• Médiation esthétique et énonciation éditoriale par Pascal DURAND et Christine SERVAIS (dirs)

    On sait, depuis Mallarmé, que « rien n’aura eu lieu que le lieu » et, depuis McLuhan, que « le message c’est le médium ». Les supports de l’inscription n’en sont pas moins demeurés les parents pauvres des études littéraires et artistiques : envisagés, au mieux, pour les effets de cadrage qu’ils exercent sur les oeuvres, ou bien réduits, trop souvent, au niveau de substrats fonctionnels. Les sciences de la communication en ont fait en revanche leur objet principal, à travers la notion de « médium » et l’analyse des discours, des œuvres et des pratiques en contexte. Objet pour elles à trois dimensions : symbolique, technique et sociale. Le renouvellement des technologies esthétiques, la labilité des frontières au sein de l’univers numérique, la circulation accrue des contenus d’un média à d’autres appellent, en ce sens, à porter une attention plus grande non seulement aux supports en tant que tels, mais surtout à la variété et à l’étendue de leurs « interventions ». C’est à quoi s’emploient les spécialistes ici réunis : de la poésie à l’architecture, du cinéma et du théâtre à l’espace urbain, de l’énonciation éditoriale aux dispositifs du jeu vidéo.

    Pascal DURAND et Christine SERVAIS enseignent tous deux au sein du Département de Communication de la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université de Liège.

    Contributions de Julie Delbouille, Pascal Durand, Nancy Delhalle, Tanguy Habrand, Pierre-Yves Hurel, Bernard Lamizet, Bertrand Legendre, Guy Lelong, Marc-Emmanuel Mélon, Didier Plassard, Christine Servais et Marie-Ève Thérenty.

  • Althusser, Foucault, Sartre par Hervé OULC’HEN

    L’« Homme » ou la « structure », la « philosophie du sujet » ou la « philosophie du concept » : ces oppositions balisées dans le cadre de la « querelle de l’humanisme » ont la dent dure. Elles contribuent à surdéterminer la manière dont nous héritons, aujourd’hui encore, de la vie intellectuelle des années soixante. Ce livre se situe délibérément après cette querelle : à rebours des polémiques convenues et des dialogues de sourds, il propose une reconstruction dialogique du problème de la pratique et de son primat supposé sur la théorie, comme enjeu commun à trois auteurs réputés incompatibles : Althusser, Foucault et Sartre. Privilégiant le caractère intempestif des thèses à la systématicité des œuvres, l’ouvrage suit le fil conducteur des rapports entre pratique et structure, prenant la forme d’une « théorie des ensembles pratiques ».

    Le dialogue ainsi reconstruit accorde une importance toute particulière à la critique par Althusser des philosophies de la praxis constituante — parmi lesquelles la Critique de la raison dialectique de Sartre occupe une place majeure — au profit d’une analyse structurale des pratiques constituées. Ce geste althussérien a un coût, qui consiste à écarter l’ancrage historique et empirique des pratiques au profit d’une théorie de l’histoire comme « procès sans sujet ».

    Foucault et Sartre se démarquent nettement du traitement althussérien de l’intelligibilité des pratiques. Il s’agit pour eux de sonder l’intelligibilité des pratiques à même le concret : celui des archives de pratiques passées chez Foucault, celui de la dialectique comme logique de l’action en cours chez Sartre. Contre l’idée galvaudée d’un Sartre vieillissant parmi ses contemporains, s’ouvre alors la possibilité d’un véritable dialogue entre Foucault, Sartre, et les sciences sociales sur la question d’une histoire politique de la vérité, qui contribue à remanier en profondeur les rapports entre théorie et pratique.

    Hervé OULC’HEN est docteur en philosophie et chercheur associé à l’Université de Liège. Ses travaux portent sur les pensées dialectiques de l’histoire après-guerre (Sartre, Théorie critique), en dialogue avec Foucault et le structuralisme. Il est l’auteur de Sartre et le colonialisme : la critique d’un système (La Digitale, 2015).

  • Savoirs, discours, politiques

    par Émilie GOIN & François PROVENZANO (dirs)

    À quoi réfère le mot peuple ? Vieille question que les sciences sociales semblent avoir aujourd’hui évacuée. Faire usage du peuple n’en demeure pas moins un geste idéologique fréquent, envisagé ici sous trois perspectives. Une perspective historique : la mise en débat de la notion de peuple est resituée dans une généalogie allant de la période révolutionnaire française aux enjeux actuels autour de la « citoyenneté ». Une perspective comparatiste : l’ouvrage aborde les usages du peuple dans différentes aires géographiques et culturelles. Une perspective pluridisciplinaire : les contributions touchent tant à la littérature qu’à la science politique, tant à l’histoire qu’à la philosophie, sans oublier le rapport savant au peuple, lui-même questionné comme pratique engagée au sujet du peuple. Conjuguant rigueur et liberté de ton, l’ouvrage entend contribuer à une approche unifiée des Humanités sous l’angle d’une question centrale dans notre imaginaire social contemporain.

    Émilie GOIN est assistante-doctorante à l’Institut d’études Romanes, Médias et Arts de l’Université du Luxembourg et collaboratrice scientifique au Centre de Sémiotique et Rhétorique de l’Université de Liège. Elle achève une thèse de doctorat sur les sens et enjeux esthétiques et socio-politiques de la notion de peuple dans l’oeuvre romanesque d’Aragon.

    François PROVENZANO est enseignant-chercheur au Centre de Sémiotique et Rhétorique de l’Université de Liège (UR Traverses). Ses recherches actuelles portent sur la rhétorique du discours social, la circulation sociale du discours théorique et l’histoire des idées linguistiques.

  • Métaphysique et pensée musicale à l’âge baroque par Arthur DONY

    La musique occupe une place singulière au sein de la philosophie de G.W. Leibniz (1646-1716). Si les développements que ce dernier y consacre sont peu nombreux et dispersés à travers son œuvre, ils n’en dessinent pas moins les contours d’une philosophie de la musique aussi pénétrante que méconnue. Celle-ci apparait tout à la fois comme l’expression et le modèle privilégié de sa métaphysique générale, dont la portée esthétique reste largement à explorer.

    Une œuvre en particulier, cependant, semble avoir déjà donné corps à cette esthétique musicale. Cette œuvre est celle de Jean-Sébastien Bach (1685-1750), dont l’écriture contrapuntique manifeste plus que toute autre une parenté structurelle avec la philosophie de Leibniz. À scruter l’architecture complexe de ses compositions, on peut y déceler comme un miroir de l'univers leibnizien, une expression sensible des principes mêmes de l’harmonie universelle. Au vu du contexte intellectuel dans lequel évoluait J.-S. Bach, cette parenté n’est du reste pas sans fondement historique. Il n’est ici que de mentionner l’implication du Cantor dans la société philosophique dirigée par Lorenz Mizler (1711-1778), élève de Wolff et héritier de Leibniz, à laquelle il dédia plusieurs de ses œuvres les plus hautement formelles, dont la dernière, inachevée, devait être L’Art de la fugue.

    À travers l’étude de la conception leibnizienne de la musique, envisagée dans son rapport à la pensée musicale de J.-S. Bach, cet ouvrage explore les relations entre métaphysique et musique à la lumière du concept d’harmonie comme « unité dans la diversité ». Par le biais d’une enquête comparative, de nature à la fois structurelle et historique, il a pour ambition de montrer comment les concepts de Leibniz peuvent éclairer de façon inédite la musique de J.-S. Bach, et comment celle-ci permet, en retour, de mettre sous un jour nouveau la doctrine leibnizienne de l’harmonie — laquelle trouve en Bach une postérité insoupçonnée.

    Arthur DONY est doctorant en philosophie à l’Université de Liège. Il a publié plusieurs articles sur la métaphysique de Leibniz ainsi que sur la philosophie contemporaine. Dans le cadre de ses recherches sur la métaphysique des relations, il a été Recognised Student à la Faculté de Philosophie de l’Université d’Oxford. Il est également organiste.

  • par S. VASYLYEV, A. SINITSYN, M. OTTE (edit.)

    Actes du colloque international de la 8e commission de l'UISPP, qui s'est tenu à Saint Petersbourg en 2016. Le Sungirien est décrit en tant que tradition culturelle du début du Paléolithique supérieur en Europe orientale, à travers son historiographie, sa chronologie, ses productions lithiques et en matières dures animales, ses traces d'habitat, ses ornements...

  • par Leah SOUFFRANT

    “Leah Souffrant, with laudably quiet gestures, reaches lyrically into literature’s silent places to delineate the thermodynamics of the lacuna. Working the pauses, she does a Duras: nimble, stunned, alert. Hats off to Souffrant for the elliptical beauty she unearths and—with interpretive deftness—performs!” — Wayne Koestenbaum

    How might the unsayable become known to us? In the arts, silence and blank space often attempt to convey what cannot be said, making one revelation even as another is withheld. In this meditative study, Leah Souffrant explores how creative forms of reticence can communicate knowledge and create experience. Attending to word and image and what hovers between, Souffrant describes an aesthetics of attention to absence and presents a poetics of the unsayable. Through the work of Anne Carson, Marguerite Duras, Sylvia Plath, Jean Rhys, Rainer Maria Rilke, Lorna Simpson, Rachel Zucker, and others, Souffrant investigates creative gestures and critical assertions at the intersection of phenomenology, feminism, and form. She invites readers to dwell in the spaces created by works that withhold explication, remain silent or blank, and discover the understanding made available to us in such spaces when we give them our attention. While acknowledging that language inevitably is inadequate, Souffrant examines the ways in which creative works nevertheless translate experience into form, and can — echoing Maurice Merleau-Ponty —“make us advance toward” richer understanding of what is often most difficult to grasp.

    Leah SOUFFRANT, PhD, MFA, is a poet and critic. She holds degrees in English; Creative Writing-Poetry; and Russian. Souffrant teaches at New York University.

  • Proceedings of the conference held at the University of Liège, 6th-8th February 2013 par Todd GILLEN (ed.)

    Tradition is central to Egyptology, and this volume discusses and problematises the concept by bringing together the most recent work on archaeological, art historical and philological material from the Predynastic to the Late Period. The eclectic mix of material in this volume takes us from New Kingdom artists in the Theban foothills to Old Kingdom Abusir, and from changing ideas about literary texts to the visual effects of archaising statuary. With themes of diachrony persisting at the centre, aspects of tradition are approached from a variety of perspectives: as sets of conventions abstracted from the continuity of artefactual forms; as processes of knowledge (and practice) acquisition and transmission; and as relevant to the individuals and groups involved in artefact production. The volume is divided into four main sections, the first three of which attempt to reflect the different material foci of the contributions: text, art, and artefacts. The final section collects papers dealing with traditions which span different media.

    The concepts of cultural productivity and reproductivity are inspired by the field of text criticism and form common reference points for describing cultural change across contributions discussing disparate kinds of data. Briefly put, productive or open traditions are in a state of flux that stands in dialectic relation to shifting social and historical circumstances, while reproductive or closed traditions are frozen at a particular historical moment and their formulations are thereafter faithfully passed down verbatim. The scholars in this volume agree that a binary categorisation is restrictive, and that a continuum between the two poles of dynamic productivity and static reproductivity is by all means relevant to and useful for the description of various types of cultural production.

    This volume represents an interdisciplinary collaboration around a topic of perennial interest, a rarity in a field increasingly fractured by progressive specialisation.

    Todd GILLEN earned his PhD in Egyptology from Macquarie University, Sydney, and worked as a postdoctoral fellow for the Ramses project at the University of Liège. He has published on a variety of topics relating to ancient Egyptian text and culture of the New Kingdom. He is currently pursuing a career in psychology and counselling.

  • par P. BASSO FOSSALI & M. COLAS-BLAISE (dirs)

    1. La vie des paradigmes Mathieu Goux, Naissance d’un paradigme : la catégorie du déterminant dans les grammaires de l’époque classique. L’exemple de l’article défini Jean-François Sablayrolles, Créativité lexicale en discours liée à l’existence de paradigmes

    2. Pratiques paradigmatiques Catherine Fuchs, Comparaison et paradigme Nathalie Rossi-Gensane, Syntaxe et paradigme(s) : outre les relations de dépendance, les relations d’équivalence

    3. La mise en question des paradigmes Danielle Leeman, Les paradigmes comme échos / véhicules des représentations sociales : l’exemple de structures de type Prép + N Véronique Traverso, Déambulations autour du paradigme et de la temporalité de l’interaction

    4. Les paradigmes en discours Emmanuelle Prak-Derrington, Quand les syntagmes se font paradigmes : la cohésion rythmique de la répétition Alain Rabatel, La notion de paradigme au défi du texte : l’exemple des paradigmes entrecroisés de l’énonciation et du point de vue

    5. Degrés de complexification paradigmatique Jacques Fontanille, Paradigmes d’alternatives syntagmatiques : la manifestation est une compétition Marion Colas-Blaise, Le paradigme entre système et procès. La question de la reformulation

    6. Conditions de résistance d’une notion classique Sémir Badir & Lorenzo Cigana, Systématiser les associations. Le concept hjelmslévien de paradigme et son héritage greimassien         Pierluigi Basso Fossali, La prestation sémantique de l’organisation paradigmatique. Pressions, compétitions et résonances entre langue et discours

    Varia Adrien Mathy, Formaliser le trope. De la subjectivité linguistique à la subjectivité épilinguistique Lia Kurts-Wöste, Les formes symboliques artistiques au prisme de la musique : pour une approche trans-sémiotique
  • Actes du colloque du 2-3-4 juin 2016 à l’université de Paris Nanterre

    par Vincent LAISNEY (dir.)

    Les Souvenirs littéraires se différencient des Mémoires historiques par la matière traitée (les écrivains et leur microcosme) et la période couverte (1850-1950). Un auteur relate en témoin ce qu’il a vu et entendu au sein du milieu littéraire qu’il fréquentait jadis : tels sont les paramètres les plus apparents de ce qui constitue un genre à part entière, dont la valeur n’est pas que documentaire. Au-delà des anecdotes qu’il procure, le corpus très abondant de ces Souvenirs intéresse en effet aussi bien l’histoire et la sociologie de la littérature que l’analyse des figurations de la vie littéraire. Le présent ouvrage s’emploie à cerner la poétique particulière de ce genre à partir d’un large éventail de témoignages sur le romantisme, le Parnasse, le naturalisme, le symbolisme et le surréalisme. Il rassemble à cet effet — débats compris — les actes d’un colloque qui s’est tenu en 2016 à l’Université de Paris Nanterre. Contributions et interventions de Jean-Pierre Bertrand, Patrick Besnier, Laurence Campa, Antoine Compagnon, Pierre-Jean Dufief, Pascal Durand, Luc Fraisse, Adrien Frenay, Emmanuel Giraud, Anthony Glinoer, Jean-Marc Hovasse, Martine Lavaud, Dominique Maingueneau, Michel Murat, Alain Pagès, Antoine Piantoni, Jean-Michel Pottier, Thierry Poyet, Corinne Saminadayar-Perrin, Tiphaine Samoyault, Julien Schuh, Yoan Vérilhac, David Vrydaghs, Damien Zanone.

    Vincent LAISNEY est maître de conférences à l’Université de Paris Nanterre. Spécialiste des sociabilités littéraires au xixe siècle, il est l’auteur, entre autres ouvrages, de L’Âge des cénacles (avec A. Glinoer, Paris, Fayard, 2013) et d’un essai sur la lecture à voix haute en petit comité : En lisant en écoutant (Bruxelles, Impressions Nouvelles, 2017).

  • Érudition, lecture et écriture dans le monde gréco-romain Actes du colloque international (Liège, 6–7 septembre 2013) par Gabriel NOCCHI MACEDO et Maria Chiara SCAPPATICCIO (éds)

    Un grand nombre de textes grecs et latins écrits sur papyrus, parchemin, tablettes de bois et ostraca, ou gravés sur support dur, sont accompagnés de signes graphiques qui fournissent des informations non seulement sur eux-mêmes, mais aussi sur leur contexte de production et d’utilisation. Identifiés comme accents, marques de ponctuation, signes critiques ou dispositifs d’organisation du texte, ils reflètent les pratiques d’écriture, de lecture et d’étude des textes dans l’Antiquité et au Moyen Âge. Premier recueil entièrement consacré aux signes employés dans les textes grecs et latins, le présent ouvrage réunit 17 contributions présentées lors du colloque international organisé à l’Université de Liège les 6 et 7 septembre 2013. Relevant tant de l’épigraphie et de la papyrologie, que de la philologie, de la paléographie et de la codicologie, elles examinent des textes littéraires et documentaires,  sur pierre, papyrus, parchemin et papier, qui sont datés du IVe siècle avant notre ère au XVIe siècle.

    Gabriel NOCCHI MACEDO a reçu sa formation en philologie classique, papyrologie et paléographie à Liège, Rome et Heidelberg. Membre du Centre de Documentation de Papyrologie Littéraire (CEDOPAL), il est actuellement chercheur post-doctoral à l’University of Michigan. Il est l’auteur d’une édition du poème latin Alcestis Barcinonensis (Papyrologica Leodiensia 3), ainsi que de plusieurs articles dans les domaines de la papyrologie, la paléographie et l’érudition antique.

    Maria Chiara SCAPPATICCIO est professeur associé de langue et littérature latines à l’Università degli Studi « Federico II » de Naples. Elle est l’auteur de plusieurs éditions de textes latins sur papyrus. Ses recherches portent sur la circulation et l’enseignement de la langue et de la littérature latines dans la partie orientale de l’Empire.

  • Contrats et serments dans le monde gréco-romain Actes de la Journée d’étude internationale (Liège, 29 octobre 2014) par Marie-Hélène MARGANNE & Antonio RICCIARDETTO (éds)

    En dépit des nombreux travaux récents consacrés au Serment hippocratique, l’origine documentaire de ce célèbre écrit n’avait encore jamais fait l’objet d’une étude approfondie. Elle est pourtant mentionnée dès la première phrase du texte : « Je jure par Apollon médecin, par Asclépios, Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin, de remplir, selon ma capacité et mon jugement, ce serment et ce contrat ». S’inscrivant dans une approche interdisciplinaire, le présent ouvrage réunit six contributions présentées lors de la Journée d’étude internationale En marge du Serment hippocratique : contrats et serments dans le monde gréco-romain, organisée à l’Université de Liège, le 29 octobre 2014, où, en confrontant les sources littéraires et documentaires, qu’elles soient de nature médicale, religieuse ou juridique, on s’est efforcé de replacer le fameux écrit attribué à Hippocrate dans son contexte originel : celui des contrats et serments antiques.

    Marie-Hélène MARGANNE est directrice du Centre de Documentation de Papyrologie Littéraire (CEDOPAL) de l’Université de Liège, où elle enseigne la papyrologie littéraire, la paléographie grecque et la langue grecque. À la fois philologue classique, papyrologue et historienne de la médecine, elle est l’auteur de nombreuses publications sur les papyrus médicaux, l’histoire de la médecine, le livre et les bibliothèques antiques.

    Antonio RICCIARDETTO est Docteur en Langues et Lettres (2015) de l’Université de Liège et actuellement A.T.E.R. au Collège de France (Paris). Sa thèse de doctorat a porté sur des papyrus documentaires grecs de médecine. Poursuivant des recherches dans les domaines de la papyrologie et de l’histoire de la médecine, il est membre du CEDOPAL de l’Université de Liège et secrétaire de la Société Belge d’Études Byzantines. Il est l’auteur d’une édition de l’Anonyme de Londres, un papyrus médical grec du Ier siècle (Papyrologica Leodiensia, 4 ; 2e éd. Paris, 2016).

  • par COLLECTIF

    Sommaire

    Éditorial Hommage à Jacques-Henri Michel (L’Abrégé d’art militaire de Végèce) Avant-propos (Dominique Gaurier) Les traductions françaises de l’Abrege d’art militaire de Végèce (Étienne Famerie) Note sur le texte et la traduction (Étienne Famerie) Plan de l’oeuvre Édition critique et traduction (Étienne Famerie et Jacques-Henri Michel) Bibliographie sur l’Abrégé d’art militaire de Végèce (1981–2015) (Étienne Famerie) .

    Droit romain Emanuela Calore, Volenti non fit iniuria: una regula romana? Giacomo D’Angelo, Vadimonium nossale ed exhibition «in eadem causa» Evelyn Höbenreich, Marginalia on Morals, Rhetoric, and Law. Apropos Sen. contr. 2.7 Aglaïa McClintock, Nemesi dea del νόμος. Modalita e simboli della repressione criminale nei primi secoli dell’impero romano Esteban Moreno Resano, La emision en Oriente de cinco leyes occidentales de Constantino Carlo Pelloso, Sul diritto del cittadino al processo popolare dalla caduta del regno al decemvirato legislativo Mariagrazia Rizzi, Aequum/iniquum esse nelle constitutiones principum di età severiana in materia contrattuale attraverso le testimonianze dei Digesta giustinianei Annamaria Salomone, Le donazioni inter virum et uxorem tra successio ed accessio possessionis

    Chroniques

  • par COLLECTIF Sommaire Droit des papyrus L. Thüngen, Neuedition von PL II/38 aus einem griechischen Index zu Papinians libri definitionum Droit chinois G. MacCormack, Physical Injury and Insult in Early Chinese Law with Comparative Annotations from Other Early Laws Droit romain C. Amunategui, Market and Ownership in Iron Age Latium M.V. Bramante, A proposito di D.12.1.3 (Pomp. 27 ad Sab.): per una interpretazione del concetto di bonitas R. Hassan, Bees, Slaves, Emperors, Tyrants: Metaphors of Constitutional Change in Rome Between the Republic and the Principate A.R. Jurewicz, Bürgschaft eines Sklaven für seine Herrin? Bemerkungen zur fidepromissio servi in TP. 59 (=TPSulp. 58=TPN 48) C. Lázaro Guillamon, El silencio del demandado en el proceso civil: aproximación histórico-crítica al aforismo “quien calla, otorga” L. Radulova, Iura sepulcrorum nella Moesia Inferior: la realizzazione di un fenomeno romano in un ambito greco-trace C. Sardinha, Rechtsvergleichendes zur Sicherungsübereignung in der antiken Vertragspraxis I. Spruit, Aulus Gellius als Richter. Eine Betrachtung zu Gellius, Noctes Atticae XIV, 2 Droit byzantin M. Petrak, Nobile hoc Romani Imperii monumentum: Laudes imperiales in Byzantine Dalmatia Droit romain aux temps modernes O. Sacchi, La regula iuris e i casi perplexi di Leibniz: algoritmo di buona decisione o presidio di verità nel diritto? I. Sogut, Precautions against interventions creating environ­mental effects in Roman Law and its reflection of Turkish Law Chroniques
  • On Rhyme

    32,00

    par David CAPLAN

    Edited by David Caplan, On Rhyme collects essays by leading scholars from America and the United Kingdom. Like its subject, the essays on rhyme range broadly. They consider an array of topics and employ a number of approaches. Surveying the field, the authors examine rhyme in various historical periods (including the Renaissance, Augustan, Romantic, Modern and Contemporary eras) and in different genres (including poetry and song). Several consider how particular artists (such as the poets Robert Creeley, Emily Dickinson, and Edmund Spenser, and the Somali-born hip-hop artist K’naan) utilize rhyme. Others analyze the shifting attitudes toward rhyme that characterize particular historical periods. Close readings extend insights from linguistics, philosophy, and literary criticism. A selection of poems adds to the interdisciplinary approach as poets offer their own perspectives on the technique. Suggesting its main emphases, the book is divided into six sections: Rhyme in Modern and Contemporary American Poetry, Rhyme across Time Periods, Rhyme in Earlier Periods, Poetry Portfolio, Hip Hop and Rhyme, and Rhyme in Other Texts.

    David Caplan is the Charles M. Weis Professor of English and Associate Director of Creative Writing at Ohio Wesleyan University. He is the author of four books of literary criticism and poetry, most recently, Rhyme’s Challenge: Hip Hop, Poetry, and Contemporary Rhyming Culture.

  • TYPOI

    42,50

    Greek and Roman Coins Seen Through Their Images Noble Issuers, Humble Users? Proceedings of the International Conference Organized by the Belgian and French Schools at Athens, 26-28 September 2012

    par P.P. IOSSIF, Fr. DE CALLATAŸ, R. VEYMIERS (eds.)

    Since the 16th c. numerous studies have been consecrated to the images depicted on Greek and Roman coins. Most of them are concerned with the identification of numismatic types. In contrast, rare are those asking questions about the possible mechanisms preceding the choice of types by an authority and their reception(s) by different audiences. The present book brings together various approaches on visual culture from different fields (working on different areas, periods, or specializing in media other than coins) proposing an original methodological synthesis of what has been done or has still to be done in numismatic iconography. More precisely, this book explores the relation between “issuer” and “user” by addressing various points. Were numismatic types chosen and adapted for particular audiences? If so, then how is it that the iconography, bearing a religious character in most of the cases, does not correspond to those we imagine being the primary beneficiaries, i.e., soldiers and traders? What is the actual circulation of monetary images? What are the differences and similarities with respect to the images produced in other media of similar or distant sizes and qualities, gems and seals being similar, vases and sculptures being distant? To what extend did the issuers draw on media other than coinage for their iconographic ideas? Could users understand the “message” without the mediation of other media? In which way did numismatic imagery influence (or was it influenced by) the iconographic types and choices on other media? Which concepts and tools coming from different fields of research (anthropology for instance) are likely to help our understanding of the type-choice process? Are numismatic types over-commented by art historians (eager to use the term “propaganda”) and under-commented by economists (more imbued with pragmatism)? To what extent did the indispensable confidence of the users determine the use of images easily recognizable by them? Who decides the monetary iconography: the highest authorities or, as in the case of Republican Rome, junior aediles? Who’s responsible for the numismatic type: the coin engraver or the artist creating the original design? These are some of the questions addressed in this book and answered by leading specialists through new lenses and perspectives focusing on visual culture.

    Panagiotis IOSSIF is Deputy Director of the Belgian School of Archaeology at Athens and Professor of Ancient and Medieval Numismatics at Nijmegen. His research focuses on statistical and quantitative models of Hellenistic economies and the methodology of iconographical analyses on coins and other media.

    Member of several academies and professor in Paris (EPHE) and Brussels (ULB), François DE CALLATAŸ is head of department at the Royal Library of Belgium. A specialist of monetary history of the ancient Greek world, he has published more than 6,500 pages on various matters.

    Former member of the French School at Athens, Richard VEYMIERS currently serves as Marie Skłodowska-Curie Research Fellow at Leiden University. His scholarly interests focus on the functioning of visual cultures and their role within the processes of culture-contact, mobility and transference in the ancient societies.

  • par Jéromine FRANÇOIS & Álvaro CEBALLOS VIRO (eds)

    Un autor crea sus personajes, pero sólo puede ejercer su poder sobre ellos dentro de los límites de su obra. Más allá, en la imaginación de otros escritores, algunos personajes continúan viviendo aventuras. ¿Cómo los reconocemos? ¿Qué equipaje semiótico llevan consigo? ¿Hay unos especialmente proclives a emigrar de una ficción a otra? ¿Dónde radica, en definitiva, su identidad?

    Los estudios reunidos en este volumen plantean estas y otras preguntas a golems y vampiros; a Lázaro de Tormes y a Celestina; al diablo cojuelo, a Gregor Samsa y al comisario Maigret. Unos proceden del patrimonio literario hispánico; otros se aclimatan en él. El conjunto se cierra con una coda sobre la construcción del personaje en el cine biográfico.

    Il existe des personnages littéraires sans frontières, capables de transcender l’espace, le temps et les médias pour devenir des figures classiques, voire mythiques. Cet ouvrage s’intéresse aux pratiques de relocalisation de ces créatures littéraires dans des contextes totalement étrangers à leur trame de départ. S’adressant tant aux spécialistes qu’au grand public intéressé par les jeux de réappropiation culturelle, ce volume examine pour la première fois les formes et fonctions de cette transfictionnalisation de personnages au sein des lettres hispaniques. En suivant les traces de Lazarillo, de Dracula, du commissaire Maigret, de Célestine, du golem, de Gregor Samsa ou encore du diable boiteux, El personaje transficcional en el mundo hispánico questionne la sémiotique du personnage transfictionnel, mais aussi sa réception, ses implications historiographiques et intermédiales ainsi que son éventuel processus de mythification.

    Álvaro CEBALLOS VIRO es profesor titular de literatura española en la Universidad de Lieja. Entre sus publicaciones destacan Ediciones alemanas en español (1850-1900) (Iberoamericana / Vervuert, 2009), la antología crítica de Luis de Tapia titulada Poemas periodísticos (Renacimiento, 2013) y la coordinación del volumen La retaguardia literaria en España (Visor, 2014).

    Jéromine FRANÇOIS es doctora en literatura hispánica por la Universidad de Lieja, con una tesis titulada La Celestina, un mito literario hispánico (1822-2014), y ha publicado artículos en revistas como Celestinesca, Medievalia, Revista de Literatura o Anales de Literatura Hispanoamericana.

  • Signatures

    30,00

    (Essais en) Sémiotique de l’écriture

    par Jean-Marie KLINKENBERG & Stéphane POLIS (dirs)

    1. Introduction Jean-Marie Klinkenberg & Stéphane Polis, De la scripturologie / On Scripturology

    2. Le rapport à la langue Jean-Marie Klinkenberg, Entre dépendance et autonomie. Pour une définition de l’écriture dans les sciences du langage et du sens Viviana Isabel Cárdenas, Implications of the Relation between Language and Writing from a Developmental Perspective

    3. Modèles d’analyse de l’écriture Sung Do Kim, Une généalogie critique des théories de l’écriture. Histoire et épistémologie du pluralisme graphique Isabelle Klock-Fontanille, Lorsque la langue ne rencontre pas l’écriture : la question du déchiffrement des écritures Jean Winand, Un Frankenstein sémiotique : les hiéroglyphes d’Athanase Kircher

    4. Iconicité de l’écriture Kathrin Hudson & John Henderson, Writing Pictures and Painting Words: The Inherent Hybridity of Maya Writing Stéphane Polis, The Functions and Toposyntax of Ancient Egyptian Hieroglyphs: Exploring the Iconicity and Spatiality of Pictorial Graphemes Andréas Stauder, On System-Internal and Differential Iconicity in Egyptian Hieroglyphic Writing Dominique Boutet, Patrick Doan, Claire Danet, Claudia Savina Bianchini, Timothée Goguely, Adrien Contesse & Morgane Rébulard, Systèmes graphématiques et écritures des langues signées

    5. Spatialité et matérialité Marc Arabyan, Histoire et emplois de l’alinéa ouvrant en diachronie (xiiie-xviie siècles) Rosanna De Angelis, Textes et textures numériques. Le passage de la matérialité graphique à la matérialité numérique

    6. Pragmatique de l’écriture Michaela Fišerová, Pragmatical Paradox of Signature Maria Elena Balza, Écriture, performance et pouvoir : l’« invention » des hiéroglyphes anatoliens au IIe millénaire av. J.-C.

    Varia Lynn Bannon, Relire, réécrire et réinterpréter les textes et les images. Étude sémiotique de cas Pierre Boudon, Le templum en tant qu’articulation complexe Cédric Honba Honba, Objet et pratiques sémiotiques : quelques enjeux médiatiques du support photographique

  • Enquêter avec les modes d'existence de Bruno Latour

    par François THOREAU et Ariane D’HOOP (dirs)

    Ce livre relaie plusieurs situations d’enquête. On y croise, pêle-mêle, des projets défendus par des architectes, un lieu de soins psychiatriques en réaménagement, la conception d’un dispositif algorithmique de surveillance, le terrain d’une lutte opposant les mineurs britanniques aux forces de police, un viticulteur aux prises avec les conséquences de l’insaisissable dérèglement climatique, ou encore une artiste cherchant à rendre compte de la fabrique d’images comme pièces à conviction lors d’un procès pour génocide. Toutes ces enquêtes ont pour point commun d’être traversées par des incertitudes sur les entités qui y sont mobilisées. Quels sont leurs gradients de réalité ? Comment qualifier leur qualité d’existence? En quoi ces entités importent-elles dans tel cas précis et quelle différence y font-elles ? Que la situation mette en jeu des processus d’apprentissages automatisés par des machines, les aménagements d’un lieu qui le rendent propice au soin, ou encore l’avènement progressif de formes architecturales, l’enquête s’enrichit à être attentive à de telles entités et à leurs existences fragiles. Pour aborder ces questions vitales, le présent ouvrage s’appuie sur la proposition d’enquête formulée par Bruno Latour dans l’Enquête sur les modes d’existence. Les modes d’existence permettent toutes sortes d’explorations inattendues. Ils amènent à discerner progressivement certaines des puissances d’agir en jeu, qui pourraient si facilement être négligées. Chaque contribution propose, de façon expérimentale, des manières de qualifier les enjeux qui comptent dans chaque situation. Chemin faisant, il s’agit de se rendre attentifs à ne pas piétiner la façon dont ces entités peuplent leurs mondes respectifs et contribuent à en faire des lieux habitables.

    Ariane d’HOOP est docteure en anthropologie (UvA, Amsterdam) et en architecture (ULB, Bruxelles).

    François THOREAU est chercheur postdoctorant (ULiège) et professeur invité (UMons).

    Depuis 2013, ils coordonnent le collectif du « Petit groupe du Grand Gagnage » (P3G), qui réunit des chercheuses.eurs en sciences sociales, en philosophie et en art. Ils explorent en commun des ouvrages d’anthropologie, de ‘sciences studies’ et de philosophie pragmatiste, tout en les reliant aux enquêtes qui les mettent au travail.

  • L’intervention du traducteur par Valérie BADA, Céline LETAWE, Christine PAGNOULLE, Patricia WILLSON (dirs) Présentation du volume

    Entre l’hypothèse selon laquelle tout peut se traduire et celle qui veut que la traduction soit impossible, la démarche du traducteur emprunte bien des voies diverses. Comme l’a fait remarquer Gideon Toury dans « The Nature and Role of Norms in Translation », les décisions du traducteur sont contraintes par un ensemble de normes en vigueur dans la culture cible et par toute une série de facteurs qui l’obligent à « manœuvrer » pour mieux remplir la fonction que la société lui a confiée : celle d’opérer l’acte de médiation qui rendra lisible un texte auparavant inaccessible dans son étrangeté.

    Le présent volume explore les notions d’implicitation et d’explicitation et la place qu’elles occupent dans cet acte de médiation. Les treize chapitres qui le composent constituent autant d’analyses de ces deux stratégies telles qu’elles sont mises en œuvre par les traducteurs afin de dépasser l’écart entre culture source et culture cible. Depuis toujours, ces stratégies intéressent les théoriciens de la traduction : bien des traductologues (dont Shoshana Blum-Kulka) considèrent même l’explicitation comme un invariant de la traduction ; Antoine Berman, en revanche, la condamne comme étant une « tendance déformante ». À travers des réflexions théoriques et plusieurs études de cas, les auteurs du présent ouvrage s’interrogent sur la prévalence réelle de l’explicitation et sur les enjeux artistiques, sociétaux, mais aussi didactiques qui sous-tendent tant l’explicitation que l’implicitation.

    Table des matières

    Introduction

    Approches théoriques Lance Hewson, Explicitation and Implicitation: Testing the Limits of Translation Theory Christiane Nord, Translating the Referential Function: About the Appropriate Balance between Presupposed and New Information

    Productions artistiques Christophe Tournu, Quand la théologie s’en mêle : première traduction française de Paradise Lost de John Milton Karen Bruneaud, Traduire l’écriture des confins chez Sapphire : entre trop-dit et non dit Sabrina Baldo de Brébisson, Le traducteur : danseur, jongleur ou funambule ? Étude d’un culturème intraduisible et de sa traduction plus ou moins équilibrée Sarah Cummins et Adriana Şerban, Implicitation and Explicitation in Film Translation: Inseparable Twins

    Enjeux économiques et politiques Alessandra Rollo, Les enjeux de la traduction économique français-italien-français : choix traductologiques et stratégies mises en œuvre Fabrice Antoine, Les noms de marques en traduction : entre implicitation obligée et explicitation obligatoire Héba Medhat-Lecocq, Traduire la révolution égyptienne. Vers une démarche interculturelle de la traduction Christina Schäffner, Bridging the Ideological Abyss? Politically Sensitive Texts in Translation Réflexions didactiques Margrethe Lykke Eriksen, Développer les compétences inférentielles des étudiants en traduction Céline Letawe et Vera Viehöver, Les enjeux de l’implicite politique en traduction. Réflexions à partir d’une séquence didactique Jean-René Ladmiral, Explicitation-cible. Dans l’atelier du traducteur Conclusion Notices éditrices Valérie Bada est docteure en philosophie et lettres de l'Université de Liège, où elle enseigne la traduction anglaise. Elle est spécialiste de la littérature africaine américaine et a collaboré avec les universités de Harvard et de Columbia. Céline Letawe est docteure en philosophie et lettres et titulaire d’un diplôme d’études spécialisées en traduction. Elle enseigne la traduction à l’Université de Liège depuis 2011 et concentre ses recherches sur la visibilité des traducteurs et la traduction collective. Christine Pagnoulle a enseigné les littératures de langue anglaise et la traduction à l’Université de Liège ; elle est elle-même traductrice, avec une prédilection pour les poèmes. Elle a également publié un grand nombre d’articles et quatre recueils de textes. Patricia Willson enseigne la traduction à l’Université de Liège. Elle a été professeure à l’Université de Buenos Aires et au Colegio de México. Ses traductions de Flaubert, Barthes, Ricœur, Shelley, Twain et Kipling ont été publiées en Argentine et en Espagne.
  • Paléoenvironnement, techno-économie, approche fonctionnelles et spatiale du gisement d’Havrincourt par Emilie GOVAL et David HÉRISSON (eds) Table des matières

    Remerciements Avant-propos – D. CliquetAvant-propos – P. Depaepe Préface – M. Otte Chapitre 1. Présentation et méthodes d’étude – E. Goval, D. Hérisson, P. Antoine, S. Coutard, O. Moine, F. Lagroix, E. Claud, C. Font Chapitre 2. Stratigraphie, paléoenvironnements et chronostratigraphie – P. Antoine, G. Jamet, S. Coutard, O. Moine, G. Guerin, F. Lagroix, E. Schmidt, V. Robert, N. Debenham, S. Maszner, J.-J. Bahain, Q. Shao, C. Galguères, A.-M. Vibet, A. Philippe Chapitre 3. Taphonomie, biochronologie, paléoécololgie et présentation du cortège faunique – E. Gova, D. Hérison, P. Auguste, E. Claud Chapitre 4. Les occupations du Paléolithique moyen –E. Goval, D. Hérisson, E. Claud, P. Auguste, J.-L. Locht, L. Vallin, C. Font Chapitre 5. L’occupation du Paléolithique supérieur ancien –Cl. Paris, D. Hérisson, P. Auguste, E. Claud, C. Font, E. Goval Chapitre 6. Comportements des hommes et modes de vie au Pléistocène supérieur à Havrincourt – E. Goval, P. Auguste, D. Hérisson Bibliographie Résumé

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