• par GAVRAY, Marc-Antoine Bachelier en Philosophie et Lettres
  • Le pouvoir politique en Wallonie par  GEOFFREY GRANDJEAN, MARTIN LEMPEREUR et JULIEN MAQUET (dir.)

    Nombreuses sont les institutions qui ont exercé un pouvoir politique sur le territoire de l’actuelle Wallonie. Dans cet ouvrage, les institutions sont entendues au sens large comme des institutions matérielles, symboliques ou encore fonctionnelles qui ont évolué au fil du temps. C’est le cas notamment du palais de justice de Liège, des assemblées représentatives, de certaines fortifications, des communautés villageoises, du symbole du coq wallon, de la frontière linguistique, de la création de la Région wallonne, de l’organisation de la justice, des procédures juridictionnelles et de la police, de la paix de Fexhe, de l’organisation de l’enseignement supérieur ou encore de la mise en place de musées. Ces multiples institutions ont laissé des traces dans le paysage wallon. L’institutionnalisation de l’exercice du pouvoir politique en Wallonie est spécifiquement analysée dans cet ouvrage afin d’en cerner les portées diachroniques.

    Geoffrey GRANDJEAN est Professeur de science politique à la Faculté de Droit, de Science politique et de Criminologie de l’Université de Liège. Martin LEMPEREUR est Attaché à l’Agence wallonne du Patrimoine et Collaborateur scientifique à la Faculté de Droit, de Science politique et de Criminologie de l’Université de Liège. Julien MAQUET est Conservateur du Trésor de la cathédrale de Liège et Maître de conférences à l’Université de Liège.

  • Recueil de textes par DECOCK, Wim BLOC 2 du grade de Bachelier et Droit
  • Recueil de textes par DECOCK, Wim Master en Droit, à finalité
  • par SERVAIS, Véronique BLOC 2 du grade de Bachelier en Sociologie et Anthropologie, Sciences humaines et sociales, Information et Communication
  • Aide-mémoire par VERJANS, Pierre BLOC 1 du grade de Bachelier en Droit, Science politique, Sociologie et Anthropologie BLOC 2 du grade de Bachelier en Sociologie et Anthropologie, Sciences humaines et sociales Étudiants Erasmus
  • par QUATRESOOZ, Pascale BLOC 1 du grade de Bachelier en Médecine, Sciences dentaires BLOC 2 du grade de Bachelier en Sciences biomédicales 
  • TRACES 22 par Jean-Louis DUMORTIER (éd.)

    Michel Lemoine (1944-2016) était sans doute le meilleur connaisseur à la fois de la vie et de l’œuvre de Georges Simenon. De toutes les composantes de cette œuvre, depuis les pochades de la jeunesse jusqu’aux Mémoires intimes, point d’orgue de la création, en passant par la production alimentaire sous divers pseudonymes, les Maigret ainsi que les « romans durs » qui ont fait la renommée internationale de l’écrivain, et les Dictées entreprises quand l’imagination romanesque s’est tarie. Disciple du professeur Piron, à qui l’on doit le legs, à l’Université de Liège, des archives du plus célèbre des écrivains liégeois, Michel Lemoine n’a cessé de tisser le fil de la biographie et celui de la création simenoniennes, mais souvent en privilégiant des aspects de cette dernière négligés par d’autres spécialistes. À première vue, on a affaire à des travaux d’érudition sur des sujets marginaux, mais l’ensemble de ces travaux s’avère, à y regarder mieux, une ambitieuse entreprise de connaissance d’un artiste dont la créativité, comme il l’a maintes fois reconnu lui-même, s’enracine profondément dans le vécu personnel. C’est un très modeste aperçu d’une oeuvre critique immense, impeccablement documentée et dont la fiabilité a été maintes fois saluée que nous donnons dans ce volume d’hommage. On y trouvera d’abord un panorama des espaces fictionnels simenoniens, ensuite un gros plan sur le cadre ligérien de plusieurs romans et un article sur l’image de l’Italie dans la fiction comme dans les Dictées. Viennent alors un essai sur le motif des cloches dans le roman et les écrits autobiographiques, un plaidoyer pour l’auteur de L’heure du nègre, suspecté d’ethnocentrisme sinon pire, une étude sur une nouvelle très peu connue, vaguement fantastique, imprégnée par une des obsessions de l’écrivain: celle de l’abolition du moi et de la fusion harmonieuse dans le monde ambiant. Le recueil se clôt sur un essai de synthèse, écrit voici une trentaine d’années, qui entrebâille bien des portes que Michel Lemoine a ensuite ouvertes au large.

    Jean-Louis DUMORTIER, professeur ordinaire honoraire de l’Université de Liège, a dirigé de 1999 à 2014 le Service de Didactique du Français. Actuel directeur de la collection « Traces », il a consacré à Simenon, entre 1985 et aujourd’hui, une vingtaine d’articles et trois livres.

  • par MALAISSE, François

    In the Miombo ecoregion (2,865,000 km² or 9.1% of Africa), the Zambezian open forest constitutes the main vegetation unit. It extends to no less than eight countries, from Burundi in the North to South Africa in the South, and from Angola in the West to Mozambique in the East. The austral part of Africa's open forests falls within the Zambezian Regional Center of Endemism outlined by White in 1983. This book focuses mainly on the wetter Zambezian Miombo woodlands. Also patches of mosaic Zambezian dry evergreen forests and small areas of grasslands on Kalahari sands are incorporated in the study.

    The aim of this book is to gather together the amazing local environment knowledge of Zambezian open forests peoples in order to permit an easier improvement of their well-being. This research has been developed in an ethnoecological way of thinking. Indeed, the synergy arising from putting together local knowledge and updated ecological research provides huge information on ecosystem management, including biodiversity aspects. Ethnoecology is an emergent field that focuses on local peoples' perception and management of complex and co-evolved relationships between the cultural, ecological, and economic components of anthropogenic and natural ecosystems.

    In the present book, the Zambezian wild edible products are treated according to fourteen items (from fungi, plants and honey, to beverages and salt, through mammals, birds, fish, insects and other animals). Some other comments concern agriculture and ethnoecology. All together more than a thousand edible products are involved; their ecology, their phenology, as well as their nutritional values are presented and discussed. The iconography is supported by a CD with 387 color photographs.

    The earlier French version of 1997 has been reviewed and enlarged, taking into account recent progress of knowledge. An important bibliography is presented.

    Professor François MALAISSE has spent more than twenty years in Africa, and has carried out expertise in more than twenty African countries. He has been involved in research and teaching at Lubumbashi University in D.R.Congo and at several universities in Europe, notably Gembloux Agricultural University.

  • Reader par DEPREZ, Christophe BLOC 3 du grade de Bachelier en Droit (Module Langues) Masters en Droit, Sciences politiques Étudiants Erasmus 
  • Incipit des romans de Georges Simenon par Jean-Louis Dumortier (éd.)
    « Il avait appris à écrire » : retourner ainsi le titre d’un célèbre essai consacré aux incipit, serait-ce donner à entendre que Simenon, au contraire d’Aragon, bien faraud de prétendre n’avoir jamais appris à écrire, applique des procédés qui lui ont été enseignés ? Bien sûr que non ! On sait que sa scolarité a été écourtée et qu’il n’a pu bénéficier, de la part de ses maîtres, de conseils d’écriture susceptibles de faire de lui le romancier qu’il est devenu, un « pêcheur au lancé » capable, en quelques phrases, d’appâter et de ferrer le lecteur. Cette capacité, c’est le fruit d’un apprentissage « sur le tas », en tant que fournisseur de la presse quotidienne, d’abord, puis, très vite, d’une littérature vouée à la consommation rapide. Peut-on dire que Simenon, au cours des années de maturation sous pseudonymes, a fabriqué des hameçons tout à fait personnels et qu’il a découvert une manière de jeter la ligne à nulle autre pareille ? Sans doute pas : ce serait un jeu d’enfant de trouver, chez ses contemporains, à l’entame des romans, des situations et des personnages aussi indéterminés que les siens, qui piquent la curiosité et suscitent le désir de savoir qui ils sont et ce qui les a menés là où ils sont. Mais il y a chez lui un degré d’intrication des points de vue bien supérieur à celui qui se rencontre chez ses confrères, une alternance de perspectives – sans scrupules pourrait-on dire – qui, à la fois, peut décontenancer le lecteur engoncé dans les habitudes de réception de la narration réaliste, et lui ouvrir de vastes espaces d’interprétation. Quelque chose arrive à quelqu’un quelque part ; quelqu’un parle, mais ce qui a lieu ou ce qui est dit est donné à connaître à travers un énoncé dont la source est indécise ou dont l’énonciateur n’est pas sûr. Si la formule n’était rebattue, on pourrait dire « Ça parle » et il revient au lecteur de chercher ce que ça signifie pour lui, ce qui est à comprendre, ou, plutôt, ce qui peut être compris à partir de, grâce à, malgré aussi parfois ce qui est dit – ou tu. De tous les écrivains « réalistes », Simenon est peut-être celui qui laisse le plus de marge à l’interprète, celui qui, en régime de clôture du sens, débarrasse le récit de la plupart des figures dévolues à son avènement, ou ne les convoque que pour contester leurs prétentions. Il invite ainsi implicitement le lecteur à débrouiller l’écheveau et, sans le mettre en garde noir sur blanc, il lui laisse entrevoir le risque de ne tirer que sur quelques fils. Ici, très modestement, il a été proposé à des lecteurs issus de diverses communautés interprétatives et pas tous, loin de là, également familiers de Simenon, de mordre dans l’esche d’un incipit, ou de dire de quoi elle est faite, ou d’être à la fois le poisson et celui qui l’appâte. Il s’agissait de ne pas relancer le carrousel des généralités sur l’univers fictionnel du romancier, mais de mettre le doigt sur les mots, sur les phrases qui incitent à y entrer. Jean-Louis DUMORTIER, professeur ordinaire honoraire de l’Université de Liège, y a dirigé, de 1999 à 2014, le Service de didactique du français. Il a publié trois livres et une vingtaine d’articles sur Simenon. Membre du Centre d’Études Georges Simenon, il est actuellement directeur de publication de la revue Traces, créée par Danielle Bajomée.
  • Essais sur les dimensions iconiques de la connaissance par Jean-François BORDRON

    Présentation de l'ouvrage

    Ce livre propose un ensemble de réflexions sur le rôle de l’image dans le contexte de la connaissance scientifique. Il interroge pour ce faire des images d’astronomie, de mathématiques, de physique, de mycologie, de médecine, etc. L’image y est comprise comme étant simultanément un mode d’appréhension du monde, un lieu d’exercice de l’imagination mais également le lieu d’inscription et l’arrière-plan nécessaires à l’émergence des formes symboliques. Les images sont source d’extase mais elles sont aussi des lieux d’exercices rhétoriques, des actes dialectiques. Elles agissent et organisent le flux de notre expérience, en particulier lorsqu’il s’agit d’expérimentation scientifique. Si une image n’est pas nécessairement une preuve d’existence, elle a cependant de multiples rapports avec le fait d’être et donc avec la vérité. L’auteur cherche finalement à comprendre le lien essentiel de l’image à la vérité, question qui organise ce livre.

    Notice de l’auteur

    Jean-François BORDRON est professeur émérite de sémiotique à l’Université de Limoges. Il est philosophe de formation et a écrit un ouvrage intitulé Descartes. Recherches sur les contraintes sémiotiques de la pensée discursive (PUF, 1987) et qui s’interroge sur la méthode analytique du discours philosophique. Il a publié récemment L’iconicité et ses images. Études sémiotiques (PUF, 2011) ainsi que de nombreux articles sur le pragmatisme, la sémiotique de la perception et du goût, la méréologie des objets, la sémiotique visuelle, les machines, les objets sonores.

  • Bases physiques

    par Alain SERET & Maryse HOEBEKE

    A propos de l'ouvrage :

    Cet ouvrage intitulé « Imagerie médicale - Bases physiques » s’adresse à un public qui est confronté au cours de ses études ou dans sa vie professionnelle à une technologie médicale en plein essor. Cependant, il peut également convenir à tout scientifique désirant ouvrir le champ de ses connaissances au domaine de l’imagerie médicale.

    Le but de ce livre est d’introduire de façon simple, mais avec rigueur, les concepts de physique qui sous-tendent plusieurs techniques d’imagerie médicale in-vivo. Le lecteur y trouvera l’origine physique des informations reçues, mais aussi certaines limites des techniques utilisées, les artefacts éventuels et les effets secondaires possibles inhérents à la technique en elle-même.

    Les six premiers chapitres sont consacrés à la scintigraphie, la tomographie par émission de positons, l’imagerie par rayons X, l’endoscopie, la thermographie, l’imagerie de résonance magnétique et l’échographie. Un chapitre est ensuite consacré aux méthodes numériques employées pour traiter les signaux fournis par les différents détecteurs et un chapitre traitant de l’effet des radiations ionisantes complète le texte.

    Le formalisme mathématique est volontairement réduit.  L’ouvrage comporte à la fin de chaque chapitre une série de questions et des QCM qui permettent de faire le point sur les notions étudiées et de s’auto-évaluer.

    A propos des auteurs :

    Maryse HOEBEKE et Alain SERET sont licenciés en sciences physiques, docteur en sciences et enseignent les bases physiques de l’imagerie médicale en faculté de médecine et en faculté de médecine vétérinaire à l’Université de Liège.

  • par M. BERT, I. FALQUE & M. HAGELSTEIN (éds)

    Présentation de la revue

    Methis est la revue du groupe Intersection. Elle se donne un double objectif : la discussion, dans un cadre interdisciplinaire, des recherches en cours des doctorants et jeunes docteurs en Philosophie et lettres et en Sciences humaines et sociales de l’Université de Liège et la constitution d'un lieu de publication ouvert pour des dossiers portant sur des thématiques interdisciplinaires. Un tel cadre interdisciplinaire exige, afin d’assurer un échange scientifique rigoureux, que les questions de méthode soient clairement posées et soumises à la perspicacité des regards croisés entre les différentes disciplines.

    Table des matières MethIS 5

    M. Hagelstein, Introduction H. Collard, Les ambiguïtés de l’anthropomorphisme. De la divinité agissante à sa statue dans la céramique grecque S. Derwael, Blattmasken. Un motif iconographique mêlant frontalité et dynamisme végétal F. Close, Imaginer l’indicible. À propos de la mise en mouvement des images dans les récits de visions de la Trinité des hagiographes et des mystiques médiévaux (viie-xiie siècles) I. Falque, Du dynamisme de l’herméneutique dévotionnelle à la fin du Moyen Âge. L’exemple des Andachtsbilder flamandes S. Fevry & R. Dekoninck, Du pas à la chute. Pour une approche transhistorique des phénomènes de seuil et de transition dans les images fixes et animées N. Pfeiffer, Corps fragmentés, images montées. Dura lex de Koulechov M. Hagelstein & J. Hamers, L’atlas à l’épreuve de l’image en mouvement (Warburg, Farocki, Didi-Huberman) G. Meesters, La rupture dans le temps et dans l’espace en bande dessinée : naissance d’une norme chez Hergé et Vandersteen J. Thonon, Les écarts du photogramme : entre photographie et cinéma D. Saint-Amand, Le mur et le masque. À propos de Banksy

  • Un nouveau fantastique ? par Bacary SARR

    On a coutume, lorsqu’il est question de littérature fantastique en Belgique francophone, d’avoir aussitôt à l’esprit les noms de Jean Ray, de Thomas Owen, de Franz Hellens, de Marcel Thiry, de Gaston Compère ou de Michel de Ghelderode. Tous ces écrivains ont, en effet, exploré le domaine, au point de faire considérer le fantastique comme un des traits spécifiques de la littérature belge. Des peintres comme Paul Delvaux et René Magritte, pour ne citer que les plus connus, ont, eux aussi, mais selon d’autres voies, donné à voir une forme de fantastique : leur « réalisme magique » éclaire ainsi le réel de façon éminemment poétique et transfigure le quotidien. Dans les années de crise d’identité des lettres belges d’après-guerre, un certain nombre de fictions romanesques semblent encore avoir développé d’autres modalités du fantastique, entendu, cette fois, comme la modification insoupçonnée de la réalité banale. Dans ces écrits, les protagonistes ne sont pas traversés par un souffle magique, mais leur subjectivité est très particulière, puisque le monde ne prend sens qu’à travers une perception singulière qui défait inlassablement les illusions du réel. Un profond sentiment d’exil intérieur s’écrit alors dans l’expérience de l’étrangeté au monde et à soi. Au coeur de la conscience des personnages se lit la difficulté d’un enracinement, lié sans doute au malaise culturel de ce moment de bascule où les auteurs belges veulent s’assumer comme périphériques par rapport aux instances parisiennes. Périphériques, mais dotés d’une spécificité brandie comme un étendard : la belgitude. Dans les marges et, dans le même temps, dans un espace littéraire qu’ils voudraient autonome. Le présent essai interroge comment Pierre Mertens, Dominique Rolin, Guy Vaes, Jean Muno et Jacqueline Harpman ont, dans des textes plus énigmatiques qu’on ne le pensait, des textes marqués par la blessure identitaire, inventé des mondes d’une inquiétante étrangeté qui semblent se situer à la lisière du fantastique.

    Bacary SARR est enseignant-chercheur en littérature comparée/francophonie. Il est le directeur des études de l’Institut supérieur des Arts et des Cultures de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il est spécialiste des littératures francophones et auteur de nombreux articles dans ce domaine.

  • L’intervention du traducteur par Valérie BADA, Céline LETAWE, Christine PAGNOULLE, Patricia WILLSON (dirs) Présentation du volume

    Entre l’hypothèse selon laquelle tout peut se traduire et celle qui veut que la traduction soit impossible, la démarche du traducteur emprunte bien des voies diverses. Comme l’a fait remarquer Gideon Toury dans « The Nature and Role of Norms in Translation », les décisions du traducteur sont contraintes par un ensemble de normes en vigueur dans la culture cible et par toute une série de facteurs qui l’obligent à « manœuvrer » pour mieux remplir la fonction que la société lui a confiée : celle d’opérer l’acte de médiation qui rendra lisible un texte auparavant inaccessible dans son étrangeté.

    Le présent volume explore les notions d’implicitation et d’explicitation et la place qu’elles occupent dans cet acte de médiation. Les treize chapitres qui le composent constituent autant d’analyses de ces deux stratégies telles qu’elles sont mises en œuvre par les traducteurs afin de dépasser l’écart entre culture source et culture cible. Depuis toujours, ces stratégies intéressent les théoriciens de la traduction : bien des traductologues (dont Shoshana Blum-Kulka) considèrent même l’explicitation comme un invariant de la traduction ; Antoine Berman, en revanche, la condamne comme étant une « tendance déformante ». À travers des réflexions théoriques et plusieurs études de cas, les auteurs du présent ouvrage s’interrogent sur la prévalence réelle de l’explicitation et sur les enjeux artistiques, sociétaux, mais aussi didactiques qui sous-tendent tant l’explicitation que l’implicitation.

    Table des matières

    Introduction

    Approches théoriques Lance Hewson, Explicitation and Implicitation: Testing the Limits of Translation Theory Christiane Nord, Translating the Referential Function: About the Appropriate Balance between Presupposed and New Information

    Productions artistiques Christophe Tournu, Quand la théologie s’en mêle : première traduction française de Paradise Lost de John Milton Karen Bruneaud, Traduire l’écriture des confins chez Sapphire : entre trop-dit et non dit Sabrina Baldo de Brébisson, Le traducteur : danseur, jongleur ou funambule ? Étude d’un culturème intraduisible et de sa traduction plus ou moins équilibrée Sarah Cummins et Adriana Şerban, Implicitation and Explicitation in Film Translation: Inseparable Twins

    Enjeux économiques et politiques Alessandra Rollo, Les enjeux de la traduction économique français-italien-français : choix traductologiques et stratégies mises en œuvre Fabrice Antoine, Les noms de marques en traduction : entre implicitation obligée et explicitation obligatoire Héba Medhat-Lecocq, Traduire la révolution égyptienne. Vers une démarche interculturelle de la traduction Christina Schäffner, Bridging the Ideological Abyss? Politically Sensitive Texts in Translation Réflexions didactiques Margrethe Lykke Eriksen, Développer les compétences inférentielles des étudiants en traduction Céline Letawe et Vera Viehöver, Les enjeux de l’implicite politique en traduction. Réflexions à partir d’une séquence didactique Jean-René Ladmiral, Explicitation-cible. Dans l’atelier du traducteur Conclusion Notices éditrices Valérie Bada est docteure en philosophie et lettres de l'Université de Liège, où elle enseigne la traduction anglaise. Elle est spécialiste de la littérature africaine américaine et a collaboré avec les universités de Harvard et de Columbia. Céline Letawe est docteure en philosophie et lettres et titulaire d’un diplôme d’études spécialisées en traduction. Elle enseigne la traduction à l’Université de Liège depuis 2011 et concentre ses recherches sur la visibilité des traducteurs et la traduction collective. Christine Pagnoulle a enseigné les littératures de langue anglaise et la traduction à l’Université de Liège ; elle est elle-même traductrice, avec une prédilection pour les poèmes. Elle a également publié un grand nombre d’articles et quatre recueils de textes. Patricia Willson enseigne la traduction à l’Université de Liège. Elle a été professeure à l’Université de Buenos Aires et au Colegio de México. Ses traductions de Flaubert, Barthes, Ricœur, Shelley, Twain et Kipling ont été publiées en Argentine et en Espagne.
  • par SCHYNS, Michaël BLOC 2 du grade de Bachelier en Ingénieur de Gestion, Sciences économiques et de Gestion 
  • Textes annexes par VRANCKEN, Didier BLOC 1 du grade de Bachelier en Sociologie et Anthropologie, Sciences humaines et sociales, Sciences politiques BLOC 2 du grade de Bachelier en Droit (option Sciences politiques) BLOC d’aménagement au Master en Sciences politiques
  • par FAURE, Guy (éd.) ; GASSELIN, Pierre (éd.) ; TRIOMPHE, Bernard (éd.) ; TEMPLE, Ludovic (éd.) ; HOCDÉ, Henri (éd.)

    La recherche-action en partenariat combine production de connaissances, transformation des réalités sociales et renforcement des compétences individuelles et collectives. L'ouvrage donne les fondements de la recherche-action en partenariat en agriculture et des éléments pour mettre en pratique une telle démarche. Il souligne non seulement les questions théoriques mais aussi les questions pratiques que soulève ce triple objectif. L'ouvrage s'appuie sur un large éventail d'expériences dans l'agriculture des pays du Sud, qui illustrent comment des praticiens ont répondu aux défis d'une démarche qui est toujours à réinventer selon les contextes. Des exemples concrets sont donnés, repris d'expériences menées tantôt au Brésil, tantôt au Cameroun, au Vietnam, au Sénégal, .... Ce manuel de plus de 200 pages est destiné aux chercheurs, aux techniciens du développement rural et aux représentants d'organisations du monde rural confrontés à la résolution des problèmes complexes que pose le développement rural dans les agricultures des pays du Sud.

    A propos des auteurs

    Guy FAURE, économiste au Cirad, mène des recherches sur l'accompagnement des producteurs et de leurs organisations dans le cadre de partenariats en Afrique et en Amérique latine.

    Pierre GASSELIN, agronome et géographe à l'Inra, conduit ses recherches en Amérique latine et en France dans des situations de pluriactivité et de crises sectorielles ou territoriales.

    Bernard TRIOMPHE, agronome au Cirad, travaille sur les interfaces entre systèmes techniques et processus d'innovation, notamment la conception d'innovations de la recherche-action en partenariat en Amérique latine et en Afrique.

    Ludovic TEMPLE, économiste au Cirad, focalise ses recherches sur les déterminants institutionnels et organisationnels des changements technologiques dans les filières alimentaires, notamment en Afrique subsaharienne et en Amérique latine.

    Henri HOCDÉ, agronome-système au Cirad, engagé pendant plusieurs années en Amérique latine dans des actions de renforcement des capacités d'innovation des agriculteurs, se consacre actuellement aux dispositifs de recherche en partenariat.

  • Partie II La négociation politique par GRANDJEAN, Geoffrey Bachelier en sciences politiques, orientation générale Master en sciences politiques, orientation générale 
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