• On Mechanically-Enhanced Reading par Anne-Sophie BORIES Gérald PURNELLE Hugues MARCHAL (eds)

    Scholars today are experimenting with a vast array of reading devices in order to explore texts anew, often blending, both on the technical and on the hermeneutical axes, traditional approaches and innovative computing tools, that collect textual features and detect trends not visible to a human eye as they exceed the span of our focus. Our understanding of poetry is not left untouched by the revolution that computational analysis is bringing to the humanities. Because of its intrinsic link to verse, poetry has been a very early object of statistical studies. Any careful examination of metres, rhymes, or caesuras is bound to generate large datasets, calling for the borrowing of methods from the exact sciences. Indeed, attempts at a mathematical evaluation of poetic styles largely predate the use of computers, and the methodological turn towards the use of new technologies has been generally well-received within the academic community. Still, is the mechanically enhanced, “nonhuman” reading of poems fruitful, or even legitimate? Must the literary scholar, whose object is a fundamentally “human” material, meet the burden of proof and possibly cast away intuitions? Conversely, can calculations account for the subtlety of our poetic experience? Is poeticity, in other words, to be found in the measurable sum of artfully assembled processes, or does it escape all normalisation efforts? Stemming from the group Plotting Poetry, a community of scholars of different language areas, working on different time periods and poetical genres, who have come together to share their findings and methods, this volume presents a rich sample of research endeavours in the field. It illustrates how a mechanically-enhanced reading can be put to the test, serve to pursue traditional hermeneutical questions, challenge certain assumptions about forms, reveal unsuspected thematic patterns, feed the approach of the literary historian, or open up new, unthought-of paths for our questionings. It is aimed both at specialists of either poetry or digital humanities, and at a broader readership curious to learn about computational approaches to poetry studies.

    Anne-Sophie BORIES is a group leader in French literature at the University of Basel and founder of the group Plotting Poetry.

    Gérald PURNELLE is professor at the University of Liège, where he teaches French-language poetry, applied statistics, metrics and the history of poetic forms.

    Hugues MARCHAL is professor of modern French and general literature at the University of Basel and honorary member of the Institut universitaire de France.

  • Dragon Ball

    25,50
    une histoire française par Bounthavy SUVILAY

    Dragon Ball n’est pas qu’un manga créé par Akira ­Toriyama en 1984. L’univers de fiction s’étend sur une multitude de supports et il se déploie aujourd’hui encore à travers diverses continuations et séries dérivées. La diffusion de son adaptation animée à la télé­vision est même à l’origine du développement des mangas traduits en France. Les productions contem­poraines prennent d’ailleurs en compte l’importance graduelle des publics occidentaux à mesure que le marché intérieur japonais décline.

    Lors des circulations de produits culturels, les acteurs des sociétés locales occupent une position de récep­teurs premiers. Ils interprètent l’œuvre selon le para­digme de lecture de leur pays et ils n’ont pas toujours accès à l’histoire des genres dans laquelle s’inscrit l’objet source. Leurs préconceptions déterminent la manière dont celui-ci est traduit et remodelé. Plu­sieurs stratégies se sont succédées afin d’adapter les objets culturels étrangers aux conventions hexa­gonales. Elles correspondent à des réceptions diver­gentes, chacune produisant des écarts esthétiques qui font émerger un nouveau cadre de compréhen­sion. Ces modifications manifestent les successions d’horizons d’attente de ce premier public (nouvelle traduction, réédition). En retour, ces objets culturels transformés ont modifié à la fois cet environnement cible et l’écosystème source. Les adaptations occiden­tales circulent vers l’Asie et changent à leur tour les conventions de production et de réception.

    Prenant appui sur les productions liées à Dragon Ball, cette étude montre comment les adaptations et les circulations internationales modifient les objets culturels. En ce sens, l’objet matériel témoigne de la concrétisation d’un cadre de compréhension. Il est un dispositif rendant visible l’articulation entre production, diffusion et réception. Il concrétise un dialogue où les différents publics renégocient le réfé­rent et les manières de l’appréhender. L’histoire des réceptions permet ainsi de saisir les processus his­toriques ayant conduit à ces transformations culturelles.

    Agrégée de Lettres modernes, Bounthavy Suvilay est docteur en Littérature. Ses recherches portent sur les transformations liées aux adaptations des récits de fiction dans différents médias et leurs impacts sur les réceptions divergentes des œuvres selon les pays. Spécialiste du jeu vidéo, elle a également publié Indie Games – Histoire, artwork, sound design des jeux vidéo indépendants (Paris, Bragelonne, 2018).

  • par Elena GIANNOZZI

    En dépit des nombreuses occurrences de l’expression vir bonus dans les sources juridiques romaines, l’homme de bien n’avait pas fait l’objet jusqu’à présent d’une monographie ayant comme objectif d’étudier cette notion dans son intégralité. Le présent ouvrage a l’ambition de combler cette lacune. À cette fin, un travail de recensement et d’exégèse sur l’ensemble des sources juridiques a été effectué, ainsi qu’une analyse des sources littéraires, notamment de l’époque républicaine. À partir de ces textes, il apparaît que le vir bonus est un homme qui respecte le droit et jouit d’une bonne réputation. Souvent une nuance sociale, quoiqu’implicite, est perceptible. Le vir bonus doit également être replacé dans le phénomène plus vaste de l’arbitrage romain. Il est possible d’avoir recours au jugement de l’homme de bien pour déterminer un aspect lacunaire d’un acte juridique. Le rôle du vir bonus n’est donc pas contentieux. Les parties ont recours à l’homme de bien pour qu’il apprécie un élément nécessaire à la formation du contrat, comme le prix dans une vente. Dans certains cas, la référence à l’homme de bien ne renvoie pas à une personne concrète, mais il s’agit d’un critère herméneutique. Son inclusion dans les actes juridiques ne se résout pourtant pas à une simple clause de style. Par la référence à l’homme de bien, le préteur et la jurisprudence parviennent à augmenter les pouvoirs du juge. La référence à l’homme de bien devient dès lors un pur critère herméneutique qui est employé par le préteur ou les jurisconsultes pour interpréter ou parachever un acte juridique.

    Docteur de l’Université Paris 2 Panthéon-Assas, Elena GIANNOZZI est professeur d’histoire du droit à l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Ses recherches portent sur le droit privé romain et byzantin.

  • Par DAÏNOU, Kasso; TOSSO, Félicien; BRACKE, Charles; BOURLAND, Nils; FORNI, Éric; HUBERT, Didier; KANKOLONGO, Amand Mbuya; LOUMETO, Jean Joël; LOUPPE, Dominique; NGOMANDA, Alfred; NGOMIN, Anicet; TITE, Valérie Tchuante; DOUCET, Jean-Louis

    En Afrique, les plantations d'arbres sont amenées à se développer pour plusieurs raisons : restauration des capacités de production et des services rendus par les forêts naturelles, valorisation des terres agroforestières, récolte plus aisée du bois et des produits forestiers non ligneux, etc. Les espèces exotiques n'offrant que des services spécifiques, il importe de redynamiser la plantation d'espèces locales. C'est l'objet de ce guide, qui s'est focalisé sur les essences des forêts denses humides, en capitalisant des résultats d'essais passés ou récents de six pays africains, et en mobilisant des compétences et connaissances individuelles.

    L'ouvrage aborde de façon pratique les différentes étapes d'un programme sylvicole : récolte et gestion des semences, construction et gestion des pépinières, modalités d'installation et de conduite des plantations. Une estimation des coûts et de la rentabilité de telles plantations est également fournie. Enfin, le livre décrit en détail l'itinéraire sylvicole de 50 espèces d'arbres des forêts denses humides africaines.

    Ce guide est destiné à un large public : gestionnaires, aménagistes, techniciens et ingénieurs forestiers, étudiants et scientifiques intéressés par la sylviculture tropicale.

  •   par Dominique ALLART, Yann BERTHELET et Bruno ROCHETTE (dir.)

    À l’heure où l’on s’interroge sur la place du latin dans les cursus d’études à l’université, les auteurs de cet essai rappellent, chacun avec son propre éclairage, que l’enjeu du débat sur le latin dépasse les seules questions identitaires et les simples intérêts d’une corporation d’enseignants et de spécialistes. Le latin étant le socle linguistique et historique de l’humanisme européen, son avenir est indissociable de celui des langues que nous parlons – langues romanes, bien sûr, mais aussi langues germaniques. Ignorer ce substrat nourricier reviendrait à condamner notre modernité et nos jeunes générations à vivre sans la conscience de la langue, sans savoir ce que parler veut dire, sans être en mesure de comprendre que la culture, porteuse de sens, n’est pas uneoption, mais une nécessité.

    Sous l’impulsion de D. Allart (ULiège), ont contribué à cet essai Br. Rochette (ULiège), J. Winand (ULiège), P. Assenmaker (UNamur), C. Suzzoni (Lycée Henri IV) et Y. Berthelet (ULiège).

  • par Jean-Gilles LOWIES

    En tant que principe politique, la laïcité ne se limite pas à la relation entre l’État et les religions. Elle oeuvre, plus largement, au maintien de la res publica. Ajuster le principe de laïcité à la culture consiste avant tout à pointer l’instrumentalisation croissante des identités culturelles qu’il s’agisse de classe, de« race », de nation ou de religion. Jean-Gilles Lowies trace, dans cet ouvrage, les contours d’une culture publique « décolonisée » et interroge, sous un jour nouveau, les principaux fondements de nos politiques culturelles.

    Docteur en Information et Communication, Jean-Gilles Lowies est Maître de conférences et assistant à l’Université de Liège, Professeur au Conservatoire royal de Bruxelles et Chargé de cours invité à l’Université catholique de Louvain.

  • De Joseph Delboeuf (1831-1896) à aujourd’hui / From Joseph Delboeuf (1831-1896) to nowadays par Anne-Sophie NYSSEN et Marie-Elisabeth FAYMONVILLE (dir.)

    Loin d’être un manuel pratique de l’hypnose, cet ouvrage retrace l’évolution des études scientifiques et de la pratique de l’hypnose à l’Université de Liège qui abrite avec modestie, les précurseurs de l’hypnose médicale. Le premier chapitre en relate son histoire, depuis Joseph Delboeuf, professeur de philosophie au XVIIe siècle jusqu’à Marie-Élisabeth Faymonville, anesthésiste-réanimatrice et Anne-Sophie Nyssen, professeure de psychologie à l’Université de Liège. Le second chapitre expose les différentes méthodes de neuro-imagerie dont le développement a permis l’étude des corrélats neuronaux de l’hypnose. Le chapitre trois aborde l’application clinique de l’hypnose. À travers ses travaux alliant hypnose et douleur, M.-É. Faymonville a été la première à implémenter, en 1992, l’utilisation de l’hypnosédation au bloc opératoire. La pratique de l’hypnose s’est ensuite progressivement inscrite dans la prise en charge de patient.e.s souffrant de douleur chronique atteint.e.s d’un cancer, et en maternité. Le quatrième chapitre est centré sur les avancées technologiques qui permettent de combiner l’hypnose à la réalité virtuelle. Le dernier chapitre développe la transmission des savoirs et des compétences mise en place à l’université, notamment au travers de l’organisation d’un cours et d’une formation destinés aux étudiant.e.s et aux professionnel.le.s en médecine et en psychologie. Quels bénéfices les patient.e.s peuvent-ils et elles espérer de l’hypnose dans la gestion de l’anxiété, de la dépression, de la douleur ? Ces techniques non médicamenteuses, s’intègrent-elles aisément dans la pratique des soignant.e.s à l’hôpital ? De nos jours, l’hypnose suscite encore des débats fervents. Ce livre présente les études scientifiques réalisées à l’Université de Liège qui ont conduit au fil des années à légitimer l’enseignement de l’hypnose à l’université et son utilisation dans la pratique des soins en vue d’améliorer le bien-être des patient.e.s et du personnel soignant.

    Far from being a practical manual of hypnosis, this work traces the evolution of scientific studies and the practice of hypnosis at the University of Liège. The first chapter tells its story, from Joseph Delboeuf, professor of philosophy at the University of Liège in the XVIIth century until Marie-Élisabeth Faymonville, professor and anesthesiologist, at CHU of Liège and Anne-Sophie Nyssen, professor of psychology. The second chapter describes the different neuroimaging methods whose development has enabled the study of the neural correlates of hypnosis. Chapter three discusses the clinical application of hypnosis. Through his work combining hypnosis and pain, M.-É. Faymonville was the first to implement, in 1992, the use of hypnosedation in the operating room. The practice of hypnosis then gradually became part of the care of patients with chronic pain suffering from cancer, and in maternity ward. Chapter four focuses on technological advances that allow hypnosis to be combined with virtual reality. The last chapter develops the transmission of knowledge and skills set up at the University, in particular through the organization of a course and training for students and professionals in medicine and psychology. What benefits can patients expect from hypnosis in the management of anxiety, depression, pain? Are these non-drug techniques easily integrated into the practice of caregivers in the hospital? Nowadays, hypnosis still arouses fervent debates. This book presents the scientific studies carried out at the University of Liège which have led over the years to legitimize the teaching of hypnosis at the University and its use in the practice of care in order to improve the well-being of patients and caregivers.

  • par Jacques FONTANILLE

    Cet ouvrage est le résultat et la synthèse d’une recherche portant sur ce que la sémiotique structurale appelle « l’actant collectif ». L’anthropologie contemporaine nous rappelle que la signification des mondes que nous habitons passe par des filtres collectifs, des schèmes et des référentiels qui sont constitués et portés par des actants collectifs. Dans cette perspective, l’actant collectif n’est pas un cas particulier, voire marginal, de l’actant en général, mais, au contraire, la source des référentiels sémiotiques et l’instigateur des mondes de sens.

    Dès lors, quel que soit le nom que l’on donne à ce collectif (communauté d’identification, acteur-réseau, peuple, etc.), il ne suffit plus de poser par principe qu’il peut comprendre à la fois des humains, des objets, des institutions, des machines, des non-humains, etc. : il faut examiner comment et pourquoi ces divers constituants s’agencent, et leur réseau se consolide, s’affaiblit, se restaure, persiste à exister ou s’effondre. C’est l’objet de cet ouvrage, qui s’attache aux variations de la composition et des forces de liaisons des collectifs, à leurs mutations et à leur existence risquée et vulnérable. Dans cette perspective, l’actant collectif, engagé tout ensemble dans ses propres métamorphoses, est le siège même, pour la sémiotique, du politique.

    La sémiotique décrit depuis longtemps les discours et les pratiques politiques, mais cela ne constitue pas pour autant une dimension politique de l’organon théorique de la sémiotique structurale. L’objectif de cet ouvrage est précisément d’intégrer la dimension politique dans l’architecture théorique et méthodologique de la sémiotique, et le point d’ancrage de cette dimension est l’organisation et le devenir des collectifs, notamment celui dit « de référence », qui par les filtres sémantiques et culturels dont il est porteur, suscite des formes spécifiques de la vérité, de la subjectivité, de la narrativité, de l’affectivité et du symbolisme, en somme de l’ensemble des composants sémiotiques d’un monde habitable.

    Jacques Fontanille, professeur émérite de sémiotique à l’Université de Limoges, est membre honoraire de l’Institut Universitaire de France. Il a été président de l’AISV, de l’AFS, et de la FéDRoS, ainsi que de l’Université de Limoges. Ses travaux portent sur la sémiotique théorique, la sémiotique littéraire et de la sémiotique visuelle, la rhétorique et la linguistique générale, et plus récemment sur les aspects sémiotiques de l’ethnologie et de l’anthropologie contemporaines.

  • Un nouveau fantastique ? par Bacary SARR

    On a coutume, lorsqu’il est question de littérature fantastique en Belgique francophone, d’avoir aussitôt à l’esprit les noms de Jean Ray, de Thomas Owen, de Franz Hellens, de Marcel Thiry, de Gaston Compère ou de Michel de Ghelderode. Tous ces écrivains ont, en effet, exploré le domaine, au point de faire considérer le fantastique comme un des traits spécifiques de la littérature belge. Des peintres comme Paul Delvaux et René Magritte, pour ne citer que les plus connus, ont, eux aussi, mais selon d’autres voies, donné à voir une forme de fantastique : leur « réalisme magique » éclaire ainsi le réel de façon éminemment poétique et transfigure le quotidien. Dans les années de crise d’identité des lettres belges d’après-guerre, un certain nombre de fictions romanesques semblent encore avoir développé d’autres modalités du fantastique, entendu, cette fois, comme la modification insoupçonnée de la réalité banale. Dans ces écrits, les protagonistes ne sont pas traversés par un souffle magique, mais leur subjectivité est très particulière, puisque le monde ne prend sens qu’à travers une perception singulière qui défait inlassablement les illusions du réel. Un profond sentiment d’exil intérieur s’écrit alors dans l’expérience de l’étrangeté au monde et à soi. Au coeur de la conscience des personnages se lit la difficulté d’un enracinement, lié sans doute au malaise culturel de ce moment de bascule où les auteurs belges veulent s’assumer comme périphériques par rapport aux instances parisiennes. Périphériques, mais dotés d’une spécificité brandie comme un étendard : la belgitude. Dans les marges et, dans le même temps, dans un espace littéraire qu’ils voudraient autonome. Le présent essai interroge comment Pierre Mertens, Dominique Rolin, Guy Vaes, Jean Muno et Jacqueline Harpman ont, dans des textes plus énigmatiques qu’on ne le pensait, des textes marqués par la blessure identitaire, inventé des mondes d’une inquiétante étrangeté qui semblent se situer à la lisière du fantastique.

    Bacary SARR est enseignant-chercheur en littérature comparée/francophonie. Il est le directeur des études de l’Institut supérieur des Arts et des Cultures de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il est spécialiste des littératures francophones et auteur de nombreux articles dans ce domaine.

  • (2e édition) par Lucien FRANÇOIS Préface de Nicolas Thirion

    Le problème de la définition du droit, publié pour la première fois en 1978, constitue le premier ouvrage dans lequel Lucien François présente de manière systématique ses idées en matière de théorie du droit. Il s’attache plus particulièrement au problème central de la définition du droit et à son cortège d’interrogations relevant aussi bien de l’épistémologie que de la philosophie politique et juridique. Qu’est-ce que définir ? En quoi cette activité contribue-t-elle à améliorer la connaissance ? À quelles conditions la théorie du droit peut-elle prétendre à la scientificité ? Quelles spécificités distingueraient le phénomène juridique d’autres phénomènes de contrôle social ? Le droit est-il nécessairement rattaché à certaines valeurs morales ou, à l’inverse, est-il réductible à un simple rapport de pouvoir ? Suivant une méthode analytique rigoureuse, Lucien François propose une définition originale de la norme juridique, qui tranche par sa position juspositiviste radicale. La norme juridique, en tant que particule élémentaire du phénomène juridique, consiste selon lui en un voeu impératif assorti d’une pression, si besoin est, par menace de sanction. Sur cette base, l’auteur rend compte de phénomènes juridiques de plus en plus complexes, jusqu’à la notion d’État, en y englobant des ordres sociaux apparemment étrangers au droit dans l’opinion commune, tels que la famille, l’entreprise, l’organisation criminelle et même la simple relation qui unit un brigand au passant qu’il dévalise. Servi par un style classique teinté d’ironie, Le problème de la définition du droit mérite d’accéder au rang de classique de la théorie du droit.

    Lucien FRANÇOIS est professeur émérite à l’université de Liège où il a enseigné la philosophie du droit et le droit du travail. Il a en outre été chef de cabinet du ministre de la justice Jean Gol (de 1981 à 1985), conseiller d’État (de 1985 à 1989) et juge à la Cour constitutionnelle de Belgique (de 1989 à 2004).

     
  • par Grégory CORMANN (éd.)

    Préambule

    I. Lectures féministes De Beauvoir et de Sartre

    Esther Demoulin, Se réécrire via un tiers. Gide, Beauvoir et Sartre sur la question du sadomasochisme

    Michel Kail, La puissance politique de l’anti-naturalisme de Beauvoir et Sartre

    Clémence Mercier, Par-delà les frontières du corps : la phénoménologie sartrienne, un héritage possible pour le féminisme matérialiste ?

    Grégory Cormann, « Simone de Beauvoir étonnamment » Françoise Collin, Simone de Beauvoir et la transmission diachronique du féminisme

    Clizia Calderoni, « Le bonheur dans lequel je me débattais » : de Sartre, de l’amour et du féminisme dans La Force de l’âge

    Andrea Cavazzini, La jouissance de la pensée. Sur Geneviève Fraisse, Le Privilège de Simone de Beauvoir

    II. Bibliographie

    III. Informations

    Colloque du GES

    Manuscrits et archives

    Activités sartriennes

    Nécrologie

    Théâtre

    Actualité de Sartre, médias et divers

    IV. Comptes rendus et recensions critiques

  • Bâtir (enfin) un monde commun par JACQUES TÉNIER

    Une planète de bientôt dix milliards d’habitants unifiée par les sciences et les techniques, par l’argent et le commerce, exposée aux mêmes périls, est dépourvue d’organisation politique et sociale. Les êtres humains sont renvoyés à une relation, démocratique ou non, avec leur pays de rattachement. L’enfermement des nations et le déchaînement du capitalisme font bon ménage. En paient le prix fort les déshérités et les partisans du pluralisme et de la justice. L’effondrement de la biodiversité, l’ampleur des déséquilibres, le creusement des inégalités, tout plaide pour inventer des organisations aptes à dégager le commun du particulier et à en répondre de façon concertée : la paix, les droits, l’eau, le climat, les forêts, les conditions d’une vie digne, un accès à des infrastructures de base, des acteurs financiers et numériques placés sous un contrôle démocratique. Faisons-nous bâtisseurs d’un monde conscient de la solidarité de ses membres et de la communauté de leur avenir : encourageons les coopérations entre les peuples, faisons contribuer les grands groupes au financement des besoins collectifs, réévaluons les marchés locaux et régionaux, revalorisons l’usage commun des choses par rapport à leur propriété, garantissons aux citoyens, journalistes, syndicats, associations, les moyens d’une expression continue, ouvrons cultures et langues sur celles du voisin. Nous déjouerons les catastrophes annoncées, nous bâtirons sur une Terre à l’évidence unique et fragile, un monde commun, le nôtre et celui des autres.

    Jacques Ténier est magistrat, chargé de cours à l’université Rennes II et à l’Institut d’études politiques de Rennes. Il a donné des conférences sur le rapprochement des peuples et les coopérations entre pays voisins en Amérique du Sud, en Afrique de l’Ouest et en Asie du Sud. Professeur invité par les universités du Guangxi, Nanning, Chine, 2016 et de Liège, Belgique, 2017. Il participe à des actions de solidarité au Burkina Faso et en Haïti. Il est l’auteur de Intégrations régionales et mondialisation, La Documentation française 2003 et de Faire la paix dans les régions du monde, L’Harmattan, 2008, édition espagnole, Lluvia editores, Lima, 2021.

  •   par GAUTIER PIROTTE

    Nous vivons désormais dans un monde globalisé où ce qui se passe à n’importe quel point du globe a des conséquences sur nos propres existences. Dans ce monde interdépendant, la coopération internationale – que l’on songe à l’aide humanitaire ou à l’aide au développement – occupe une place importante. Peut-être songez-vous à vous joindre à ces femmes et à ces hommes qui portent assistance aux plus démunis à l’autre bout du monde. Peut-être vous méfiez-vous de ces « boyscouts au grand coeur », de ces « bons samaritains ». Après tout, aujourd’hui rien n’est jamais gratuit et sans doute que derrière cette aide se cachent des intérêts peu reluisants. Mais, dans un cas comme dans l’autre, que savez-vous vraiment de cette fabrique de l’aide internationale ? Ce livre vous permet d’aborder la Fabrique de l’aide internationale (ses acteurs, son fonctionnement, ses enjeux et débats actuels) sous un angle ludique innovant. Vous tenez en vos mains le premier livre scientifique présenté sous forme d’un jeu de rôle ! En ouvrant ce livre, vous voilà élu.e député.e de la République de Hopeland, pays riche imaginaire en quête d’une loi fixant sa politique de coopération internationale. Au fil des pages, des interviews de nombreux experts, de jeux variés et de capsules vidéos disponibles par QR codes, vous participez avec les autres lecteurs de ce livre à la rédaction des différents articles de cette loi. Alors, prenez place au sein de l’Assemblée Nationale de la République de Hopeland et découvrez la Fabrique de l’aide internationale.

    Gautier PIROTTE, Professeur de socio-anthropologie du développement à la Faculté de Sc. Sociales de l’Université de Liège. Il est également chercheur au sein du laboratoire OMER (Observer les Mondes en Recompositions) et créateur du MOOC (Massive Open Online Course) « La Fabrique de l’Aide Internationale » élu MOOC of the Year 2019 par l’association EdFlex. Ses principaux travaux et publications portent sur la coopération au développement, les pratiques de solidarité internationale et les sociétés civiles au Nord comme au Sud.

  • Des marges bédéphiliques au centre économique en passant par une quête du capital symbolique par Chris REYNS-CHIKUMA (éd.)

    Suivant le mythe romantique du créateur isolé, la bande dessinée est le plus souvent présentée et étudiée à travers ses auteur·e·s (dessinateurs ou scénaristes) ou leurs oeuvres. Et pourtant l’éditeur joue aussi un rôle capital dans la création. Il existe quelques études universitaires récentes sur les grandes maisons d’édition. Il en manquait une sur le dernier éditeur indépendant : la maison Glénat. Après quatre ans de fan-édition, Jacques Glénat crée sa S.A.R.L. en 1974 pour laquelle il reçoit un prix au festival d’Angoulême la même année. Bien installé à Grenoble, loin des grandes maisons ancrées à Paris, et avec une équipe éclectique (de Filippini à Groensteen), il crée ensuite une brochette de revues qui ont marqué l’histoire de la bande dessinée (Les Cahiers de la bande dessinée, Circus, Vécu) tout en publiant une cascade de succès commerciaux (Les Passagers du vent, Les 7 vies de l’épervier…) en participant entre autres à l’enthousiasme pour l’histoire des années 1980 et en créant de nombreuses séries qui continuent jusqu’à aujourd’hui (« Les grandes batailles navales »). Entre-temps, il peaufine ce qui est devenu l’une des caractéristiques essentielles de la BD franco-belge, l’album 48cc. Il est aussi l’un des premiers à s’intéresser activement au manga et publie, d’abord non sans erreurs, des bestsellers (Akira, Dragon Ball,Bleach). Finalement, dans un marché qui est devenu très compétitif, il relance sa machine éditoriale avec le phénomène Titeuf. Mais cette histoire d’un self-made man cache des conflits internes et externes forts entre succès commercial et reconnaissance symbolique. C’est ce que ces sept chapitres dévoilent de manière magistrale et dynamique, du jeune Glénat-Guttin, fan ayant créé sa première revue, Schtroumpf, à l’éditeur qui a pignon sur rue dans le quartier du Marais avec une galerie d’art, en passant par la restauration majestueuse du couvent Sainte-Cécile à Grenoble transformé en siège social et en musée où sont mises en scène des expositions prestigieuses (Rembrandt).

    Chris REYNS-CHIKUMA est professeur à l’université de l’Alberta (Canada) où il enseigne les cultures francophones en français, et les comics et la littérature comparée en anglais ; il y fait aussi de la recherche sur la BD, et depuis cinq ans de plus en plus concentrée sur le monde canadien des BD/comics.

  • Définition, Transmission, Réception Play and Games in Classical Antiquity: Definition, Transmission, Reception par Véronique Dasen, Marco Vespa (éds)

    The European Research Council project (Locus Ludi. The Cultural Fabric of Play and Games in Classical Antiquity (ERC AdG # 741520) investigates how play and games provide a privileged access to past societal norms, values, identities, and collective imaginary. People play all over the world and throughout history, but they do not play the same games, nor do they attribute the same meaning and function to play. This pluridisciplinary volume investigates how such an important part of ancient cultures can be methodologically reconstructed. A first series of chapters based on Greek and Roman texts and vocabulary propose an emic definition of play and games. Beyond the common association of child and play (in Greek, paidia, 'play', pais, ‘child’, and paideia, ‘education’, share the same root, in Latin ludus means ‘play’, ‘school’, and ‘rethorical games’), ancient views are more complex and nuanced. The boundaries between sport, dance, rites and play are fluid and differ from our modern view. Case studies show how playful practices can be defined in material culture and iconographic representations. The second part of the volume focuses on Greek and Roman ludic heritage in ancient literature with particular attention to the cultural and discursive codes according to literary genre (oniromancy, proverbs, children’s rhymes, lexicography...). Close studies assess the transmission of a predominantly oral heritage in collections, lexicons and commentaries ranging from the Roman imperial period to Byzantine times (proverbs, riddles, and children’s lore). New insights are provided on crucial issues about cultural continuities and discontinuities, as well as the definition of so-called "traditional" games.

    Véronique DASEN is professor of Classical archaeology at the University of Fribourg (CH), and specialised in ancient cultural anthropology and archaeology. She published extensively on the history of the body, childhood and gender, as well as on ancient medicine, magic, and play. She is the Principal Investigator of the ERC project Locus ludi.

    Marco VESPA is a classical philologist and member of the ERC project Locus ludi at the University of Fribourg (CH). His research interests include the Second Sophistic, ancient Greek comic theatre, and the anthropological study of ancient Greek scientific texts. He has published extensively on Greek and Roman zoology and cultural representation of animals.

  • édité par Jean-Louis DUMORTIER

    Honte : peine de se sentir inférieur, indigne, insignifiant. Aux yeux d'autrui, ou à ses propres yeux – mais ne sont-ils pas le truchement du regard des autres ? Peine aussi de prendre conscience de l’infériorité, de l’indignité, de l’insignifiance des personnes que l’on aime. J’ai honte de moi, qui ne puis franchir la barre à la hauteur où elle est placée. À la hauteur où, souvent, je l’ai placée moi-même – mais est-ce bien moi qui ai conçu l’idéal auquel je ne puis atteindre ? J’ai honte de toi aussi, que je voudrais plus digne de mon amour : moins mesquin, moins résigné, moins humilié. Tu me fais honte, ils me font honte (quand ce qu’ils font eux-mêmes est parfois plus honteux), je me fais honte surtout. À cause de mes larcins d’enfants, de mes trahisons d’adulte, de mes fuites en avant, dans l’alcool et la hâblerie, dans l’agitation et l’affabulation…

    Et comment surmonter l’épreuve ? Comment échapper au pénible sentiment de petitesse ? Comment exister à taille respectable si l’on ne choisit pas de tirer son épingle du jeu, en allant voir ailleurs si le juge n’est pas moins sévère, ou en se rayant soi-même de la liste des condamnés à honte ? Il y a le mépris – l’illusion de valoir mieux que ceux qui vous dédaignent –, il y a l’aveu d’indignité en espoir d’indulgence, il y a le rabotage du moi idéal, il y a l’oubli de sa honte dans la sauvegarde des honteux, il y a le crime et la chance paradoxale d’échapper aux jugements insupportables en choisissant soi-même la faute dérisoire pour laquelle on sera châtié. Il y a… bien d’autres issues sans doute que celles illustrées dans les romans ici étudiés.

    La honte est une clé de voûte de l’œuvre de Simenon, dont les contributions à ce volume éclairent bien des facettes, toutes laissant transpirer cette idée, qu’à la honte du vécu personnel, l’écriture pourrait bien être un remède.

  • Gestes, formes, sens

    Par Valeria DE LUCA

    Est-il possible de « sémiotiser » la danse ? En quoi consisterait cette opération de la pensée ? Quelle serait la contribution que la sémiotique peut apporter aux savoirs chorégraphiques ? Cet ouvrage vise à répondre à ces questions à partir du cas d'une danse sociale, le tango argentin.

    Le caractère sémiotique de la danse, à savoir sa capacité de produire et de stabiliser des configurations de sens spécifiques, s’est avéré problématique dans la tradition structurale aussi bien du point de vue théorique que méthodologique. Pourtant, en dépit de la qualité éphémère du geste dansant, la variété et les attestations de ses manifestations sémiotiques ne font nul doute. Le tango argentin est dans ce sens emblématique, car il se déploie sur plusieurs niveaux d’appréhension sémiotique: le corps dansant, des pratiques sociales, des institutions, des imaginaires culturels et identitaires.

    Dans cette perspective, l’ouvrage analyse le tango argentin à partir de la constitution de l’acte de danse en ceci qu’il est indissociable de la pratique du bal. Ainsi, il propose une approche sémiogénétique du tango, qui tient compte de ses multiples niveaux de manifestation et de leur dynamique. Du point de vue méthodologique, l’imbrication des traditions post-structurales et morphogénétiques permet de concevoir un modèle plus général du geste dansant qui puisse s’appliquer à d’autres danses à vocation « pratique ». C’est ainsi qu’il faut comprendre la suite gestes, formes, sens: une trajectoire qui décrit la sémiose de ses phases de germination à sa stabilisation et sa transmission culturelle.

    L’ouvrage est accompagné d’une annexe iconographique du fonds « Carlos Vega », ethnomusicologue argentin et pionnier d’une approche analytique du tango argentin basée sur la notion de « forme chorégraphique ». Les images issues de ce fonds sont inédites dans l’espace francophone européen.

    Valeria De Luca est Maître de conférences en sciences du langage et sémiotique à l'Université de Limoges. Ses recherches portent sur les concepts de forme et de geste, et sur la dimension figurale de la signification, ainsi que sur des sujets à la frontière entre sémiotique, esthétique et écologie, telles que l’ambiance, la matérialité et la performance.

  • Western Balkans, European Union and Emerging Powers/Les Balkans occidentaux, l’Union européenne et les puissances émergentes par LIRIDON LIKA (Coordinator and Guest Editor/Coordinateur et Éditeur invité) Table of contents / Table des matières - 2/2021 The Western Balkans at the crossroads of European integrationand the emerging powers’ projection of influence Liridon Lika Role of Political Actors in the EU Integration Process: Cases of Kosovo, North Macedonia and Albania Dorina Bërdufi Facteurs internes, pressions systémiques et politique étrangère des États des Balkans occidentaux Ardijan Sainovic The Berlin Process for the Western Balkans. What is in a name? Vjosa Musliu Le renouvellement stratégique de l’Union européenne dans les Balkans occidentaux : une asymétrie d’approches entre les différentes institutions européennes Antoine Delens La rivalité entre la Turquie et l’Arabie Saoudite dans les Balkans occidentaux et son impact pour l’Union européenne Kamal Bayramzadeh Connectivity and international production networks in the Western Balkans to what extent can China erode the economic dominant position of the EU? Jean-Christophe Defraigne ________________________________________________________________________________________________________________________ “Varia” section of the Journal/Rubrique « Varia » de la Revue From Connectivity and Security to Regional Integration? The “Central Asian corridor” region Noemi M. Rocca _________________________________________________________________________________________________________________________ Book Reviews/Comptes-rendus La Coopération de Shanghai. Conceptualiser la nouvelle Asie, par Pierre Chabal, Liège, Presses Universitaires de Liège, 2019 Sebastian Santander Commercial Realism and EU Trade Policy: Competing for Economic Power in Asia and the Americas, by Katharina L. Meissner, London, Routledge, 2018 Antonios Vlassis Presentation of the journal/Présentation de la Revue   La version électronique des articles est disponible en ligne à l'adresse : : https://popups.uliege.be/2593-9483/index.php?id=150  
  • nouveaux sites, nouvelles données, nouvelles lectures / Gravettian societies in North-western Europe: new sites, new data, new readings Actes du colloque international « Le Nord-Ouest européen au Gravettien : apports des travaux récents à la compréhension des sociétés et de leurs environnements » (Université de Liège, 12-13 avril 2018) Olivier Touzé, Nejma Goutas, Hélène Salomon, Pierre Noiret (dirs)

    Cet ouvrage fait suite au colloque intitulé Le Nord-Ouest européen au Gravettien : apports des travaux récents à la compréhension des sociétés et de leurs environnements, organisé à l’Université de Liège en 2018. Ce colloque avait pour objectif de dresser le bilan des données accumulées au cours des vingt dernières années sur les communautés de chasseurs-collecteurs gravettiennes qui, au cœur du dernier Pléniglaciaire, ont occupé l’Europe nord-occidentale et ses marges méridionales (Bourgogne-Franche-Comté, nord de l’Aquitaine).

    À cette fin, différents acteurs de la recherche se sont retrouvés pour informer et débattre des sites récemment découverts, des fouilles en cours et des analyses menées sur d’« anciennes » collections. Ces différents travaux renouvellent en profondeur notre perception des populations gravettiennes du Nord-Ouest européen, historiquement méconnues du fait d’une documentation qui est longtemps restée disparate et très inégale sur le plan qualitatif. Les vestiges laissés par ces populations sont ainsi replacés progressivement au sein des grands débats qui animent les recherches actuelles sur ce qu’il est d’usage d’appeler le « Gravettien ».

    La première partie de l’ouvrage restitue la diversité des comportements techno-économiques et « symboliques » des groupes gravettiens nord-occidentaux telle que celle-ci peut être appréhendée à l’heure actuelle. Y sont abordées les questions d’acquisition, de circulation et d’exploitation des matières premières d’origine animale (fossiles et nonfossiles) et minérales, mais aussi certaines structures rarement documentées dans ce contexte d’étude (aires de combustion).

    La deuxième partie dresse un état des lieux des fouilles en cours ou récemment achevées de plusieurs gisements au sein de l’aire géographique considérée. Ces gisements livrent quantité d’informations nouvelles et se trouvent naturellement en première ligne de la dynamique de recherche actuelle.

    Enfin, la troisième partie présente différents points de vue sur le Gravettien. Civilisation paneuropéenne, culture mosaïque mêlant traits communs et spécificités régionales… ou simple étiquette réificatrice ? Le débat reste ouvert au sujet de la principale entité du Paléolithique supérieur européen.
  • Faits marquants révélés par l’enquête européenne SHARE

    par XAVIER FLAWINNE et SERGIO PERELMAN

    L’allongement de la vie est au centre de défis sociétaux majeurs. Que ces défis touchent à la santé individuelle ou au vivre ensemble général notamment, nous serons tous amenés à découvrir les multiples changements que ce vieillissement implique directement ou indirectement dans la vie de tout un chacun. Pour donner quelques éléments de compréhension aux personnes qui se poseraient des questions à ce sujet, les auteurs font appel aux enseignements tirés de l’enquête européenne SHARE. Depuis 2004, SHARE suit des cohortes de personnes âgées de 50 ans et + en Europe afin d’analyser les interactions entre différentes dimensions : famille, relations sociales, travail et départ à la retraite, état de santé physique et mental, conditions de vie, etc. Les informations collectées dans le cadre de ce projet ont permis la réalisation de multiples recherches, beaucoup d’entre elles interdisciplinaires, dont une sélection est présentée de manière vulgarisée tout au long des vingt chapitres composant cet ouvrage. Ceux-ci illustrent à quel point la réalité va souvent à l’encontre des idées reçues sur le vieillissement. Couplées aux nouveaux enseignements tirés de l’édition SHARE-COVID de l’été 2020, ces connaissances deviennent encore plus précieuses pour comprendre l’impact que la pandémie du Covid-19 aura eu sur la population âgée dans les pays européens. Les auteurs introduisent ce sujet dans le 21e chapitre de cet ouvrage. Nous espérons que les lecteurs curieux tireront des informations utiles pour eux-mêmes ainsi que pour leur entourage.

    Sergio Perelman est responsable de l’enquête SHARE pour la Belgique francophone, Professeur honoraire et chercheur en économie à HEC-Liège (ULiège). Ses recherches touchent notamment à la sécurité sociale, le marché du travail et l’analyse des frontières d’efficacité. Xavier Flawinne est « l’opérateur » SHARE pour la Belgique francophone et par ailleurs chercheur en économie à HEC-Liège (ULiège) dans le domaine de l’économie publique. Ses recherches se sont attardées sur l’endettement public, les pensions ou encore le marché du travail des 50 +.

     

    "Cet ouvrage est le premier résultat de la politique de promotion de l’Open Access souhaitée par le Conseil Scientifique des Presses universitaires de Liège et d’une collaboration étroite entre les PUL et ULiège Library" et le lien vers le livre sur e-publish : https://e-publish.uliege.be/50ans

     
  • SOMMAIRE 1 - Intentions et objectifs THÈMES 7 - Rôles des représentations sociales de la Covid-19 en contexte de confinement en France Tara De Condappa, Hermann Nabi, Vanessa Laguette et Lucy Baugnet 19 - Ségrégation de sexe et socialisation entre élèves de collège au Cameroun. Filles et garçons à part mais en accord sur la répartition des rôles sexués Martin Mbedé Essono, Pascal Mallet et Cécile Kindelberger 19 - L’éthique une représentation sociale émergeante Francois Melou et Lionel Dagot OPINIONS & POINTS DE VUE 203 - Insertion professionnelle des Maghrébins en Europe occidentale. La résurgence des préjugés coloniaux Mustapha Nasraoui SCIENCE-ACTION GROUPALE & TECHNIQUES D’ANIMATION 203 Etude exploratoire et construction d’un outil d’analyse de la gestion d’incidents critiques (2) Héloïse De Visscher 239 Consignes aux auteurs 241 Bulletin d’abonnement
  • Anathomia

    13,00
    Mondino De' Liuzzi
    Traduit et commenté par Willy Burguet L'Anathomia rédigé en 1316 à Bologne par Mondino de’ Liuzzi est le premier traité d’anatomie qui ait pour base la dissection du cadavre humain. Il est souvent cité, mais rarement lu, en tout cas dans sa version latine originale. Il s’agit pourtant d’un texte fondamental de l’histoire de la médecine parce qu’il fait la synthèse de ce que l’on connaissait de l’anatomie à la fin du Moyen Âge et qu’il a souvent été utilisé dans l’enseignement de la médecine. Le texte a été traduit dès 1493 en langue italienne vulgaire, plus accessible au public, et imprimé à Venise dans le premier ouvrage médical illustré de l’histoire de la médecine, le Fasciculo di medicina. Nous en proposons la traduction commentée en langue française, traduction que nous avons illustrée par les premières planches significatives d’anatomie humaine dessinées à Paris en 1345 par Guido da Vigevano, un élève de Mondino, ingénieur militaire et médecin de la reine Jeanne de Bourgogne. Les traités de Mondino et de son élève ne révèlent pas seulement ce que l’on connaissait de l’anatomie humaine au XIVe siècle, mais décrivent aussi différentes maladies et d’étonnantes méthodes thérapeutiques. Ils démontrent en tous cas que les enseignants disposaient déjà à l’époque de données scientifiques significatives, certes incomplètes, mais annonciatrices des découvertes d’André Vésale et de ses successeurs à la Renaissance. Willy Burguet est né en 1940 à Dison. Ex interniste et spécialiste en médecine nucléaire au CHU de Liège, il est membre de la Société Dante Alighieri et a fréquenté les Universités pour Étrangers de Sienne et de Pérouse. Élève de la faculté de Philosophie et Lettres de l’université de Liège, il a participé à diverses initiatives du service de langue et littérature italienne moderne et contemporaine. Diplômé en Histoire de la médecine de la faculté de médecine de Paris Descartes, il a publié en 2018 chez Nerosubianco Da Trotula a Vesalio. Itinerari della medicina in Italia et en 2019 aux Presses Universitaires de Liège Francesco Sansovino : L’édifice du corps humain. (Venise 1550). Traduction, introduction et notes par Willy Burguet.
  • Le pouvoir politique en Wallonie par  GEOFFREY GRANDJEAN, MARTIN LEMPEREUR et JULIEN MAQUET (dir.)

    Nombreuses sont les institutions qui ont exercé un pouvoir politique sur le territoire de l’actuelle Wallonie. Dans cet ouvrage, les institutions sont entendues au sens large comme des institutions matérielles, symboliques ou encore fonctionnelles qui ont évolué au fil du temps. C’est le cas notamment du palais de justice de Liège, des assemblées représentatives, de certaines fortifications, des communautés villageoises, du symbole du coq wallon, de la frontière linguistique, de la création de la Région wallonne, de l’organisation de la justice, des procédures juridictionnelles et de la police, de la paix de Fexhe, de l’organisation de l’enseignement supérieur ou encore de la mise en place de musées. Ces multiples institutions ont laissé des traces dans le paysage wallon. L’institutionnalisation de l’exercice du pouvoir politique en Wallonie est spécifiquement analysée dans cet ouvrage afin d’en cerner les portées diachroniques.

    Geoffrey GRANDJEAN est Professeur de science politique à la Faculté de Droit, de Science politique et de Criminologie de l’Université de Liège. Martin LEMPEREUR est Attaché à l’Agence wallonne du Patrimoine et Collaborateur scientifique à la Faculté de Droit, de Science politique et de Criminologie de l’Université de Liège. Julien MAQUET est Conservateur du Trésor de la cathédrale de Liège et Maître de conférences à l’Université de Liège.

  • Depuis l’Antiquité classique jusqu’à l’expédition d’Égypte.

    par Jean WINAND et Gaëlle CHANTRAIN (dir.)

    Dans le cadre du bicentenaire du déchiffrement des hiéroglyphes par Jean-François Champollion, le service d’égyptologie de l’Université de Liège, en collaboration avec le Musée Curtius de la Ville de Liège, a monté une exposition sur la réception de l’écriture hiéroglyphique en Europe, depuis l’Antiquité jusqu’au déchiffrement, en 1822. L’exposition met en valeur les éditions anciennes conservées pour l’essentiel à la réserve précieuse de la bibliothèque de l’Université de Liège. Des objets venus en prêt du Musée Curtius, du Musée de la Boverie, du Cabinet des Estampes de la Ville de Liège, du Musée royal de Mariemont et de la Bibliothèque royale de Belgique complètent le catalogue. Le catalogue de l’exposition est introduit par une série de chapitres, arrangés chronologiquement, qui remettent en perspective la place de l’écriture hiéroglyphique et de l’Égypte ancienne dans l’histoire des idées au cours de l’Antiquité classique, du Moyen Âge, de la Renaissance, de l’Époque baroque et du Siècle des Lumières. Rédigés par des spécialistes, ces chapitres font du catalogue un ouvrage de référence sans grand parallèle dans l’édition scientifique.

    Jean WINAND est professeur ordinaire à l’Université de Liège, où il enseigne l’égyptologie. Ses recherches portent principalement sur la langue, les textes et les écritures de l’Égypte ancienne, ainsi que sur la réception des hiéroglyphes à la Renaissance et à l’époque baroque. Doyen honoraire de la Faculté de Philosophie et Lettres, il est présentement Premier vice-recteur de l’Université. Il préside le Pôle muséal et culturel de l’université, nouvellement créé. Membre de l’Académie royale de Belgique, il est le titulaire de la Chaire UNESCO « Pour une science ouverte ! ».

    Gaëlle CHANTRAIN est chargée de recherches au F.R.S. – FNRS, affiliée à l’Université de Liège. Ses travaux portent sur l’évolution de la langue et des écritures égyptiennes, les conceptions du temps dans l’Égypte ancienne, ainsi que l’expression des émotions et de la perception mentale en égyptien et dans diverses langues du monde, anciennes et modernes.

  • Depuis près de trente ans, l’œuvre du poète François Jacqmin, décédé en 1992, ne cesse de voir grandir la place qu’elle avait déjà acquise de son vivant. Abondante (de très nombreux inédits existent à côté des recueils publiés), elle est doublement intemporelle et actuelle : dans une écriture qui, ne devant presque rien aux époques qu’elle a traversées, n’est pas datée, le poème de Jacqmin reste pertinent pour notre temps, comme il le fut durant son parcours de poète.

    Ces cahiers qui lui sont consacrés sont animés d’un double esprit : le respect du poète François Jacqmin et de son œuvre, le souci de les servir et de les faire mieux connaître.

    Ils seront le lieu de prépublications d’ensembles de poèmes inédits, de proses, de textes sur l’art et les artistes. Ils accueilleront à l’occasion des études sur l’œuvre, des témoignages, des documents (des correspondances), de l’iconographie. Ils ambitionnent d’enrichir l’expérience de lecteurs, toujours plus nombreux, d’un œuvre hors du commun.

    Sommaire Éditorial Sabrina Parent, La poésie de François Jacqmin à la lumière de l’événement François Jacqmin, Aphorismes Gérald Purnelle, Voyager léger : François Jacqmin et l’aphorisme François Jacqmin, L’Interrogatoire
  • dans la littérature française contemporaine Sous la direction de Justine HUPPE, Jean-Pierre BERTRAND (†), Frédéric CLAISSE

    Autrices et auteurs contemporains ne se reconnaissent plus guère dans les postures manifestaires des avant-gardes ni dans le modèle de l’engagement sartrien. Beaucoup continuent pourtant à parler du monde social, selon des modalités moins « engagées » qu’« impliquées ». Au vocabulaire de la critique et de la politique se serait substitué celui de l’éthique et du social, le texte qui dénonce et attaque à partir d’une position de surplomb ayant fait place à un régime critique plus ouvert, avec gestualités immersives, émotionnelles, individuelles, etc.

    Contre ce modèle et ce vocabulaire, les études rassemblées ici se concentrent sur la critique sociale telle qu’elle se perpétue et se ressource en littérature. Elles s’intéressent aux dialogues entre concepts critiques et production littéraire : théories du contrôle dans l’œuvre d’Alain Damasio, pensée queer chez Édouard Louis, enquête et épistémologie des savoirs situés dans le travail d’Annie Ernaux. Elles s’intéressent d’autre part aux médiations spécifiques de cette portée critique :œuvres (Nathalie Quintane, Arno Bertina, Antoine Volodine, Éric Arlix), éditeurs (P.O.L, Questions théoriques), outils et supports (des bandes magnétiques utilisées par Bernard Heidsieck au vocodeur employé dans le rap), protocoles d’écriture (manifeste, recherche-création), méthodes d’enseignement et pratiques d’évaluation.

    Avec des textes de Benoît Auclerc, Jean-Pierre Bertrand, Frédéric Claisse, Sonya Florey & Judith Émery-Bruneau, Jean-Marie Gleize, Christophe Hanna & Nancy Murzilli, Justine Huppe, Julien Lefort-Favreau, Siân Lucca, Jean-Charles Massera, Magali Nachtergael, Pierre Schoentjes, Sylvie Servoise, David Vrydaghs et Marie-Jeanne Zenetti.

    Justine HUPPE, Jean-Pierre BERTRAND et Frédéric CLAISSE mènent depuis 2015 à l’université de Liège des recherches sur les pouvoirs d’action de et dans la littérature du XXIe siècle. Ils ont dirigé dans cette perspective La Fiction contemporaine face à ses pouvoirs (COnTEXTES, no 22, 2019), Radicalités : contestations et expérimentations littéraires (Fixxion, no 20, 2020) et le colloque « It’s Too Late to Say Critique? » (2019) dont est issu en partie le présent volume.

  • Essai de grammaire systémique du jeu vidéo Par Mathieu GOUX

    Cet ouvrage propose une analyse du jeu vidéo s’inspirant de la grammaire des langues naturelles humaines. En considérant l’interaction comme au cœur du langage vidéoludique, cette étude introduit et explore une nouvelle unité fondamentale de signification, l’interactème, définie comme la plus petite unité d’interaction accessible dans un jeu donné. Il se distingue du ludème ou de la brique de gameplay par une série de propriétés formelles, qui fondent sa spécificité et son originalité au regard du domaine général du jeu, et permet une approche nouvelle du média prenant en compte sa riche histoire et ses nombreuses variations, génériques, intellectuelles et ludiques. L’ouvrage définit et illustre les dimensions de cette unité, et explore ses relations avec les éléments propres au jeu vidéo (la difficulté, le rythme et les récompenses) et avec ceux liés plus largement à sa dimension médiatique (musique, narration, level-design et philosophie) dans une perspective à la croisée de la linguistique structurale et de la sémiotique.

    Cet essai de grammaire systémique du jeu vidéo entend créer une passerelle entre différentes disciplines scientifiques et faire dialoguer entre elles les sciences du langage et les game ou play studies. Il s’agit notamment de s’inspirer des acquis de la linguistique moderne afin de proposer un nouveau cadre d’analyse du jeu vidéo, susceptible de s’appliquer à l’ensemble de ses manifestations indépendamment de leur origine, de leur âge, de leur genre, de leur propos ou de leurs dispositifs de contrôle.

    Mathieu GOUX est docteur en langue et littérature françaises et chercheur post-doctoral à l’Université de Caen. Ses travaux portent principalement sur l’histoire de la langue française et notamment sur ses évolutions syntaxiques et textuelles à l’époque classique. En parallèle de ces travaux, il a élaboré une théorie grammaticale appliquée au jeu vidéo, qu’il développe dans des articles scientifiques, des interventions en colloque et des émissions de radio en ligne (podcasts).

     
  • Perspectives culturelles Sous la direction de Ella MINGAZOVA, Bruno DUPONT et Carole GUESSE

    Le terme « obsolescence programmée » se réfère, dans le domaine économique, à un ensemble de procédés qui visent à réduire la durée de vie d’un produit afin d’encourager son remplacement. Cette pratique a des effets bien concrets tels que des téléphones de plus en plus rapidement inopérants, des imprimantes qui bloquent après un certain nombre de copies, des collants qui filent en un rien de temps.

    La limitation artificielle imposée au cycle de vie des biens affecte donc notre quotidien de manière très directe. Il est dès lors grand temps que les sciences humaines se saisissent de ce phénomène. C’est à cette tâche que s’attellent les auteurs et autrices des dix chapitres qui composent le présent ouvrage.

    Depuis le début des années 2000, l’obsolescence programmée, initialement circonscrite au domaine de la conception et de la vente des biens, a suscité l’attention des pouvoirs publics et d’associations qui ont cherché à protéger les consommateurs des surcoûts induits par cette pratique commerciale. Elle a aussi suscité l’intérêt de la recherche, qui jusque-là s’est surtout penchée sur ses causes, ses modalités et ses effets économiques et écologiques.

    Cet ouvrage examine l’obsolescence programmée en tant qu’idée et à partir du discours qui l’entoure, dont il retrace les origines et les présupposés. Les auteurs et autrices analysent par ailleurs les conséquences de cette pratique pour l’étude des médias et des objets techniques. Enfin, ils et elles pensent l’obsolescence en tant qu’outil théorique, particulièrement dans le domaine des études littéraires.

    Pour développer ces axes d’analyse, plusieurs disciplines sont mises à contribution : architecture, histoire des médias et des technologies, histoire de l’art et histoire de la littérature. Ce recueil contribue à élargir les perspectives critiques sur l’obsolescence programmée à ses implications culturelles.

    Ella MINGAZOVA est doctorante à l’université de Liège et à la KU Leuven. Ses recherches visent à cerner la lenteur en tant qu’effet à la lecture. Elle s’intéresse plus largement au durable et à l’éphémère dans le contexte culturel contemporain.

    Bruno DUPONT, docteur en Langues et Lettres, est actuellement chercheur à la KU Leuven et à la Haute École de la Ville de Liège. Il étudie les écritures numériques hybrides, ainsi que les rapports entre jeu vidéo et jeu d’argent chez les jeunes.

    Carole GUESSE, docteure en Langues et Lettres, est actuellement chercheuse à la KU Leuven et enseignante à la Haute École Charlemagne. Ses recherches portent principalement sur les explorations narratives et théoriques du posthumain.

  • par Lucien FRANÇOIS

    L’Introduction au droit social, publié pour la première fois en 1974, constitue l’ouvrage de référence de Lucien François en matière de droit social. Dans une première partie, l’auteur décrit l’histoire du droit social en Belgique, expliquant comment la question ouvrière née au XIXe siècle a engendré la question sociale, qui a elle-même donné naissance au droit du travail. Dans la seconde partie de l’ouvrage, l’auteur cherche à définir le droit du travail dans son essence. À cette fin, il tente d’abord de circonscrire la notion de « droit », puis celle de « travail », pour enfin s’intéresser aux interactions entre les réalités ainsi désignées. À la différence de nombreux traités de droit social qui se concentrent essentiellement sur le dernier état du droit positif, l’Introduction au droit social se distingue par la volonté d’expliquer cette branche du droit par une approche historique et d’en saisir la substance de manière théorique. Grâce à cette méthode, l’auteur offre une étude intemporelle, détachée des considérations simplement techniques, qui mérite d’être diffusée aujourd’hui auprès de nouvelles générations de juristes et, plus largement, de toute personne s’intéressant à la question du travail et de sa place dans les rapports sociaux.

    Lucien FRANÇOIS est professeur émérite à l’université de Liège où il a enseigné le droit du travail et la philosophie du droit. Il a en outre été chef de cabinet du ministre de la justice Jean Gol (de 1981 à 1985), conseiller d’État (de 1985 à 1989) et juge à la Cour constitutionnelle de Belgique (de 1989 à 2004).

  • Quelles dynamiques ?

    Germain SIMONS, Catherine DELARUE-BRETON, Deborah MEUNIER

    Les réformes de la formation initiale et continue des enseignant·es qui ont vu le jour ces quarante dernières années en Europe se sont caractérisées, entre autres, par l’introduction de cours, d’ateliers ou de séminaires qui visaient à amener le·la (futur·e) enseignant·e à réfléchir sur sa pratique, ceci afin de mieux la comprendre pour, in fine, la réguler. Cet ouvrage tente de mieux cerner la notion de réflexivité sur et dans la pratique, et la place qu’occupent les écrits réflexifs, les écrits professionnalisants et les écrits de recherche dans divers dispositifs de formation des enseignant·es. Des auteur·ices provenant de Belgique, du Canada, de France et de Suisse présentent et analysent différents dispositifs et outils mis en pratique dans leur contexte spécifique de formation pour développer la réflexivité. Ces outils vont du mémoire de master au portfolio d’intégration en passant par le dossier professionnel réflexif, le récit de pratique, le journal intime, le journal de bord… Les dispositifs de formation décrits dans l’ouvrage préparent à différents niveaux de formation, principalement l’enseignement secondaire supérieur (15 à 18 ans), mais aussi l’enseignement maternel (3 à 6 ans) et l’enseignement élémentaire/primaire (6 à 12 ans). Les domaines abordés par les auteur·ices sont celui de la langue de scolarisation (ici le français), des langues étrangères, des sciences humaines et sociales, de la biologie et de la physique.

  • par Collectif

    Sommaire

    Droit grec József Benke, Gläubigerschutz mittels Schenkungsverbots im Stadtrecht von Gortyn

    Droit romain Federica Bertoldi, From the Lex curiata de imperio to the Lex (regia) de imperio ; Thomas Finkenauer, Der Schutz der Sklavenfamilie im klassischen römischen Recht ; Tomoyoshi Hayashi, The Addressees of the Responsa of P. Alfenus Varus and the Accessibility of Legal Support for ‘Ordinary’ People in late Republican Rome ; Przemysław Kubiak, Repentance as a Mitigating Factor in Roman Criminal Law? Gianpiero Mancinetti, Labeone e Proculo: la non ripetibilità delle spese per evitare il danno non effettuate in societatem quamvis propter societatem ; María Isabel Núñez Paz, Dos memorias de mujer y violencia en el Alto Imperio. De la memoria damnata de Livilla al epitafio manu mariti crudelissimi de Iulia Maiana ; Pilar Pavón, Feminae et leges. Algunos aspectos sobre la política legislativa imperial romana en materia de mujeres ; Jop E. Spruit, Wurde das Lehrprogramm der Antecessoren in Konstantinopel um ein oder zwei Jahre verlängert? ; Andreas Wacke, Zum Eviktionsregress beim Pfandverkauf. Überprüfung der „Interpolationen in den Pandekten“ von Otto Gradenwitz

    Droit des papyrus Cary Martin, The Demotic Legal Manuals – Or Codes – Or Coutumiers – Or Commentaries – Or Case Laws? Does Modern Terminology Help or Hinder Us in Interpreting These Texts?

    Droit byzantin Lothar Thüngen, Unterricht des Antezessors Isidor über das Beweisrecht (D. 22.3–5) Versuch einer Palingenesie

    In Memoriam Nathan Carlig et Antonio Ricciardetto, In Memoriam Jean A. Straus

    Chronique Ouvrages reçus par la direction

  • Dumas, Gautier, Barbey d'Aurevilly Par Julie ANSELMINI Bien des écrivains du XIXe siècle ont mené de front activité littéraire et activité critique. Alexandre Dumas père, Théophile Gautier, Jules Barbey d'Aurevilly ont été de ce nombre. Le présent ouvrage examine les stratégies d’énonciation, les scénographies, les postures et discours déployés par ces trois auteurs, ainsi que les interférences esthétiques entre leur œuvre littéraire et leur production critique. Sont interrogées la transformation de la critique littéraire au cours du XIXe siècle et la façon dont ces grands écrivains-critiques ont fait, chacun selon sa voie, évoluer la représentation de cette activité. Pratique d’abord seconde, mais participant de plus en plus d’une écriture moderne. L’ouvrage entend contribuer, du même coup, à repenser les frontières toujours plus poreuses entre critique et littérature.

    Julie ANSELMINI, ancienne élève de l’École normale supérieure (Paris), est professeure de littérature française du XIXe siècle à l’université de Caen Normandie et membre du LASLAR (EA 4256). Spécialiste de Dumas père, à qui elle a consacré plusieurs ouvrages, elle s’intéresse aux liens entre presse et littérature, aux relations entre littérature et critique ainsi qu’aux frontières et aux hiérarchies qui structurent l’univers littéraire.

  • Du dramaturge au personnage Par Laurence DAUBERCIES

    Il n’y a pas un « Voltaire », il y a des « Voltaires »successifs. Le jeune François Marie Arouet se fait d’abord connaître sur la scène de la Comédie française, où il fait représenter vingt-deux tragédies entre 1718 et 1778. Ces succès au théâtre ont contribué aux rôles endossés par l’écrivain. Courtisan dans les années 1720, philosophe controversé à partir des années 1730, patriarche adulé dès 1760. L’auteur devenu un mythe est une construction collective. Cette construction est étudiée, dans le présent ouvrage, en portant au jour les liens complexes existant entre les stratégies de légitimation et les postures adoptées par l’auteur au cours de sa carrière et, d’autre part, sa pratique du genre tragique. Sont ici analysées les médiations liant étroitement, au XVIIIe siècle, fable tragique et identité auctoriale. Par divers mécanismes de « traversée du rideau », le dramaturge a été identifié à certains de ses personnages ainsi qu’aux valeurs qu’ils incarnaient. Ces processus d’identification ont contribué non seulement au « devenir écrivain » de Voltaire, mais à sa sacralisation en «patriarche ».

    Collaboratrice scientifique de l’université de Liège (U.R. Traverses), Laurence DAUBERCIES enseigne à la Haute École Charlemagne (Liège). Ses recherches sur la littérature du XVIIIe siècle s’inscrivent dans la perspective de la sociocritique.

  • 150 ans après Cumont Textes réunis et édités par Yann Berthelet et Bruno Rochette

    Issu du colloque réuni à l’Université de Liège les 20-21 juin 2018, 150 ans après que Franz Cumont eut reçu de quelque divinité orientale son heureux thème de géniture, cet ouvrage se donne deux objectifs : souligner l’importance de l’historien belge dans le développement d’une approche historique de l’astrologie ; apporter des éclairages sur quelques paradoxes et ambiguïtés dans les relations entre astrologie, astrologues et pouvoir impérial. La première partie contribue à expliquer pourquoi une science aussi suspecte que l’astrologie intéressa autant l’historien des religions qu’était Franz Cumont, en situant ses recherches astrologiques dans l’économie générale de son œuvre et dans l’évolution de sa pensée, puis en mettant en lumière, à travers sa correspondance, son importante entreprise du Catalogus Codicum Astrologorum Graecorum. La deuxième partie évalue le poids paradoxal des signes astrologiques et des astrologues à la cour des empereurs romains : pour quelles raisons les historiens romains exploitèrent-ils si peu les potentialités esthétiques, dramatiques et symboliques des prédictions astrales ? pourquoi le recours aux horoscopes et aux autres signes astrologiques était-il toujours à double tranchant, aussi bien pour les empereurs et les ‘destinés au pouvoir’ que pour les opposants ? était-ce réellement à sa qualité d’expert que Thrasylle, « l’astrologue de Tibère » selon Franz Cumont, devait son influence à la cour impériale ? La troisième partie interroge les contextes dans lesquels des astrologues furent expulsés et les pratiques astrologiques condamnées par le pouvoir impérial : dans quelles circonstances les auteurs anciens évoquent-ils ces condamnations ? les bannissements collectifs des astrologues s’articulent-ils à un schéma répressif récurrent à partir de la mise en place du régime impérial ? Autant de raisons de s’attarder, après Franz Cumont, sur quelques « sottises astrologiques » des empereurs romains, dont l’attachement à l’astrologie est une réalité historique fascinante.

    Spécialiste des institutions politiques et religieuses de la République romaine et du début de l’Empire, Yann Berthelet occupe la Chaire d’Histoire de l’Antiquité gréco-romaine à l’Université de Liège. Il est notamment l’auteur de Gouverner avec les dieux. Autorité, auspices et pouvoir, sous la République romaine et sous Auguste, Paris, Les Belles Lettres, 2015.

    Bruno Rochette est professeur ordinaire de langues et littératures classiques au Département des Sciences de l’Antiquité de l’Université de Liège. Sa spécialité est l’étude du bilinguisme gréco-latin. Sensible aux questions religieuses, il s’intéresse depuis longtemps à l’œuvre de Franz Cumont. Avec le regretté André Motte, il a réédité le livre posthume du savant belge, Lux Perpetua, où l’érudit étudie l’évolution des conceptions des Anciens sur la vie après la mort.

  • Par Alain SERET

    Cet ouvrage propose au lecteur de tester ses connaissances sur l’électromagnétisme et la physique propre au monde microscopique à travers plus de deux cents questions à choix multiple. Le parcours proposé va de la charge électrique à l’onde électromagnétique et ses propriétés, en passant par le magnétisme et les courants électriques continus, transitoires et alternatifs. Il se poursuit par l’atome et la molécule, par la particule qui fournit tant d’informations sur ceux-ci, le photon, pour finalement plonger dans le coeur de l’atome, le noyau. Pour chaque question, le lecteur trouvera une réponse type et parfois également des conseils sur une bonne approche des questionnaires à choix multiple de physique.

    Alain SERET est licencié en sciences physiques, docteur en sciences et participe à l’enseignement des bases de la physique et de l’imagerie médicale en Faculté de Médecine, Faculté de Médecine vétérinaire et Faculté des Sciences à l’Université de Liège depuis 1999. Son domaine de recherche est celui de l’imagerie médicale et plus particulièrement de la médecine nucléaire.

  • par Archibald MICHIELS

    Marbre et monuments n'ont qu'un moment, mes lignes ont charge de l'éternel. Ta place est ici, dans ma lumière, et non dans la pierre que le temps ronge de lichen et salit de poussière. Quand la guerre décapitera les statues, fouillera la maçonnerie, ni le fer ni le feu n'atteindront la mémoire où tu vis. Laissant derrière toi la mort et l'oubli, tu poursuivras ta route ; pour ce qu'il reste de vie à ce monde, les bouches et les yeux se rempliront de ta louange. Jusqu'au jour dernier, qui te verra te lever en ta personne, ta vie est ici ; ta demeure, le regard des amants.

    À chacun son Shakespeare – les pièces sont nombreuses dans la demeure du Père. Je le lis dans la lignée de Catulle et Villon. Je lui vois le meilleur Donne comme successeur.

    Archibald MICHIELS, né en 1951, est docteur en Philosophie et Lettres de l’université de Liège et l’auteur de divers recueils de poésie, parmi lesquels Veilleur, où en est la nuit ? (Éditinter, Soisy-sur-Seine, 2002).

  • News et fake news sur une maladie invisible

    par JEAN SCHOENEN

    La migraine affecte 25 % de la population et elle est la 2ème maladie la plus invalidante chez la femme entre 25 et 50 ans d’après les études de l’Organisation Mondiale de la Santé. Elle est multiple et complexe aussi bien dans son expression clinique que dans ses causes et traitements. Ajoutez à cela qu’elle n’est visible ni à l’examen clinique ni au scanner cérébral, et vous comprendrez pourquoi elle peut souffrir d’une triple distorsion de perception : 1) perçue par l’entourage du malade comme une « non-maladie » ne méritant aucun intérêt ; 2) perçue par le malade comme une fatalité sans réel traitement efficace ; 3) perçue par tous comme une maladie mystérieuse au sujet de laquelle circulent une foule d’idées fausses (fake news). Dans ce livre, je tente de séparer le bon grain de l’ivraie parmi les informations qui circulent sur la migraine, en me basant sur 40 ans d’expérience clinique et de recherche à l’Université de Liège. J’espère ainsi montrer aux migraineux que leur migraine n’est pas une fatalité, mais une maladie neurologique où les progrès de la recherche des dernières décennies ont ouvert la voie à des traitements de plus en plus efficaces. Pour ce faire, j’illustrerai mon propos par des données scientifiques, parfois pointues, car j’estime que le migraineux les comprendra si elles sont présentées clairement et illustrées (106 figures et tableaux), et qu’il est dans son intérêt de les connaître pour pouvoir se forger son opinion personnelle en connaissance de cause. Ce livre pourra dès lors aussi être utile aux soignants qui s’occupent de migraineux. J’espère aussi convaincre des non-migraineux dans toutes les couches sociales qu’il s’agit d’une maladie invalidante, qui, certes, n’est pas létale, mais tue la qualité de vie et peut miner une vie, un couple ou une carrière professionnelle. Tout comme d’autres maladies, elle mérite l’intérêt des proches, des employeurs, des universitaires et des décideurs politiques.

    Jean Schoenen est Professeur Honoraire de l’Université de Liège, et Médecin neurologue. Il est né en 1947. Il a été Directeur de recherche au FNRS et professeur de clinique en neurologie avant de se consacrer entièrement à son Professorat à l’Université de Liège. Ses recherches portent sur les céphalées ainsi que sur l’anatomie et la régénération dans la moelle épinière. Le Professeur Jean Schoenen a été Président de l’International Headache Society, de la European Headache Federation et de la Belgian Neurological Society. Il est également ancien Président-fondateur du Belgian Brain Council. Le Professeur Jean Schoenen a été Directeur de l’Unité de Recherche « Régénération axonale et Douleur céphalique » du GIGA-Neurosciences. Depuis sa retraite académique, il se consacre entièrement aux soins des patients céphalalgiques et à la recherche clinique, comme Directeur de l ’ « Unité de Recherche sur les Céphalées » du Département de Neurologie (site Citadelle) de l’Université de Liège (Belgique). Il a à son actif 1035 publications scientifiques dont 495 articles avec comité de lecture, 4 livres, 101 chapitres de livres, 1 brevet (index H 95 ; 40.869 citations ; i10 index : 367). Il a reçu 21 prix et distinctions nationales et internationales.

    Cet ouvrage est le résultat de la politique de promotion de l’Open Access souhaitée par le Conseil Scientifique des Presses universitaires de Liège et d’une collaboration étroite entre les PUL et ULiège Library : https://e-publish.uliege.be/migraine/      
  • Fécondités, Infécondités, Alter-fécondités par BRIGITTE LIEBECQ et CLAIRE GAVRAY (dir.)

    Ne pas avoir d’enfant, ne pas être mère, in-fécondité… Comment se fait-il que nos tendances verbales penchent vers la « lacune » plutôt que vers le « plein » quand il s’agit de nommer certains trajets de vie ? Les Hannah Arendt, Virginia Woolf, ou Rosa Parks n’auraient-elles pas laissé de trace féconde dans l’histoire du monde, simplement parce qu’elles n’ont pas procréé biologiquement ? Pourquoi restreindre la fécondité à l’enfantement ? Et pourquoi parler d’un « refus des femmes » d’« avoir des enfants », comme le font régulièrement les médias et même la recherche, alors que des statistiques récentes font apparaître que le fait de ne pas procréer serait en majorité dû à une multitude de circonstances plutôt qu’à ce qu’on nomme, par habitude, un « choix ». Dans nos sociétés occidentales où la structure des familles est en pleine mutation et où les récentes évolutions technologiques autour de la naissance bousculent les habitudes ancestrales d’envisager la parentalité, le moment est venu de reconnaître qu’il y a bien des manières de perpétuer l’espèce humaine. En abordant cette interrogation à partir des habitudes langagières, cet ouvrage collectif propose de penser un féminin dissocié de la maternité qui reconnaisse la variété des fécondités alternatives individuelles au sein d’un collectif fécond, les « alter-fécondités », ces fécondités spirituelles, émotionnelles, intellectuelles, relationnelles qui existent à côté de la fécondité procréatrice.

    Brigitte Liébecq, licenciée en philologie germanique de l’ULiège, auteure de récits et recueils poétiques, a animé un atelier d’écriture autour du fait de ne pas procréer. Rafraîchir nos énonciations à ce propos de manière féconde, et faire appel à une approche transversale pour aborder les sujets sont les axes de son travail. Claire Gavray, docteure en sociologie et cofondatrice du FERULiège, a adopté les lunettes de genre dans l’ensemble de ses recherches et enseignements, dont ceux qu’elle a donnés dans le master interdisciplinaire et interuniversitaire en études de genre. Elle reste aujourd’hui active dans les milieux de la recherche et associatifs.

  • par Grégory CORMANN (éd.)

    Préambule

    I. Massimo Recalcati et Sartre Massimo Recalcati, Retour à Sartre

    Chiara Collamati, Répétition en forme de spirale : l’enfance comme matrice de l’historicité. Réflexions à partir de Massimo Recalcati, Ritorno a Jean-Paul Sartre. Esistenza, infanzia e desiderio, Turin, Einaudi, 2021, 258 p.

    Andrea Cavazzini, Notes sur Massimo Recalcati II. Une poétique de l’engagement. Retours sur Sartre, l’existentialisme et Les Temps Modernes dans les années 1960 Andrea Cavazzini, « Les hommes ne demandent qu’à être complétés ». Paul Nizan et la philosophie Esther Demoulin, Sartre est-il un dépossédé ? Retour sur la polémique de l’automne 1966 Grégory Cormann & François Provenzano, L’historicité des Temps Modernes, une poétique du montage. À propos de deux numéros « sans histoire » (1966, 1969) Andrea Cavazzini, Note complémentaire sur Predrag Matvejevitch, Pour une poétique de l’événement, Paris, UGE, 1979 (Esthétique et communisme II) III. Bibliographie IV. Informations Colloque du GES Manuscrits et archives. Saint Genet, comédien et martyr. Bibliographie Activités sartriennes Théâtre Actualité de Sartre, Médias et Divers V. Comptes rendus et recensions critiques
  • Edited by Maxime Seleck, Sylvain Boisson and Grégory Mahy The guide is based on the experience gained during the LiFE in Quarries project. An EU LIFE Programme funded project. Running from 2015 to 2021, it demonstrated that operational biodiversity solutions can be proposed and implemented through controlled investments benefiting nature protection as well as the private sector. The general idea of the project was to define measures favorable to biodiversity acceptable to the private operator, legally and scientifically valid. The partnership forged on this basis included the private sector, regional authorities, scientists and NGOs. The project was led by FEDIEX (Fédération des Entreprises Extractives) in partnership with the Walloon region (Department of Nature and Forests), University of Liège - Gembloux Agro-Bio Tech - Biodiversity and Landscape Unit, Natagora asbl and the Scheldt Plain Nature Park.
  • Sous la direction de Maxime Seleck, Sylvain Boisson et Grégory Mahy Le guide est basé sur l’expérience acquise au cours du projet LIFE in Quarries. Le LIFE in Quarries (LIFE14 NAT/BE/000364) est un projet du programme LIFE financé par l’UE. Courant de 2015 à 2021, il a démontré que des solutions opérationnelles pour la biodiversité peuvent être proposées et mises en œuvre grâce à des investissements maîtrisés bénéficiant à la protection de la nature ainsi qu’au secteur privé. L’idée générale du projet était de définir des mesures favorables à la biodiversité acceptables pour l’opérateur privé, juridiquement et scientifiquement valables. Le partenariat noué sur cette base incluait le secteur privé, les autorités régionales, les scientifiques et les ONG. Le projet a été porté par la FEDIEX (Fédération des Entreprises Extractives) en partenariat avec la Région wallonne (Département de la Nature et des Forêts), l’Université de Liège - Gembloux Agro-Bio Tech - Cellule Biodiversité et Paysage, Natagora asbl et le Parc naturel des Plaines de l’Escaut.
  • L’apport des papyrus Textes rassemblés et édités par Marie-Hélène Marganne et Gabriel Nocchi Macedo

    Si, redécouvertes il y a un peu plus d’un siècle, la musique et la danse antiques connaissent ces dernières années un réel regain d’intérêt, notamment suite aux dernières découvertes archéologiques et papyrologiques, aucun volume en français accessible aux non-spécialistes, n’a montré jusqu’ici l’apport précieux de la papyrologie à la connaissance de ces disciplines immatérielles, mais combien suggestives pour des lecteurs duXXIe siècle, immergés, comme jamais auparavant, dans une société de loisirs, où l’image et le son ont pris tant d’importance. Tel est le but poursuivi par le no 10 des Cahiers du CEDOPAL, qui rassemble les exposés présentés lors de la journée d’étude internationale Musique et danse dans le monde gréco-romain : l’apport de la papyrologie, organisée le mardi 26 mars 2019 à l’Université de Liège.

    Directrice honoraire du CEDOPAL de l'Université de Liège, Marie-Hélène Marganne y a enseigné la papyrologie littéraire, la paléographie grecque et la langue grecque jusqu’en 2020. À la fois papyrologue, philologue classique et historienne de la médecine, elle est l'auteur de nombreuses publications sur les papyrus médicaux, la médecine gréco-romaine, le livre et les bibliothèques antiques.

    Directeur du CEDOPAL et chargé de cours en papyrologie grecque et latine à l’Université de Liège, Gabriel Nocchi Macedo est l’auteur de nombreuses publications dans les domaines de la papyrologie littéraire, de l’histoire du livre et de l’écriture et de la transmission et réception de la poésie grecque et latine.

     
  • Comment la définir, l'enseigner, l'évaluer ? Sous la direction de Jean-Louis JADOULLE

    Nés dans le monde anglo-saxon, les travaux de recherche sur la pensée historique ou historienne exercent une influence majeure dans les curricula au Royaume-Uni, aux États-Unis et dans le Canada anglophone. Depuis le début des années 2000, ils colorent également, dans des proportions diverses, les programmes en vigueur en francophonie, et tout particulièrement en Belgique et au Québec.

    Mais comment définir cette pensée historique ou historienne ? Quels liens établir avec ces autres concepts majeurs en didactique de l'histoire que sont la méthode, la perspective, la conscience historiques ou encore la pensée critique ? Dans quelle mesure est-il possible de l’enseigner à nos élèves, de l’école maternelle à l’école secondaire ? Quelles sont les conclusions des recherches empiriques réalisées à ce jour ? Quelles retombées en dégager pour l’enseignement de l’histoire du maternel à la fin de l’enseignement secondaire ?

    Ce volume rassemble des contributions de chercheuses et chercheurs venues et venus du Québec et de ­Belgique. Il intéressera particulièrement les formatrices et formateurs d’enseignantes et d’enseignants tant au niveau préscolaire que primaire ou secondaire, qu’ils soient actifs dans les universités ou les hautes écoles, en Belgique, au Québec et dans toute la francophonie. Les enseignantes et les enseignants qui œuvrent dans les classes, de l’école maternelle au secondaire, et les étudiantes et étudiants en formation trouveront également des pistes pour nourrir leurs pratiques d’enseignement dans la perspective du développement de la pensée historienne de leurs élèves.

    Jean-Louis JADOULLE est docteur en Philosophie et Lettres (histoire) et professeur agrégé à l’Université TÉLUQ au Québec. Il a enseigné auparavant à l’Université catholique de Louvain et à l’Université de Liège, où il a été directeur de l’unité de recherche interfacultaire « Didactique et formation des enseignants » (DIDACTIfen). Ses recherches portent principalement sur l’apprentissage et l’évaluation des compétences et des concepts en histoire, les modalités d’usage des manuels scolaires d’histoire, les acquis culturels des élèves et l’enseignement-apprentissage du temps historien. Ses travaux ont été couronnés par de nombreux prix dont le Prix Wernaers 2015 du Fonds National de la Recherche Scientifique et le Prix Tobie-Jonckeere de l’Académie royale de Belgique (2017).

  • ATTENTION : uniquement en version en ligne, pas de version papier Postures, dispositifs, processus Children in Ethnographic Restitution: Standpoints, Mechanisms, Processes Élodie RAZY, Charles-Édouard DE SUREMAIN & Neyra Patricia ALVARADO SOLÍS (éds)

    Si les débats sur les restitutions muséales, les approches participatives et la science ouverte occupent chaque jour davantage de place au sein du monde académique, la « fabrique » et les usages de la restitution des résultats de la recherche restent quant à eux encore peu abordés. Que signifie restituer, pourquoi, comment, et à qui ? Avec quelle responsabilité pour les multiples acteurs de la recherche ? Pour quels effets, attendus ou non ?

    L’ambition de croiser restitution et enfance naît d’un constat : tout se passe comme si la participation des enfants et les « bénéfices » que ces derniers devaient nécessairement pouvoir retirer de toute recherche rendaient caduques les débats sur le sujet. Or le mot d’ordre de la participation des enfants à une recherche respectueuse de leurs droits, relayé par nombre de manuels méthodologiques, est loin d’épuiser la réflexion sur la restitution.

    Les auteurs de l’ouvrage explorent la restitution sous plusieurs angles — politiques et formels — et à différentes échelles d’analyse — micro, méso et macro —, à partir de terrains ethnographiques contrastés (Europe/Amérique latine). Cette approche comparative permet d’aborder des questions essentielles en sciences sociales : des politiques de la recherche aux rapports entre science, médias et société ; des relations interpersonnelles entre chercheurs et acteurs au rôle des institutions encadrant l’enfance ; ou encore de l’invisibilité des enfants à leur agentivité sociale et politique.

    Les différents chapitres, et la postface, livrent divers enseignements critiques, épistémologiques et éthiques susceptibles de nourrir l’anthropologie générale et les sciences sociales en général, mais aussi d’éclairer les approches centrées sur les enfants, cas exemplaire de population subalterne. Par extension, l’ouvrage donne des orientations à celles et ceux qui réfléchissent et agissent sur la reconfiguration des rapports entre science et société.

    Élodie RAZY, professeur en anthropologie (ULiège, Belgique), étudie la genèse précoce et les (re)compositions des affects, du corps et des identités au carrefour des constructions de l’enfance et de l’agentivité des enfants (Mali, Mexique, Europe) dans les champs de la parenté, du religieux et de la migration.

    Charles-Édouard DE SUREMAIN, directeur de recherche en anthropologie (UMR 208 PALOC, IRDMNHN, France), travaille sur l’alimentation, les rituels, les soins et les figures internationales de l’enfance. Il explore les tensions entre patrimonialisation et développement local à partir des enfants (Afrique, Amérique latine).

    Neyra Patricia ALVARADO SOLÍS, enseignante-chercheuse en anthropologie (El Colegio de San Luis, Mexique), travaille sur la mobilité, l’enfance, l’enfance et le handicap et les rituels dans les populations du nord du Mexique (Indiens Nahua, habitants du désert, et Ludar, « gitans»).

  • La singularité de Pierre Klosswoski Laurence SYLVAIN

    En se penchant sur l'œuvre de Pierre Klossowski, ce livre articule une réflexion autour du phénomène littéraire et de la figuration. L'œuvre de Pierre Klossowski exemplifie de façon à la fois concrète et abstraite une économie du littéraire comme rencontre. Rencontre entre l’esprit et la matérialité, entre les traces matérielles et la pensée.

    S’intéressant non pas à ce que les productions de Klossowski représentent ou figurent, mais plutôt à la façon dont celles-ci représentent, produisent, déploient et mettent en scène des figures, cette étude examine la façon dont le littéraire échappe aux catégorisations disciplinaires et langagières, de par un caractère fortuit propre aux rencontres qu’il génère. Rencontres aléatoires entre l’esprit et le monde, entre l’esprit et la matière, tels les atomes d’Épicure et la pluie d’Althusser dont les particules se heurtent accidentellement, hasardeusement.

    Ce hasard des rencontres est alors considéré comme le premier mouvement de la pensée, comme ce qui enclenche la représentation et la figuration, développant une chaîne non-nécessaire qui alimente pourtant sans cesse l’acte de l’esprit lisant le monde et cherchant à s’y inscrire. Si l’œuvre de Klossowski est exemplaire de cette économie littéraire, c’est aussi parce qu’elle met en scène ce rejet radical de toutes catégorisations, non seulement dans ses abstractions, mais dans sa matérialité même, traversant les genres et les médias, de l’écriture au dessin, en passant par le cinéma et la traduction.

    Laurence SYLVAIN est titulaire d’un doctorat en Théorie et épistémologie de la littérature de l’université de Montréal. Elle est l’auteur de Pierre Klossowski. Expériences sensibles et suprasensibles à travers Le Bain de Diane (L’Harmattan). Elle s’intéresse principalement à la pensée française contemporaine de façon transdisciplinaire.

  • Pierre BOUDON

    Cet ouvrage représente une démarcation par rapport aux travaux antérieurs de l'auteur ; toutefois, il s'inscrit dans la démarche d'une analyse structurale des « lieux », non plus architecturaux et/ou anthropologiques, mais dans celle d'un principe musical (scansion, tensivité, accords) entendu au sens de la tradition occidentale jusque dans ses expressions les plus contemporaines (Xenakis, Messiaen). L'expression « architectonique » (architecturale, musicale) représente ainsi une telle continuité. Plus largement, cette entreprise s'inscrit dans une sémiotique générale (textualité et iconicité) dont elle participe par de nombreux aspects en ce qu'elle fait appel à de nombreuses considérations (totalisation et modalisations, principalement) dépassant le cadre d'une simple logique de la substance sonore.

    Pierre BOUDON a été professeur titulaire à l’Université de Montréal dans le domaine des sciences de la communication ; il a été chercheur associé au LEAP (Laboratoire d’étude de l’architecture potentielle) près de l’École d’Architecture de l’Université de Montréal. Il est un des fondateurs d’une sémiotique des lieux (revue Communications 27, Paris, 1976) et l’auteur de nombreux articles scientifiques. Ses recherches portent sur l’analyse des formes architecturales et territoriales (Le paradigme de l’architecture [Montréal, 1992], L’architecture des lieux, sémantique de l’édification et du territoire [Infolio, 2013] et sur l’analyse du discours (Le réseau du sens, une approche monadologique pour la compréhension du discours [Berne, deux volumes, 1999, 2002]).

  • Anthologie éditée par Séverine Orban Valentine PENROSE

    Valentine Penrose (1898-1978), poétesse et artiste française influencée par le mouvement surréaliste, côtoya les artistes et poètes de son temps tels que Miró, Picasso, Paul Éluard*, Max Ernst. Cette nouvelle anthologie de Penrose se veut innovatrice. Elle offre une collection de textes encore jamais publiés à ce jour: des vers de jeunesse, des poèmes inédits datant de la seconde guerre mondiale ou encore des séries poétiques inspirées par ses voyages en Inde et à Ténériffe. Au fil des pages, le lecteur découvre les multiples facettes de l'écriture d'une poétesse au langage déraisonnable, indispensable*: apparente simplicité? obscurantisme éclairé? À l’amateur de poésie d’en décider.

    Ancienne professeure de lettres dans une université américaine, Séverine Orban passe son temps entre sa recherche sur les poétesses influencées par le surréalisme dont Valentine Penrose et Irène Hamoir, l’enseignement de la méditation et l’écriture.

       
  • Couverture(s) de la presse spécialisée française Sélim AMMOUCHE, Alexis BLANCHET, Björn-Olav DOZO, Mathieu TRICLOT (éd.)

    Les travaux de recherche francophones sur les jeux vidéo ont régulièrement utilisé comme source la presse spécialisée française sans que celle-ci n’ait jamais été étudiée et interrogée pour elle-même. Cette presse, qui se développe des années 1980 aux années 2000, connaît pourtant des tirages importants, fédère un lectorat nombreux, plutôt jeune et masculin, introduit un vocabulaire technique et critique nouveau dans la langue française, développe ses propres modalités de discours sur un divertissement émergent et participe in fine à la construction d’une nouvelle culture ludique.

    Lire les magazines de jeux vidéo offre ainsi deux nouveautés pour l’étude de la presse vidéoludique. La première tient à l’étude d’un corpus francophone, qui vient éclairer d’une lumière nouvelle les travaux existants sur la presse anglo-saxonne et sur la formation des cultures ludiques. La seconde tient à la démultiplication des approches vis-à-vis d’une presse qui a surtout été mobilisée pour l’étude des jeux vidéo : cet ouvrage propose ainsi une exploration inédite de ses contenus, dans la perspective des sciences du jeu, mais aussi des études de la presse, des études culturelles et japonaises, des humanités numériques, de l’écriture critique ou encore de la philosophie des techniques…

    En s’inspirant avec espièglerie des rubriques des magazines de la grande époque — de l’édito à la preview, en passant par les tests, les couvertures de salon et le courrier des lecteurs, sans oublier la place des publicités et l’ours —, le sommaire de ce volume vise précisément à refléter cette diversité d’approches et d’objets : légitimité de la presse spécialisée, analyse des trajectoires professionnelles de journalistes, traitement du jeu vidéo par les presses professionnelle et ludique, survalorisation du progrès technique, traitement de la culture populaire japonaise, évaluation des jeux à travers le test, les grilles de critères et la note, analyse des publicités accueillies dans les pages des magazines, courrier des lecteurs, petites annonces et piratage, traitement du crunch par la presse généraliste.

    Si ces rubriques témoignent souvent de l’invention d’un lexique — preview, test, tips —, elles indiquent également la naissance de communautés et de publics spécifiques que la focalisation sur une presse francophone rend d’autant plus singuliers. L’objet magazine, sa forme comme ses contenus, soumis ici à l’analyse, révèle à terme une performativité discursive fascinante : donner à lire le jeu vidéo.

    Sélim AMMOUCHE est docteur en sciences de l’information et de la communication de la Sorbonne Nouvelle. Son travail porte sur l’herméneutique ludique et les recherches d’informations et de sens dans les jeux vidéo.

    Alexis BLANCHET est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Sorbonne Nouvelle. Il écrit sur l’histoire économique et culturelle des jeux vidéo.

    Björn-Olav DOZO est chargé de cours en humanités numériques et cultures vidéoludiques à l’université de Liège. Il travaille sur les cultures populaires, notamment les jeux vidéo.

    Mathieu TRICLOT est maître de conférences en philosophie des techniques à l’UTBM. Ses recherches portent sur l’histoire de l’informatique, la cybernétique et les jeux vidéo.

  • Eigensinn 1

    19,00
    Eigensinn (Études rusées sur les lieux communs), 1 (2022) : Mariages Caroline GLORIE, Justine HUPPE (dir.) Éditorial Anne Verjus, Quand le mariage tue. Le divorce face aux mariticides au XIXe siècle Maud Hagelstein, Divorcer avec le roi. Mariage et crise de l’attachement dans la poétique de Michelet Hélène Périvier, « Il faut trouver une nouvelle articulation entre le marché, la famille et l’État social », entretien autour de L’Économie féministe (2020) Mimy Keomanichanh & Asuncion Fresnoza-Flot, Négocier avec l’État. Mariages mixtes en Asie du Sud-Est Sherilyn Deen, Au nom de l’amour. Images de la « mixité conjugale » dans la campagne d’affichage Zelfgekozen Gianfranco Rebucini, Du « mariage pour tous » à la « famille pour tout le monde » ? Pour une politique queer populaire de parentés dépareillées Romain Huret, Fêter les « vieilles filles » aux États-Unis (1950–1955) Michael Stambolis-Ruhstorfer, Gold standard family. Expertises pour et contre le mariage entre personnes de même sexe en France et aux États-Unis Clizia Calderoni, Nuances de mariage. Pour une révolution modeste de l’amour hétérosexuel chez Simone de Beauvoir Grégory Cormann, La fin du bal. À propos de la liberté et d’un prétendu contrat social structuraliste Zoé Wittock, Jeanne, la norme et les machines, entretien autour du film Jumbo (2020)
  • Autour du Docteur Denis Mukwege par VÉRONIQUE DE KEYSER et ADÉLAÏDE BLAVIER

    Partout dans le monde dès qu’éclatent des conflits, des violences sexuelles à l’égard des femmes et des petites filles s’ensuivent ; la récente invasion russe sur le sol ukrainien n’a hélas pas dérogé à la règle. Le recours aux viols comme arme de guerre vise à humilier, à souiller et peut aussi, dans les cas de violences extrêmes, entraîner la mort. Dans certains conflits, les viols sont commis de façon systématique et sont si bien organisés qu’ils semblent être commandités avec un objectif : détruire une communauté, un peuple, une nation, en s’en prenant aux corps des femmes et des filles. Ce livre retrace la création de la Chaire Mukwege à l’Université de Liège. Mais il traite surtout des interrogations des chercheurs internationaux au sein de cette Chaire. Rien en effet, dans le cursus universitaire, ne prépare les scientifiques à l’horreur des situations rencontrées. Et y faire face, sans soi-même être happé par la situation traumatisante, n’est pas simple. Une fois le traumatisme surmonté, les soignants ont souvent plus envie de tourner la page, que de partager leur expérience avec d’autres. Aussi, il y a urgence de pérenniser cette expérience difficile pour en tirer des leçons, urgence de mieux préparer les intervenants, urgence de réagir. Autant d’objectifs poursuivis par la Chaire Mukwege. Ce livre, où le prix Nobel de la paix parle de son propre questionnement et de ses doutes, est un chaînon indispensable pour comprendre le sens de l’oeuvre entreprise à l’hôpital de Panzi, lieu ouvert à tous les débats, à tous les scientifiques de bonne volonté, où, à côté de l’horreur la plus grande, le mot humanité reprend tout son sens. C’est pour le soutenir que fut fondée en 2018 la Chaire Internationale Mukwege à l’Université de Liège, peu de temps avant qu’il ne reçoive le prix Nobel de la paix.

    Véronique De Keyser est psychologue et professeure émérite extraordinaire de l’Université de Liège. Doyenne honoraire de la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Éducation et ancienne députée européenne, elle est également co-fondatrice de l’asbl Les enfants de Panzi et d’Ailleurs et présidente du Centre d’Action Laïque (CAL). Adélaïde Blavier est docteure en psychologie et professeure à l’Université de Liège où elle dirige le Centre d’Expertise en Psychotraumatisme et Psychologie Légale. Elle est aussi consultante en psychologie clinique à la Clinique Psychologie et Logopédique Universitaire (CPLU). Elle participe activement à la formation et l’encadrement des intervenants des Centres de Prises en Charge des Victimes de Violences Sexuelles (CPVS), est vice-présidente du Comité d’Accompagnement de l’Enfance Maltraitée (CAEM) à l’ONE (Office de la Naissance et de l’Enfance) et siège actuellement au conseil d’administration de l’équipe SOS-enfants de l’ULiège.

  • Textes rassemblés et édités par Marie-Hélène Marganne et Gabriel Nocchi Macedo avec la collaboration d’Heinrich Schlange-Schöningen Fruit de la collaboration des universités de Lorraine, de la Sarre, du Luxembourg et de Liège autour du projet Pratiques et stratégies alimentaires dans l’Antiquité tardive (IIIe - VIe siècles), le n°11 des Cahiers du CEDOPAL aborde un large éventail de sujets allant des habitudes alimentaires des empereurs Sévères et dans l’Égypte byzantine à la terminologie de l’alimentation chez saint Jérôme et dans les papyrus grecs et gréco-coptes d’Égypte, en passant par les recettes du célèbre traité de cuisine d’Apicius et par les repas des premières communautés chrétiennes et leurs critiques à propos des lectisternes et sellisternes romains. Portant un regard neuf sur la thématique de l’alimentation dans l’antiquité tardive, les contributions qui y sont rassemblées sont susceptibles d’intéresser tous les publics, aujourd’hui confrontés non seulement à de nouvelles pratiques alimentaires, mais aussi à la pollution, au gaspillage, aux risques d’insécurité alimentaire et aux solutions proposées pour y remédier, en ce compris des méthodes culturales, d’élevage et de traitement des denrées inspirées du passé. Directrice honoraire du CEDOPAL de l'Université de Liège, Marie-Hélène Marganne y a enseigné la papyrologie littéraire, la paléographie grecque et la langue grecque jusqu’en 2020. À la fois papyrologue, philologue classique et historienne de la médecine, elle est l'auteur de nombreuses publications sur les papyrus médicaux, la médecine gréco-romaine, le livre et les bibliothèques antiques. Directeur du CEDOPAL et chargé de cours en papyrologie grecque et latine à l’Université de Liège, Gabriel Nocchi Macedo est l’auteur de nombreuses publications dans les domaines de la papyrologie littéraire, de l’histoire du livre et de l’écriture et de la transmission et réception de la poésie grecque et latine.
  • Jean-Marc JOUBERT (éd.) Une enquête sur un enquêteur parangon d’intégrité : quel juge diligenterait cela ? Et pour quel délit avéré ? Tout au plus pourrait soupçonner le commissaire Maigret d’avoir parfois, préférant la justice à la loi, soustrait aux tribunaux de braves gens qui en seraient fort probablement sortis coupables. Aussi bien ne s’agit-il pas ici d’enquête, mais de quête, de recherche sur une des plus célèbres figures de la littérature policière. Celles et ceux qui sont partis en quête de Maigret, lors du colloque organisé par l’Institut catholique de Vendée qui s’est tenu à La Roche-sur-Yon du 28 au 29 octobre 2021, ont emprunté des pistes fort diverses : celle des études de réception, celle de l’érudition biographique, celle de l’approche sociologique, celle de l’étude interne visant à élucider la « raison des effets », selon la formule de Pascal, laquelle tient à la personnalité de l’individu et à l’art de l’écrivain. La plupart des articles rassemblés dans ce volume sont signés par des auteurs qui ne sont nullement des spécialistes de Simenon, mais ils étaient ou sont devenus des lecteurs fervents de celui qui, au cours du siècle dernier, a profondément transformé le roman criminel en inscrivant la recherche du coupable dans l’institution policière et en mettant en lumière, derrières les motifs de ceux qui enfreignent la loi, les mobiles psychologiques de leurs infractions. Jean-Marc JOUBERT, agrégé et docteur en philosophie, est maître de conférences à l’ICES et doyen de la faculté des Lettres et des Langues de cet institut. On lui doit Foi juive et croyance chrétienne (2001), Leibowitz. Une pensée de la religion (2008), et, en collaboration avec Gilbert Pons, Portraits de Maîtres. Les professeurs de philosophie vus par leur élèves (2008). Il a organisé et édité une dizaine de colloques portant essentiellement sur la littérature.
  • sous la direction de Stéphane CUNESCU Contre la poésie, les formes Stéphane Cunescu | Contre la poésie, les formes Émilie Violette-Pons | Poétique d’une langue crucifiée : Jacques Dupin Stéphane Cunescu | Projeter le vers avec la prose : les rythmes contraires de Jude Stéfan Margaux Coquelle-Roëhm | Contre « la » poésie : du côté des formes (Jacques Roubaud, Frédéric Forte) Nicolas Servissolle | James Sacré ou le geste contre la forme Marc Dominicy | Les Saisons de François Jacqmin. Des Poèmes en prose qui ne sont pas de la prose Quentin Cauchin | (Dé)plier la poésie. Hybrides, prosaïques, fantoma­tiques. Survenances poétiques dans quelques textes Nathalie Quintane Magdalena Kogut | Vivent les fautes ! Marginalité poétique et déborde­ments formels dans Quant à je (kantaje) de Katalin Molnár Letizia Lupino | Bernard Noël, contraintes, formes et expérimentations Stéphane Lambion | Parole, personne : du vers au corps Jan Baetens | Pourquoi la poésie ? Parole aux poètes Refaire la poésie ? | Entretien de Jan Baetens avec Vincent Broqua Alain Chevrier | Les contraintes poétiques : ma forme de liberté Daniel Bilous | Nouvelles Tranches de savoir Varia Jan Baetens | Une écriture à « débrouiller » : Nul désordre d’Henri Thomas Jan Baetens | L’enjambement, encore et toujours L’exemple de Jaroslav Seifert
  • Discours, pratiques, pédagogie Sous la direction de Selim Krichane, Isaac Pante et Yannick Rochat

    Dans les cours d’école, en ligne, au cinéma et dans des millions de foyers, le jeu vidéo occupe une place sociale et culturelle de premier plan. Média natif du numérique, il connaît depuis des décennies un processus de légitimation culturelle et se voit aujourd'hui doté d'un capital symbolique que peu lui auraient prédit il y a vingt ans. Il irrigue désormais nos représentations collectives et génère des régimes de sociabilité bien différents des clichés auxquels il a trop longtemps été réduit. Dans la lignée de divers travaux issus du champ académique de l’étude du jeu vidéo (ou game studies), le présent volume regroupe une série de contributions qui questionnent la dimension culturelle du jeu vidéo à partir des discours qu’il suscite, des représentations qu’il génère ou de sa propension à constituer un outil pédagogique. Les travaux regroupés dans cet ouvrage participent notamment à l’analyse des logiques discursives qui fondent la réception du jeu vidéo dans la presse, et à l’examen des modalités pratiques et discursives de la conception du jeu vidéo comme “bien culturel” à partir des années 2000. On trouvera également des contributions qui mettent en lumière la diversité des pratiques rattachées aujourd’hui au jeu vidéo, à travers l’analyse de communautés de jeu en ligne qui instaurent des serveurs “pirates”, ou grâce à l’étude des pratiques de création de jeux vidéo “en amateur”. Finalement, un ensemble d’utilisations concrètes du jeu vidéo en classe sont discutées à travers des observations minutieuses et des retours d’expérience qui illustrent la complexité relative à l’usage du jeu vidéo en contexte – et à des fins – d’apprentissage. Préfacés par le Professeur Bernard Perron (Laboratoire universitaire de documentation et d’observation vidéoludiques, Université de Montréal) et édités par trois membres du GameLab UNIL-EPFL (Lausanne, Suisse), les articles rassemblés dans cet ouvrage offrent un riche aperçu de la diversité des game studies contemporaines.

    Selim KRICHANE est chercheur au Collège des Humanités de l’École polytechnique fédérale de Lausanne et cofondateur du GameLab UNIL-EPFL. Auteur de La Caméra imaginaire : jeux vidéo et modes de visualisation (2018), ses travaux sur le jeu vidéo s’inscrivent à l’interface de l’étude des médias et des humanités numériques.

    Isaac PANTE est maître d’enseignement et de recherche en section des sciences du langage et de l’information (faculté des Lettres, université de Lausanne). Écrivain, game designer et cofondateur du GameLab UNIL-EPFL, ses recherches actuelles portent sur les fictions interactives et l’art génératif.

    Yannick ROCHAT est professeur assistant en étude des jeux vidéo en section des sciences du langage et de l’information (faculté des Lettres, université de Lausanne) et cofondateur du GameLab UNIL-EPFL. Ses recherches portent notamment sur la préservation du patrimoine vidéoludique et l’étude de plateformes.

  • Version revue et corrigée par Christine BOUVY, Emma DESFORGES, Frédéric DEPAS, Véronique DOPPAGNE, Pascale DRIANNE, Ellen HARRY et Nathalie SCHRAEPEN

    Ouvrage de référence clair et complet, la Grammaire Anglaise de Base (GAB) peut être utilisée à la fois comme outil d’auto-apprentissage et comme complément ou support d’un cours avec un professeur. La GAB, conçue sur mesure pour les francophones, traite en particulier des difficultés spécifiques que ces apprenants rencontrent dans l’apprentissage de la grammaire anglaise. Elle se compose de dix chapitres systématiques illustrés de nombreux exemples et comprenant chacun une batterie d’exercices de difficulté croissante, accompagnés de leurs corrigés.

    L’équipe des auteurs – Christine Bouvy, Frédéric Depas, Emma Desforges, Véronique Doppagne, Pascale Drianne, Ellen Harry et Nathalie Schraepen – sont professeurs d’anglais, anglophones et francophones, à l’Institut Supérieur des Langues Vivantes de l’Université de Liège, où ils enseignent depuis de nombreuses années à des étudiants de différentes facultés. La GAB est le fruit de leur expertise didactique et linguistique et de l’expérience acquise avec ces publics variés et exigeants, lesquelles ont été mises en commun à l’occasion de cette collaboration.

  • Entre idées reçues et fausses croyances par Annick COMBLAIN

    En 2022, nous sommes près de 7,7 milliards d’individus sur la planète dont plus de la moitié utilise quotidiennement plus d’une langue. Si la nécessité d’être bilingue tend à s’imposer dans un monde de plus en plus globalisé et en prise avec d’importants mouvements migratoires, les interrogations restent nombreuses dans le grand public quant à l’impact de l’apprentissage de deux langues chez le jeune enfant. Cet ouvrage aborde les principales questions que se posent les parents et les professionnels du langage au sujet du bilinguisme précoce, familial ou non et du bilinguisme scolaire, volontaire ou non. Comment apprendre/enseigner les langues efficacement aux enfants ? Quand commencer cet apprentissage ? Que faire avec les enfants issus de l’immigration ? Parler la langue d’origine à la maison ? En faire un sujet tabou ? Y a-t-il des risques à introduire une langue étrangère très tôt dans la vie de l’enfant ? Le bilinguisme précoce peut-il provoquer un retard, voire des troubles dans le développement du langage et dans les apprentissages scolaires ? Ce sont là quelques-unes des questions auxquelles l’autrice tente de répondre. Au travers d’un parcours en dix points d’intérêt et une trentaine de questions. Elle égraine également une série d’idées reçues concernant le bilinguisme, ses avantages ou ses inconvénients et les analyse sous le prisme des recherches scientifiques contemporaines. Cet ouvrage s’adresse à un large public désireux d’obtenir une information objective sur les avantages mais aussi les inconvénients potentiels d’une éducation bilingue.

    Annick COMBLAIN est Docteur en Logopédie (orthophonie) de l’Université de Liège. C’est en 1989 qu’elle entre dans le domaine de l’étude du bilinguisme précoce en s’impliquant dans la création de la première filière d’immersion linguistique scolaire en Belgique francophone. Depuis, elle a fait partie du comité d’accompagnement scientifique de plusieurs écoles d’immersion linguistique. Elle enseigne actuellement la psychologie du bilinguisme et du multilinguisme à l’Université de Liège. Son champ de recherche est axé sur l’impact d’une éducation bilingue chez les enfants en situation de handicap.

      Cet ouvrage est le résultat de la politique de promotion de l'Open Access souhaité par le Conseil Scientifique des Presses Universitaires et d'une collaboration étroite entre les PUL et ULiège Library.  Versions électroniques de cet ouvrage aux formats Web, PDF et ePub à l’adresse : https://e-publish.uliege.be/bilinguisme    
  • Électromagnétisme et monde microscopique par ALAIN SERET

    Cet ouvrage se veut un entrainement à la résolution d’exercices classiques qui portent sur l’électromagnétisme (y compris l’optique) et la physique propre au monde microscopique. L’ouvrage propose une solution pour chaque question posée mais elle est volontairement limitée aux principales relations mathématiques ou à quelques indications. Ceci force l’apprenant à s’impliquer pour les comprendre et va ainsi le faire progresser dans son apprentissage. « Tu me dis, j’oublie. Tu m’enseignes, je me souviens. Tu m’impliques, j’apprends » (Benjamin Franklin).

    Alain SERET est licencié en sciences physiques, docteur en sciences et participe à l’enseignement des bases de la physique et de l’imagerie médicale en Faculté de Médecine, Faculté de Médecine vétérinaire et Faculté des Sciences à l’Université de Liège depuis 1999. Son domaine de recherche est celui de l’imagerie médicale et plus particulièrement de la médecine nucléaire.

  • Évolutions, passages, ouvertures par Marion COLAS-BLAISE

    Si, dans l'espace francophone, la notion d'énonciation est approchée sous des angles différents, notamment par les linguistiques de l’énonciation et par la sémiotique, en quoi mérite-t-elle d’être réexaminée ? Cet ouvrage propose une vue d’ensemble des inflexions théoriques majeures qu’elle a connues au cours des soixante dernières années, des travaux marquants, en montrant, surtout, comment la sémiotique « postgreimassienne » à la fois prend appui sur la sémiotique développée par Algirdas Julien Greimas et par les chercheurs regroupés autour de lui et explore de nouvelles voies. Fidèle à la vocation interdisciplinaire de la sémiotique, le livre cherche à faire dialoguer la sémiotique avec la linguistique, mais aussi avec la philosophie et l’anthropologie. Le texte comme tout de sens et ses réécritures, mais aussi la textualisation, c’est-à-dire la dynamique à la base du « devenir un texte », avec ses passages et ses transversalités, sont au cœur de la réflexion. Le texte est abordé également du point de vue de sa matérialité et de son support, ainsi que de son statut, par exemple celui de l’œuvre d’art. Tout au long de l’ouvrage, les hypothèses sont mises à l’épreuve de nombreuses études de cas : des textes littéraires (Yann Andréa, Michel Butor), des énoncés syncrétiques (Annie Ernaux et Marc Marie), des tableaux et des collages (Paul Klee, Andy Warhol, Elaine Sturtevant, Cy Twombly), des photographies et compositions (Edward Steichen, Jeff Wall), des hyperphotos (Jean-François Rauzier), des œuvres nanoartistiques (Susumu Nishinaga), un vidéoclip (Rino Stefano Tagliafierro), ou encore des écrits littéraires sur papier imitant les stratégies de l’hypertextualité numérique (Éric Sadin).

    Professeur émérite de linguistique et de sémiotique à l'Université du Luxembourg, Marion Colas-Blaise est l'auteur de nombreuses publications, dans les domaines de la sémiotique théorique, littéraire et visuelle, des linguistiques de l’énonciation, de la stylistique et de l’analyse des discours. Entre autres, elle a codirigé L’énonciation aujourd’hui, un concept clé des sciences du langages (Lambert-Lucas, 2016) et « Re- ». Répétition et reproduction dans les arts et les médias (Mimésis, 2021).

  • Discours, identités, éducation Jérôme Flas & Elise Schürgers, Introduction Fabio Fortes, Les déviations linguistiques comme variation linguistique dans le De constructione de Priscien (VIe siècle après J.-C.) Aurélien Bourgaux, Exclure l’hérésie, bâtir l’orthodoxie selon Théodore de Bèze (De haereticis, 1554) Marie Viérin, « Une heureuse reconnaissance » : penser les relations inter-féminines dans la littérature néerlandaise de l’entre-deux-guerres Bastien Bomans, Retour à l’anormal : réflexions et enjeux de la pensée queer multidimensionnelle Vincent La Paglia, La transgression au sein d’activités participatives en milieu scolaire : entre « innovation » et « déviance » Philippe Hambye, Commentaire. Normes, déviances et pouvoir : entre dire et non-dits  Claire Ghyselen, Analyse structurale de l’interaction entre les apprenants de xMOOC et émergence de communautés apprenantes
  • Special issue - New perspectives on the international order in the 21st century / Numéro spécial - Nouvelles perspectives sur l’ordre international au xxie siècle par Ardijan SAINOVIC and/et Liridon LIKA   Table of contents / Table des matières - 3/2022 Les contestations de l’ordre international en théorie et en pratique......................... 7 Ardijan Sainovic et Liridon Lika La politique étrangère de la Chine à l’égard de l’Iran dans le nouvel ordre international : l’élargissement de la nouvelle Asie.................................................... 31 Kamal Bayramzadeh Diplomaties environnementales et contre-hégémonie : l’Équateur et la Bolivie, ou le commun environnemental à l’épreuve de l’appropriation politique .............. 55 Pierre-Yves Cadalen Repenser la Belt and Road Initiative : une lecture diachronique de la projection économique chinoise.................................................................................................... 85 Dealan Riga Politique de l’enseignement supérieur commune à la CEMAC et professionnalisation des cursus universitaires au Cameroun...........................111 Moïse Tchingankong Yanou “Varia” section of the Journal/Rubrique « Varia » de la Revue Smart Cities in the Global System of City-Regions: The French Regulation School’s Perspective..................................................................................................135 Mikhail Molchanov and Vera A. Molchanova Book Reviews/Comptes-rendus Politiques pour une petite planète. Bâtir (enfin) un monde commun, par Jacques Ténier, Liège, Presses Universitaires de Liège, 2021........................169 Camille Schmitz Europeanization and Statebuilding as Everyday Practices. Performing Europe in the Western Balkans, par Vjosa Musliu, Londres, Routledge, 2021..................173 Robert Dopchie Presentation of the journal/Présentation de la Revue............................................177   Lien Open Access : https://popups.uliege.be/2593-9483/          

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