêt-à-penser servi à toutes les sauces, ayant toutes le même goût. Sagesse des nations ou pâture langagière de la paresse intellectuelle, (ré)confort des certitudes moyennes, socle d’une société mentalement ossifiée et fière de l’être. Deux écrivains sur les marges opposées du spectre politique — Léon Bloy, le romancier catholique, et Gérard de Lacaze-Duthiers, l’esthéticien anarchiste — ont exploré ces sables mouvants de la langue pour dénoncer les platitudes de leur époque, déguisées en savoir incontestable. Sous leur égide idéale, cet ouvrage décortique 50 vérités discutables de notre temps, « fake news » avant la lettre.

    Vittorio FRIGERIO est professeur titulaire à l'Université Dalhousie (Halifax, Canada). Il est l’auteur de 14 livres, dont La Littérature de l’anarchisme (ELLUG, Grenoble 2014). Il est directeur de publication de la revue en ligne Belphégor et rédacteur en chef de la revue Dalhousie French Studies.

  • Perspectives culturelles Sous la direction de Ella MINGAZOVA, Bruno DUPONT et Carole GUESSE

    Le terme « obsolescence programmée » se réfère, dans le domaine économique, à un ensemble de procédés qui visent à réduire la durée de vie d’un produit afin d’encourager son remplacement. Cette pratique a des effets bien concrets tels que des téléphones de plus en plus rapidement inopérants, des imprimantes qui bloquent après un certain nombre de copies, des collants qui filent en un rien de temps.

    La limitation artificielle imposée au cycle de vie des biens affecte donc notre quotidien de manière très directe. Il est dès lors grand temps que les sciences humaines se saisissent de ce phénomène. C’est à cette tâche que s’attellent les auteurs et autrices des dix chapitres qui composent le présent ouvrage.

    Depuis le début des années 2000, l’obsolescence programmée, initialement circonscrite au domaine de la conception et de la vente des biens, a suscité l’attention des pouvoirs publics et d’associations qui ont cherché à protéger les consommateurs des surcoûts induits par cette pratique commerciale. Elle a aussi suscité l’intérêt de la recherche, qui jusque-là s’est surtout penchée sur ses causes, ses modalités et ses effets économiques et écologiques.

    Cet ouvrage examine l’obsolescence programmée en tant qu’idée et à partir du discours qui l’entoure, dont il retrace les origines et les présupposés. Les auteurs et autrices analysent par ailleurs les conséquences de cette pratique pour l’étude des médias et des objets techniques. Enfin, ils et elles pensent l’obsolescence en tant qu’outil théorique, particulièrement dans le domaine des études littéraires.

    Pour développer ces axes d’analyse, plusieurs disciplines sont mises à contribution : architecture, histoire des médias et des technologies, histoire de l’art et histoire de la littérature. Ce recueil contribue à élargir les perspectives critiques sur l’obsolescence programmée à ses implications culturelles.

    Ella MINGAZOVA est doctorante à l’université de Liège et à la KU Leuven. Ses recherches visent à cerner la lenteur en tant qu’effet à la lecture. Elle s’intéresse plus largement au durable et à l’éphémère dans le contexte culturel contemporain.

    Bruno DUPONT, docteur en Langues et Lettres, est actuellement chercheur à la KU Leuven et à la Haute École de la Ville de Liège. Il étudie les écritures numériques hybrides, ainsi que les rapports entre jeu vidéo et jeu d’argent chez les jeunes.

    Carole GUESSE, docteure en Langues et Lettres, est actuellement chercheuse à la KU Leuven et enseignante à la Haute École Charlemagne. Ses recherches portent principalement sur les explorations narratives et théoriques du posthumain.

  • Exemples de l’Europe et des premières nations en Amérique du Nord avant le contact européen Actes de sessions présentées au Xe congrès annuel de l’Association Européenne des Archéologues (Lyon, 8-11 septembre 2004) par Céline BRESSY, Ariane BURKE, Pierre CHALARD & Hélène Martin (dirs) Table of content

    Avant-Propos (Version française – English version) | Céline Bressy, Ariane Burke, Pierre Chalard et Hélène Martin Occupation du territoire et exploitation des matières premières lithiques: présentation et discussion sur la mobilité des groupes humains au Paléolithique Moyen dans le Nord-Est de l’Italie | Guillaume Porraz & Marco Peresani Saisonnalité et prédation au Pech de l’Azé I. Apport de la cémento-chronologie | William Rendu Acquisition et exploitation des silex allochtones au Gravettien : l’exemple de la couche E du gisement des Fieux (Lot, France) | Pierre Chalard, Patricia Guillermin et Marc Jarry The Côa Valley (Portugal). Lithic raw material characterisation and the reconstruction of Upper Palaeolithic settlement patterns | Thierry Aubry & Javier Mangado Les apports de la squelettochronologie en archéologie préhistorique. Quelques exemples | Olivier Le Gall Territoires de chasse paléolithiques : des méthodes d’études à l’application archéologique | Sandrine Costamagno Notes sur les matières premières siliceuses exploitées par les Magdaléniens de la Grotte Gazel (Aude, France) | Mathieu Langlais & Dominique Sacchi Paleoindian ranges in Northeastern North America based on lithic raw materials sourcing | Adrian Burke Raw material resource management during the Epipalaeolithic in North-Eastern Iberia. The site of Gai Rockshelter (Moià, Barcelona) : a case study | Javier Mangado, Manuel Calvo, Jordi Nadal, Alicia Estrada et Pilar Garcia-Argüelles Imported perceptions vs. new realities in the voyaging corridor. Some thoughts on changes in mobility, landscape learning and raw material acquisition in the Eastern Adriatic Early Neolithic | Niels H. Andreasen Early Neolithic pioneer mobility : raw material procurement in layer 58 of the Gardon cave (Ambérieu-en-Bugey, Ain, France) | Jehanne Féblot-Augustins Le matériel de mouture et de broyage au Néolithique final à Chalain et Clairvaux (Jura, France) : matériaux locaux, matériaux exogènes | Annabelle Milleville Head-Smashed-In Buffalo Jump, seasonality and hunting strategies on the Canadian Plains | Brian Kooyman Multiparametric characterization of Southwestern German cherts : application to the study of raw material circulation during Upper Paleolithic period | Céline Bressy & Harald Floss Mobility and Territoriality on the Northwestern Plains of Alberta, Canada: A Phenomenological approach | Gerry Oetelaar Of lithic territories, ancient and modern | Rengert Elburg & Paul Van der Kroft Common concerns in the analysis of lithic raw material exploitation in the Old and New Worlds | Brooke Blades Postface | Marcel Otte

  • Volume I Crossing Boundaries This book is the first in a series of volumes designed to provide a detailed overview of the New Kingdom hieratic materials preserved in various museums and public collections around the world. Each volume is arranged geographically and proceeds in alphabetic order—continent by continent and country by country. Volume 1 opens with a complete overview of the New Kingdom hieratic material in the Egyptian Museum in Cairo, which is followed by overviews of 18 European museums and 3 North American collections. The endeavour is directly connected to the interdisciplinary project Crossing Boundaries: Understanding Complex Scribal Practices in Ancient Egypt, a joint venture of the University of Basel, the University of Liège, and the Museo Egizio (Turin). Since 2019, the Crossing Boundaries project has targeted the rich papyrological materials from the village of Deir el-Medina (c. 1350–1050 BCE) held in the Museo Egizio, seeking to enhance our understanding of the scribal practices that lie behind the production of the texts from this community. The driving methodological motto of Crossing Boundaries has been to adopt a contextualized approach to these written documents. As progress was made on the Deir el-Medina materials, the need to develop a clearer picture of all the hieratic texts available from the same period quickly became evident, which is met by the present publication. Table des matières
  • Image, identité, religion par Daniel BARBU

    « I dolâtrie » est un terme dépréciatif qui sert à désigner les cultes des faux dieux en face d’un dieu considéré comme unique et véritable. Plongeant ses racines dans les réflexions antiques sur la religion des « autres », cette notion se trouve au coeur des débats qui, des Pères de l’Église aux explorateurs modernes, interrogent la diversité des cultes et des pratiques religieuses. Au fil des siècles, cette catégorie polémique a fabriqué l’altérité tout en reléguant l’« autre », le « païen », le « sauvage », l’« hérétique », l’« ignorant », du côté de l’erreur et de l’aberration. La notion d’idolâtrie condamne comme fausse la religion de l’« autre », voire lui refuse la qualité même de religion. Cette histoire, où les « sauvages » du Nouveau Monde rejoignent les peuples de l’Antiquité, annonce l’émergence d’une véritable science des religions. Ce livre retrace la naissance de « l’idolâtrie » au croisement des réflexions juives et grecques sur l’image, les origines de la culture et la diversité religieuse. Des débats grecs sur l’anthropomorphisme à la critique des « idoles » dans le judaïsme ancien, il explore les fondements antiques d’une histoire comparée des religions.

    Daniel BARBU est historien des religions, spécialisé dans l’histoire du judaïsme antique et médiéval. Il a enseigné aux Université de Genève, Lausanne, Berne et Zurich. Ses recherches portent sur la formation des identités religieuses dans l’Antiquité, sur les controverses religieuses entre juifs et chrétiens, et sur l’historiographie des sciences religieuses. Il a notamment édité Le Savoir des religions. Fragments d’historiographie religieuse (2014) et il est l’un de membres fondateurs de la revue d’anthropologie et d'histoire des religions Asdiwal.

  • Histoire, physiologie, géographie, intermédialités par François-Emmanuël BOUCHER, Sylvain DAVID et Maxime PRÉVOST (éds)

    Les superhéros, demi-dieux d’un monde sans Dieu, constituent collectivement une mythologie laïque se diffractant en sous-ensembles de mythes modernes. Ceux-ci ont infiltré de manière durable l’imaginaire collectif. Dans une entrevue de 1985, Stan Lee, co-créateur de Spiderman, de Hulk, de Thor et des Quatre Fantastiques, entre autres superhéros, observait que quiconque s’intéresse au cinéma, à la littérature, à l’opéra, à la peinture ou à tout autre art de la représentation devrait aussi porter attention aux comic books, tout aussi déterminants que les autres arts populaires dans la constitution de l’imaginaire social. À l’heure où l’histoire culturelle n’a plus à prouver sa pertinence, un tel énoncé ne paraît plus paradoxal. Partant de l’affirmation d’Ernst Cassirer selon laquelle le mythe est « l’objectivation de l’expérience sociale de l’humanité », on pourra s’interroger sur la socialité de ces êtres d’irréalisme pur : comment, à quelles conditions et pourquoi est-il permis au lecteur ou au spectateur de s’identifier à un personnage dont les caractéristiques transcendent celles de l’humanité ordinaire ?

    François-Emmanuël Boucher est professeur au Département d’études françaises du Collège militaire royal du Canada. Il a publié Les Révélations humaines. Mort sexualité et salut au tournant des Lumières (Peter Lang). Sylvain David est professeur au Département d’études françaises de l’Université Concordia. Il a notamment publié Cioran. Un héroïsme à rebours (Presses de l’Université de Montréal, « Espace littéraire »). Maxime Prévost est professeur au Département de français de l’Université d’Ottawa. Il est l’auteur de Rictus romantiques. Politiques du rire chez Victor Hugo (Presses de l’Université de Montréal, « Socius »).
  • L’apport des papyrus Textes rassemblés et édités par Marie-Hélène Marganne et Gabriel Nocchi Macedo

    Si, redécouvertes il y a un peu plus d’un siècle, la musique et la danse antiques connaissent ces dernières années un réel regain d’intérêt, notamment suite aux dernières découvertes archéologiques et papyrologiques, aucun volume en français accessible aux non-spécialistes, n’a montré jusqu’ici l’apport précieux de la papyrologie à la connaissance de ces disciplines immatérielles, mais combien suggestives pour des lecteurs duXXIe siècle, immergés, comme jamais auparavant, dans une société de loisirs, où l’image et le son ont pris tant d’importance. Tel est le but poursuivi par le no 10 des Cahiers du CEDOPAL, qui rassemble les exposés présentés lors de la journée d’étude internationale Musique et danse dans le monde gréco-romain : l’apport de la papyrologie, organisée le mardi 26 mars 2019 à l’Université de Liège.

    Directrice honoraire du CEDOPAL de l'Université de Liège, Marie-Hélène Marganne y a enseigné la papyrologie littéraire, la paléographie grecque et la langue grecque jusqu’en 2020. À la fois papyrologue, philologue classique et historienne de la médecine, elle est l'auteur de nombreuses publications sur les papyrus médicaux, la médecine gréco-romaine, le livre et les bibliothèques antiques.

    Directeur du CEDOPAL et chargé de cours en papyrologie grecque et latine à l’Université de Liège, Gabriel Nocchi Macedo est l’auteur de nombreuses publications dans les domaines de la papyrologie littéraire, de l’histoire du livre et de l’écriture et de la transmission et réception de la poésie grecque et latine.

     
  • par Marcel OTTE & Foni LE BRUN-RICALENS (Coord.)

    Table of content

    Publication des actes du Colloque de la Commission 8 de l’UISPP, Liège, 29-31 mai 2012 Avec le Paléolithique supérieur d’Eurasie, les contacts territoriaux présentent une extrême extension, attestée par les matériaux et les entités culturelles. Quelles furent les traces de ces réseaux d’extension à longue distance et comment les interpréter ? Pourquoi furent-elles si abondantes et si nettes par rapport aux périodes précédentes et ultérieures ? Quels sont les modèles, actuels ou anciens, qui les justifieraient ? Quels furent les liens triangulaires qui expliquent l’extension de tels réseaux fondés sur un nouvel équilibre entre les paysages, les mythes et la démographie ?

    With the Upper Palaeolithic of Eurasia, territorial contacts present an extreme expansion, attested by archaeological materials and cultural entities. What is the evidence for these long-distance expansion networks and how can it be interpreted? Why such evidence is so abundant and clear compared to preceding and subsequent periods? What are the current and former models that explain this expansion? What were the triangular links that explain the expansion of such networks based on a new equilibrium between landscapes, myths and demography?

    Contributions réparties en six thèmes : Thème I : Asie Thème II : Europe orientale Thème III : Europe centrale Thème IV : Europe occidentale Thème V : Arts Thème VI : Débats généraux
  • Style, narratologie, thématique TRACES 11 par COLLECTIF Jacqueline LEVI-VALENSKI, Ouverture de la journée d’étude Bernard ALAVOINE, Georges Simenon, reflet des inquiétudes de l’homme du XXe siècle Michel LEMOINE, 1989-1999 : dix ans de recherche simenonienne Patrick BERTHIER, Peut-on parler de Simenon à l’université comme on y parle de Balzac ? Jacques LECARME, Les cinq voies de l’autobiographie simenonienne Abdelouahed MABROUR, Un aspect de la description chez Simenon : la caractérisation adjectivale Eugène KOUCHKINE, Simenon en Russie Piroska SEBE-MADACSY, La réception chez Georges Simenon en Hongrie Paul MERCIER, L’homme à la plage Michel CARLY, Florida Confidential Pierre DELIGNY, Inventaire des billets quotidiens de Georges Sim à la Gazette de Liège de novembre 1919 à décembre 1922 (II)
  • Profil socio-littéraire et capital relationnel dans l’entre-deux-guerres en Belgique francophone par Björn-Olav DOZO

    Qui sont les écrivains belges francophones de l’entre-deux-guerres ? De quoi vivent-ils ? Que publient-ils ? Chez quels éditeurs ? Dans quelles revues ? Sont-ils isolés, entièrement dédiés à leurs œuvres ? Prennent-ils part à une vie littéraire fondée sur des logiques d’opposition de groupes, comme en France ? Peut-on dégager des profils-types ? Existe-t-il des écrivains sans œuvre ? Quel est leur rôle spécifique ?

    Ce livre aborde ces questions à partir d’une approche socio-statistique et relationnelle. Celle-ci met en évidence l’importance, pour les auteurs belges, de s’inscrire dans un réseau de relations afin d’exister comme écrivain. L’approche permet également de souligner la rupture socio-professionnelle qui a lieu après la Première Guerre, entre la génération symboliste et les entrants en littérature, qui renouvellent esthétiques et thématiques. Le livre dresse enfin un panorama de la vie littéraire de l’époque, en situant les grands parmi les minores et en interrogeant ce que retient l’histoire littéraire. Mais au-delà du cas belge, l’ouvrage propose une réflexion sur la construction d’une étude quantitative socio-historique de la littérature, sur ses enjeux et sur ses modes opératoires. Comment définir un corpus ? Comment choisir et construire des variables descriptives ? Comment interpréter des résultats graphiques ? Cette étude en acte offre des solutions pragmatiques sans ignorer les questionnements épistémologiques qui sous-tendent ce type d’approche.

    Björn-Olav DOZO est chargé de recherches du F.R.S.-F.N.R.S. à l’Université de Liège. Après un séjour postdoctoral au Québec, à l’Université de Montréal et à l’Université de Sherbrooke, il étudie à présent les prix et les animateurs de la vie littéraire. Co-fondateur et co-directeur (2006-2011) de COnTEXTES. Revue de sociologie de la littérature, il s’est spécialisé dans les digital humanities. En 2010, il a publié La vie littéraire à la toise aux éditions Le Cri (Bruxelles).

  • Presse, littérature et médias, culture médiatique et communication par Pascal DURAND

    Anecdotique ou survoltée, l’analyse des rapports entre littérature et journalisme et, plus largement, entre culture et médias a longtemps été réservée aux historiens de la presse ou aux théoriciens de la communication. Ces rapports alimentent un nombre croissant de travaux dans le domaine des études littéraires. Objets de langage, les œuvres étaient enfermées dans leurs propres contours. Voici qu’elles sont de plus en plus envisagées comme les produits de vastes configurations discursives, sociales et techniques, dont les variations à travers l’histoire font aussi varier leur perception et leur interprétation. Le mot-valise médiamorphoses résume assez bien les choses et la conversion de notre regard sur ces choses. Adhésion des objets culturels à leurs supports. Relation circulaire des uns avec les autres. Mais aussi changements de perspective quant à ces objets, par effet de l’univers médiatique contemporain sur nos schémas de compréhension. Ces processus sont abordés ici d’un triple point de vue. Point de vue historique, des années 1830 à nos jours : Lamartine, Mallarmé ou Dumas, Le Bon ou Tarde, Gramsci, Benjamin ou McLuhan sont tour à tour convoqués, acteurs autant que témoins des mutations de la sensibilité en régime journalistique puis médiatique. Point de vue analytique, sur des objets divers : de la poésie au roman-feuilleton, de la littérature à la publicité, des débats sur le reportage naissant aux formes journalistiques actuelles, des langages du pouvoir à la rhétorique réactionnaire. Point de vue théorique enfin, articulant esthétique et critique des médias : moyen d’entrevoir, derrière la rationalité des dispositifs et des théories de la communication, les fantasmagories que celle-ci recouvre, entre contrôle des esprits et évasion imaginaire.

    Pascal DURAND est professeur ordinaire à la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université de Liège. Parmi ses publications figurent La Censure invisible (Actes Sud, 2006), Mallarmé. Du sens des formes au sens des formalités (Seuil, 2008) et Histoire de l’édition en Belgique (avec T. Habrand, Les Impressions Nouvelles, 2018).

  • Presse, littérature et médias, culture médiatique et communication par Pascal DURAND

    Anecdotique ou survoltée, l’analyse des rapports entre littérature et journalisme et, plus largement, entre culture et médias a longtemps été réservée aux historiens de la presse ou aux théoriciens de la communication. Ces rapports alimentent un nombre croissant de travaux dans le domaine des études littéraires. Objets de langage, les œuvres étaient enfermées dans leurs propres contours. Voici qu’elles sont de plus en plus envisagées comme les produits de vastes configurations discursives, sociales et techniques, dont les variations à travers l’histoire font aussi varier leur perception et leur interprétation. Le mot-valise médiamorphoses résume assez bien les choses et la conversion de notre regard sur ces choses. Adhésion des objets culturels à leurs supports. Relation circulaire des uns avec les autres. Mais aussi changements de perspective quant à ces objets, par effet de l’univers médiatique contemporain sur nos schémas de compréhension. Ces processus sont abordés ici d’un triple point de vue. Point de vue historique, des années 1830 à nos jours : Lamartine, Mallarmé ou Dumas, Le Bon ou Tarde, Gramsci, Benjamin ou McLuhan sont tour à tour convoqués, acteurs autant que témoins des mutations de la sensibilité en régime journalistique puis médiatique. Point de vue analytique, sur des objets divers : de la poésie au roman-feuilleton, de la littérature à la publicité, des débats sur le reportage naissant aux formes journalistiques actuelles, des langages du pouvoir à la rhétorique réactionnaire. Point de vue théorique enfin, articulant esthétique et critique des médias : moyen d’entrevoir, derrière la rationalité des dispositifs et des théories de la communication, les fantasmagories que celle-ci recouvre, entre contrôle des esprits et évasion imaginaire.

    Pascal DURAND est professeur ordinaire à la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université de Liège. Parmi ses publications figurent La Censure invisible (Actes Sud, 2006), Mallarmé. Du sens des formes au sens des formalités (Seuil, 2008) et Histoire de l’édition en Belgique (avec T. Habrand, Les Impressions Nouvelles, 2018).

  • Actes du symposium de Neuwied (2-7 mai 1993) par Herbert ULLRICH (éd) Résumé indisponible.
  • Essai de grammaire systémique du jeu vidéo Par Mathieu GOUX

    Cet ouvrage propose une analyse du jeu vidéo s’inspirant de la grammaire des langues naturelles humaines. En considérant l’interaction comme au cœur du langage vidéoludique, cette étude introduit et explore une nouvelle unité fondamentale de signification, l’interactème, définie comme la plus petite unité d’interaction accessible dans un jeu donné. Il se distingue du ludème ou de la brique de gameplay par une série de propriétés formelles, qui fondent sa spécificité et son originalité au regard du domaine général du jeu, et permet une approche nouvelle du média prenant en compte sa riche histoire et ses nombreuses variations, génériques, intellectuelles et ludiques. L’ouvrage définit et illustre les dimensions de cette unité, et explore ses relations avec les éléments propres au jeu vidéo (la difficulté, le rythme et les récompenses) et avec ceux liés plus largement à sa dimension médiatique (musique, narration, level-design et philosophie) dans une perspective à la croisée de la linguistique structurale et de la sémiotique.

    Cet essai de grammaire systémique du jeu vidéo entend créer une passerelle entre différentes disciplines scientifiques et faire dialoguer entre elles les sciences du langage et les game ou play studies. Il s’agit notamment de s’inspirer des acquis de la linguistique moderne afin de proposer un nouveau cadre d’analyse du jeu vidéo, susceptible de s’appliquer à l’ensemble de ses manifestations indépendamment de leur origine, de leur âge, de leur genre, de leur propos ou de leurs dispositifs de contrôle.

    Mathieu GOUX est docteur en langue et littérature françaises et chercheur post-doctoral à l’Université de Caen. Ses travaux portent principalement sur l’histoire de la langue française et notamment sur ses évolutions syntaxiques et textuelles à l’époque classique. En parallèle de ces travaux, il a élaboré une théorie grammaticale appliquée au jeu vidéo, qu’il développe dans des articles scientifiques, des interventions en colloque et des émissions de radio en ligne (podcasts).

     
  • Une tératologie de l’art et du social par Yanna KOR, Didier PLASSARD & Corinne SAMINADAYAR-PERRIN (dirs)

    Le monstre hante les imaginaires de la modernité, de Quasimodo à Ubu et de l’Homme qui rit au nain Philippo, réduit à sa seule tête dans les Impressions d’Afrique de Roussel. Le grotesque romantique a en effet ouvert le champ, d’un siècle à l’autre, aux plus grandes métamorphoses. Entre 1848 et 1914, l’histoire naturelle s’intéresse à la genèse des monstres ; le public des foires contemple les corps difformes ou estropiés ; médecins et psychosociologues expriment, à travers toute une tératologie, leur obsession de la dégénérescence des peuples et des civilisations. De cette figure du monstre, la littérature et le théâtre s’emparent avec les moyens symboliques qui leur sont propres. L’être monstrueux y prête sa chair aux aberrations du corps politique et social. Ou bien il y figure anomalies psychiques et déviances morales. Ou bien encore il s’y fait reflet de « l’âme monstre » dont a parlé Rimbaud. L’esthétique des oeuvres, prise elle aussi de contorsions diverses, n’y échappe pas. Langage, style, composition s’en trouvent pervertis. S’impose alors, sur le papier comme sur la scène, une littérature monstre à tous les sens du terme.

    Yanna KOR, docteure de l’université Paul-Valéry Montpellier 3, est spécialiste de Jarry et du théâtre de marionnettes français du XIXe siècle.

    Didier PLASSARD est professeur en études théâtrales à l’université Paul-Valéry Montpellier 3 et chercheur principal du projet PuppetPlays financé par le Conseil Européen de la Recherche.

    Corinne SAMINADAYAR-PERRIN est professeure à l’université Paul-Valéry Montpellier 3 ; on lui doit des travaux sur Jules Vallès, le discours de presse et l’inscription du social dans la littérature du XIXe siècle.

  • par J.-P. BERTRAND, Fr. PROVENZANO & V. STIÉNON (dirs)

    Dossier

    1. La littérature, c’est la sémiotique Sémir Badir, Qu’est-ce qu’un thème ? Une approche sémiologique Pascal Durand, Sens et signification dans l’esthétique de Mallarmé

    2. Héritages et continuités de la sémiotique textuelle Gianfranco Marrone, L’âge d’or de la sémiotique littéraire, et quelques conséquences théoriques Christine Chollier, Textual Semantics and Literature: Corpus, Texts, Translation

    3. Lire et voir Bernard Vouilloux, La description de l’œuvre d’art : un double défi pour la sémiotique du texte littéraire Denis Bertrand, Le texte et le tableau. Zola, L’Œuvre. Cézanne, l’œuvre

    4. Disciplines / Frontières Pierre Popovic, De la semiosis sociale au texte : la sociocritique Nathalie Roelens, Sémiotique urbaine et géocritique

    5. Applications Hamid Reza Shairi et Somayeh Kariminejad, Pour une sémiotique de l’alerte. Les conditions sémiolittéraires de l’éveil du corps Amir Biglari, L’espoir dans Les Contemplations de Victor Hugo : « Ce que dit la bouche d’ombre » Houda Landolsi, Suzanne et les mères : une histoire d’amour et de mort.. Une lecture sémiotique de La Religieuse de Diderot 

    Entretiens Philippe Hamon, De la structure du personnage à la structure de l’image Groupe µ, Des figures à la perception Marc Angenot, Du discours social à l’histoire des idées

    Varia Anna Cabak Rédei, Cognitive and Semiotic Aspects of Endings in Self-Narrations: the Example of Germaine de Staël Marie Renoue, Voir l’altérité ? De l’outrenoir et de la vie artificielle

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