• Dragon Ball

    25,50
    une histoire française par Bounthavy SUVILAY

    Dragon Ball n’est pas qu’un manga créé par Akira ­Toriyama en 1984. L’univers de fiction s’étend sur une multitude de supports et il se déploie aujourd’hui encore à travers diverses continuations et séries dérivées. La diffusion de son adaptation animée à la télé­vision est même à l’origine du développement des mangas traduits en France. Les productions contem­poraines prennent d’ailleurs en compte l’importance graduelle des publics occidentaux à mesure que le marché intérieur japonais décline.

    Lors des circulations de produits culturels, les acteurs des sociétés locales occupent une position de récep­teurs premiers. Ils interprètent l’œuvre selon le para­digme de lecture de leur pays et ils n’ont pas toujours accès à l’histoire des genres dans laquelle s’inscrit l’objet source. Leurs préconceptions déterminent la manière dont celui-ci est traduit et remodelé. Plu­sieurs stratégies se sont succédées afin d’adapter les objets culturels étrangers aux conventions hexa­gonales. Elles correspondent à des réceptions diver­gentes, chacune produisant des écarts esthétiques qui font émerger un nouveau cadre de compréhen­sion. Ces modifications manifestent les successions d’horizons d’attente de ce premier public (nouvelle traduction, réédition). En retour, ces objets culturels transformés ont modifié à la fois cet environnement cible et l’écosystème source. Les adaptations occiden­tales circulent vers l’Asie et changent à leur tour les conventions de production et de réception.

    Prenant appui sur les productions liées à Dragon Ball, cette étude montre comment les adaptations et les circulations internationales modifient les objets culturels. En ce sens, l’objet matériel témoigne de la concrétisation d’un cadre de compréhension. Il est un dispositif rendant visible l’articulation entre production, diffusion et réception. Il concrétise un dialogue où les différents publics renégocient le réfé­rent et les manières de l’appréhender. L’histoire des réceptions permet ainsi de saisir les processus his­toriques ayant conduit à ces transformations culturelles.

    Agrégée de Lettres modernes, Bounthavy Suvilay est docteur en Littérature. Ses recherches portent sur les transformations liées aux adaptations des récits de fiction dans différents médias et leurs impacts sur les réceptions divergentes des œuvres selon les pays. Spécialiste du jeu vidéo, elle a également publié Indie Games – Histoire, artwork, sound design des jeux vidéo indépendants (Paris, Bragelonne, 2018).

  • par Elena GIANNOZZI

    En dépit des nombreuses occurrences de l’expression vir bonus dans les sources juridiques romaines, l’homme de bien n’avait pas fait l’objet jusqu’à présent d’une monographie ayant comme objectif d’étudier cette notion dans son intégralité. Le présent ouvrage a l’ambition de combler cette lacune. À cette fin, un travail de recensement et d’exégèse sur l’ensemble des sources juridiques a été effectué, ainsi qu’une analyse des sources littéraires, notamment de l’époque républicaine. À partir de ces textes, il apparaît que le vir bonus est un homme qui respecte le droit et jouit d’une bonne réputation. Souvent une nuance sociale, quoiqu’implicite, est perceptible. Le vir bonus doit également être replacé dans le phénomène plus vaste de l’arbitrage romain. Il est possible d’avoir recours au jugement de l’homme de bien pour déterminer un aspect lacunaire d’un acte juridique. Le rôle du vir bonus n’est donc pas contentieux. Les parties ont recours à l’homme de bien pour qu’il apprécie un élément nécessaire à la formation du contrat, comme le prix dans une vente. Dans certains cas, la référence à l’homme de bien ne renvoie pas à une personne concrète, mais il s’agit d’un critère herméneutique. Son inclusion dans les actes juridiques ne se résout pourtant pas à une simple clause de style. Par la référence à l’homme de bien, le préteur et la jurisprudence parviennent à augmenter les pouvoirs du juge. La référence à l’homme de bien devient dès lors un pur critère herméneutique qui est employé par le préteur ou les jurisconsultes pour interpréter ou parachever un acte juridique.

    Docteur de l’Université Paris 2 Panthéon-Assas, Elena GIANNOZZI est professeur d’histoire du droit à l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Ses recherches portent sur le droit privé romain et byzantin.

  • Par RICHARD, Didier (coord.) / ALARY, Véronique (coord.) / CORNIAUX, Christian (coord.) / DUTEURTRE, Guillaume (coord.) / LHOSTE, Philippe (coord.)

    De 1974 à 2014, l'Afrique intertropicale a connu une croissance inédite des effectifs des herbivores domestiques. Les effectifs bovins ont été multipliés par plus de 2, ceux des petits ruminants par plus de 3. Aujourd'hui, la région regroupe environ 20 % des bovins et des ovins, 33 % des caprins et 81 % des dromadaires élevés sur la planète. Soit un cheptel de près de 900 millions de têtes. L'ouvrage est axé sur la dynamique des élevages des ruminants et des équidés en Afrique intertropicale. Il décrit les différents systèmes d'élevage rencontrés en zones aride et subhumide et les ressources alimentaires disponibles ; il aborde les impacts locaux et globaux des élevages des herbivores sur l'environnement. Le rôle socio-économique majeur des activités autour des animaux et de leurs produits, et la demande croissante en viande et lait des consommateurs sont soulignés. Une organisation efficace des filières bétail-viande est rapportée, alors que des contraintes à la mise en place d'une industrie laitière persistent. Pour de nombreuses familles vivant proches du seuil de pauvreté, l'élevage est un facteur de réduction de la vulnérabilité. Divers services qui permettraient un développement durable des élevages sont décrits. Cependant, les modes de financements et les suivis des impacts socio-économiques et environnementaux devront évoluer. L'ouvrage apporte informations, points-clés de compréhension et de méthodes pour les étudiants, les agents de développement et les décideurs confrontés aux questions de développement de ces élevages d'herbivores dans les zones tropicales, notamment en Afrique, en Asie et au Brésil.

    A propos des auteurs Didier RICHARD, vétérinaire, est spécialisé en alimentation animale (aliments, besoins en énergie, parcours agropastoraux) dans les pays du Sud. Véronique ALARY, agronome et économiste, est spécialiste de l'élevage dans différents contextes du Sud, notamment dans les milieux arides et semi-arides. Christian CORNIAUX, agronome et zootechnicien, s'intéresse à la gestion technique et sociale du lait en Afrique de l'Ouest. Il est animateur du pôle Pastoralisme et Zones sèches. Guillaume DUTEURTRE, agronome et agro-économiste, travaille sur la commercialisation des produits animaux et le développement durable de l'élevage dans les pays du Sud. Philippe LHOSTE, agronome zootechnicien, est spécialiste de l'amélioration des systèmes d'élevage et de l'intégration agriculture-élevage.
  • Par NEDERLANDT, Pierre

    Après avoir rédigé une monographie sur la coutellerie à Gembloux, l'auteur nous entraîne dans d'autres endroits où les couteliers ont développé leurs techniques et leur savoir-faire. Si les centres importants comme Aarschot, Lier, Houyet et, bien sûr, Gembloux sont évoqués, le lecteur découvrira également d'autres endroits moins connus pour leur apport à l'histoire de la coutellerie belge. La présentation, ville par ville, reprend les informations trouvées au fil des recherches bibliographiques et des rencontres d'anciens couteliers ou de leurs familles. On trouve donc ici un mélange de textes d'archives et d'anecdotes qui entraine le lecteur sur les lieux où les couteliers pratiquaient leur art. Certains apprécieront les évocations du lierenaar ou du canif de Houyet, d'autres seront davantage intéressés par l'histoire de l'industrie coutelière et son évolution au fil du temps. L'ouvrage se termine par une présentation de la Belgian Knife Society, initiative parmi d'autres démontrant le regain d'intérêt pour le travail artisanal du couteau.

    A propos de l'auteur

    Pierre NEDERLANDT, docteur en psychologie, ancien chef du département de psychologie à l'Institut Libre Marie Haps et Gembloutois d'adoption, vit dans le quartier du Culot où survivaient deux des dernières coutelleries artisanales de la ville (Colasse et Winand). C'est au contact de ces deux artisans qu'il s'est passionné pour le sujet. Pierre Nederlandt est responsable du département coutellerie au sein du Cercle royal 'Art et Histoire' de Gembloux.

  • Par CRUZ, Jean-François / HOUNHOUIGAN, Djidjoho Joseph / HAVARD, Michel / FERRÉ, Thierry

    Les grains et particulièrement les céréales et les légumineuses restent la base de l'alimentation, voire l'essentiel de la ration, dans la plupart des pays du Sud. Si l'accroissement de la production répond, en partie, à la hausse de la demande, il reste indispensable d'améliorer la conservation et la transformation des produits pour réduire les pertes post-récolte. Aujourd'hui, l'urbanisation induit d'autres habitudes alimentaires, les ménages urbains n'ayant plus assez de temps pour préparer les mets traditionnels. Le marché de l'alimentation évolue et les consommateurs ne sont plus seulement acheteurs de denrées de base, mais recherchent des produits déjà transformés, prêts à cuire ou prêts à consommer, et fabriqués selon des procédés satisfaisant leur perception de la qualité organoleptique, respectant les règles d'hygiène et respectueux de l'environnement. Cet ouvrage aborde plusieurs aspects de la transformation des grains et complète le livre sur la conservation des grains dans la même collection. Il présente différents procédés de transformation en ciblant principalement les petites et moyennes entreprises comme principaux acteurs des systèmes de transformation des produits alimentaires dans les pays du Sud. Cet ouvrage constitue une référence pratique pour tous les professionnels de la transformation des grains et pour tous les acteurs du développement dans les pays du Sud.

    A propos des auteurs Jean- François CRUZ, chercheur au Cirad, est spécialiste des technologies post-récolte des céréales. Djidjoho Joseph HOUNHOUIGAN est professeur titulaire en sciences et technologies alimentaires et doyen de la Faculté des Sciences agronomiques de l'Université d'Abomey-Calavi au Bénin. Michel HAVARD, chercheur au Cirad, est un agronome spécialiste en mécanisation et conseil agricole. Thierry FERRÉ, chercheur au Cirad, est spécialiste des processus d'innovation dans l'agroalimentaire.
  • Problématique, acquis scientifiques et technologiques, perspectives. par Conseil du Coton et de l'Anacarde Actes du colloque international d'échanges scientifiques sur l'anacarde. Bassam (Côte d'Ivoire), 26-28 octobre 2017.
  • Par GANCILLE, Alix / TOUCHAGUES, Vianney Notre recueil s'est construit en même temps que la découverte des paysages de Mikembo. Nous avons couché sur le papier nos impressions : nos cris d’admirations, nos murmures secrets, nos réflexions, nos passions. Le paysage et les mots s'allient, se nouent, s'emmêlent pour vous partager au mieux la richesse de nos découvertes. Un recueil qui se veut comme une balade à travers ces trésors de la Nature.
  • Guide méthodologique Par TOSSO, Félicien / DAÏNOU, Kasso / SONKÉ, Bonaventure / LEVICEK, Carolina / BRACKE, Charles / FORNI, Eric / JOBBÉ-DUVAL, Benoît / LIGOT, Gauthier / TCHUANTÉ TITE, Valerie / GOURLET-FLEURY, Sylvie / DOUCET, Jean-Louis

    La durabilité de l'aménagement des forêts naturelles d'Afrique centrale est tributaire d'une connaissance approfondie de la dynamique démographique des populations d'arbres commerciaux. Cette dynamique est étudiée dans des dispositifs destinés à être suivis sur le long terme, dénommés parcelles et sentiers. Si la démarche méthodologique d'installation et de suivi des parcelles est assez bien documentée, celle des sentiers l'est moins. Le présent ouvrage vient combler ce vide en capitalisant l'expérience accumulée depuis plus de 20 ans par les membres du collectif DYNAFAC, un collectif créé à l'initiative de l'ATIBT, du CIRAD, de Nature+ et de Gembloux Agro-Bio Tech. Il s'agit d'un guide pratique et illustré explicitant la démarche nécessaire à l'installation et au suivi de ces sentiers. Outre les procédures techniques, le guide évalue également les coûts en tenant compte des spécificités économiques de différents pays de la sous-région. En s'adressant à l'ensemble des parties prenantes de l'aménagement et de la gestion des forêts d'Afrique, l'ouvrage a pour ambition de promouvoir la mise en œuvre de dispositifs robustes et efficients à la portée de tous.

     
  • Par FURNELLE, Vincent

    Les lieux parlent. Ils disent une manière de vivre et traduisent une mentalité. Comme en entrant chez quelqu’un, nous entrons dans son monde, de même en visitant une ville, nous nous imprégnons d’un certain art de vivre et en découvrant un paysage, nous pressentons toute une culture. Chaque lieu exhale son propre imaginaire. Toujours et partout, la vie épouse les lieux. Aujourd’hui, nos lieux de vie en disent long de notre époque, de nous-mêmes. Nos paysages portent la marque de la mondialisation. À côté de chez nous, elle se traduit dans des lieux très contrastés, porteurs d’états d’esprit très divergents. Ces différents paysages ont la particularité de se retrouver parfois côte à côte, parfois aussi de s’emmêler. Cet essai propose trente-six lectures de paysages contemporains mis en miroir. En contrepoint, ces variations cherchent à dévoiler l’imaginaire de chacun de ces lieux et à éclaircir les possibilités d’avenir qui s’y esquissent. En s’efforçant de lire les lieux que notre société engendre, ce livre interroge son devenir, ses devenirs multiples et contradictoires.

    A propos de l'auteur

    Depuis 1998, Vincent FURNELLE enseigne la philosophie du paysage à Gembloux. Sa pensée, attentive aux multiples enjeux éthiques sous-jacents à l’évolution de nos paysages, reste proche de l’expérience sensible. Il aspire à la clarté sans renoncer à la complexité.

     
  • Par BOGAERT, Jan (éd) / BEECKMAN, Hans (éd) / DE CANNIÈRE, Charles (éd) / DEFOURNY, Pierre (éd) / PONETTE, Quentin (éd)

    Les forêts du bassin du Congo constituent le deuxième plus grand massif de forêts tropicales au monde. Depuis longtemps, les conflits d'usages y ont été nombreux. Afin de préserver ses services écosystémiques, l'exploitation de ces forêts devrait intégrer les principes de l'aménagement durable. Un travail d'information, d'éducation, de formation et de vulgarisation s'impose donc au sein de la société congolaise. La coopération universitaire constitue un moyen approprié de répondre à ce besoin de formations au profit de tous les acteurs concernés par les ressources présentes au sein des forêts de la Tshopo (ex Province orientale).

    Un projet interuniversitaire ciblé financé par l'ARES (ex CUD) intitulé « Appui à l'organisation d'un master en Aménagement forestier pour le renforcement des capacités des chercheurs congolais en vue de la relance socio-économique de la République démocratique du Congo – AFORCO » prévoyait deux activités principales : une formation de troisième cycle et la réalisation de thèses de doctorat dans des disciplines pertinentes pour l'aménagement forestier. Les capacités de 16 experts ont été renforcées à travers un DES en aménagement forestier durable à l'université de Kisangani (2009-2011) ; en décembre 2015, deux thèses de doctorat ont été présentées et défendues à Gembloux Agro-Bio Tech dans les domaines de la biologie du bois et de l'écologie du paysage.

    Cet ouvrage donne une revue des études concrétisées grâce au projet AFORCO et des projets apparentés, principalement sous forme de travaux de fin d'études et de thèses de doctorat portant sur les écosystèmes forestiers de la Tshopo. Ce livre s'adresse d'abord aux chercheurs préoccupés par les défis du développement durable dans des pays en voie de développement caractérisés par la présence de ressources naturelles encore abondantes. Les études présentées mettent en évidence la valeur ajoutée de la coopération universitaire, la nécessité de collaborations scientifiques de longue durée et les synergies potentielles d'échanges académiques Nord-Sud.

  • Guide technique à destination des gestionnaires des forêts de production d'Afrique centrale. Par HAUREZ, Barbara ; FONTEYN, Davy ; TOINT, Sarah ; BRACKE, Charles ; DOUCET, Jean-Louis ; DAÏNOU, Kasso ; KÉHOU,Stéphane ; VERMEULEN, Cédric

    L'intensification des activités humaines, la demande croissante en protéines animales suite à l'explosion démographique et le braconnage organisé (ivoire, écailles de pangolins, ...) entrainent une pression croissante sur la faune sauvage des forêts d'Afrique centrale. Pour répondre à ces menaces, des stratégies sont mises en place aux échelles nationales et régionales. Une gestion efficace de la faune sauvage au sein des concessions certifiées concourt à l'objectif global d'une gestion raisonnée et durable du patrimoine forestier d'Afrique centrale.

    Le présent guide constitue un outil opérationnel à destination des exploitants forestiers d'Afrique centrale. Il présente de manière pragmatique et illustrée la démarche d'élaboration et de mise en oeuvre d'un plan de gestion de la faune, en partant des cadres législatifs et règlementaires à respecter jusqu'à l'évaluation de sa performance. Les principales mesures de gestion et de conservation de la faune à mettre en place sont décrites dans des fiches thématiques. Un canevas modèle de plan de gestion de la faune proposant une hiérarchisation dans la mise en oeuvre de ces différentes mesures est présenté.

    Cet ouvrage vise à améliorer les pratiques des exploitants forestiers en termes de gestion de la faune et à les accompagner dans une démarche de certification de légalité ou de durabilité.

  • Par MIGNON, Jacques / HAUBRUGE, Eric / FRANCIS, Frédéric

    Quelques insectes particuliers sont identifiables du premier coup d’œil ou par comparaison avec des illustrations de qualité. Malheureusement, il s'agit là d'exceptions et l'étude des insectes est souvent rendue complexe par la nécessité d'utiliser une loupe binoculaire et de maîtriser un vocabulaire spécifique difficilement accessible aux néophytes.

    Principalement destinée à l'enseignement de l'entomologie, la présente clé d'identification permet de donner un nom à quelque 180 familles ou super-familles d'insectes parmi les plus couramment rencontrées en Europe. Le vocabulaire utilisé est accessible à toute personne ayant des notions de base de la morphologie des insectes. Un glossaire et des figures permettent de combler certaines lacunes et de donner sens aux critères d'identification rencontrés.

    Reconnaître un insecte au niveau de la famille permet d'obtenir rapidement des précisions sur sa biologie et constitue une étape indispensable vers une connaissance approfondie des différentes espèces.

    A propos des auteurs

    Jacques MIGNON, Eric HAUBRUGE et Frédéric FRANCIS sont tous trois docteurs en sciences agronomiques de Gembloux Agro-Bio Tech (Université de Liège) mais ils sont surtout passionnés d'entomologie depuis leur plus jeune âge et engagés à différents niveaux dans l'enseignement et la vulgarisation de l'entomologie.

  • Par DAÏNOU, Kasso; TOSSO, Félicien; BRACKE, Charles; BOURLAND, Nils; FORNI, Éric; HUBERT, Didier; KANKOLONGO, Amand Mbuya; LOUMETO, Jean Joël; LOUPPE, Dominique; NGOMANDA, Alfred; NGOMIN, Anicet; TITE, Valérie Tchuante; DOUCET, Jean-Louis

    En Afrique, les plantations d'arbres sont amenées à se développer pour plusieurs raisons : restauration des capacités de production et des services rendus par les forêts naturelles, valorisation des terres agroforestières, récolte plus aisée du bois et des produits forestiers non ligneux, etc. Les espèces exotiques n'offrant que des services spécifiques, il importe de redynamiser la plantation d'espèces locales. C'est l'objet de ce guide, qui s'est focalisé sur les essences des forêts denses humides, en capitalisant des résultats d'essais passés ou récents de six pays africains, et en mobilisant des compétences et connaissances individuelles.

    L'ouvrage aborde de façon pratique les différentes étapes d'un programme sylvicole : récolte et gestion des semences, construction et gestion des pépinières, modalités d'installation et de conduite des plantations. Une estimation des coûts et de la rentabilité de telles plantations est également fournie. Enfin, le livre décrit en détail l'itinéraire sylvicole de 50 espèces d'arbres des forêts denses humides africaines.

    Ce guide est destiné à un large public : gestionnaires, aménagistes, techniciens et ingénieurs forestiers, étudiants et scientifiques intéressés par la sylviculture tropicale.

  •   par Dominique ALLART, Yann BERTHELET et Bruno ROCHETTE (dir.)

    À l’heure où l’on s’interroge sur la place du latin dans les cursus d’études à l’université, les auteurs de cet essai rappellent, chacun avec son propre éclairage, que l’enjeu du débat sur le latin dépasse les seules questions identitaires et les simples intérêts d’une corporation d’enseignants et de spécialistes. Le latin étant le socle linguistique et historique de l’humanisme européen, son avenir est indissociable de celui des langues que nous parlons – langues romanes, bien sûr, mais aussi langues germaniques. Ignorer ce substrat nourricier reviendrait à condamner notre modernité et nos jeunes générations à vivre sans la conscience de la langue, sans savoir ce que parler veut dire, sans être en mesure de comprendre que la culture, porteuse de sens, n’est pas uneoption, mais une nécessité.

    Sous l’impulsion de D. Allart (ULiège), ont contribué à cet essai Br. Rochette (ULiège), J. Winand (ULiège), P. Assenmaker (UNamur), C. Suzzoni (Lycée Henri IV) et Y. Berthelet (ULiège).

  • par Jean-Gilles LOWIES

    En tant que principe politique, la laïcité ne se limite pas à la relation entre l’État et les religions. Elle oeuvre, plus largement, au maintien de la res publica. Ajuster le principe de laïcité à la culture consiste avant tout à pointer l’instrumentalisation croissante des identités culturelles qu’il s’agisse de classe, de« race », de nation ou de religion. Jean-Gilles Lowies trace, dans cet ouvrage, les contours d’une culture publique « décolonisée » et interroge, sous un jour nouveau, les principaux fondements de nos politiques culturelles.

    Docteur en Information et Communication, Jean-Gilles Lowies est Maître de conférences et assistant à l’Université de Liège, Professeur au Conservatoire royal de Bruxelles et Chargé de cours invité à l’Université catholique de Louvain.

  • De Joseph Delboeuf (1831-1896) à aujourd’hui / From Joseph Delboeuf (1831-1896) to nowadays par Anne-Sophie NYSSEN et Marie-Elisabeth FAYMONVILLE (dir.)

    Loin d’être un manuel pratique de l’hypnose, cet ouvrage retrace l’évolution des études scientifiques et de la pratique de l’hypnose à l’Université de Liège qui abrite avec modestie, les précurseurs de l’hypnose médicale. Le premier chapitre en relate son histoire, depuis Joseph Delboeuf, professeur de philosophie au XVIIe siècle jusqu’à Marie-Élisabeth Faymonville, anesthésiste-réanimatrice et Anne-Sophie Nyssen, professeure de psychologie à l’Université de Liège. Le second chapitre expose les différentes méthodes de neuro-imagerie dont le développement a permis l’étude des corrélats neuronaux de l’hypnose. Le chapitre trois aborde l’application clinique de l’hypnose. À travers ses travaux alliant hypnose et douleur, M.-É. Faymonville a été la première à implémenter, en 1992, l’utilisation de l’hypnosédation au bloc opératoire. La pratique de l’hypnose s’est ensuite progressivement inscrite dans la prise en charge de patient.e.s souffrant de douleur chronique atteint.e.s d’un cancer, et en maternité. Le quatrième chapitre est centré sur les avancées technologiques qui permettent de combiner l’hypnose à la réalité virtuelle. Le dernier chapitre développe la transmission des savoirs et des compétences mise en place à l’université, notamment au travers de l’organisation d’un cours et d’une formation destinés aux étudiant.e.s et aux professionnel.le.s en médecine et en psychologie. Quels bénéfices les patient.e.s peuvent-ils et elles espérer de l’hypnose dans la gestion de l’anxiété, de la dépression, de la douleur ? Ces techniques non médicamenteuses, s’intègrent-elles aisément dans la pratique des soignant.e.s à l’hôpital ? De nos jours, l’hypnose suscite encore des débats fervents. Ce livre présente les études scientifiques réalisées à l’Université de Liège qui ont conduit au fil des années à légitimer l’enseignement de l’hypnose à l’université et son utilisation dans la pratique des soins en vue d’améliorer le bien-être des patient.e.s et du personnel soignant.

    Far from being a practical manual of hypnosis, this work traces the evolution of scientific studies and the practice of hypnosis at the University of Liège. The first chapter tells its story, from Joseph Delboeuf, professor of philosophy at the University of Liège in the XVIIth century until Marie-Élisabeth Faymonville, professor and anesthesiologist, at CHU of Liège and Anne-Sophie Nyssen, professor of psychology. The second chapter describes the different neuroimaging methods whose development has enabled the study of the neural correlates of hypnosis. Chapter three discusses the clinical application of hypnosis. Through his work combining hypnosis and pain, M.-É. Faymonville was the first to implement, in 1992, the use of hypnosedation in the operating room. The practice of hypnosis then gradually became part of the care of patients with chronic pain suffering from cancer, and in maternity ward. Chapter four focuses on technological advances that allow hypnosis to be combined with virtual reality. The last chapter develops the transmission of knowledge and skills set up at the University, in particular through the organization of a course and training for students and professionals in medicine and psychology. What benefits can patients expect from hypnosis in the management of anxiety, depression, pain? Are these non-drug techniques easily integrated into the practice of caregivers in the hospital? Nowadays, hypnosis still arouses fervent debates. This book presents the scientific studies carried out at the University of Liège which have led over the years to legitimize the teaching of hypnosis at the University and its use in the practice of care in order to improve the well-being of patients and caregivers.

  • par Jacques FONTANILLE

    Cet ouvrage est le résultat et la synthèse d’une recherche portant sur ce que la sémiotique structurale appelle « l’actant collectif ». L’anthropologie contemporaine nous rappelle que la signification des mondes que nous habitons passe par des filtres collectifs, des schèmes et des référentiels qui sont constitués et portés par des actants collectifs. Dans cette perspective, l’actant collectif n’est pas un cas particulier, voire marginal, de l’actant en général, mais, au contraire, la source des référentiels sémiotiques et l’instigateur des mondes de sens.

    Dès lors, quel que soit le nom que l’on donne à ce collectif (communauté d’identification, acteur-réseau, peuple, etc.), il ne suffit plus de poser par principe qu’il peut comprendre à la fois des humains, des objets, des institutions, des machines, des non-humains, etc. : il faut examiner comment et pourquoi ces divers constituants s’agencent, et leur réseau se consolide, s’affaiblit, se restaure, persiste à exister ou s’effondre. C’est l’objet de cet ouvrage, qui s’attache aux variations de la composition et des forces de liaisons des collectifs, à leurs mutations et à leur existence risquée et vulnérable. Dans cette perspective, l’actant collectif, engagé tout ensemble dans ses propres métamorphoses, est le siège même, pour la sémiotique, du politique.

    La sémiotique décrit depuis longtemps les discours et les pratiques politiques, mais cela ne constitue pas pour autant une dimension politique de l’organon théorique de la sémiotique structurale. L’objectif de cet ouvrage est précisément d’intégrer la dimension politique dans l’architecture théorique et méthodologique de la sémiotique, et le point d’ancrage de cette dimension est l’organisation et le devenir des collectifs, notamment celui dit « de référence », qui par les filtres sémantiques et culturels dont il est porteur, suscite des formes spécifiques de la vérité, de la subjectivité, de la narrativité, de l’affectivité et du symbolisme, en somme de l’ensemble des composants sémiotiques d’un monde habitable.

    Jacques Fontanille, professeur émérite de sémiotique à l’Université de Limoges, est membre honoraire de l’Institut Universitaire de France. Il a été président de l’AISV, de l’AFS, et de la FéDRoS, ainsi que de l’Université de Limoges. Ses travaux portent sur la sémiotique théorique, la sémiotique littéraire et de la sémiotique visuelle, la rhétorique et la linguistique générale, et plus récemment sur les aspects sémiotiques de l’ethnologie et de l’anthropologie contemporaines.

  • Un nouveau fantastique ? par Bacary SARR

    On a coutume, lorsqu’il est question de littérature fantastique en Belgique francophone, d’avoir aussitôt à l’esprit les noms de Jean Ray, de Thomas Owen, de Franz Hellens, de Marcel Thiry, de Gaston Compère ou de Michel de Ghelderode. Tous ces écrivains ont, en effet, exploré le domaine, au point de faire considérer le fantastique comme un des traits spécifiques de la littérature belge. Des peintres comme Paul Delvaux et René Magritte, pour ne citer que les plus connus, ont, eux aussi, mais selon d’autres voies, donné à voir une forme de fantastique : leur « réalisme magique » éclaire ainsi le réel de façon éminemment poétique et transfigure le quotidien. Dans les années de crise d’identité des lettres belges d’après-guerre, un certain nombre de fictions romanesques semblent encore avoir développé d’autres modalités du fantastique, entendu, cette fois, comme la modification insoupçonnée de la réalité banale. Dans ces écrits, les protagonistes ne sont pas traversés par un souffle magique, mais leur subjectivité est très particulière, puisque le monde ne prend sens qu’à travers une perception singulière qui défait inlassablement les illusions du réel. Un profond sentiment d’exil intérieur s’écrit alors dans l’expérience de l’étrangeté au monde et à soi. Au coeur de la conscience des personnages se lit la difficulté d’un enracinement, lié sans doute au malaise culturel de ce moment de bascule où les auteurs belges veulent s’assumer comme périphériques par rapport aux instances parisiennes. Périphériques, mais dotés d’une spécificité brandie comme un étendard : la belgitude. Dans les marges et, dans le même temps, dans un espace littéraire qu’ils voudraient autonome. Le présent essai interroge comment Pierre Mertens, Dominique Rolin, Guy Vaes, Jean Muno et Jacqueline Harpman ont, dans des textes plus énigmatiques qu’on ne le pensait, des textes marqués par la blessure identitaire, inventé des mondes d’une inquiétante étrangeté qui semblent se situer à la lisière du fantastique.

    Bacary SARR est enseignant-chercheur en littérature comparée/francophonie. Il est le directeur des études de l’Institut supérieur des Arts et des Cultures de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il est spécialiste des littératures francophones et auteur de nombreux articles dans ce domaine.

  • (2e édition) par Lucien FRANÇOIS Préface de Nicolas Thirion

    Le problème de la définition du droit, publié pour la première fois en 1978, constitue le premier ouvrage dans lequel Lucien François présente de manière systématique ses idées en matière de théorie du droit. Il s’attache plus particulièrement au problème central de la définition du droit et à son cortège d’interrogations relevant aussi bien de l’épistémologie que de la philosophie politique et juridique. Qu’est-ce que définir ? En quoi cette activité contribue-t-elle à améliorer la connaissance ? À quelles conditions la théorie du droit peut-elle prétendre à la scientificité ? Quelles spécificités distingueraient le phénomène juridique d’autres phénomènes de contrôle social ? Le droit est-il nécessairement rattaché à certaines valeurs morales ou, à l’inverse, est-il réductible à un simple rapport de pouvoir ? Suivant une méthode analytique rigoureuse, Lucien François propose une définition originale de la norme juridique, qui tranche par sa position juspositiviste radicale. La norme juridique, en tant que particule élémentaire du phénomène juridique, consiste selon lui en un voeu impératif assorti d’une pression, si besoin est, par menace de sanction. Sur cette base, l’auteur rend compte de phénomènes juridiques de plus en plus complexes, jusqu’à la notion d’État, en y englobant des ordres sociaux apparemment étrangers au droit dans l’opinion commune, tels que la famille, l’entreprise, l’organisation criminelle et même la simple relation qui unit un brigand au passant qu’il dévalise. Servi par un style classique teinté d’ironie, Le problème de la définition du droit mérite d’accéder au rang de classique de la théorie du droit.

    Lucien FRANÇOIS est professeur émérite à l’université de Liège où il a enseigné la philosophie du droit et le droit du travail. Il a en outre été chef de cabinet du ministre de la justice Jean Gol (de 1981 à 1985), conseiller d’État (de 1985 à 1989) et juge à la Cour constitutionnelle de Belgique (de 1989 à 2004).

     
  • par Grégory CORMANN (éd.)

    Préambule

    I. Lectures féministes De Beauvoir et de Sartre

    Esther Demoulin, Se réécrire via un tiers. Gide, Beauvoir et Sartre sur la question du sadomasochisme

    Michel Kail, La puissance politique de l’anti-naturalisme de Beauvoir et Sartre

    Clémence Mercier, Par-delà les frontières du corps : la phénoménologie sartrienne, un héritage possible pour le féminisme matérialiste ?

    Grégory Cormann, « Simone de Beauvoir étonnamment » Françoise Collin, Simone de Beauvoir et la transmission diachronique du féminisme

    Clizia Calderoni, « Le bonheur dans lequel je me débattais » : de Sartre, de l’amour et du féminisme dans La Force de l’âge

    Andrea Cavazzini, La jouissance de la pensée. Sur Geneviève Fraisse, Le Privilège de Simone de Beauvoir

    II. Bibliographie

    III. Informations

    Colloque du GES

    Manuscrits et archives

    Activités sartriennes

    Nécrologie

    Théâtre

    Actualité de Sartre, médias et divers

    IV. Comptes rendus et recensions critiques

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