• SOMMAIRE 1 - Intentions et objectifs THÈMES 7 - Rôles des représentations sociales de la Covid-19 en contexte de confinement en France Tara De Condappa, Hermann Nabi, Vanessa Laguette et Lucy Baugnet 19 - Ségrégation de sexe et socialisation entre élèves de collège au Cameroun. Filles et garçons à part mais en accord sur la répartition des rôles sexués Martin Mbedé Essono, Pascal Mallet et Cécile Kindelberger 19 - L’éthique une représentation sociale émergeante Francois Melou et Lionel Dagot OPINIONS & POINTS DE VUE 203 - Insertion professionnelle des Maghrébins en Europe occidentale. La résurgence des préjugés coloniaux Mustapha Nasraoui SCIENCE-ACTION GROUPALE & TECHNIQUES D’ANIMATION 203 Etude exploratoire et construction d’un outil d’analyse de la gestion d’incidents critiques (2) Héloïse De Visscher 239 Consignes aux auteurs 241 Bulletin d’abonnement
  • Anathomia

    13,00
    Mondino De' Liuzzi
    Traduit et commenté par Willy Burguet L'Anathomia rédigé en 1316 à Bologne par Mondino de’ Liuzzi est le premier traité d’anatomie qui ait pour base la dissection du cadavre humain. Il est souvent cité, mais rarement lu, en tout cas dans sa version latine originale. Il s’agit pourtant d’un texte fondamental de l’histoire de la médecine parce qu’il fait la synthèse de ce que l’on connaissait de l’anatomie à la fin du Moyen Âge et qu’il a souvent été utilisé dans l’enseignement de la médecine. Le texte a été traduit dès 1493 en langue italienne vulgaire, plus accessible au public, et imprimé à Venise dans le premier ouvrage médical illustré de l’histoire de la médecine, le Fasciculo di medicina. Nous en proposons la traduction commentée en langue française, traduction que nous avons illustrée par les premières planches significatives d’anatomie humaine dessinées à Paris en 1345 par Guido da Vigevano, un élève de Mondino, ingénieur militaire et médecin de la reine Jeanne de Bourgogne. Les traités de Mondino et de son élève ne révèlent pas seulement ce que l’on connaissait de l’anatomie humaine au XIVe siècle, mais décrivent aussi différentes maladies et d’étonnantes méthodes thérapeutiques. Ils démontrent en tous cas que les enseignants disposaient déjà à l’époque de données scientifiques significatives, certes incomplètes, mais annonciatrices des découvertes d’André Vésale et de ses successeurs à la Renaissance. Willy Burguet est né en 1940 à Dison. Ex interniste et spécialiste en médecine nucléaire au CHU de Liège, il est membre de la Société Dante Alighieri et a fréquenté les Universités pour Étrangers de Sienne et de Pérouse. Élève de la faculté de Philosophie et Lettres de l’université de Liège, il a participé à diverses initiatives du service de langue et littérature italienne moderne et contemporaine. Diplômé en Histoire de la médecine de la faculté de médecine de Paris Descartes, il a publié en 2018 chez Nerosubianco Da Trotula a Vesalio. Itinerari della medicina in Italia et en 2019 aux Presses Universitaires de Liège Francesco Sansovino : L’édifice du corps humain. (Venise 1550). Traduction, introduction et notes par Willy Burguet.
  • Le pouvoir politique en Wallonie par  GEOFFREY GRANDJEAN, MARTIN LEMPEREUR et JULIEN MAQUET (dir.)

    Nombreuses sont les institutions qui ont exercé un pouvoir politique sur le territoire de l’actuelle Wallonie. Dans cet ouvrage, les institutions sont entendues au sens large comme des institutions matérielles, symboliques ou encore fonctionnelles qui ont évolué au fil du temps. C’est le cas notamment du palais de justice de Liège, des assemblées représentatives, de certaines fortifications, des communautés villageoises, du symbole du coq wallon, de la frontière linguistique, de la création de la Région wallonne, de l’organisation de la justice, des procédures juridictionnelles et de la police, de la paix de Fexhe, de l’organisation de l’enseignement supérieur ou encore de la mise en place de musées. Ces multiples institutions ont laissé des traces dans le paysage wallon. L’institutionnalisation de l’exercice du pouvoir politique en Wallonie est spécifiquement analysée dans cet ouvrage afin d’en cerner les portées diachroniques.

    Geoffrey GRANDJEAN est Professeur de science politique à la Faculté de Droit, de Science politique et de Criminologie de l’Université de Liège. Martin LEMPEREUR est Attaché à l’Agence wallonne du Patrimoine et Collaborateur scientifique à la Faculté de Droit, de Science politique et de Criminologie de l’Université de Liège. Julien MAQUET est Conservateur du Trésor de la cathédrale de Liège et Maître de conférences à l’Université de Liège.

  • Depuis l’Antiquité classique jusqu’à l’expédition d’Égypte.

    par Jean WINAND et Gaëlle CHANTRAIN (dir.)

    Dans le cadre du bicentenaire du déchiffrement des hiéroglyphes par Jean-François Champollion, le service d’égyptologie de l’Université de Liège, en collaboration avec le Musée Curtius de la Ville de Liège, a monté une exposition sur la réception de l’écriture hiéroglyphique en Europe, depuis l’Antiquité jusqu’au déchiffrement, en 1822. L’exposition met en valeur les éditions anciennes conservées pour l’essentiel à la réserve précieuse de la bibliothèque de l’Université de Liège. Des objets venus en prêt du Musée Curtius, du Musée de la Boverie, du Cabinet des Estampes de la Ville de Liège, du Musée royal de Mariemont et de la Bibliothèque royale de Belgique complètent le catalogue. Le catalogue de l’exposition est introduit par une série de chapitres, arrangés chronologiquement, qui remettent en perspective la place de l’écriture hiéroglyphique et de l’Égypte ancienne dans l’histoire des idées au cours de l’Antiquité classique, du Moyen Âge, de la Renaissance, de l’Époque baroque et du Siècle des Lumières. Rédigés par des spécialistes, ces chapitres font du catalogue un ouvrage de référence sans grand parallèle dans l’édition scientifique.

    Jean WINAND est professeur ordinaire à l’Université de Liège, où il enseigne l’égyptologie. Ses recherches portent principalement sur la langue, les textes et les écritures de l’Égypte ancienne, ainsi que sur la réception des hiéroglyphes à la Renaissance et à l’époque baroque. Doyen honoraire de la Faculté de Philosophie et Lettres, il est présentement Premier vice-recteur de l’Université. Il préside le Pôle muséal et culturel de l’université, nouvellement créé. Membre de l’Académie royale de Belgique, il est le titulaire de la Chaire UNESCO « Pour une science ouverte ! ».

    Gaëlle CHANTRAIN est chargée de recherches au F.R.S. – FNRS, affiliée à l’Université de Liège. Ses travaux portent sur l’évolution de la langue et des écritures égyptiennes, les conceptions du temps dans l’Égypte ancienne, ainsi que l’expression des émotions et de la perception mentale en égyptien et dans diverses langues du monde, anciennes et modernes.

  • Depuis près de trente ans, l’œuvre du poète François Jacqmin, décédé en 1992, ne cesse de voir grandir la place qu’elle avait déjà acquise de son vivant. Abondante (de très nombreux inédits existent à côté des recueils publiés), elle est doublement intemporelle et actuelle : dans une écriture qui, ne devant presque rien aux époques qu’elle a traversées, n’est pas datée, le poème de Jacqmin reste pertinent pour notre temps, comme il le fut durant son parcours de poète.

    Ces cahiers qui lui sont consacrés sont animés d’un double esprit : le respect du poète François Jacqmin et de son œuvre, le souci de les servir et de les faire mieux connaître.

    Ils seront le lieu de prépublications d’ensembles de poèmes inédits, de proses, de textes sur l’art et les artistes. Ils accueilleront à l’occasion des études sur l’œuvre, des témoignages, des documents (des correspondances), de l’iconographie. Ils ambitionnent d’enrichir l’expérience de lecteurs, toujours plus nombreux, d’un œuvre hors du commun.

    Sommaire Éditorial Sabrina Parent, La poésie de François Jacqmin à la lumière de l’événement François Jacqmin, Aphorismes Gérald Purnelle, Voyager léger : François Jacqmin et l’aphorisme François Jacqmin, L’Interrogatoire
  • dans la littérature française contemporaine Sous la direction de Justine HUPPE, Jean-Pierre BERTRAND (†), Frédéric CLAISSE

    Autrices et auteurs contemporains ne se reconnaissent plus guère dans les postures manifestaires des avant-gardes ni dans le modèle de l’engagement sartrien. Beaucoup continuent pourtant à parler du monde social, selon des modalités moins « engagées » qu’« impliquées ». Au vocabulaire de la critique et de la politique se serait substitué celui de l’éthique et du social, le texte qui dénonce et attaque à partir d’une position de surplomb ayant fait place à un régime critique plus ouvert, avec gestualités immersives, émotionnelles, individuelles, etc.

    Contre ce modèle et ce vocabulaire, les études rassemblées ici se concentrent sur la critique sociale telle qu’elle se perpétue et se ressource en littérature. Elles s’intéressent aux dialogues entre concepts critiques et production littéraire : théories du contrôle dans l’œuvre d’Alain Damasio, pensée queer chez Édouard Louis, enquête et épistémologie des savoirs situés dans le travail d’Annie Ernaux. Elles s’intéressent d’autre part aux médiations spécifiques de cette portée critique :œuvres (Nathalie Quintane, Arno Bertina, Antoine Volodine, Éric Arlix), éditeurs (P.O.L, Questions théoriques), outils et supports (des bandes magnétiques utilisées par Bernard Heidsieck au vocodeur employé dans le rap), protocoles d’écriture (manifeste, recherche-création), méthodes d’enseignement et pratiques d’évaluation.

    Avec des textes de Benoît Auclerc, Jean-Pierre Bertrand, Frédéric Claisse, Sonya Florey & Judith Émery-Bruneau, Jean-Marie Gleize, Christophe Hanna & Nancy Murzilli, Justine Huppe, Julien Lefort-Favreau, Siân Lucca, Jean-Charles Massera, Magali Nachtergael, Pierre Schoentjes, Sylvie Servoise, David Vrydaghs et Marie-Jeanne Zenetti.

    Justine HUPPE, Jean-Pierre BERTRAND et Frédéric CLAISSE mènent depuis 2015 à l’université de Liège des recherches sur les pouvoirs d’action de et dans la littérature du XXIe siècle. Ils ont dirigé dans cette perspective La Fiction contemporaine face à ses pouvoirs (COnTEXTES, no 22, 2019), Radicalités : contestations et expérimentations littéraires (Fixxion, no 20, 2020) et le colloque « It’s Too Late to Say Critique? » (2019) dont est issu en partie le présent volume.

  • Essai de grammaire systémique du jeu vidéo Par Mathieu GOUX

    Cet ouvrage propose une analyse du jeu vidéo s’inspirant de la grammaire des langues naturelles humaines. En considérant l’interaction comme au cœur du langage vidéoludique, cette étude introduit et explore une nouvelle unité fondamentale de signification, l’interactème, définie comme la plus petite unité d’interaction accessible dans un jeu donné. Il se distingue du ludème ou de la brique de gameplay par une série de propriétés formelles, qui fondent sa spécificité et son originalité au regard du domaine général du jeu, et permet une approche nouvelle du média prenant en compte sa riche histoire et ses nombreuses variations, génériques, intellectuelles et ludiques. L’ouvrage définit et illustre les dimensions de cette unité, et explore ses relations avec les éléments propres au jeu vidéo (la difficulté, le rythme et les récompenses) et avec ceux liés plus largement à sa dimension médiatique (musique, narration, level-design et philosophie) dans une perspective à la croisée de la linguistique structurale et de la sémiotique.

    Cet essai de grammaire systémique du jeu vidéo entend créer une passerelle entre différentes disciplines scientifiques et faire dialoguer entre elles les sciences du langage et les game ou play studies. Il s’agit notamment de s’inspirer des acquis de la linguistique moderne afin de proposer un nouveau cadre d’analyse du jeu vidéo, susceptible de s’appliquer à l’ensemble de ses manifestations indépendamment de leur origine, de leur âge, de leur genre, de leur propos ou de leurs dispositifs de contrôle.

    Mathieu GOUX est docteur en langue et littérature françaises et chercheur post-doctoral à l’Université de Caen. Ses travaux portent principalement sur l’histoire de la langue française et notamment sur ses évolutions syntaxiques et textuelles à l’époque classique. En parallèle de ces travaux, il a élaboré une théorie grammaticale appliquée au jeu vidéo, qu’il développe dans des articles scientifiques, des interventions en colloque et des émissions de radio en ligne (podcasts).

     
  • Perspectives culturelles Sous la direction de Ella MINGAZOVA, Bruno DUPONT et Carole GUESSE

    Le terme « obsolescence programmée » se réfère, dans le domaine économique, à un ensemble de procédés qui visent à réduire la durée de vie d’un produit afin d’encourager son remplacement. Cette pratique a des effets bien concrets tels que des téléphones de plus en plus rapidement inopérants, des imprimantes qui bloquent après un certain nombre de copies, des collants qui filent en un rien de temps.

    La limitation artificielle imposée au cycle de vie des biens affecte donc notre quotidien de manière très directe. Il est dès lors grand temps que les sciences humaines se saisissent de ce phénomène. C’est à cette tâche que s’attellent les auteurs et autrices des dix chapitres qui composent le présent ouvrage.

    Depuis le début des années 2000, l’obsolescence programmée, initialement circonscrite au domaine de la conception et de la vente des biens, a suscité l’attention des pouvoirs publics et d’associations qui ont cherché à protéger les consommateurs des surcoûts induits par cette pratique commerciale. Elle a aussi suscité l’intérêt de la recherche, qui jusque-là s’est surtout penchée sur ses causes, ses modalités et ses effets économiques et écologiques.

    Cet ouvrage examine l’obsolescence programmée en tant qu’idée et à partir du discours qui l’entoure, dont il retrace les origines et les présupposés. Les auteurs et autrices analysent par ailleurs les conséquences de cette pratique pour l’étude des médias et des objets techniques. Enfin, ils et elles pensent l’obsolescence en tant qu’outil théorique, particulièrement dans le domaine des études littéraires.

    Pour développer ces axes d’analyse, plusieurs disciplines sont mises à contribution : architecture, histoire des médias et des technologies, histoire de l’art et histoire de la littérature. Ce recueil contribue à élargir les perspectives critiques sur l’obsolescence programmée à ses implications culturelles.

    Ella MINGAZOVA est doctorante à l’université de Liège et à la KU Leuven. Ses recherches visent à cerner la lenteur en tant qu’effet à la lecture. Elle s’intéresse plus largement au durable et à l’éphémère dans le contexte culturel contemporain.

    Bruno DUPONT, docteur en Langues et Lettres, est actuellement chercheur à la KU Leuven et à la Haute École de la Ville de Liège. Il étudie les écritures numériques hybrides, ainsi que les rapports entre jeu vidéo et jeu d’argent chez les jeunes.

    Carole GUESSE, docteure en Langues et Lettres, est actuellement chercheuse à la KU Leuven et enseignante à la Haute École Charlemagne. Ses recherches portent principalement sur les explorations narratives et théoriques du posthumain.

  • par Lucien FRANÇOIS

    L’Introduction au droit social, publié pour la première fois en 1974, constitue l’ouvrage de référence de Lucien François en matière de droit social. Dans une première partie, l’auteur décrit l’histoire du droit social en Belgique, expliquant comment la question ouvrière née au XIXe siècle a engendré la question sociale, qui a elle-même donné naissance au droit du travail. Dans la seconde partie de l’ouvrage, l’auteur cherche à définir le droit du travail dans son essence. À cette fin, il tente d’abord de circonscrire la notion de « droit », puis celle de « travail », pour enfin s’intéresser aux interactions entre les réalités ainsi désignées. À la différence de nombreux traités de droit social qui se concentrent essentiellement sur le dernier état du droit positif, l’Introduction au droit social se distingue par la volonté d’expliquer cette branche du droit par une approche historique et d’en saisir la substance de manière théorique. Grâce à cette méthode, l’auteur offre une étude intemporelle, détachée des considérations simplement techniques, qui mérite d’être diffusée aujourd’hui auprès de nouvelles générations de juristes et, plus largement, de toute personne s’intéressant à la question du travail et de sa place dans les rapports sociaux.

    Lucien FRANÇOIS est professeur émérite à l’université de Liège où il a enseigné le droit du travail et la philosophie du droit. Il a en outre été chef de cabinet du ministre de la justice Jean Gol (de 1981 à 1985), conseiller d’État (de 1985 à 1989) et juge à la Cour constitutionnelle de Belgique (de 1989 à 2004).

  • Quelles dynamiques ?

    Germain SIMONS, Catherine DELARUE-BRETON, Deborah MEUNIER

    Les réformes de la formation initiale et continue des enseignant·es qui ont vu le jour ces quarante dernières années en Europe se sont caractérisées, entre autres, par l’introduction de cours, d’ateliers ou de séminaires qui visaient à amener le·la (futur·e) enseignant·e à réfléchir sur sa pratique, ceci afin de mieux la comprendre pour, in fine, la réguler. Cet ouvrage tente de mieux cerner la notion de réflexivité sur et dans la pratique, et la place qu’occupent les écrits réflexifs, les écrits professionnalisants et les écrits de recherche dans divers dispositifs de formation des enseignant·es. Des auteur·ices provenant de Belgique, du Canada, de France et de Suisse présentent et analysent différents dispositifs et outils mis en pratique dans leur contexte spécifique de formation pour développer la réflexivité. Ces outils vont du mémoire de master au portfolio d’intégration en passant par le dossier professionnel réflexif, le récit de pratique, le journal intime, le journal de bord… Les dispositifs de formation décrits dans l’ouvrage préparent à différents niveaux de formation, principalement l’enseignement secondaire supérieur (15 à 18 ans), mais aussi l’enseignement maternel (3 à 6 ans) et l’enseignement élémentaire/primaire (6 à 12 ans). Les domaines abordés par les auteur·ices sont celui de la langue de scolarisation (ici le français), des langues étrangères, des sciences humaines et sociales, de la biologie et de la physique.

  • par Collectif

    Sommaire

    Droit grec József Benke, Gläubigerschutz mittels Schenkungsverbots im Stadtrecht von Gortyn

    Droit romain Federica Bertoldi, From the Lex curiata de imperio to the Lex (regia) de imperio ; Thomas Finkenauer, Der Schutz der Sklavenfamilie im klassischen römischen Recht ; Tomoyoshi Hayashi, The Addressees of the Responsa of P. Alfenus Varus and the Accessibility of Legal Support for ‘Ordinary’ People in late Republican Rome ; Przemysław Kubiak, Repentance as a Mitigating Factor in Roman Criminal Law? Gianpiero Mancinetti, Labeone e Proculo: la non ripetibilità delle spese per evitare il danno non effettuate in societatem quamvis propter societatem ; María Isabel Núñez Paz, Dos memorias de mujer y violencia en el Alto Imperio. De la memoria damnata de Livilla al epitafio manu mariti crudelissimi de Iulia Maiana ; Pilar Pavón, Feminae et leges. Algunos aspectos sobre la política legislativa imperial romana en materia de mujeres ; Jop E. Spruit, Wurde das Lehrprogramm der Antecessoren in Konstantinopel um ein oder zwei Jahre verlängert? ; Andreas Wacke, Zum Eviktionsregress beim Pfandverkauf. Überprüfung der „Interpolationen in den Pandekten“ von Otto Gradenwitz

    Droit des papyrus Cary Martin, The Demotic Legal Manuals – Or Codes – Or Coutumiers – Or Commentaries – Or Case Laws? Does Modern Terminology Help or Hinder Us in Interpreting These Texts?

    Droit byzantin Lothar Thüngen, Unterricht des Antezessors Isidor über das Beweisrecht (D. 22.3–5) Versuch einer Palingenesie

    In Memoriam Nathan Carlig et Antonio Ricciardetto, In Memoriam Jean A. Straus

    Chronique Ouvrages reçus par la direction

  • Dumas, Gautier, Barbey d'Aurevilly Par Julie ANSELMINI Bien des écrivains du XIXe siècle ont mené de front activité littéraire et activité critique. Alexandre Dumas père, Théophile Gautier, Jules Barbey d'Aurevilly ont été de ce nombre. Le présent ouvrage examine les stratégies d’énonciation, les scénographies, les postures et discours déployés par ces trois auteurs, ainsi que les interférences esthétiques entre leur œuvre littéraire et leur production critique. Sont interrogées la transformation de la critique littéraire au cours du XIXe siècle et la façon dont ces grands écrivains-critiques ont fait, chacun selon sa voie, évoluer la représentation de cette activité. Pratique d’abord seconde, mais participant de plus en plus d’une écriture moderne. L’ouvrage entend contribuer, du même coup, à repenser les frontières toujours plus poreuses entre critique et littérature.

    Julie ANSELMINI, ancienne élève de l’École normale supérieure (Paris), est professeure de littérature française du XIXe siècle à l’université de Caen Normandie et membre du LASLAR (EA 4256). Spécialiste de Dumas père, à qui elle a consacré plusieurs ouvrages, elle s’intéresse aux liens entre presse et littérature, aux relations entre littérature et critique ainsi qu’aux frontières et aux hiérarchies qui structurent l’univers littéraire.

  • Du dramaturge au personnage Par Laurence DAUBERCIES

    Il n’y a pas un « Voltaire », il y a des « Voltaires »successifs. Le jeune François Marie Arouet se fait d’abord connaître sur la scène de la Comédie française, où il fait représenter vingt-deux tragédies entre 1718 et 1778. Ces succès au théâtre ont contribué aux rôles endossés par l’écrivain. Courtisan dans les années 1720, philosophe controversé à partir des années 1730, patriarche adulé dès 1760. L’auteur devenu un mythe est une construction collective. Cette construction est étudiée, dans le présent ouvrage, en portant au jour les liens complexes existant entre les stratégies de légitimation et les postures adoptées par l’auteur au cours de sa carrière et, d’autre part, sa pratique du genre tragique. Sont ici analysées les médiations liant étroitement, au XVIIIe siècle, fable tragique et identité auctoriale. Par divers mécanismes de « traversée du rideau », le dramaturge a été identifié à certains de ses personnages ainsi qu’aux valeurs qu’ils incarnaient. Ces processus d’identification ont contribué non seulement au « devenir écrivain » de Voltaire, mais à sa sacralisation en «patriarche ».

    Collaboratrice scientifique de l’université de Liège (U.R. Traverses), Laurence DAUBERCIES enseigne à la Haute École Charlemagne (Liège). Ses recherches sur la littérature du XVIIIe siècle s’inscrivent dans la perspective de la sociocritique.

  • 150 ans après Cumont Textes réunis et édités par Yann Berthelet et Bruno Rochette

    Issu du colloque réuni à l’Université de Liège les 20-21 juin 2018, 150 ans après que Franz Cumont eut reçu de quelque divinité orientale son heureux thème de géniture, cet ouvrage se donne deux objectifs : souligner l’importance de l’historien belge dans le développement d’une approche historique de l’astrologie ; apporter des éclairages sur quelques paradoxes et ambiguïtés dans les relations entre astrologie, astrologues et pouvoir impérial. La première partie contribue à expliquer pourquoi une science aussi suspecte que l’astrologie intéressa autant l’historien des religions qu’était Franz Cumont, en situant ses recherches astrologiques dans l’économie générale de son œuvre et dans l’évolution de sa pensée, puis en mettant en lumière, à travers sa correspondance, son importante entreprise du Catalogus Codicum Astrologorum Graecorum. La deuxième partie évalue le poids paradoxal des signes astrologiques et des astrologues à la cour des empereurs romains : pour quelles raisons les historiens romains exploitèrent-ils si peu les potentialités esthétiques, dramatiques et symboliques des prédictions astrales ? pourquoi le recours aux horoscopes et aux autres signes astrologiques était-il toujours à double tranchant, aussi bien pour les empereurs et les ‘destinés au pouvoir’ que pour les opposants ? était-ce réellement à sa qualité d’expert que Thrasylle, « l’astrologue de Tibère » selon Franz Cumont, devait son influence à la cour impériale ? La troisième partie interroge les contextes dans lesquels des astrologues furent expulsés et les pratiques astrologiques condamnées par le pouvoir impérial : dans quelles circonstances les auteurs anciens évoquent-ils ces condamnations ? les bannissements collectifs des astrologues s’articulent-ils à un schéma répressif récurrent à partir de la mise en place du régime impérial ? Autant de raisons de s’attarder, après Franz Cumont, sur quelques « sottises astrologiques » des empereurs romains, dont l’attachement à l’astrologie est une réalité historique fascinante.

    Spécialiste des institutions politiques et religieuses de la République romaine et du début de l’Empire, Yann Berthelet occupe la Chaire d’Histoire de l’Antiquité gréco-romaine à l’Université de Liège. Il est notamment l’auteur de Gouverner avec les dieux. Autorité, auspices et pouvoir, sous la République romaine et sous Auguste, Paris, Les Belles Lettres, 2015.

    Bruno Rochette est professeur ordinaire de langues et littératures classiques au Département des Sciences de l’Antiquité de l’Université de Liège. Sa spécialité est l’étude du bilinguisme gréco-latin. Sensible aux questions religieuses, il s’intéresse depuis longtemps à l’œuvre de Franz Cumont. Avec le regretté André Motte, il a réédité le livre posthume du savant belge, Lux Perpetua, où l’érudit étudie l’évolution des conceptions des Anciens sur la vie après la mort.

  • Par Alain SERET

    Cet ouvrage propose au lecteur de tester ses connaissances sur l’électromagnétisme et la physique propre au monde microscopique à travers plus de deux cents questions à choix multiple. Le parcours proposé va de la charge électrique à l’onde électromagnétique et ses propriétés, en passant par le magnétisme et les courants électriques continus, transitoires et alternatifs. Il se poursuit par l’atome et la molécule, par la particule qui fournit tant d’informations sur ceux-ci, le photon, pour finalement plonger dans le coeur de l’atome, le noyau. Pour chaque question, le lecteur trouvera une réponse type et parfois également des conseils sur une bonne approche des questionnaires à choix multiple de physique.

    Alain SERET est licencié en sciences physiques, docteur en sciences et participe à l’enseignement des bases de la physique et de l’imagerie médicale en Faculté de Médecine, Faculté de Médecine vétérinaire et Faculté des Sciences à l’Université de Liège depuis 1999. Son domaine de recherche est celui de l’imagerie médicale et plus particulièrement de la médecine nucléaire.

  • par Archibald MICHIELS

    Marbre et monuments n'ont qu'un moment, mes lignes ont charge de l'éternel. Ta place est ici, dans ma lumière, et non dans la pierre que le temps ronge de lichen et salit de poussière. Quand la guerre décapitera les statues, fouillera la maçonnerie, ni le fer ni le feu n'atteindront la mémoire où tu vis. Laissant derrière toi la mort et l'oubli, tu poursuivras ta route ; pour ce qu'il reste de vie à ce monde, les bouches et les yeux se rempliront de ta louange. Jusqu'au jour dernier, qui te verra te lever en ta personne, ta vie est ici ; ta demeure, le regard des amants.

    À chacun son Shakespeare – les pièces sont nombreuses dans la demeure du Père. Je le lis dans la lignée de Catulle et Villon. Je lui vois le meilleur Donne comme successeur.

    Archibald MICHIELS, né en 1951, est docteur en Philosophie et Lettres de l’université de Liège et l’auteur de divers recueils de poésie, parmi lesquels Veilleur, où en est la nuit ? (Éditinter, Soisy-sur-Seine, 2002).

  • News et fake news sur une maladie invisible

    par JEAN SCHOENEN

    La migraine affecte 25 % de la population et elle est la 2ème maladie la plus invalidante chez la femme entre 25 et 50 ans d’après les études de l’Organisation Mondiale de la Santé. Elle est multiple et complexe aussi bien dans son expression clinique que dans ses causes et traitements. Ajoutez à cela qu’elle n’est visible ni à l’examen clinique ni au scanner cérébral, et vous comprendrez pourquoi elle peut souffrir d’une triple distorsion de perception : 1) perçue par l’entourage du malade comme une « non-maladie » ne méritant aucun intérêt ; 2) perçue par le malade comme une fatalité sans réel traitement efficace ; 3) perçue par tous comme une maladie mystérieuse au sujet de laquelle circulent une foule d’idées fausses (fake news). Dans ce livre, je tente de séparer le bon grain de l’ivraie parmi les informations qui circulent sur la migraine, en me basant sur 40 ans d’expérience clinique et de recherche à l’Université de Liège. J’espère ainsi montrer aux migraineux que leur migraine n’est pas une fatalité, mais une maladie neurologique où les progrès de la recherche des dernières décennies ont ouvert la voie à des traitements de plus en plus efficaces. Pour ce faire, j’illustrerai mon propos par des données scientifiques, parfois pointues, car j’estime que le migraineux les comprendra si elles sont présentées clairement et illustrées (106 figures et tableaux), et qu’il est dans son intérêt de les connaître pour pouvoir se forger son opinion personnelle en connaissance de cause. Ce livre pourra dès lors aussi être utile aux soignants qui s’occupent de migraineux. J’espère aussi convaincre des non-migraineux dans toutes les couches sociales qu’il s’agit d’une maladie invalidante, qui, certes, n’est pas létale, mais tue la qualité de vie et peut miner une vie, un couple ou une carrière professionnelle. Tout comme d’autres maladies, elle mérite l’intérêt des proches, des employeurs, des universitaires et des décideurs politiques.

    Jean Schoenen est Professeur Honoraire de l’Université de Liège, et Médecin neurologue. Il est né en 1947. Il a été Directeur de recherche au FNRS et professeur de clinique en neurologie avant de se consacrer entièrement à son Professorat à l’Université de Liège. Ses recherches portent sur les céphalées ainsi que sur l’anatomie et la régénération dans la moelle épinière. Le Professeur Jean Schoenen a été Président de l’International Headache Society, de la European Headache Federation et de la Belgian Neurological Society. Il est également ancien Président-fondateur du Belgian Brain Council. Le Professeur Jean Schoenen a été Directeur de l’Unité de Recherche « Régénération axonale et Douleur céphalique » du GIGA-Neurosciences. Depuis sa retraite académique, il se consacre entièrement aux soins des patients céphalalgiques et à la recherche clinique, comme Directeur de l ’ « Unité de Recherche sur les Céphalées » du Département de Neurologie (site Citadelle) de l’Université de Liège (Belgique). Il a à son actif 1035 publications scientifiques dont 495 articles avec comité de lecture, 4 livres, 101 chapitres de livres, 1 brevet (index H 95 ; 40.869 citations ; i10 index : 367). Il a reçu 21 prix et distinctions nationales et internationales.

    Cet ouvrage est le résultat de la politique de promotion de l’Open Access souhaitée par le Conseil Scientifique des Presses universitaires de Liège et d’une collaboration étroite entre les PUL et ULiège Library : https://e-publish.uliege.be/migraine/      
  • Fécondités, Infécondités, Alter-fécondités par BRIGITTE LIEBECQ et CLAIRE GAVRAY (dir.)

    Ne pas avoir d’enfant, ne pas être mère, in-fécondité… Comment se fait-il que nos tendances verbales penchent vers la « lacune » plutôt que vers le « plein » quand il s’agit de nommer certains trajets de vie ? Les Hannah Arendt, Virginia Woolf, ou Rosa Parks n’auraient-elles pas laissé de trace féconde dans l’histoire du monde, simplement parce qu’elles n’ont pas procréé biologiquement ? Pourquoi restreindre la fécondité à l’enfantement ? Et pourquoi parler d’un « refus des femmes » d’« avoir des enfants », comme le font régulièrement les médias et même la recherche, alors que des statistiques récentes font apparaître que le fait de ne pas procréer serait en majorité dû à une multitude de circonstances plutôt qu’à ce qu’on nomme, par habitude, un « choix ». Dans nos sociétés occidentales où la structure des familles est en pleine mutation et où les récentes évolutions technologiques autour de la naissance bousculent les habitudes ancestrales d’envisager la parentalité, le moment est venu de reconnaître qu’il y a bien des manières de perpétuer l’espèce humaine. En abordant cette interrogation à partir des habitudes langagières, cet ouvrage collectif propose de penser un féminin dissocié de la maternité qui reconnaisse la variété des fécondités alternatives individuelles au sein d’un collectif fécond, les « alter-fécondités », ces fécondités spirituelles, émotionnelles, intellectuelles, relationnelles qui existent à côté de la fécondité procréatrice.

    Brigitte Liébecq, licenciée en philologie germanique de l’ULiège, auteure de récits et recueils poétiques, a animé un atelier d’écriture autour du fait de ne pas procréer. Rafraîchir nos énonciations à ce propos de manière féconde, et faire appel à une approche transversale pour aborder les sujets sont les axes de son travail. Claire Gavray, docteure en sociologie et cofondatrice du FERULiège, a adopté les lunettes de genre dans l’ensemble de ses recherches et enseignements, dont ceux qu’elle a donnés dans le master interdisciplinaire et interuniversitaire en études de genre. Elle reste aujourd’hui active dans les milieux de la recherche et associatifs.

  • par Grégory CORMANN (éd.)

    Préambule

    I. Massimo Recalcati et Sartre Massimo Recalcati, Retour à Sartre

    Chiara Collamati, Répétition en forme de spirale : l’enfance comme matrice de l’historicité. Réflexions à partir de Massimo Recalcati, Ritorno a Jean-Paul Sartre. Esistenza, infanzia e desiderio, Turin, Einaudi, 2021, 258 p.

    Andrea Cavazzini, Notes sur Massimo Recalcati II. Une poétique de l’engagement. Retours sur Sartre, l’existentialisme et Les Temps Modernes dans les années 1960 Andrea Cavazzini, « Les hommes ne demandent qu’à être complétés ». Paul Nizan et la philosophie Esther Demoulin, Sartre est-il un dépossédé ? Retour sur la polémique de l’automne 1966 Grégory Cormann & François Provenzano, L’historicité des Temps Modernes, une poétique du montage. À propos de deux numéros « sans histoire » (1966, 1969) Andrea Cavazzini, Note complémentaire sur Predrag Matvejevitch, Pour une poétique de l’événement, Paris, UGE, 1979 (Esthétique et communisme II) III. Bibliographie IV. Informations Colloque du GES Manuscrits et archives. Saint Genet, comédien et martyr. Bibliographie Activités sartriennes Théâtre Actualité de Sartre, Médias et Divers V. Comptes rendus et recensions critiques
  • Edited by Maxime Seleck, Sylvain Boisson and Grégory Mahy The guide is based on the experience gained during the LiFE in Quarries project. An EU LIFE Programme funded project. Running from 2015 to 2021, it demonstrated that operational biodiversity solutions can be proposed and implemented through controlled investments benefiting nature protection as well as the private sector. The general idea of the project was to define measures favorable to biodiversity acceptable to the private operator, legally and scientifically valid. The partnership forged on this basis included the private sector, regional authorities, scientists and NGOs. The project was led by FEDIEX (Fédération des Entreprises Extractives) in partnership with the Walloon region (Department of Nature and Forests), University of Liège - Gembloux Agro-Bio Tech - Biodiversity and Landscape Unit, Natagora asbl and the Scheldt Plain Nature Park.

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