• par COLLECTIF SOMMAIRE N° 112 425 - Intentions et objectifs THÈMES

    429 - Niveaux de référence dans l’évaluation des valeurs du modèle de Schwartz Christine CHATAIGNÉ, Christine BONARDI et Nathalie PANTALÉON 455 - Les femmes, le sens de l’orientation... et les stéréotypes : effet délétère de la menace du stéréotype sur les performances des femmes à une tâche d’orientation dans l’espace Anissa DUMESNIL, Cindy CHATEIGNER et Peggy CHEKROUN 477 - Représentation sociale de l’autisme Julie DACHEZ, André NDOBO et Oscar NAVARRO CARRASCAL

    SCIENCE-ACTION GROUPALE ET TECHNIQUES D’ANIMATION 503- Les publications pédagogiques du C.D.G.A.I. 505- La pression sociale Héloïse DE VISSCHER 529- Les représentants Expérience structurée d’entraînement à l’animation de groupes Pierre DE VISSCHER 537- Appel à contribution : numéro spécial sur l’animatique des groupes 539- Consignes aux auteurs 541- Bulletin d’abonnement 2017
  • Question(s) d'avenir(s) par Philippe LECRENIER L'ouvrage

    Quels impacts auront la digitalisation et l’intelligence artificielle sur nos vies et notre travail ? Verra-t-on la fin du nucléaire ? Nos GSM tiendront-ils 50 ans ? Ecrira-t-on toujours ? Le transhumanisme façonne-t-il une nouvelle espèce humaine ? Y aura-t-il encore des médecins ? Aura-t-on toujours besoin du chômage ? Comment nourrir tout le monde tout en questionnant l’agriculture industrielle ? Quelle mobilité va permettre la voiture autonome ? Quelles pistes s’ouvrent pour un renouveau démocratique? Les frontières auront-elles encore du sens ? Ira-t-on toujours au cinéma ?… Les possibles sont nombreux, influencés par nos cultures et notre pensée politique. Quelle éthique, quelle morale, quels encadrements publics nous aideront à cultiver demain ? En marge de l’exposition « J’aurai 20 ans en 2030 », Question(s) d’avenir(s) ouvre au débat, chatouille la curiosité et apporte une série d’éclairages sur plus de 50 questions incontournables pour penser l’avenir. Entre mythes et quotidiennetés, entre espérances et craintes, des scientifiques de l’Université de Liège partent d’aujourd’hui pour dresser la carte du monde en 2030. Des éclairages et non des réponses. Car l’avenir, aux contours mouvants, est pluriel. Notre époque est charnière, duale, paradoxale. Elle s’oriente vers l’ultra technologique et une reconnexion à un environnement à préserver, vers une autonomie de vie inédite et des formes de contrôle aliénantes. Entre rupture et continuité, 2030 portera en écho les résonances d’aujourd’hui. Le reste est à construire et à anticiper.

    L'auteur

    Philippe LECRENIER est journaliste scientifique, diplômé de l’Université de Liège en 2009. Il collabore régulièrement avec le service de Communication de l'Université de Liège pour la rédaction d'articles de vulgarisation scientifique. Pour préparer « Question(s) d’avenir(s) », il a rencontré plus de 40 chercheurs des différentes facultés d’ULiège. Le ton se voulait accessible, mais nuancé et transversal, et les éclairages interconnectés. De la même manière que le sont les choses qui façonnent le monde et la société.

  • par Juliette DOR, Claire GAVRAY, Marie-Élisabeth HENNEAU et Martine JAMINON (dir.)

    L'ouvrage

    En 1881, une femme s’assied pour la première fois sur les bancs de l’Université de Liège, non sans susciter de violents débats entre défenseurs et opposants à la cause. En 2017, l’Université compte une majorité d’étudiantes et de plus en plus de diplômées y occupent des postes importants comme dans les autres sphères professionnelles, économiques, sociales ou politiques. Que de chemin parcouru ! Et pourtant, que de résistances subsistent, résistances à l’exaucement d’une réelle mixité verticale et horizontale, résistances à la compréhension des enjeux sous-jacents… Cet ouvrage est l’histoire de ce chemin ardu et de celles qui l’ont parcouru...  Depuis la création du FER ULg, en 2001, les compétences interdisciplinaires des quatre éditrices leur ont permis de mener à bien plusieurs projets. Cet ouvrage en prolonge d’autres qui avaient notamment été ébauchés lors d’une exposition en 2009.

    Les auteurs 

    Juliette DOR (angliciste) travaille sur l’accès des filles à l’éducation, les premières voix de femmes et premières écrivaines, les héroïnes mythiques et les utopies d’émancipation.

    Claire GAVRAY (sociologue) a intégré depuis des années le concept de genre dans ses enseignements et ses travaux de recherche sur les représentations et comportements, la dualisation de l’emploi et les trajectoires de vie.

    Marie-Élisabeth HENNEAU (historienne), responsable des archives historiques de l’Université de Liège, consacre ses recherches à la situation des femmes dans les Églises chrétiennes.

    Martine JAMINON (physicienne), administratrice déléguée de l’Embarcadère du Savoir, s’attache à valoriser le travail des femmes dans les domaines scientifiques et techniques.

  • Savoirs, discours, politiques

    par Émilie GOIN & François PROVENZANO (dirs)

    À quoi réfère le mot peuple ? Vieille question que les sciences sociales semblent avoir aujourd’hui évacuée. Faire usage du peuple n’en demeure pas moins un geste idéologique fréquent, envisagé ici sous trois perspectives. Une perspective historique : la mise en débat de la notion de peuple est resituée dans une généalogie allant de la période révolutionnaire française aux enjeux actuels autour de la « citoyenneté ». Une perspective comparatiste : l’ouvrage aborde les usages du peuple dans différentes aires géographiques et culturelles. Une perspective pluridisciplinaire : les contributions touchent tant à la littérature qu’à la science politique, tant à l’histoire qu’à la philosophie, sans oublier le rapport savant au peuple, lui-même questionné comme pratique engagée au sujet du peuple. Conjuguant rigueur et liberté de ton, l’ouvrage entend contribuer à une approche unifiée des Humanités sous l’angle d’une question centrale dans notre imaginaire social contemporain.

    Émilie GOIN est assistante-doctorante à l’Institut d’études Romanes, Médias et Arts de l’Université du Luxembourg et collaboratrice scientifique au Centre de Sémiotique et Rhétorique de l’Université de Liège. Elle achève une thèse de doctorat sur les sens et enjeux esthétiques et socio-politiques de la notion de peuple dans l’oeuvre romanesque d’Aragon.

    François PROVENZANO est enseignant-chercheur au Centre de Sémiotique et Rhétorique de l’Université de Liège (UR Traverses). Ses recherches actuelles portent sur la rhétorique du discours social, la circulation sociale du discours théorique et l’histoire des idées linguistiques.

  • Métaphysique et pensée musicale à l’âge baroque par Arthur DONY

    La musique occupe une place singulière au sein de la philosophie de G.W. Leibniz (1646-1716). Si les développements que ce dernier y consacre sont peu nombreux et dispersés à travers son œuvre, ils n’en dessinent pas moins les contours d’une philosophie de la musique aussi pénétrante que méconnue. Celle-ci apparait tout à la fois comme l’expression et le modèle privilégié de sa métaphysique générale, dont la portée esthétique reste largement à explorer.

    Une œuvre en particulier, cependant, semble avoir déjà donné corps à cette esthétique musicale. Cette œuvre est celle de Jean-Sébastien Bach (1685-1750), dont l’écriture contrapuntique manifeste plus que toute autre une parenté structurelle avec la philosophie de Leibniz. À scruter l’architecture complexe de ses compositions, on peut y déceler comme un miroir de l'univers leibnizien, une expression sensible des principes mêmes de l’harmonie universelle. Au vu du contexte intellectuel dans lequel évoluait J.-S. Bach, cette parenté n’est du reste pas sans fondement historique. Il n’est ici que de mentionner l’implication du Cantor dans la société philosophique dirigée par Lorenz Mizler (1711-1778), élève de Wolff et héritier de Leibniz, à laquelle il dédia plusieurs de ses œuvres les plus hautement formelles, dont la dernière, inachevée, devait être L’Art de la fugue.

    À travers l’étude de la conception leibnizienne de la musique, envisagée dans son rapport à la pensée musicale de J.-S. Bach, cet ouvrage explore les relations entre métaphysique et musique à la lumière du concept d’harmonie comme « unité dans la diversité ». Par le biais d’une enquête comparative, de nature à la fois structurelle et historique, il a pour ambition de montrer comment les concepts de Leibniz peuvent éclairer de façon inédite la musique de J.-S. Bach, et comment celle-ci permet, en retour, de mettre sous un jour nouveau la doctrine leibnizienne de l’harmonie — laquelle trouve en Bach une postérité insoupçonnée.

    Arthur DONY est doctorant en philosophie à l’Université de Liège. Il a publié plusieurs articles sur la métaphysique de Leibniz ainsi que sur la philosophie contemporaine. Dans le cadre de ses recherches sur la métaphysique des relations, il a été Recognised Student à la Faculté de Philosophie de l’Université d’Oxford. Il est également organiste.

  • Althusser, Foucault, Sartre par Hervé OULC’HEN

    L’« Homme » ou la « structure », la « philosophie du sujet » ou la « philosophie du concept » : ces oppositions balisées dans le cadre de la « querelle de l’humanisme » ont la dent dure. Elles contribuent à surdéterminer la manière dont nous héritons, aujourd’hui encore, de la vie intellectuelle des années soixante. Ce livre se situe délibérément après cette querelle : à rebours des polémiques convenues et des dialogues de sourds, il propose une reconstruction dialogique du problème de la pratique et de son primat supposé sur la théorie, comme enjeu commun à trois auteurs réputés incompatibles : Althusser, Foucault et Sartre. Privilégiant le caractère intempestif des thèses à la systématicité des œuvres, l’ouvrage suit le fil conducteur des rapports entre pratique et structure, prenant la forme d’une « théorie des ensembles pratiques ».

    Le dialogue ainsi reconstruit accorde une importance toute particulière à la critique par Althusser des philosophies de la praxis constituante — parmi lesquelles la Critique de la raison dialectique de Sartre occupe une place majeure — au profit d’une analyse structurale des pratiques constituées. Ce geste althussérien a un coût, qui consiste à écarter l’ancrage historique et empirique des pratiques au profit d’une théorie de l’histoire comme « procès sans sujet ».

    Foucault et Sartre se démarquent nettement du traitement althussérien de l’intelligibilité des pratiques. Il s’agit pour eux de sonder l’intelligibilité des pratiques à même le concret : celui des archives de pratiques passées chez Foucault, celui de la dialectique comme logique de l’action en cours chez Sartre. Contre l’idée galvaudée d’un Sartre vieillissant parmi ses contemporains, s’ouvre alors la possibilité d’un véritable dialogue entre Foucault, Sartre, et les sciences sociales sur la question d’une histoire politique de la vérité, qui contribue à remanier en profondeur les rapports entre théorie et pratique.

    Hervé OULC’HEN est docteur en philosophie et chercheur associé à l’Université de Liège. Ses travaux portent sur les pensées dialectiques de l’histoire après-guerre (Sartre, Théorie critique), en dialogue avec Foucault et le structuralisme. Il est l’auteur de Sartre et le colonialisme : la critique d’un système (La Digitale, 2015).

  • par Daniel GIOVANNANGELI

    Ce livre rassemble des articles que l’auteur a consacrés à la phénoménologie. Avec plusieurs autres textes publiés dans ses livres précédents, ils dessinent les linéaments d’une archéologie de la phénoménologie française. Si la phénoménologie a pu bouleverser la philosophie au vingtième siècle, c’est qu’elle est avant tout une méthode. Aussi, loin de se figer en un ensemble de thèses, s’est-elle développée dans une pluralité de directions et a-t-elle retourné vers, et parfois contre elle-même, sa réflexion critique. Les pensées analysées en témoignent, la phénoménologie française est en dialogue ouvert avec les grands systèmes philosophiques, mais aussi avec d’autres disciplines, parmi lesquelles prévalent peut-être l’esthétique et l’anthropologie. Aussi l’auteur s’est-il toujours, ici comme ailleurs, interdit de la refermer sur elle-même. La réception de l’héritage phénoménologique a été particulièrement féconde en France, où dans la brèche ouverte par Levinas, se sont déployées des pensées majeures telles que celles de Sartre et de Merleau-Ponty. Les essais réunis dans ce livre se présentent comme autant de lectures qui dégagent quelques-uns des moments qui ont prolongé ces grandes pensées : de Ricoeur et Thao à Derrida, de Dufrenne à Lyotard, de Granel à Janicaud. L’ouvrage laisse apparaître que les entreprises les plus audacieusement critiques à l’égard de la phénoménologie restent elles-mêmes, à des degrés divers, solidaires de l’héritage qu’elles ont reçu en partage.

    Daniel GIOVANNANGELI a été, jusqu’en 2009, professeur ordinaire à l’Université de Liège, où il a enseigné l’histoire de la philosophie, la métaphysique et la philosophie des sciences sociales. Il est l’auteur de plusieurs livres dont, en 2010, Figures de la facticité. Réflexions phénoménologiques.

  • Médiation esthétique et énonciation éditoriale par Pascal DURAND et Christine SERVAIS (dirs)

    On sait, depuis Mallarmé, que « rien n’aura eu lieu que le lieu » et, depuis McLuhan, que « le message c’est le médium ». Les supports de l’inscription n’en sont pas moins demeurés les parents pauvres des études littéraires et artistiques : envisagés, au mieux, pour les effets de cadrage qu’ils exercent sur les oeuvres, ou bien réduits, trop souvent, au niveau de substrats fonctionnels. Les sciences de la communication en ont fait en revanche leur objet principal, à travers la notion de « médium » et l’analyse des discours, des œuvres et des pratiques en contexte. Objet pour elles à trois dimensions : symbolique, technique et sociale. Le renouvellement des technologies esthétiques, la labilité des frontières au sein de l’univers numérique, la circulation accrue des contenus d’un média à d’autres appellent, en ce sens, à porter une attention plus grande non seulement aux supports en tant que tels, mais surtout à la variété et à l’étendue de leurs « interventions ». C’est à quoi s’emploient les spécialistes ici réunis : de la poésie à l’architecture, du cinéma et du théâtre à l’espace urbain, de l’énonciation éditoriale aux dispositifs du jeu vidéo.

    Pascal DURAND et Christine SERVAIS enseignent tous deux au sein du Département de Communication de la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université de Liège.

    Contributions de Julie Delbouille, Pascal Durand, Nancy Delhalle, Tanguy Habrand, Pierre-Yves Hurel, Bernard Lamizet, Bertrand Legendre, Guy Lelong, Marc-Emmanuel Mélon, Didier Plassard, Christine Servais et Marie-Ève Thérenty.

  • Le singulier dictionnaire de Trübner - Édition revue et augmentée par Jacques ARON- Préface de François RASTIER A propos de l'ouvrage

    Cet essai est consacré au plus important dictionnaire historique et étymologique allemand conçu sous le IIIe Reich par une équipe de linguistes ralliés au régime. Engagé dès 1934, ce projet sans précédent n’a pu être mené à son terme du fait de la Seconde Guerre mondiale. Quatre volumes en ont été publiés entre 1939 et 1943. Après la défaite du nazisme, la matière des tomes suivants a dû être complètement remaniée ; les quatre derniers volumes paraîtront entre 1954 et 1957, adaptés vaille que vaille au nouveau contexte politique: occupation militaire, entrée dans la guerre froide et division du pays en deux États rivaux. Ce mélange d’érudition, d’opportunisme et de compromissions politiques représente un témoignage d’autant plus précieux sur une période de l’histoire européenne, que cet ouvrage de référence a été acquis au fur et à mesure de sa parution par toutes les bibliothèques universitaires et utilisés par des générations de philologues germaniques.  Il engage dès lors à une réflexion renouvelée sur le rôle de la langue et de ses rapports complexes avec tous les enjeux de société, qu’ils soient économiques, politiques, culturels. Il remet en question les limites de la recherche scientifique dans les sciences humaines.

    A propos de l'auteur

    Jacques Aron (Anvers, 1933) est architecte et urbaniste. Il a également enseigné l’histoire et la théorie de ces disciplines. Il est professeur honoraire de l’Enseignement supérieur. Issu d’une famille d’émigrés juifs d’Europe centrale et orientale, il a depuis 20 ans consacré plusieurs ouvrages à la condition juive européenne, particulièrement dans les pays de culture germanique, et à deux philosophes allemands d’origine juive persécutés par le nazisme: Constantin Brunner et Theodor Lessing.

  • Première approche

    par Alain SERET

    A propos de l'ouvrage :

    Le feu, le chaud, le froid, l’eau qui gèle, la glace qui fond, les cristaux : de multiples phénomènes naturels fascinants auxquels l’homme est confronté depuis la préhistoire. Peu à peu, il se met à les appréhender, les apprivoiser et les exploiter à son profit. Cette longue conquête débouche sur la domestication du feu et de la vapeur dans la machine éponyme qui permet à l’homme de s’épargner et lui ouvre des horizons inespérés. Dans la foulée, les physiciens échafaudent des concepts et des modèles qui débouchent sur la physique thermique dont cet ouvrage propose une première approche interactive. Ainsi, le texte est régulièrement interrompu par des questions qui se veulent formatives, en amenant le lecteur à mettre en œuvre ou à s’interroger sur ce qui vient de lui être exposé. Il est également émaillé d’évocations du cheminement historique. Il se termine par des phrases lacunaires, un questionnaire à choix multiple et des exercices qui permettent une première auto-évaluation des connaissances acquises et la mise en pratique des principales notions abordées dans le texte.

    A propos de l'auteur :

    Alain SERET est licencié en sciences physiques, docteur en sciences et participe à l’enseignement des bases de la physique et de l’imagerie médicale en Faculté de Médecine, Faculté de Médecine vétérinaire et Faculté des Sciences à l’Université de Liège depuis 1999. Son domaine de recherche est celui de l’imagerie médicale et plus particulièrement de la médecine nucléaire.

  • par Maggy SCHNEIDER, Kevin BALHAN, Isaline GERARD et Pierre HENROTAY

    A propos de l'ouvrage :

    Ce livre est une initiation très progressive au calcul infinitésimal et à l’analyse mathématique, modulable en fonction du lecteur qu’il soit autodidacte ou non. Il peut nourrir les cours de professeurs soucieux de donner du sens aux mathématiques que ce soit au niveau de l’enseignement secondaire ou à celui de l’enseignement supérieur ou encore dans des dispositifs de transition de l’un à l’autre.

    Le Parcours d’étude et de recherche ici proposé part de problèmes extra et intra-mathématiques à l’origine du calcul infinitésimal dont il reconstruit et explique les techniques de résolution. Il laisse le temps au lecteur de jouir de leur instrumentalité tout en lui montrant de quelles subtilités théoriques ces techniques dépendent. Le jeu déductif se joue alors localement, par îlots, que l’on prend la peine de constituer lors de phases heuristiques.

    A propos des auteurs :

    Ce livre est le fruit d’une réflexion qui s’inscrit dans la durée : des premières recherches de Maggy SCHNEIDER dans les années 80, entre son enseignement à l’Université de Namur et sa thèse à l’Université de Louvain, jusqu’aux travaux qu’elle a dirigés depuis 10 ans à l’Université de Liège dans son laboratoire de didactique des mathématiques. Parmi ceux-ci, les recherches des co-auteurs de ce livre : Kevin BALHAN, professeur à l’Athénée Royal d’Esneux et chargé de formation CIFEN à l’Université de Liège ; Isaline GERARD, professeur à l’Athénée Royal d’Herstal, Pierre HENROTAY, professeur à l’Athénée Royal et École d’Hôtellerie de Spa et chargé de formation CIFEN à l’Université de Liège et Jean-Yves GANTOIS, professeur à l’ICHEC Brussels Management School.

  • Éléments et principes de l’Union européenne par Quentin MICHEL et Maxime HABRAN

    A propos de l'ouvrage :

    L’époque des pères fondateurs de l’Europe nous paraît aujourd’hui bien lointaine.  La construction de l’Union européenne donne le sentiment d’être le fruit de la communion des États et de leur population, mus par un même élan d’enthousiasme. L’abandon d’une Constitution pour l’Europe lors du refus français et néerlandais semble pourtant aller à l’encontre de cet enthousiasme : le rêve européen se serait-il brutalement interrompu ? La construction européenne serait-elle remise en question ? Partant de ces questions très souvent soulevées et débattues, cet ouvrage démontre que la réalité est bien plus complexe qu’une opposition « stop ou encore » et que la ratification des différents traités européens, par les États membres et leur population, ne fut pas toujours acquise sans heurt. Au travers d’une analyse systématique des votes des assemblées parlementaires et des résultats des referenda, l’ouvrage confronte ces présupposés à la « dure » réalité des urnes et laisse apparaître certaines nuances concernant, notamment, le fait que le Royaume-Uni et la Pologne ne sont pas nécessairement les États les plus « eurosceptiques » ou que les conséquences des referenda danois, irlandais ou français étaient vraisemblablement prévisibles.

    A propos des auteurs :

    Quentin MICHEL est professeur ordinaire à la Faculté de Droit, de science politique et de criminologie de l’Université de Liège. Il dirige l’Unité d’Etudes Européennes. Ses domaines de recherches portent sur l’analyse des politiques menées par les différentes composantes de l’Union européenne en particulier pour ce qui concerne le processus décisionnel ainsi que sur les politiques de régulation du commerce dit sensible (armes et assimilés) et les politiques nucléaires notamment pour les aspects de non-prolifération des armes nucléaires.

    Maxime HABRAN est chargé de cours adjoint à la Faculté de Droit, de science politique et de criminologie de l’Université de Liège. Il est également chargé de cours à l’École Provinciale d’Administration de Namur. Ses recherches portent sur les politiques européennes, et plus précisément les politiques agricoles, environnementales et énergétiques.

  • par J. FONTANILLE, M. SONZOGNI & R. TROQE (dirs) Dossier 1. SEMIOTRANSLATIONAL PERSPECTIVES Susan Petrilli, Translation Everywhere Dinda Gorlée, De la traduction à la sémiotraduction 2. TRANSPOSITIONS BETWEEN VERBAL SEMIOTICS Mohammad Ahmad Thawabteh, Intertextuality-Based Argumentation in Politico‑Religious Speech: A Semiotic Perspective Roya Jabarouti, A Semiotic Framework for the Translation of Conceptual Metaphors Alessandra Chiappori, Raymond Queneau : exercices de traduction Federica Massia, The Literary Prestige of the Translated Text: Collodi’s Re‑writing of Perrault’s Contes Diva Cardoso de Camargo, Language of Translation and Interculturality for a Corpus-based Translation Pedagogy Yves Gambier, Traduction et texte : vers un double nouveau paradigme 3. TRANSPOSITIONS BETWEEN VERBAL AND NON-VERBAL SEMIOTICS Kay O’Halloran, Sabine Tan, Peter Wingell, Intersemiotic Translation as Resemiotisation: A Multimodal Perspective Miguel Á. Bernal-Merino, Creating Felicitous Gaming Experiences: Semiotics and Pragmatics as Tools for Video Game Localisation Sabrina Baldo De Brébisson, Formes, sens et pratiques du sous-titrage spécial Evangelos Kourdis, Image, traduction et idéologie nationale : les lithographies grecques des guerres balkaniques (1912-1913) Richard Shiff, Blur and Fuzz: On Translating Representations of Low Resolution Loveday Kempthorne, Peter Donelan, Barbilian-Barbu – a Case Study in Mathematico-poetic Translation Emerald L. King, Tailored Translations — Translating and Transporting Cosplay Costumes 4. IN MEMORIAM: UMBERTO ECO Richard Dixon, Playing on Words: Challenges in Translating Umberto Eco’s Numero zero Varia Jean Cristtus Portela, Sémiotique de la bande dessinée : regards sur la théorie franco-belge Anne Josef, Sémiotique de la résistance du tennis
  • par Sémir BADIR & Maria Giulia DONDERO (dirs)

    L’image peut-elle nier ? La question est en apparence toute simple et attendrait une réponse catégorique, oui ou non. Si pourtant, dans le présent ouvrage, des linguistes, des sémioticiens, des philosophes, des spécialistes des arts visuels et audiovisuels se sont penchés sur cette question, c’est qu’en réalité tout fait problème en elle. Car répondre à une telle question, cela consisterait d’abord à déterminer les conditions dans lesquelles elle se pose. Qu’appelle-t-on « nier » et qu’appelle-t-on « image » ? Et selon quel corpus d’images ? Peut-on donner une réponse unique à la diversité de ses domaines d’usage : les arts, les religions et les sciences, ainsi que de ses genres (portrait, nature morte, etc.) ? Les contributeurs du présent volume explorent différentes sortes de supports médiatiques et d’objets visuels : expériences picturales contemporaines, photographie, films, peinture chinoise, mais aussi peinture religieuse médiévale, pictographies esquimaudes de la fin du XIXe siècle ou hiéroglyphes égyptiens. Une première partie, intitulée « L’énonciation en image », explore les relations entre la négation dans l’image et la théorie de l’énonciation comme celle-ci est revisitée par la sémiotique contemporaine. Une seconde, ayant pour titre « Du langage verbal aux images », s’attache à des comparaisons entre les sens de la négation dans différentes langues et grammaires et leurs cultures visuelles respectives. Les comparaisons inévitables avec d’autres lieux d’exercice de la négation — à savoir les langages formels et les langues verbales — et l’examen des transferts conceptuels non moins indispensables que ces comparaisons suscitent mettent ainsi à l’épreuve d’une question le statut ontologique de l’image.

    Sémir BADIR, maître de recherches du FNRS à l’Université de Liège, est un linguiste spécialisé en sémiotique. Son projet intellectuel est celui d’une épistémologie conforme aux pratiques discursives du savoir. Son dernier ouvrage : Épistémologie sémiotique. La théorie du langage de Louis Hjelmslev (2014).

    Maria Giulia DONDERO, chercheure qualifiée du FNRS à l’Université de Liège, est spécialiste de sémiotique et rhétorique visuelle. Son dernier ouvrage : Des images à problèmes. Le sens du visuel à l’épreuve de l’image scientifique (avec J. Fontanille), Limoges, 2012.

  •  A review of 2015 par François GEMENNE, Caroline ZICKGRAF, Dina IONESCO (eds.)

    A propos de l’ouvrage

    The State of Environmental Migration 2016: Review of the Year 2015 is the sixth annual volume of the series, which selects and compiles Masters students’ work from the course “Environment and Migration” at the Paris School of International Affairs (PSIA) of Sciences Po in an ongoing partnership with the International Organization for Migration (IOM). Each year, students detail and analyze the year’s environmental events insofar as they have affected various forms of migration. This volume includes several important illustrations: landslides in Colombia, floods in India, an earthquake in Pakistan.

    Overall, 2015 has been a key year with regard to policy developments relating to environmental migration issues. First, the Nansen Initiative, an intergovernmental process launched in 2012 by the governments of Norway and Switzerland, concluded in October with the adoption by 109 States of a Protection Agenda that outlines the rights of those displaced across borders by disasters. Secondly, the adoption of the Paris Agreement at the COP21 in December of 2015 was the key policy event of the year. The first universal agreement on climate change is mostly focused on greenhouse gas emissions reductions, but also addresses migration and displacement, as it created a task force to advise the UNFCCC bodies on these issues. The task force is expected to serve as a hub for the integration of research and policy on climate change and migration in the UNFCCC negotiations, and should be established as part of the Warsaw International Mechanism on Loss & Damage. This new edition of The State of Environmental Migration will hopefully serve as a reminder of the magnitude and importance of the challenges to come.

    François GEMENNE is Director of the Hugo Observatory at the University of Liege, where he is senior research associate with the Belgian Fund for Scientific Research (FRS-FNRS).

    Caroline ZICKGRAF is Deputy Director of the Hugo Observatory as well as Post-doctoral Fellow with the Belgian Fund for Scientific Research (FRS-FNRS).

    Dina IONESCO is the Head of the Migration, Environment and Climate Change (MECC) Division at the International Organization for Migration (IOM).

  • Patronages sacrés dans l’Europe des Habsbourg

    par Marie-Élizabeth DUCREUX (dir.)

    Ce livre propose une réflexion comparative et transdisciplinaire sur les adaptations aux réformes de la sainteté et des patronages dans les pays gouvernés par les deux branches de la dynastie des Habsbourg à l’époque moderne : l’Espagne et les pays de l’empereur, en particulier la Hongrie, la Bohême et la Basse-Autriche de la fin du XVIe au début du XVIIIe siècle, puis la Sicile entre 1720 et 1730. Ils sont confrontés aux cas des villes et principautés de l’Italie du Nord et à la situation en Pologne-Lituanie. La création en 1588 de la Congrégation des Rites et la publication des nouveaux livres liturgiques romains — le Bréviaire, le Missel et le Martyrologe — entraînèrent dans tout le monde catholique un double mouvement de demande d’approbation des rituels et des calendriers propres. Il s’agissait à la fois de se mettre en conformité avec la normativité universaliste de la Curie et de réaffirmer l’irréductibilité des particularismes. Or, dans les pays concernés ici de l’Europe centrale et orientale, le pluralisme religieux juxtaposait à un catholicisme souvent minoritaire au début du XVIIe siècle, une adhésion importante, parfois majoritaire, aux différents courants de la Réforme en Hongrie, en Autriche et en Pologne-Lituanie, à l’utraquisme et à l’Unité des Frères issus du hussitisme en Bohême. Dans le Grand-Duché de Lituanie et en Ukraine polonaise avait lieu aussi, non sans conflits et résistances, le passage de l’orthodoxie à l’uniatisme. La mise en perspective de situations impliquant donc une recatholicisation, sous des modalités différentes selon les contextes, avec celles de l’Italie et de l’Espagne apporte de nouveaux éléments de réflexion sur un point central de ces remises en ordre : la notion de patronage sacré. Le patronage, en effet, est susceptible d’usages multiples. Il est support d’autant plus fort à la dévotion locale qu’il insiste sur l’attachement à un lieu, à une histoire, à un groupe ou un territoire. Il est aussi un élément d’identification recréant l’idée de la tradition et de la continuité précisément dans une période de grands bouleversements. Enfin, il est un maillon essentiel des politiques symboliques et légitimatrices, dynastiques ou non. En reconstruisant les contributions d’acteurs particuliers dans les demandes de reconnaissances de cultes anciens, en montrant l’existence des réseaux dans la diffusion de nouveaux cultes, ce livre élargit notre compréhension des rôles conférés au culte des saints à l’époque moderne. Il éclaire la place de l’hagiographie et du bréviaire comme matrices d’une littérature vernaculaire en Europe centrale et suggère la plasticité des modèles iconographiques et rhétoriques s’adaptant à une vaste gamme des conceptions de la sainteté moderne, jusqu’à la veille des Lumières.

    Marie-Élizabeth DUCREUX est historienne de la Monarchie des Habsbourg à l’époque moderne et plus spécialement de la recatholicisation de la Bohême. Elle cherche à articuler dans ses travaux les aspects religieux, politiques, culturels et sociaux des transformations en cours dans les différents pays que les Habsbourg gouvernaient en Europe centrale aux XVIIe et XVIIIe siècles.

  • par M. BERT, I. FALQUE & M. HAGELSTEIN (éds)

    Présentation de la revue

    Methis est la revue du groupe Intersection. Elle se donne un double objectif : la discussion, dans un cadre interdisciplinaire, des recherches en cours des doctorants et jeunes docteurs en Philosophie et lettres et en Sciences humaines et sociales de l’Université de Liège et la constitution d'un lieu de publication ouvert pour des dossiers portant sur des thématiques interdisciplinaires. Un tel cadre interdisciplinaire exige, afin d’assurer un échange scientifique rigoureux, que les questions de méthode soient clairement posées et soumises à la perspicacité des regards croisés entre les différentes disciplines.

    Table des matières MethIS 5

    M. Hagelstein, Introduction H. Collard, Les ambiguïtés de l’anthropomorphisme. De la divinité agissante à sa statue dans la céramique grecque S. Derwael, Blattmasken. Un motif iconographique mêlant frontalité et dynamisme végétal F. Close, Imaginer l’indicible. À propos de la mise en mouvement des images dans les récits de visions de la Trinité des hagiographes et des mystiques médiévaux (viie-xiie siècles) I. Falque, Du dynamisme de l’herméneutique dévotionnelle à la fin du Moyen Âge. L’exemple des Andachtsbilder flamandes S. Fevry & R. Dekoninck, Du pas à la chute. Pour une approche transhistorique des phénomènes de seuil et de transition dans les images fixes et animées N. Pfeiffer, Corps fragmentés, images montées. Dura lex de Koulechov M. Hagelstein & J. Hamers, L’atlas à l’épreuve de l’image en mouvement (Warburg, Farocki, Didi-Huberman) G. Meesters, La rupture dans le temps et dans l’espace en bande dessinée : naissance d’une norme chez Hergé et Vandersteen J. Thonon, Les écarts du photogramme : entre photographie et cinéma D. Saint-Amand, Le mur et le masque. À propos de Banksy

  • par COLLECTIF

    Dossier

    1. Primitives José Roberto do Carmo Jr. & Thiago Corrêa de Freitas, Melodic Primitives and Semiosis Lucas Takeo Shimoda, Semiotic Description of Timbre and Usage-Related Variants: An Exploratory Analysis of Orchestration Handbooks

    2. The Audible Andrea Valle, Towards a Semiotics of the Audible Lucia Santaella, Sound and Music in the Domain of Rhematic Iconic Qualisign

    3. Music, Song, Language Luiz Tatit & Ivã Carlos Lopes, Ce que « chanter » veut dire dans l’énonciation musicale Martine Groccia, La chanson. Essai de sémiotique théorique appliquée Lawrence M. Zbikowski, Words, Music, and Meaning Colwyn Trevarthen, Communicative Musicality or Stories of Truth and Beauty in the Sound of Moving Bjorn Merker, Seven theses on the Biology of Music and Language

    4. Metaphor Frederico Macedo, Space as Metaphor: The Use of Spatial Metaphors in Music and Music Writing Line Brandt, Dance as Dialogue: Metaphorical Conceptualization and Semantic Domains

    5. Tonality, Harmony, Philosophy Per Aage Brandt, On Tonal Dynamics and Musical Meaning William L. Benzon, “Rhythm Changes”. Notes on Some Genetic Elements in Musical Culture John Halle, From Linguistics to Musicology. Notes on Structuralism, Musical Generativism, Cognitive Science, and Philosophy Peter Bruun, Silence the Silence. Making Sense of Music beyond Consumption and Contemplation

    6. Emotion, Body and Performance David Huron, Cues and Signals: An Ethological Approach to Music-Related Emotion William Westney, et al., Musical Embodiment and Perception: Performances, Avatars and Audiences Morten Schuldt-Jensen, What Is Conducting? Signs, Principles, and Problems Varia Alain Rabatel, Le substrat énonciatif de la connaissance narrative empathique et ses enjeux philosophiques Pierluigi Basso Fossali, Le rythme étranger et la catalyse ponctuelle de la culture. Dialogues possibles entre Barthes et Lotman
  • Image, identité, religion par Daniel BARBU

    « I dolâtrie » est un terme dépréciatif qui sert à désigner les cultes des faux dieux en face d’un dieu considéré comme unique et véritable. Plongeant ses racines dans les réflexions antiques sur la religion des « autres », cette notion se trouve au coeur des débats qui, des Pères de l’Église aux explorateurs modernes, interrogent la diversité des cultes et des pratiques religieuses. Au fil des siècles, cette catégorie polémique a fabriqué l’altérité tout en reléguant l’« autre », le « païen », le « sauvage », l’« hérétique », l’« ignorant », du côté de l’erreur et de l’aberration. La notion d’idolâtrie condamne comme fausse la religion de l’« autre », voire lui refuse la qualité même de religion. Cette histoire, où les « sauvages » du Nouveau Monde rejoignent les peuples de l’Antiquité, annonce l’émergence d’une véritable science des religions. Ce livre retrace la naissance de « l’idolâtrie » au croisement des réflexions juives et grecques sur l’image, les origines de la culture et la diversité religieuse. Des débats grecs sur l’anthropomorphisme à la critique des « idoles » dans le judaïsme ancien, il explore les fondements antiques d’une histoire comparée des religions.

    Daniel BARBU est historien des religions, spécialisé dans l’histoire du judaïsme antique et médiéval. Il a enseigné aux Université de Genève, Lausanne, Berne et Zurich. Ses recherches portent sur la formation des identités religieuses dans l’Antiquité, sur les controverses religieuses entre juifs et chrétiens, et sur l’historiographie des sciences religieuses. Il a notamment édité Le Savoir des religions. Fragments d’historiographie religieuse (2014) et il est l’un de membres fondateurs de la revue d’anthropologie et d'histoire des religions Asdiwal.

  • par Denis SAINT-AMAND (dir.)

    Les groupes littéraires sont portés par le projet d’une « oeuvre commune », selon le mot de Sainte-Beuve. Instance majeure de l’institution littéraire, ils constituent un objet privilégié pour l’histoire de la littérature et, en particulier, pour celle qui se construit avec les outils de la sociologie. Se pencher sur leurs mécanismes de constitution et ce qui conduit à leur dissolution, leurs rites et leurs croyances, leurs forces de cohésion et la manière dont ils se donnent à voir publiquement, c’est se donner les moyens de comprendre la façon dont la littérature se vit à une époque donnée. Les auteurs rassemblés ici se sont donné pour objectif d’examiner à nouveaux frais la sociologie mais aussi la poétique des groupes littéraires. Des cénacles romantiques aux réseaux moins denses de l’époque contemporaine — en passant par les groupuscules fin de siècle, les cohortes surréalistes et certaines configurations académiciennes —, l’ouvrage alterne études de cas et réflexions transversales sur la dynamique des collectifs littéraires.

    Denis SAINT-AMAND est docteur en langues et lettres de l’Université de Liège. Il codirige les revues COnTEXTES et Parade sauvage. Il est notamment l’auteur de La Littérature à l’ombre. Sociologie du Zutisme (Classiques Garnier, 2012) et Le Dictionnaire détourné (PUR, 2013).

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