• par Daniel GIOVANNANGELI

    Ce livre rassemble des articles que l’auteur a consacrés à la phénoménologie. Avec plusieurs autres textes publiés dans ses livres précédents, ils dessinent les linéaments d’une archéologie de la phénoménologie française. Si la phénoménologie a pu bouleverser la philosophie au vingtième siècle, c’est qu’elle est avant tout une méthode. Aussi, loin de se figer en un ensemble de thèses, s’est-elle développée dans une pluralité de directions et a-t-elle retourné vers, et parfois contre elle-même, sa réflexion critique. Les pensées analysées en témoignent, la phénoménologie française est en dialogue ouvert avec les grands systèmes philosophiques, mais aussi avec d’autres disciplines, parmi lesquelles prévalent peut-être l’esthétique et l’anthropologie. Aussi l’auteur s’est-il toujours, ici comme ailleurs, interdit de la refermer sur elle-même. La réception de l’héritage phénoménologique a été particulièrement féconde en France, où dans la brèche ouverte par Levinas, se sont déployées des pensées majeures telles que celles de Sartre et de Merleau-Ponty. Les essais réunis dans ce livre se présentent comme autant de lectures qui dégagent quelques-uns des moments qui ont prolongé ces grandes pensées : de Ricoeur et Thao à Derrida, de Dufrenne à Lyotard, de Granel à Janicaud. L’ouvrage laisse apparaître que les entreprises les plus audacieusement critiques à l’égard de la phénoménologie restent elles-mêmes, à des degrés divers, solidaires de l’héritage qu’elles ont reçu en partage.

    Daniel GIOVANNANGELI a été, jusqu’en 2009, professeur ordinaire à l’Université de Liège, où il a enseigné l’histoire de la philosophie, la métaphysique et la philosophie des sciences sociales. Il est l’auteur de plusieurs livres dont, en 2010, Figures de la facticité. Réflexions phénoménologiques.

  • Althusser, Foucault, Sartre par Hervé OULC’HEN

    L’« Homme » ou la « structure », la « philosophie du sujet » ou la « philosophie du concept » : ces oppositions balisées dans le cadre de la « querelle de l’humanisme » ont la dent dure. Elles contribuent à surdéterminer la manière dont nous héritons, aujourd’hui encore, de la vie intellectuelle des années soixante. Ce livre se situe délibérément après cette querelle : à rebours des polémiques convenues et des dialogues de sourds, il propose une reconstruction dialogique du problème de la pratique et de son primat supposé sur la théorie, comme enjeu commun à trois auteurs réputés incompatibles : Althusser, Foucault et Sartre. Privilégiant le caractère intempestif des thèses à la systématicité des œuvres, l’ouvrage suit le fil conducteur des rapports entre pratique et structure, prenant la forme d’une « théorie des ensembles pratiques ».

    Le dialogue ainsi reconstruit accorde une importance toute particulière à la critique par Althusser des philosophies de la praxis constituante — parmi lesquelles la Critique de la raison dialectique de Sartre occupe une place majeure — au profit d’une analyse structurale des pratiques constituées. Ce geste althussérien a un coût, qui consiste à écarter l’ancrage historique et empirique des pratiques au profit d’une théorie de l’histoire comme « procès sans sujet ».

    Foucault et Sartre se démarquent nettement du traitement althussérien de l’intelligibilité des pratiques. Il s’agit pour eux de sonder l’intelligibilité des pratiques à même le concret : celui des archives de pratiques passées chez Foucault, celui de la dialectique comme logique de l’action en cours chez Sartre. Contre l’idée galvaudée d’un Sartre vieillissant parmi ses contemporains, s’ouvre alors la possibilité d’un véritable dialogue entre Foucault, Sartre, et les sciences sociales sur la question d’une histoire politique de la vérité, qui contribue à remanier en profondeur les rapports entre théorie et pratique.

    Hervé OULC’HEN est docteur en philosophie et chercheur associé à l’Université de Liège. Ses travaux portent sur les pensées dialectiques de l’histoire après-guerre (Sartre, Théorie critique), en dialogue avec Foucault et le structuralisme. Il est l’auteur de Sartre et le colonialisme : la critique d’un système (La Digitale, 2015).

  • Métaphysique et pensée musicale à l’âge baroque par Arthur DONY

    La musique occupe une place singulière au sein de la philosophie de G.W. Leibniz (1646-1716). Si les développements que ce dernier y consacre sont peu nombreux et dispersés à travers son œuvre, ils n’en dessinent pas moins les contours d’une philosophie de la musique aussi pénétrante que méconnue. Celle-ci apparait tout à la fois comme l’expression et le modèle privilégié de sa métaphysique générale, dont la portée esthétique reste largement à explorer.

    Une œuvre en particulier, cependant, semble avoir déjà donné corps à cette esthétique musicale. Cette œuvre est celle de Jean-Sébastien Bach (1685-1750), dont l’écriture contrapuntique manifeste plus que toute autre une parenté structurelle avec la philosophie de Leibniz. À scruter l’architecture complexe de ses compositions, on peut y déceler comme un miroir de l'univers leibnizien, une expression sensible des principes mêmes de l’harmonie universelle. Au vu du contexte intellectuel dans lequel évoluait J.-S. Bach, cette parenté n’est du reste pas sans fondement historique. Il n’est ici que de mentionner l’implication du Cantor dans la société philosophique dirigée par Lorenz Mizler (1711-1778), élève de Wolff et héritier de Leibniz, à laquelle il dédia plusieurs de ses œuvres les plus hautement formelles, dont la dernière, inachevée, devait être L’Art de la fugue.

    À travers l’étude de la conception leibnizienne de la musique, envisagée dans son rapport à la pensée musicale de J.-S. Bach, cet ouvrage explore les relations entre métaphysique et musique à la lumière du concept d’harmonie comme « unité dans la diversité ». Par le biais d’une enquête comparative, de nature à la fois structurelle et historique, il a pour ambition de montrer comment les concepts de Leibniz peuvent éclairer de façon inédite la musique de J.-S. Bach, et comment celle-ci permet, en retour, de mettre sous un jour nouveau la doctrine leibnizienne de l’harmonie — laquelle trouve en Bach une postérité insoupçonnée.

    Arthur DONY est doctorant en philosophie à l’Université de Liège. Il a publié plusieurs articles sur la métaphysique de Leibniz ainsi que sur la philosophie contemporaine. Dans le cadre de ses recherches sur la métaphysique des relations, il a été Recognised Student à la Faculté de Philosophie de l’Université d’Oxford. Il est également organiste.

  • Savoirs, discours, politiques

    par Émilie GOIN & François PROVENZANO (dirs)

    À quoi réfère le mot peuple ? Vieille question que les sciences sociales semblent avoir aujourd’hui évacuée. Faire usage du peuple n’en demeure pas moins un geste idéologique fréquent, envisagé ici sous trois perspectives. Une perspective historique : la mise en débat de la notion de peuple est resituée dans une généalogie allant de la période révolutionnaire française aux enjeux actuels autour de la « citoyenneté ». Une perspective comparatiste : l’ouvrage aborde les usages du peuple dans différentes aires géographiques et culturelles. Une perspective pluridisciplinaire : les contributions touchent tant à la littérature qu’à la science politique, tant à l’histoire qu’à la philosophie, sans oublier le rapport savant au peuple, lui-même questionné comme pratique engagée au sujet du peuple. Conjuguant rigueur et liberté de ton, l’ouvrage entend contribuer à une approche unifiée des Humanités sous l’angle d’une question centrale dans notre imaginaire social contemporain.

    Émilie GOIN est assistante-doctorante à l’Institut d’études Romanes, Médias et Arts de l’Université du Luxembourg et collaboratrice scientifique au Centre de Sémiotique et Rhétorique de l’Université de Liège. Elle achève une thèse de doctorat sur les sens et enjeux esthétiques et socio-politiques de la notion de peuple dans l’oeuvre romanesque d’Aragon.

    François PROVENZANO est enseignant-chercheur au Centre de Sémiotique et Rhétorique de l’Université de Liège (UR Traverses). Ses recherches actuelles portent sur la rhétorique du discours social, la circulation sociale du discours théorique et l’histoire des idées linguistiques.

  • par Juliette DOR, Claire GAVRAY, Marie-Élisabeth HENNEAU et Martine JAMINON (dir.)

    L'ouvrage

    En 1881, une femme s’assied pour la première fois sur les bancs de l’Université de Liège, non sans susciter de violents débats entre défenseurs et opposants à la cause. En 2017, l’Université compte une majorité d’étudiantes et de plus en plus de diplômées y occupent des postes importants comme dans les autres sphères professionnelles, économiques, sociales ou politiques. Que de chemin parcouru ! Et pourtant, que de résistances subsistent, résistances à l’exaucement d’une réelle mixité verticale et horizontale, résistances à la compréhension des enjeux sous-jacents… Cet ouvrage est l’histoire de ce chemin ardu et de celles qui l’ont parcouru...  Depuis la création du FER ULg, en 2001, les compétences interdisciplinaires des quatre éditrices leur ont permis de mener à bien plusieurs projets. Cet ouvrage en prolonge d’autres qui avaient notamment été ébauchés lors d’une exposition en 2009.

    Les auteurs 

    Juliette DOR (angliciste) travaille sur l’accès des filles à l’éducation, les premières voix de femmes et premières écrivaines, les héroïnes mythiques et les utopies d’émancipation.

    Claire GAVRAY (sociologue) a intégré depuis des années le concept de genre dans ses enseignements et ses travaux de recherche sur les représentations et comportements, la dualisation de l’emploi et les trajectoires de vie.

    Marie-Élisabeth HENNEAU (historienne), responsable des archives historiques de l’Université de Liège, consacre ses recherches à la situation des femmes dans les Églises chrétiennes.

    Martine JAMINON (physicienne), administratrice déléguée de l’Embarcadère du Savoir, s’attache à valoriser le travail des femmes dans les domaines scientifiques et techniques.

  • Question(s) d'avenir(s) par Philippe LECRENIER L'ouvrage

    Quels impacts auront la digitalisation et l’intelligence artificielle sur nos vies et notre travail ? Verra-t-on la fin du nucléaire ? Nos GSM tiendront-ils 50 ans ? Ecrira-t-on toujours ? Le transhumanisme façonne-t-il une nouvelle espèce humaine ? Y aura-t-il encore des médecins ? Aura-t-on toujours besoin du chômage ? Comment nourrir tout le monde tout en questionnant l’agriculture industrielle ? Quelle mobilité va permettre la voiture autonome ? Quelles pistes s’ouvrent pour un renouveau démocratique? Les frontières auront-elles encore du sens ? Ira-t-on toujours au cinéma ?… Les possibles sont nombreux, influencés par nos cultures et notre pensée politique. Quelle éthique, quelle morale, quels encadrements publics nous aideront à cultiver demain ? En marge de l’exposition « J’aurai 20 ans en 2030 », Question(s) d’avenir(s) ouvre au débat, chatouille la curiosité et apporte une série d’éclairages sur plus de 50 questions incontournables pour penser l’avenir. Entre mythes et quotidiennetés, entre espérances et craintes, des scientifiques de l’Université de Liège partent d’aujourd’hui pour dresser la carte du monde en 2030. Des éclairages et non des réponses. Car l’avenir, aux contours mouvants, est pluriel. Notre époque est charnière, duale, paradoxale. Elle s’oriente vers l’ultra technologique et une reconnexion à un environnement à préserver, vers une autonomie de vie inédite et des formes de contrôle aliénantes. Entre rupture et continuité, 2030 portera en écho les résonances d’aujourd’hui. Le reste est à construire et à anticiper.

    L'auteur

    Philippe LECRENIER est journaliste scientifique, diplômé de l’Université de Liège en 2009. Il collabore régulièrement avec le service de Communication de l'Université de Liège pour la rédaction d'articles de vulgarisation scientifique. Pour préparer « Question(s) d’avenir(s) », il a rencontré plus de 40 chercheurs des différentes facultés d’ULiège. Le ton se voulait accessible, mais nuancé et transversal, et les éclairages interconnectés. De la même manière que le sont les choses qui façonnent le monde et la société.

  • par COLLECTIF SOMMAIRE N° 112 425 - Intentions et objectifs THÈMES

    429 - Niveaux de référence dans l’évaluation des valeurs du modèle de Schwartz Christine CHATAIGNÉ, Christine BONARDI et Nathalie PANTALÉON 455 - Les femmes, le sens de l’orientation... et les stéréotypes : effet délétère de la menace du stéréotype sur les performances des femmes à une tâche d’orientation dans l’espace Anissa DUMESNIL, Cindy CHATEIGNER et Peggy CHEKROUN 477 - Représentation sociale de l’autisme Julie DACHEZ, André NDOBO et Oscar NAVARRO CARRASCAL

    SCIENCE-ACTION GROUPALE ET TECHNIQUES D’ANIMATION 503- Les publications pédagogiques du C.D.G.A.I. 505- La pression sociale Héloïse DE VISSCHER 529- Les représentants Expérience structurée d’entraînement à l’animation de groupes Pierre DE VISSCHER 537- Appel à contribution : numéro spécial sur l’animatique des groupes 539- Consignes aux auteurs 541- Bulletin d’abonnement 2017
  • par COLLECTIF SOMMAIRE N°113 3 - Intentions et objectifs

    THÈMES 7 - La tâche d’association iconographique : mise en exergue du processus d’objectivation dans la représentation sociale du médicament Golda COHEN et Pascal MOLINER 25 - Superstitions, cultures et sports, entre croyances et rationalisations. Le cas exploratoire d’une équipe féminine professionnelle de volleyball en France Manon ELUÈRE et Stéphane HÉAS 57 - Saillance de la religion dans les relations interculturelles Valentin EL SAYED, Patrick DENOUX et Julien TEYSSIER

    OPINIONS ET POINTS DE VUE 87 - Jerôme S. Bruner, Car l’interaction donne forme à la cognition... Alain DELAHOUSSE 121 - Appel à contribution : numéro spécial sur l’animatique des groupes 123 - Consignes aux auteurs 125 - Bulletin d’abonnement 2017
  • par COLLECTIF SOMMAIRE 129- Intentions et objectifs

    THÈMES

    133- Recension méthodique des déterminants de l’engagement paternel selon la théorie du comportement planifié Mylène ROSS-PLOURDE, Tamarha PIERCE et Francine DE MONTIGNY 157- Interactions et mise en jeu corporelle à l’école. Le cas d’élèves en difficulté d’adaptation motrice Marc LEGRAND, Eric DUGAS, Martial MEZIANI et Luc COLLARD

    OPINIONS ET POINTS DE VUE 191- « Faire de la maladie une arme : l’expérience d’Heidelberg ». Pour une histoire populaire de la psychanalyse 3 Florent GABARRON-GARCIA 207- Pourquoi la justice internationale pénale ? De Nuremberg à Balavoine en passant par Freud… Aurélien LEMASSON 235- Science-action psycho-sociale : les publications pédagogiques du CDGAI 237- S’engager dans l’associatif ou en politique ? Luc PEETERS 265- L’emprise sociétale du langage, instrument du pouvoir Pierre DE VISSCHER 307- Espace de formations au Centre de Dynamique des Groupes et d’Analyse Institutionnelle

    311- Consignes aux auteurs

    313- Bulletin d’abonnement 2017
  • Proceedings of the conference held at the University of Liège, 6th-8th February 2013 par Todd GILLEN (ed.)

    Tradition is central to Egyptology, and this volume discusses and problematises the concept by bringing together the most recent work on archaeological, art historical and philological material from the Predynastic to the Late Period. The eclectic mix of material in this volume takes us from New Kingdom artists in the Theban foothills to Old Kingdom Abusir, and from changing ideas about literary texts to the visual effects of archaising statuary. With themes of diachrony persisting at the centre, aspects of tradition are approached from a variety of perspectives: as sets of conventions abstracted from the continuity of artefactual forms; as processes of knowledge (and practice) acquisition and transmission; and as relevant to the individuals and groups involved in artefact production. The volume is divided into four main sections, the first three of which attempt to reflect the different material foci of the contributions: text, art, and artefacts. The final section collects papers dealing with traditions which span different media.

    The concepts of cultural productivity and reproductivity are inspired by the field of text criticism and form common reference points for describing cultural change across contributions discussing disparate kinds of data. Briefly put, productive or open traditions are in a state of flux that stands in dialectic relation to shifting social and historical circumstances, while reproductive or closed traditions are frozen at a particular historical moment and their formulations are thereafter faithfully passed down verbatim. The scholars in this volume agree that a binary categorisation is restrictive, and that a continuum between the two poles of dynamic productivity and static reproductivity is by all means relevant to and useful for the description of various types of cultural production.

    This volume represents an interdisciplinary collaboration around a topic of perennial interest, a rarity in a field increasingly fractured by progressive specialisation.

    Todd GILLEN earned his PhD in Egyptology from Macquarie University, Sydney, and worked as a postdoctoral fellow for the Ramses project at the University of Liège. He has published on a variety of topics relating to ancient Egyptian text and culture of the New Kingdom. He is currently pursuing a career in psychology and counselling.

  • par Leah SOUFFRANT

    “Leah Souffrant, with laudably quiet gestures, reaches lyrically into literature’s silent places to delineate the thermodynamics of the lacuna. Working the pauses, she does a Duras: nimble, stunned, alert. Hats off to Souffrant for the elliptical beauty she unearths and—with interpretive deftness—performs!” — Wayne Koestenbaum

    How might the unsayable become known to us? In the arts, silence and blank space often attempt to convey what cannot be said, making one revelation even as another is withheld. In this meditative study, Leah Souffrant explores how creative forms of reticence can communicate knowledge and create experience. Attending to word and image and what hovers between, Souffrant describes an aesthetics of attention to absence and presents a poetics of the unsayable. Through the work of Anne Carson, Marguerite Duras, Sylvia Plath, Jean Rhys, Rainer Maria Rilke, Lorna Simpson, Rachel Zucker, and others, Souffrant investigates creative gestures and critical assertions at the intersection of phenomenology, feminism, and form. She invites readers to dwell in the spaces created by works that withhold explication, remain silent or blank, and discover the understanding made available to us in such spaces when we give them our attention. While acknowledging that language inevitably is inadequate, Souffrant examines the ways in which creative works nevertheless translate experience into form, and can — echoing Maurice Merleau-Ponty —“make us advance toward” richer understanding of what is often most difficult to grasp.

    Leah SOUFFRANT, PhD, MFA, is a poet and critic. She holds degrees in English; Creative Writing-Poetry; and Russian. Souffrant teaches at New York University.

  • par S. VASYLYEV, A. SINITSYN, M. OTTE (edit.)

    Actes du colloque international de la 8e commission de l'UISPP, qui s'est tenu à Saint Petersbourg en 2016. Le Sungirien est décrit en tant que tradition culturelle du début du Paléolithique supérieur en Europe orientale, à travers son historiographie, sa chronologie, ses productions lithiques et en matières dures animales, ses traces d'habitat, ses ornements...

  • Érudition, lecture et écriture dans le monde gréco-romain Actes du colloque international (Liège, 6–7 septembre 2013) par Gabriel NOCCHI MACEDO et Maria Chiara SCAPPATICCIO (éds)

    Un grand nombre de textes grecs et latins écrits sur papyrus, parchemin, tablettes de bois et ostraca, ou gravés sur support dur, sont accompagnés de signes graphiques qui fournissent des informations non seulement sur eux-mêmes, mais aussi sur leur contexte de production et d’utilisation. Identifiés comme accents, marques de ponctuation, signes critiques ou dispositifs d’organisation du texte, ils reflètent les pratiques d’écriture, de lecture et d’étude des textes dans l’Antiquité et au Moyen Âge. Premier recueil entièrement consacré aux signes employés dans les textes grecs et latins, le présent ouvrage réunit 17 contributions présentées lors du colloque international organisé à l’Université de Liège les 6 et 7 septembre 2013. Relevant tant de l’épigraphie et de la papyrologie, que de la philologie, de la paléographie et de la codicologie, elles examinent des textes littéraires et documentaires,  sur pierre, papyrus, parchemin et papier, qui sont datés du IVe siècle avant notre ère au XVIe siècle.

    Gabriel NOCCHI MACEDO a reçu sa formation en philologie classique, papyrologie et paléographie à Liège, Rome et Heidelberg. Membre du Centre de Documentation de Papyrologie Littéraire (CEDOPAL), il est actuellement chercheur post-doctoral à l’University of Michigan. Il est l’auteur d’une édition du poème latin Alcestis Barcinonensis (Papyrologica Leodiensia 3), ainsi que de plusieurs articles dans les domaines de la papyrologie, la paléographie et l’érudition antique.

    Maria Chiara SCAPPATICCIO est professeur associé de langue et littérature latines à l’Università degli Studi « Federico II » de Naples. Elle est l’auteur de plusieurs éditions de textes latins sur papyrus. Ses recherches portent sur la circulation et l’enseignement de la langue et de la littérature latines dans la partie orientale de l’Empire.

  • Actes du colloque du 2-3-4 juin 2016 à l’université de Paris Nanterre

    par Vincent LAISNEY (dir.)

    Les Souvenirs littéraires se différencient des Mémoires historiques par la matière traitée (les écrivains et leur microcosme) et la période couverte (1850-1950). Un auteur relate en témoin ce qu’il a vu et entendu au sein du milieu littéraire qu’il fréquentait jadis : tels sont les paramètres les plus apparents de ce qui constitue un genre à part entière, dont la valeur n’est pas que documentaire. Au-delà des anecdotes qu’il procure, le corpus très abondant de ces Souvenirs intéresse en effet aussi bien l’histoire et la sociologie de la littérature que l’analyse des figurations de la vie littéraire. Le présent ouvrage s’emploie à cerner la poétique particulière de ce genre à partir d’un large éventail de témoignages sur le romantisme, le Parnasse, le naturalisme, le symbolisme et le surréalisme. Il rassemble à cet effet — débats compris — les actes d’un colloque qui s’est tenu en 2016 à l’Université de Paris Nanterre. Contributions et interventions de Jean-Pierre Bertrand, Patrick Besnier, Laurence Campa, Antoine Compagnon, Pierre-Jean Dufief, Pascal Durand, Luc Fraisse, Adrien Frenay, Emmanuel Giraud, Anthony Glinoer, Jean-Marc Hovasse, Martine Lavaud, Dominique Maingueneau, Michel Murat, Alain Pagès, Antoine Piantoni, Jean-Michel Pottier, Thierry Poyet, Corinne Saminadayar-Perrin, Tiphaine Samoyault, Julien Schuh, Yoan Vérilhac, David Vrydaghs, Damien Zanone.

    Vincent LAISNEY est maître de conférences à l’Université de Paris Nanterre. Spécialiste des sociabilités littéraires au xixe siècle, il est l’auteur, entre autres ouvrages, de L’Âge des cénacles (avec A. Glinoer, Paris, Fayard, 2013) et d’un essai sur la lecture à voix haute en petit comité : En lisant en écoutant (Bruxelles, Impressions Nouvelles, 2017).

  • par P. BASSO FOSSALI & M. COLAS-BLAISE (dirs)

    1. La vie des paradigmes Mathieu Goux, Naissance d’un paradigme : la catégorie du déterminant dans les grammaires de l’époque classique. L’exemple de l’article défini Jean-François Sablayrolles, Créativité lexicale en discours liée à l’existence de paradigmes

    2. Pratiques paradigmatiques Catherine Fuchs, Comparaison et paradigme Nathalie Rossi-Gensane, Syntaxe et paradigme(s) : outre les relations de dépendance, les relations d’équivalence

    3. La mise en question des paradigmes Danielle Leeman, Les paradigmes comme échos / véhicules des représentations sociales : l’exemple de structures de type Prép + N Véronique Traverso, Déambulations autour du paradigme et de la temporalité de l’interaction

    4. Les paradigmes en discours Emmanuelle Prak-Derrington, Quand les syntagmes se font paradigmes : la cohésion rythmique de la répétition Alain Rabatel, La notion de paradigme au défi du texte : l’exemple des paradigmes entrecroisés de l’énonciation et du point de vue

    5. Degrés de complexification paradigmatique Jacques Fontanille, Paradigmes d’alternatives syntagmatiques : la manifestation est une compétition Marion Colas-Blaise, Le paradigme entre système et procès. La question de la reformulation

    6. Conditions de résistance d’une notion classique Sémir Badir & Lorenzo Cigana, Systématiser les associations. Le concept hjelmslévien de paradigme et son héritage greimassien         Pierluigi Basso Fossali, La prestation sémantique de l’organisation paradigmatique. Pressions, compétitions et résonances entre langue et discours

    Varia Adrien Mathy, Formaliser le trope. De la subjectivité linguistique à la subjectivité épilinguistique Lia Kurts-Wöste, Les formes symboliques artistiques au prisme de la musique : pour une approche trans-sémiotique
  • par COLLECTIF

    Sommaire

    Éditorial Hommage à Jacques-Henri Michel (L’Abrégé d’art militaire de Végèce) Avant-propos (Dominique Gaurier) Les traductions françaises de l’Abrege d’art militaire de Végèce (Étienne Famerie) Note sur le texte et la traduction (Étienne Famerie) Plan de l’oeuvre Édition critique et traduction (Étienne Famerie et Jacques-Henri Michel) Bibliographie sur l’Abrégé d’art militaire de Végèce (1981–2015) (Étienne Famerie) .

    Droit romain Emanuela Calore, Volenti non fit iniuria: una regula romana? Giacomo D’Angelo, Vadimonium nossale ed exhibition «in eadem causa» Evelyn Höbenreich, Marginalia on Morals, Rhetoric, and Law. Apropos Sen. contr. 2.7 Aglaïa McClintock, Nemesi dea del νόμος. Modalita e simboli della repressione criminale nei primi secoli dell’impero romano Esteban Moreno Resano, La emision en Oriente de cinco leyes occidentales de Constantino Carlo Pelloso, Sul diritto del cittadino al processo popolare dalla caduta del regno al decemvirato legislativo Mariagrazia Rizzi, Aequum/iniquum esse nelle constitutiones principum di età severiana in materia contrattuale attraverso le testimonianze dei Digesta giustinianei Annamaria Salomone, Le donazioni inter virum et uxorem tra successio ed accessio possessionis

    Chroniques

  • A review of 2016 par François GEMENNE, Caroline ZICKGRAF, Luka De BRUYCKERE (eds.)

    This volume is the seventh in the annual series and the second of its kind published with the Presses Universitaires de Liège. The State of Environmental Migration aims to provide its readership with the most updated assessments on recent events and evolving dynamics of environmental migration throughout the world. Each year, the editors select the best graduate student work from the course “Environment and Migration”, taught by François Gemenne and Caroline Zickgraf, at the Paris School of International Affairs (PSIA) of Sciences Po. Presented in this edition are displacements induced by some of the most dramatic disaster events of 2016, including Hurricane Matthew, as well as analyses of migration flows related to a variety of environmental occurrences throughout the year spanning the globe. SEM 2017 thus represents another stepping stone towards understanding the broad spectrum that is environmental migration.

    François GEMENNE is Director of the Hugo Observatory at the University of Liège, where he is senior research associate with the Belgian Fund for Scientific Research (F.R.S.-FNRS).

    Caroline ZICKGRAF is Deputy Director of the Hugo Observatory as well as Post-doctoral Fellow with the Belgian Fund for Scientific Research (F.R.S.-FNRS).

    Luka DE BRUYCKERE is Research Assistant at the Hugo Observatory.

  • Contrats et serments dans le monde gréco-romain Actes de la Journée d’étude internationale (Liège, 29 octobre 2014) par Marie-Hélène MARGANNE & Antonio RICCIARDETTO (éds)

    En dépit des nombreux travaux récents consacrés au Serment hippocratique, l’origine documentaire de ce célèbre écrit n’avait encore jamais fait l’objet d’une étude approfondie. Elle est pourtant mentionnée dès la première phrase du texte : « Je jure par Apollon médecin, par Asclépios, Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin, de remplir, selon ma capacité et mon jugement, ce serment et ce contrat ». S’inscrivant dans une approche interdisciplinaire, le présent ouvrage réunit six contributions présentées lors de la Journée d’étude internationale En marge du Serment hippocratique : contrats et serments dans le monde gréco-romain, organisée à l’Université de Liège, le 29 octobre 2014, où, en confrontant les sources littéraires et documentaires, qu’elles soient de nature médicale, religieuse ou juridique, on s’est efforcé de replacer le fameux écrit attribué à Hippocrate dans son contexte originel : celui des contrats et serments antiques.

    Marie-Hélène MARGANNE est directrice du Centre de Documentation de Papyrologie Littéraire (CEDOPAL) de l’Université de Liège, où elle enseigne la papyrologie littéraire, la paléographie grecque et la langue grecque. À la fois philologue classique, papyrologue et historienne de la médecine, elle est l’auteur de nombreuses publications sur les papyrus médicaux, l’histoire de la médecine, le livre et les bibliothèques antiques.

    Antonio RICCIARDETTO est Docteur en Langues et Lettres (2015) de l’Université de Liège et actuellement A.T.E.R. au Collège de France (Paris). Sa thèse de doctorat a porté sur des papyrus documentaires grecs de médecine. Poursuivant des recherches dans les domaines de la papyrologie et de l’histoire de la médecine, il est membre du CEDOPAL de l’Université de Liège et secrétaire de la Société Belge d’Études Byzantines. Il est l’auteur d’une édition de l’Anonyme de Londres, un papyrus médical grec du Ier siècle (Papyrologica Leodiensia, 4 ; 2e éd. Paris, 2016).

  • On Rhyme

    32,00

    par David CAPLAN

    Edited by David Caplan, On Rhyme collects essays by leading scholars from America and the United Kingdom. Like its subject, the essays on rhyme range broadly. They consider an array of topics and employ a number of approaches. Surveying the field, the authors examine rhyme in various historical periods (including the Renaissance, Augustan, Romantic, Modern and Contemporary eras) and in different genres (including poetry and song). Several consider how particular artists (such as the poets Robert Creeley, Emily Dickinson, and Edmund Spenser, and the Somali-born hip-hop artist K’naan) utilize rhyme. Others analyze the shifting attitudes toward rhyme that characterize particular historical periods. Close readings extend insights from linguistics, philosophy, and literary criticism. A selection of poems adds to the interdisciplinary approach as poets offer their own perspectives on the technique. Suggesting its main emphases, the book is divided into six sections: Rhyme in Modern and Contemporary American Poetry, Rhyme across Time Periods, Rhyme in Earlier Periods, Poetry Portfolio, Hip Hop and Rhyme, and Rhyme in Other Texts.

    David Caplan is the Charles M. Weis Professor of English and Associate Director of Creative Writing at Ohio Wesleyan University. He is the author of four books of literary criticism and poetry, most recently, Rhyme’s Challenge: Hip Hop, Poetry, and Contemporary Rhyming Culture.

  • par COLLECTIF Sommaire Droit des papyrus L. Thüngen, Neuedition von PL II/38 aus einem griechischen Index zu Papinians libri definitionum Droit chinois G. MacCormack, Physical Injury and Insult in Early Chinese Law with Comparative Annotations from Other Early Laws Droit romain C. Amunategui, Market and Ownership in Iron Age Latium M.V. Bramante, A proposito di D.12.1.3 (Pomp. 27 ad Sab.): per una interpretazione del concetto di bonitas R. Hassan, Bees, Slaves, Emperors, Tyrants: Metaphors of Constitutional Change in Rome Between the Republic and the Principate A.R. Jurewicz, Bürgschaft eines Sklaven für seine Herrin? Bemerkungen zur fidepromissio servi in TP. 59 (=TPSulp. 58=TPN 48) C. Lázaro Guillamon, El silencio del demandado en el proceso civil: aproximación histórico-crítica al aforismo “quien calla, otorga” L. Radulova, Iura sepulcrorum nella Moesia Inferior: la realizzazione di un fenomeno romano in un ambito greco-trace C. Sardinha, Rechtsvergleichendes zur Sicherungsübereignung in der antiken Vertragspraxis I. Spruit, Aulus Gellius als Richter. Eine Betrachtung zu Gellius, Noctes Atticae XIV, 2 Droit byzantin M. Petrak, Nobile hoc Romani Imperii monumentum: Laudes imperiales in Byzantine Dalmatia Droit romain aux temps modernes O. Sacchi, La regula iuris e i casi perplexi di Leibniz: algoritmo di buona decisione o presidio di verità nel diritto? I. Sogut, Precautions against interventions creating environ­mental effects in Roman Law and its reflection of Turkish Law Chroniques
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