• par FARNIR, Frédéric & LEROY, Pascal BLOC 1 du grade de Bachelier en Médecine vétérinaire
  • Poésie contemporaine et forme poétique par David CAPLAN

    Ce livre s’intéresse moins aux mouvements poétiques qu’au mouvement des formes poétiques. Plutôt que de s’acharner à promouvoir ou à rejeter certaines écoles, il étudie les formes que les poètes adoptent ou négligent. Ces choix sont révélateurs de leurs ambitions et de leurs limites, des possibilités neuves qu’ils découvrent et des traditions qu’ils trouvent impossibles à assumer. Cette étude se concentre sur cinq formes, cinq points sur une carte pour dessiner les contours particuliers de la poésie métrique et de la culture poétique contemporaines : la sextine, le ghazal, le sonnet amoureux, le distique héroïque et la ballade. En soulignant ce que des pratiques soi-disant antagonistes — prosodie et « théorie », poèmes « traditionnels » et « expérimentaux » — ont à se dire, Questions de possibilité éloigne le débat des oppositions binaires qui obèrent trop souvent les débats sur la poésie américaine contemporaine. Les poèmes envisagés ici s’ouvrent à des influences imprévues. Pour cette raison, cette étude accorde une attention renouvelée à ce que les auteurs disent et à ce que leurs formes poétiques révèlent, soucieux de ne pas perdre de vue que les formes qu’ils utilisent contreviennent parfois à leurs assertions partisanes, leurs usages politiques et esthétiques variant en fonction des contextes et des exigences. La prosodie après « les guerres de poésie » réclame un modèle moins agonique, plus nuancé de la création littéraire, un modèle capable de montrer comment les écrivains utilisent même les idées auxquelles ils s’opposent. Les bons poètes sont opportunistes. Ils boivent à diverses sources. Leur goût du déplacement frustre ceux qui cherchent à dessiner des généalogies simplistes. Questions de possibilité propose un vocabulaire critique flexible susceptible d’éclairer la poésie la plus intéressante de notre époque au lieu de l’ignorer. Il s’agit avant tout de parler des « contemporains » qui se « partagent la langue » et non des partisans qui déclarent des « guerres ».

    David CAPLAN est l’auteur de quatre ouvrages de critique littéraire consacrés principalement à la poésie contemporaine. Il est titulaire de la Charles M. Weis Chair in English à l’Université Wesleyenne de l’Ohio. Parmi d’autres distinctions, il a reçu le prix Emily Clark Balch pour son oeuvre poétique.
  • Approches multidisciplinaires par François DEBRAS et Jérôme NOSSENT (dir.)

    Sur une pièce d’identité, nous retrouvons notre nom, prénom, date de naissance, sexe, photographie, signature ainsi que différents éléments reconnus par une administration permettant de nous définir et de nous distinguer. « Mon identité » me rend unique, elle signifie que personne ne m’est identique. D’un point de vue plus théorique, l’identité est une notion complexe à définir, fondamentalement virtuelle et plurielle, dont seuls les effets sont tangibles : guerres, révolutions, naissance d’une nation, luttes en faveur de l’élargissement des droits, politiques migratoires,... Les identités n’en demeurent pas moins réelles. Elles se créent, évoluent et conditionnent les comportements, les opinions et les valeurs aux niveaux individuel et collectif. Si l’identité est un élément central de socialisation et de construction de l’individu ou de la collectivité, elle est également vectrice de division. Tout processus de définition entraine le rejet de ce qu’il ne recouvre pas. À l’extrême, une « identité négative » se définit « contre » les autres identités en insistant sur la différence, la frontière et le rejet. L’identité est alors un moteur de conflits et d’édification de clivages, de ségrégations et de discriminations. L’ambition du présent ouvrage est d’expliquer certains de ces phénomènes au travers de l’analyse de cas d’études spécifiques. L’approche multidisciplinaire (la science politique, le droit, la sociologie, la psychologie et l’histoire) offre une meilleure compréhension de l’«identité».

    François DEBRAS est maître de conférences et assistant-doctorant au Centre d’études Démocratie de la Faculté de Droit, de Science politique et de Criminologie de l’Université de Liège. Il est détenteur d’un Bachelier en Communication et information de la Haute école de la Province de Liège ainsi que d’un Master en Sciences politiques orientation générale, à finalité spécialisée en Relations Internationales à l’Université de Liège. Ses recherches portent principalement sur l’analyse du discours des partis populistes et d’extrême droite européens. Jérôme NOSSENT est assistant-doctorant en science politique au sein du Département de science politique de la Faculté de Droit, de Science politique et de Criminologie de l’Université de Liège. Il est détenteur d’un Master en Science politique à finalité spécialisée en administrations publiques de l’Université de Liège (2014). Il est rattaché au pôle « Mémoire » du Centre d’études Démocratie et à l’Institut de la décision publique de l’Université de Liège. Ses recherches explorent les usages politiques du passé dans les sociétés contemporaines, particulièrement en ce qui concerne les légiférations de reconnaissance de faits génocidaires et de répression de la négation.

  • Dossier de cours par LEMAÎTRE, André BLOC 2 du grade de Master en Criminologie 
  • par GUILLAUME, Jean-François BLOC 1 du grade de Bachelier en Sciences humaines et sociales, Sociologie et Anthropologie
  • par COLLECTIF

    Que peut le métalangage ?

    Dans les sciences humaines, les recherches portées par un langage qui se donnât d’emblée comme technique ne sont pas toujours vues d’un bon œil. C’est notamment ce qui se passe pour la sémiotique. Cette discipline a, au pire, la réputation de volontiers jargonner, ou, au mieux, celle de se renfermer dans un métalangage autoréflexif. Et il est vrai que, d’une part, le traité de sémiotique structurale sans doute le plus connu et le plus souvent cité, dû à Greimas et Courtés, a pris la forme d’un Dictionnaire raisonné, et que d’autre part les écrits de Peirce fourmillent d’inventions et de spéculations terminologiques. Il semble que dans les deux cas, la quête de scientificité ait primé sur l’élégance de la langue et du discours dits naturels. Rien de nouveau sous le soleil ? On raconte que déjà un courtisan du Roi-Soleil avait scandalisé la Cour parce qu’il avait prononcé un terme technique dans la chambre du roi : c’est dire combien la question est ancienne et ne date pas du développement de la discipline des signes. Le numéro 4 de Signata voudrait questionner les différents aspects de la consti­tution du métalangage de la sémiotique. Et cela non pas dans une perspective philo­logique, mais pour poser la question des terminologies dans l’épistémologie scienti­fique actuelle. On interrogera ainsi la diversité des métalangages possibles (langue naturelle ou langage technique ?), l’impact des cousinages disciplinaires (quelle portée a pour la sémiotique ses emprunts divers aux langages de la gram­maire, de la logique, de la mathématique…?), les raisons, explicites ou non, des choix opérés, ou encore les impacts stylistiques de ces derniers. Un tel questionnement pourrait prendre plusieurs orientations. En voici un inven­taire, ouvert et non exclusif.

    Table des matières

    Dossier

    1. Critique du métalangage Laurence Bouquiaux, François Dubuisson, Bruno Leclercq, Modèles épistémologiques pour le métalangage Gian Maria Tore, La réflexivité. Une question unique, des approches et des phénomènes différents   Pierluigi Basso Fossali, Réflexivité critique et modélisation. Enquêtes sémiotiques sur les rôles du métalangage dans l’activité théorique en sciences humaines

    2. Relectures de la tradition Alessandro Zinna, L’épistémologie de Hjelmslev. Entre métalangage et opérations  Sémir Badir, Système à tous les étages  3. Propositions disciplinaires Jean-Pierre Desclés, Intersémiotique et langues naturelles   Francesco Galofaro, Formalizing Narrative Structures. Glossematics, Generativity, and Transformational Rules Jean-Yves Trépos, Topologie des métalangages dans les textes de sociologie 4. Travaux en sémiotique perceptive Jean-François Bordron et Audrey Moutat, Métalangage et épi-sémiotique. L’exemple du lexique de la dégustation  Anne Dymek, L’iconicité filmique. Un métalangage de la perception ? Stefania Caliandro, Métavisuel et perception. Une investigation sur la définition d’une fonction sémiotique en art Odile Le Guern, Métalangage iconique et attitude métadiscursive Overview Cosimo Caputo, Le paradoxe du métalangage Varia Martin Lefebvre, Image logique, ressemblance et langage. À propos de Peirce et Wittgenstein  Marcel Danesi, Metaform Theory  Groupe µ, Sémiotique de l’outil. Anasémiose et catasémiose instrumentées
  • Guillaume Apollinaire, Jean Cocteau, Pierre Drieu la Rochelle, Paul Éluard par Olivier PARENTEAU Présentation du volume

    Quand elle n’est pas pacifique, ce qui lui arrive rarement, la poésie française consacrée à la guerre entre 1914 et 1918 est patriotique, belliqueuse, germanophobe, mensongère, scolaire. C’est là tout ce qui a été retenu d’elle par l’histoire, cela peut se comprendre et, pour l’essentiel, cela n’est pas faux. Le présent essai revient sur ce corpus méconnu et désormais malaimé tant il est dévoré par la guerre. Il propose une vue synthétique des événements et une lecture serrée d’oeuvres poétiques qui, pour être mobilisées et par conséquent « en guerre », n’en sont pas moins absolument modernes. Leurs auteurs ? Guillaume Apollinaire, Jean Cocteau, Pierre Drieu la Rochelle, Paul Éluard, mais aussi André Breton, Blaise Cendrars et Philippe Soupault. Chacun aura cherché une forme capable de dire cette guerre inouïe, jamais vue, qui défie au propre comme au figuré cette bien nommée folle du logis, l’imagination, pour tenter de dire ce que deviennent, au coeur de l’horrible, le temps, l’amour, la pensée, l’espérance. Toute la lyre va au front et fait en sorte que les outrances de la Grande Guerre passent à la littérature avec audace et inventivité, mais aussi avec sensibilité et humanité.

    Notice de l'auteur

    Olivier PARENTEAU, docteur en Lettres françaises de l’université McGill, est professeur de littérature au Cégep de Saint-Laurent (Montréal, Québec). Il est membre du Centre de recherche interuniversitaire en sociocritique des textes (Crist).

  • Partim I Notes provisoires du cours STAT0072-1 par QUERTEMONT, Étienne BLOC 1 du grade de Bachelier en Sciences psychologiques et de l’Éducation (Orientation générale et Logopédie) Masters en Sciences psychologiques 
  • Partim II - Exercices Notes provisoires du cours STAT0073-3 par QUERTEMONT, Étienne BLOC 2 du grade de Bachelier en Sciences psychologiques et de l’Éducation, Logopédie 
  • Partim II Notes provisoires du cours STAT0073-3 par QUERTEMONT, Étienne BLOC 2 du grade de Bachelier en Sciences psychologiques et de l’Éducation, Logopédie
  • Partim I - Exercices Notes provisoires du cours STAT0072-1 par QUERTEMONT, Étienne BLOC 1 du grade de Bachelier en Sciences psychologiques et de l’Éducation (Orientation générale et Logopédie) Masters en Sciences psychologiques 
  • Portefeuille de lectures par SCALI, Thérèse BLOC 1 du grade de Master en Sciences psychologiques (à finalité) BLOC 2 du grade de Master en Ingénierie de la prévention et de la gestion des conflits BLOC 1 du Certificat d’Université en Psychologie clinique à orientation psychopathologie 
  • Dossier de lecture par NAZIRI, Despina BLOC 1 du grade de Master en Sciences psychologiques (à finalité spécialisée en Psychologie clinique)
  • par PAPART, Patrick BLOC 2 du grade de Master en Criminologie 
  • par PAPART, Patrick BLOC 2 du grade de Master en Criminologie
  • par DARDENNE, Benoît BLOC 2 du grade de Bachelier en Sciences psychologiques et de l’Éducation
  • Syllabus interactif par FAGNANT, Annick AESS et Masters à finalité didactique
  • Présensation PowerPoint par HANSENNE, Michel BLOC 2 du grade de Bachelier en Sciences psychologiques et de l’Éducation (Orientation : Générale et Logopédie) BLOC d’aménagement au Master en Sciences psychologiques (à finalité) BLOC 1 du grade de Master en Logopédie (à finalité) 
  • par DEBOIS, Christine Masters en Sciences psychologiques (à finalités) 
  • Dossier de lecture par NAZIRI, Despina BLOC 3 du grade de Bachelier en Sciences psychologiques et de l’Éducation BLOC d’aménagement au Master en Sciences psychologiques
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