• par BOGAERT, Jan (éd.) et HALLEUX, Jean-Marie (éd.)

    Nous assistons actuellement au peuplement des zones périurbaines de la planète par des centaines de millions d'individus. Cette évolution pose de redoutables problèmes et des difficultés inédites pour les politiques publiques. Si les effets de la périurbanisation sont relativement bien connus dans les pays du Nord, les analyses dédiées aux pays du Sud sont bien moins développées. L'ouvrage "Territoires périurbains : développement, enjeux et perspectives dans les pays du Sud" permet de lever un coin du voile sur cette problématique et sur les grands défis que la périurbanisation pose pour le Sud en général et pour l'Afrique centrale en particulier.

    L'ouvrage débute en cherchant à clarifier ce qu'il faut exactement entendre par "territoire périurbain". A la suite de cette mise en contexte, il se poursuit par cinq parties organisées autour des problématiques des ressources naturelles, de la sécurité alimentaire, de la santé publique, des services publics et de l'aménagement des territoires. Pour chacune de ces problématiques, des chercheurs spécialisés issus de disciplines variées apportent des contributions qui, tout en soulignant l'ampleur des défis, permettent la mise en avant de solutions innovantes pour améliorer la gouvernance et le bien-être des populations.

    Cet ouvrage s'adresse d'abord aux chercheurs préoccupés par les défis du développement. En parallèle, par les pistes pour l'action publique qu'il esquisse, il ne manquera pas d'également intéresser les décideurs et les praticiens qui opèrent dans le contexte des territoires périurbains des pays du Sud.

  • par VERHEGGE, François (éd.) ; BOGAERT, Jan (éd.) et HAUBRUGE, Eric (éd.)

    Cet ouvrage reflète les réalisations et activités scientifiques du projet de coopération universitaire "Gestion et Valorisation durable du ver à soie endémique Borocera cajani en milieu forestier dans la région d'Antananarivo" financé par la Commission Universitaire pour le Développement (CIUF-CUD). Une première section de l'ouvrage porte sur les aspects biologiques et écologiques des vers à soie à Madagascar - avec l'accent sur la landibe (Borocera cajanus Vinson, 1863). La deuxième section étudie les dimensions écologiques et botaniques de l'habitat du ver à soie, à savoir les formations de tapia (Uapaca bojeri Baill.), principalement à travers les aspects sylvicoles et botaniques, les causes et indicateurs de sa dégradation, etc. La troisième section renseigne sur la valorisation de la filière soie et couvre une diversité d'approches, allant de l'inventaire des ressources sauvages comestibles et leurs caractéristiques chimiques, passant par le rôle de la soie dans l'économie rurale, allant jusqu'aux connaissances et savoir-faire des communautés locales. Le contexte socio-institutionnel ainsi que les interactions entre les acteurs concernés par la filière complètent ce volet. L'ouvrage est composé de 21 contributions scientifiques, rédigées par 33 auteurs ; plusieurs ont déjà fait l'objet d'une publication ailleurs. Ce livre s'adresse à tous ceux passionnés par la biodiversité et la société malgache, et par la valorisation potentielle des ressources naturelles et socioculturelles uniques de la Grande Ile dans la perspective du développement durable.

    This book (Malagasy silkworms. Ecological and sociological issues) reflects the achievements and scientific activities of the university cooperation project for the 'Management and sustainable enhancement of the endemic silkworm Borocera cajani in a forested area of the Antananarivo region" 'financed by the CIUF-CUD (University Development Cooperation in Belgium). The first section of the work deals with the biological and ecological aspects of silkworms in Madagascar-with emphasis on landibe (Borocera cajanus Vinson, 1863). The second section studies the ecological and botanical dimensions of the habitat of the species, namely, tapia formations (Uapaca bojeri Baill.), by focussing on the silvicultural and botanical aspects, the causes and indicators of its decline, etc. The third section provides information about the valorization of the silk industry and covers a variety of approaches including the compilation of an inventory of edible wild plant resources and their chemical characteristics. This section also looks at the role played by silk in the rural economy, and the knowledge and skills of local communities. The third section ends by taking a look at the socio-institutional context as well as interactions between the players involved in the industry. This work comprises 21 scientific contributions written by 33 authors ; some of them are in english and all the abstracts are written in french and in english. Several chapters have already been published elsewhere. This book is aimed at all those who are passionately interested in Malagasy society and biodiversity, and the potential value of this large island in the context of sustainable development.

  • par DOUCET, Jean-Louis (coord.) ; VERMEULEN, Cédric (coord.) ; De VLEESCHOUWER, Jean-Yves (coord.) ; NZOYEM SAHA, Nadège (coord.) ; JULVE LARRUBIA, Cecilia (coord.) ; LAPORTE, Jérôme (coord.) et FEDERSPIEL, Michèle (coord.)

    Le Cameroun est le pays pionnier de la foresterie communautaire en Afrique centrale. En promulguant, en 1994, une loi autorisant les communautés locales à gérer elles-mêmes leurs forêts, l'état s'engageait dans un long processus de décentralisation.

    L'asbl Nature+, l'ONG SNV et Gembloux Agro-Bio Tech (Université de Liège) furent parmi les premiers acteurs à accompagner les communautés rurales dans leurs démarches d'autogestion. En 2010, ces trois organisations, grâce à un financement du Fonds Forestier du Bassin du Congo, ont mis en commun leurs expériences au sein du projet "Partenariats pour le Développement des Forêts Communautaires". Ce projet a appuyé le développement technique, institutionnel et organisationnel de regroupements de forêts communautaires dans trois zones (Ngambé Tikar, Lomié et Ebolowa). Visant le renforcement des capacités selon le principe de "l'apprentissage par l'action encadrée", le projet a permis de rendre les associations locales davantage autonomes.

    Ce livre nous fait découvrir le quotidien des forêts communautaires dont il expose sans ambages les forces et les faiblesses. Richement illustré, il prend le pari que la beauté des images suscitera intérêt et questionnement.

  • par TURNER, Michael

    Durant des milliers d'années, la production et la circulation des semences ont largement contribué au progrès de l'agriculture. Les hommes ont cherché à améliorer les performances des cultures en réservant les graines des plantes donnant les meilleurs rendements. Au XXe siècle, les progrès de la génétique ont accéléré considérablement cette évolution et ouvert de nouvelles perspectives à l'amélioration des plantes.

    Cet ouvrage présente les aspects techniques et l'organisation de la production des semences, avec une attention particulière aux conditions tropicales, plus exigeantes que celles des milieux tempérés. Il aborde les principes de l'amélioration des plantes et de la biologie des semences ainsi que la gestion des opérations liées à la production, à la récolte et au conditionnement post-récolte des semences en vue de maintenir un haut niveau de qualité. Il traite également des procédures d'assurance-qualité, des règles de mise en marché des semences et de la gestion des entreprises semencières. Tout en mettant l'accent sur les grandes cultures, notamment les céréales et les légumineuses, l'auteur s'intéresse également aux productions de semences de cultures plus spécialisées, telles que celles des plantes potagères et des plantes fourragères. Outre l'intérêt qu'il présente pour les agriculteurs eux-mêmes, cet ouvrage sera une aide pour tous les professionnels de la distribution de semences sélectionnées au travers de petites entreprises, de groupements de producteurs ou de coopératives. A propos des auteurs

    Michael TURNER , consultant dans le domaine des semences, a été directeur d'un cycle de formation en technologie des semences à l'Université d'Edimbourg et chef de la division semences de l'Icarda en Syrie.

    Henri FEYT est le traducteur de cet ouvrage. Agronome-généticien, il a été enseignant-chercheur en amélioration des plantes à l'université Paris XI-Orsay, puis a exercé des responsabilités au sein d'un institut français (ITCF-Arvalis), d'une entreprise privée de sélection et du Cirad.
  • Le sorgho

    25,00
    par CHANTEREAU, Jacques ; CRUZ, Jean-François ; RATNADASS, Alain ; TROUCHE, Gilles et FLIEDEL, Geneviève

    Le sorgho est la 5e céréale la plus cultivée au monde. Sa domestication en Afrique et la sélection depuis des millénaires ont abouti à de nombreux types morphologiques et utilisations. Bien adapté aux zones semi-arides, le sorgho a diffusé dans tous les continents. Aujourd'hui, culture vivrière primordiale pour les populations des zones arides et subarides, en Afrique surtout, le sorgho est également cultivé en zone tempérée pour l'alimentation animale. Sa grande plasticité adaptative et sa rusticité proviennent des caractéristiques du système racinaire et du photopériodisme ; qualités valorisables dans des systèmes de culture agro-écologiques. Ce sont également des atouts pour la production d'agro-carburant, conciliable avec la production de grain. Sur tous ces aspects, l'ouvrage apporte des connaissances approfondies et actualisées. De plus, il détaille les systèmes tropicaux de culture, la protection contre les déprédateurs, les questions de qualité de récolte et de technologie de transformation. Il informe aussi sur la sélection variétale et la production de semences. Cet ouvrage, rédigé par des chercheurs du Cirad, est destiné à tous les professionnels des zones tropicales. Les connaissances en anatomie, physiologie, fonctions agro-écologiques intéresseront les enseignants et les étudiants, ainsi que des agriculteurs des zones tempérées à la recherche de cultures économes en intrants et de plantes de service.

    A propos des auteurs Jacques CHANTEREAU, généticien sélectionneur, en particulier sur le sorgho, a travaillé pendant vingt ans dans les pays du Sahel. Jean-François CRUZ, spécialiste des technologies postrécolte des céréales tropicales, recherche l'obtention d'aliments de qualité. Alain RATNADASS, entomologiste, conduit depuis trente ans des recherches en protection intégrée des cultures tropicales, en particulier en Afrique.

    Gilles TROUCHE, sélectionneur, conduit ses recherches sur l'amélioration génétique du sorgho en Afrique sahélienne, en Amérique centrale et en Europe.

    Geneviève FLIEDEL est chercheur en sciences alimentaires.
  • Guide technique par BOLDRINI, Sylvie ; BRACKE, Charles ; DAÏNOU, Kasso ; VERMEULEN, Cédric ; FÉTIVEAU, Judicaël ; NGOY SHUTCHA, Mylor et DOUCET, Jean-Louis

    L'agroforesterie est un mode de gestion durable des sols. Elle associe dans le temps ou dans l'espace des arbres avec des cultures et/ou l'élevage. Grâce à cette association, des interactions positives se créent entre les différentes composantes du système. Par exemple, l'introduction d'arbres fixateurs d'azote bénéficie aux cultures vivrières en jouant le rôle d'engrais vert.

    L'agroforesterie d'arbres dans une parcelle de culture apporte également d'autres avantages : - ils facilitent la pénétration de l'eau dans le sol, - ils permettent de lutter contre l'érosion, - ils puisent les éléments nutritifs en profondeur et les rendent disponibles en surface pour les cultures, - ils jouent le rôle de brise-vent, - ils peuvent apporter de l'ombrage en saison sèche, - ils peuvent fournir des fruits comestibles, du miel, du bois d’œuvre, du bois de chauffe, des produits médicinaux, etc.

    L'agroforesterie est au cœur du projet "Agroforêts pour le développement de Kipushi", AFODEK, qui a été mis en œuvre entre décembre 2012 et novembre 2017 grâce au soutien financier de l'Union européenne (DCI-FOOD/2012/294-526).

    S'appuyant sur l'expérience de la Fondation Hanns Seidel à Mampu (Plateaux Batékés), trois organismes, le GRET, l'asbl belge Nature+ et le Centre Promotionnel du Paysannat ont joint leurs efforts pour aménager un périmètre agroforestier de 2000 hectares (ha) dans une zone de savanes dégradées aux sols peu fertiles.

    Le présent document technique a été élaboré par le projet AFODEK en vue de partager l'expérience du périmètre agroforestier de Kipushi. Il s'adresse avant tout à un public d'agriculteurs ou de techniciens agricoles.

  • par JACQUEMARD, Jean-Charles

    L'huile de palme, extraite de la pulpe des fruits du palmier à huile est aujourd'hui la première source de corps gras végétal sur le marché mondial, c'est un élément majeur de la sécurité alimentaire des pays d'Asie et de la ceinture tropicale. Revers de ce succès, la filière fait l'objet de critiques parfois vives quant à son impact sur l'environnement et la déforestation. Fondé sur les connaissances scientifiques et techniques accumulées par les chercheurs et experts du Cirad, cet ouvrage prend également en compte le travail accompli en matière de développement durable du palmier à huile depuis le début des années 2000, qui devrait conduire rapidement à une certification de la filière garante de bonnes pratiques. D'une culture respectant l'objectif d'une production durable aux effets de la consommation de l'huile de palme sur la santé humaine, cet ouvrage aborde tous les aspects de la plante et de ses produits : marché, morphologie et biologie, création et exploitation d'une palmeraie avec étude d'impact environnemental et socio-économique, extraction et utilisation des produits et sous-produits, sécurité au travail et santé. Rédigé en un langage simple et clair, ce guide technique est d'abord destiné à un large public de professionnels de terrain. Il sera aussi un outil de référence pour les chercheurs et les étudiants voulant se documenter sur cette plante.

    A propos de l'auteur

    Jean-Charles JACQUEMARD est ingénieur agronome et chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Spécialiste du palmier à huile, il travaille depuis quarante ans sur le terrain. Il est depuis dix ans conseiller scientifique et technique auprès de PT Socfindo en Indonésie. Il a été membre titulaire du comité d'experts chargé de la rédaction des principes et critères RSPO (Round Table for Sustainable Palm Oil), association dont l'objectif est de promouvoir le développement et l'utilisation de produits d'un palmier à huile durable.

  • par MALAISSE, François

    Le but de l'auteur est de sauvegarder le savoir ancestral des populations locales en matière d'identification et d'exploitation des ressources alimentaires naturelles. C'est à l'avenir de ces populations qu'il pense quand il espère "participer à la mise en place d'un développement humain harmonieux s'intégrant dans une politique respectueuse de l'environnement". Tout au long de l'ouvrage, l'auteur confronte ses observations personnelles et ses résultats de recherche et d'enquêtes aux connaissances publiées à ce jour sur les produits sauvages consommés en Afrique intertropicale, dont il a effectué une compilation minutieuse. Le souci d'exactitude et d'exhaustivité dont témoignent les matières traitées, les tableaux détaillés, les nomenclatures latine et vernaculaire, l'abondante bibliographie, fait de cet ouvrage un livre de référence pour les spécialistes (écologistes, systématiciens, nutritionnistes), tandis que les nombreuses illustrations en couleurs, le texte concis et accessible attireront un public plus large dont les connaissances en ethnobiologie se trouveront singulièrement enrichies. Enfin, les "aménagistes" y trouveront la suggestion de pistes originales et prometteuses.

    Table des matières

    Introduction. Le milieu. Les produits sauvages comestibles : les champignons, les plantes, les miels, les grands mammifères, les rongeurs, les oiseaux, les poissons, les reptiles, les chenilles les termites, les autres insectes, les autres animaux, les boissons, le sel. L'ethnobiologie. L'agriculture. Synthèse et discussion. Bibliographie. Index des noms latins (2000) et des noms vernaculaires (700).

    A propos de l'auteur

    François MALAISSE est né à Anvers (Belgique) en 1934. Il est diplômé ingénieur agronome des Eaux et Forêts de la Faculté des Sciences agronomiques de Gembloux en 1956 et licencié en sciences botaniques (Université libre de Bruxelles) en 1960. Docteur en sciences de l'Université officielle du Congo, Lubumbashi, en 1968, il avait choisi comme sujet de thèse l'étude écologique de la rivière Luanza et de son bassin. Il passera plus de vingt ans de sa carrière de chercheur et d'enseignant dans cette Université et sur le terrain où il s'est livré à l'exploration et l'étude passionnées des divers écosystèmes du territoire zambézien, principalement de la forêt claire zambézienne, au Katanga mais aussi en Zambie, avant d'effectuer des expertises dans une vingtaine d'autres pays. Il est actuellement professeur ordinaire à la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux où il enseigne l'écologie, la phytogéographie et la botanique systématique tropicale, et dirige le laboratoire d’Écologie, sans être devenu sédentaire pour autant. Très actif dans de nombreuses associations belges et étrangères réunissant écologistes et botanistes, il est notamment membre titulaire de l'Académie royale des Sciences d'Outre-Mer de Belgique et secrétaire permanent de l'AETFAT (Association pour l’Étude taxonomique de la Flore d'Afrique tropicale).

  • Analyse comparative à partir de cinq communes par DIEPART, Jean-Christophe ; DOGOT, Thomas ; LY, Viboth ; LOEUNG, Chanthy et BORA, Kath

    Synthèse d'un projet subventionné par la DGCD/CDU (Belgique) qui a permis d'établir une analyse de la situation actuelle de la vie rurale au Cambodge sur base d'enquêtes réalisées sur le terrain. Le travail a été effectué par des chercheurs de l'Université royale de Phnom Penh, de l'Université royale d'Agriculture au Cambodge et de la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux et l'Université catholique de Louvain en Belgique.

  • par VERNIER, Philippe, N'ZUÉ, Boni et ZAKHIA-ROZIS, Nadine

    La filière manioc joue un rôle essentiel dans la sécurité alimentaire et l'économie des pays du Sud, surtout en milieu rural et de plus en plus en milieu urbain. Cette production en forte croissance concerne plus d'un demi-milliard d'agriculteurs - souvent parmi les plus pauvres - dans toutes les régions intertropicales. Cet ouvrage présente tous les aspects de la culture (botanique, génétique, multiplication, etc.) et insiste sur les maladies et ravageurs, dont les dégâts risquent de s'accroître avec le changement climatique. Sont décrits les modes de transformation des racines fraîches pour l'alimentation, secteur artisanal très développé par les femmes, mais également en voie de semi-industrialisation dans de nombreux pays. L'essor des produits industriels à base de manioc est abordé à travers la fabrication d'amidon, d'éthanol et d'aliments du bétail. Ainsi, la production de manioc s'insère dans une chaîne de valeur de plus en plus tournée vers l'approvisionnement des villes et de l'industrie, tant pour des usages alimentaires que non alimentaires. Les auteurs montrent que, face aux changements globaux, notamment au réchauffement climatique, les caractères de résilience du manioc pourraient accroître son rôle crucial pour la sécurité alimentaire des pays tropicaux. Ces évolutions suscitent des besoins importants de recherche sur les variétés et la protection phytosanitaire. Rédigé dans un langage accessible, cet ouvrage concret et illustré, est destiné à tous les acteurs de la filière manioc.

    A propos des auteurs

    Philippe VERNIER, agronome au Cirad, spécialiste des plantes à racines et tubercules tropicales, a conduit de nombreux projets sur ces cultures en Afrique, Amérique latine et dans le Pacifique.

    Boni N'ZUÉ est docteur en génétique des plantes à racines et tubercules au CNRA en Côte d'Ivoire. Ses recherches ont abouti à la création et à la diffusion de nouvelles variétés de manioc.

    Nadine ZAKHIA-ROZIS, docteur en sciences alimentaires et chercheuse au Cirad, a coordonné de nombreux projets sur la transformation alimentaire du manioc et sa valorisation.

  • par FAURE, Guy (éd.) ; GASSELIN, Pierre (éd.) ; TRIOMPHE, Bernard (éd.) ; TEMPLE, Ludovic (éd.) ; HOCDÉ, Henri (éd.)

    La recherche-action en partenariat combine production de connaissances, transformation des réalités sociales et renforcement des compétences individuelles et collectives. L'ouvrage donne les fondements de la recherche-action en partenariat en agriculture et des éléments pour mettre en pratique une telle démarche. Il souligne non seulement les questions théoriques mais aussi les questions pratiques que soulève ce triple objectif. L'ouvrage s'appuie sur un large éventail d'expériences dans l'agriculture des pays du Sud, qui illustrent comment des praticiens ont répondu aux défis d'une démarche qui est toujours à réinventer selon les contextes. Des exemples concrets sont donnés, repris d'expériences menées tantôt au Brésil, tantôt au Cameroun, au Vietnam, au Sénégal, .... Ce manuel de plus de 200 pages est destiné aux chercheurs, aux techniciens du développement rural et aux représentants d'organisations du monde rural confrontés à la résolution des problèmes complexes que pose le développement rural dans les agricultures des pays du Sud.

    A propos des auteurs

    Guy FAURE, économiste au Cirad, mène des recherches sur l'accompagnement des producteurs et de leurs organisations dans le cadre de partenariats en Afrique et en Amérique latine.

    Pierre GASSELIN, agronome et géographe à l'Inra, conduit ses recherches en Amérique latine et en France dans des situations de pluriactivité et de crises sectorielles ou territoriales.

    Bernard TRIOMPHE, agronome au Cirad, travaille sur les interfaces entre systèmes techniques et processus d'innovation, notamment la conception d'innovations de la recherche-action en partenariat en Amérique latine et en Afrique.

    Ludovic TEMPLE, économiste au Cirad, focalise ses recherches sur les déterminants institutionnels et organisationnels des changements technologiques dans les filières alimentaires, notamment en Afrique subsaharienne et en Amérique latine.

    Henri HOCDÉ, agronome-système au Cirad, engagé pendant plusieurs années en Amérique latine dans des actions de renforcement des capacités d'innovation des agriculteurs, se consacre actuellement aux dispositifs de recherche en partenariat.

  • par MALAISSE, François

    In the Miombo ecoregion (2,865,000 km² or 9.1% of Africa), the Zambezian open forest constitutes the main vegetation unit. It extends to no less than eight countries, from Burundi in the North to South Africa in the South, and from Angola in the West to Mozambique in the East. The austral part of Africa's open forests falls within the Zambezian Regional Center of Endemism outlined by White in 1983. This book focuses mainly on the wetter Zambezian Miombo woodlands. Also patches of mosaic Zambezian dry evergreen forests and small areas of grasslands on Kalahari sands are incorporated in the study.

    The aim of this book is to gather together the amazing local environment knowledge of Zambezian open forests peoples in order to permit an easier improvement of their well-being. This research has been developed in an ethnoecological way of thinking. Indeed, the synergy arising from putting together local knowledge and updated ecological research provides huge information on ecosystem management, including biodiversity aspects. Ethnoecology is an emergent field that focuses on local peoples' perception and management of complex and co-evolved relationships between the cultural, ecological, and economic components of anthropogenic and natural ecosystems.

    In the present book, the Zambezian wild edible products are treated according to fourteen items (from fungi, plants and honey, to beverages and salt, through mammals, birds, fish, insects and other animals). Some other comments concern agriculture and ethnoecology. All together more than a thousand edible products are involved; their ecology, their phenology, as well as their nutritional values are presented and discussed. The iconography is supported by a CD with 387 color photographs.

    The earlier French version of 1997 has been reviewed and enlarged, taking into account recent progress of knowledge. An important bibliography is presented.

    Professor François MALAISSE has spent more than twenty years in Africa, and has carried out expertise in more than twenty African countries. He has been involved in research and teaching at Lubumbashi University in D.R.Congo and at several universities in Europe, notably Gembloux Agricultural University.

  • Concepts, choix et pratiques.

    par DAÏNOU, Kasso ; BRACKE, Charles ; VERMEULEN, Cédric ; HAUREZ, Barbara ; De VLEESCHOUWER, Jean-Yves ; FAYOLLE, Adeline et DOUCET, Jean-Louis Le système de certification FSC (Forest Stewardship Council) vise à promouvoir la gestion durable des forêts. Il repose sur un ensemble de normes dont une est particulièrement complexe à mettre en oeuvre en Afrique Centrale, le principe 9 traitant des Hautes Valeurs de Conservation (HVC). Ce principe devrait être interprété aux échelons nationaux afin de prendre en compte les spécificités de chaque pays. Bien que des ouvrages aient déjà été élaborés par diverses organisations, aucun ne cible particulièrement les grandes concessions forestières. Au Cameroun, ces concessions ou Unités Forestières d'Aménagement (UFA), représentent pourtant 40 % du domaine forestier national.

    Le présent guide ambitionne de fournir aux acteurs de la gestion forestière au Cameroun les connaissances les plus pertinentes afin de leur permettre d'identifier, de gérer et de suivre les Hautes Valeurs de Conservation dans les UFA. Il se démarque des précédents guides par plusieurs points : – une revue bibliographique détaillée est fournie sur le sujet épineux de l'identification de chaque HVC, l'opinion des auteurs y est mise en exergue ; – la démarche d'identification est appuyée par les références les plus pertinentes, évitant au gestionnaire de se disperser dans sa quête de documentation ; – sur la base de leur expérience, les auteurs proposent une série de menaces pouvant affecter les HVC, de mesures de gestion et d'indicateurs de suivi. L'approche développée se base sur des méthodes empiriques et pragmatiques d'une part et, d'autre part, sur des études scientifiques.

    Cet ouvrage devrait constituer une base intéressante pour une interprétation solide des HVC au Cameroun. De plus, bien que ciblant les UFA camerounaises, il pourrait inspirer d'autres acteurs forestiers oeuvrant dans le Bassin du Congo.

  • par LEBAILLY, Philippe ; DOGOT, Thomas ; PHAM VAN Bien ; TAN TIEN Khai

    L'économie vietnamienne repose principalement sur l'agriculture dans laquelle la culture du riz est predominante. Elle concerne plus de 70 % de la population active et le pays détient actuellement environ 10 % du marché mondial des exportations. Près de 50 % de la production et 70 % des exportations proviennent de la région du Mekong. Au sein de celle-ci, un projet financé par le Gouvernement belge a commencé en 1994 avec pour objectif de définir et mettre en place des outils d'analyse en matière de politique agricole pour la filière rizicole. La recherche sur le terrain a comporté trois phases : - une enquête de structure portant sur 10 % de la population de 12 villages (environ 2700 foyers) representatifs des conditions agro-écologiques rencontrées dans le Sud Viêt-nam ; - la constitution d'un échantillon semi-permanent de 180 exploitations, à partir duquel les informations detaillées sur les coûts de production sont obtenues ; - I'analyse financière et économique de la filière rizicole pour les années 1995-1996. L'enquête de structure révèle une grande variabilité dans les conditions de production du riz, ce qui a en particulier comme conséquence que le nombre de récoltes annuelles varie de un à trois selon les villages. Tout en tenant compte des variations observées, des caractéristiques socio-economiques générales ont pu être degagées et sont presentées. Cet ouvrage d'économie "de terrain" illustre pas à pas une démarche méthodologique exemplaire fondée sur de solides bases théoriques. II apporte aussi une connaissance approfondie de la filière riz, chiffres à I'appui, et constitue de ce fait une source d'information pour tous ceux qui participent à la filière : exportateurs, importateurs, agents de développement, etc. II sera aussi précieux aux enseignants et étudiants en économie.

  • L'exploitation forestière industrielle est responsable de la disparition des forêts tropicales, non seulement directement - les forêts sont considérées comme des gisements miniers - mais aussi indirectement. En effet, l'installation de véritables "villes en forêt" par les sociétés exploitantes modifie profondément les pratiques traditionnelles de gestion et d'exploitation des ressources de la forêt : tant les populations locales que les travailleurs des camps forestiers sont amenés à surexploiter de la faune et la flore, rompant de ce fait l'équilibre ancien.

    Comme l'exportation du bois contribue pour une part de plus en plus importante au PIB des pays concernés, ceux-ci n'envisagent pas de réduire le rythme d'extraction. On ne peut donc que tenter de limiter les effets indirects de l'exploitation industrielle des forêts, ceci dans un double objectif :

    - améliorer le revenu des populations locales qui ont toujours vécu de la forêt et ne retirent guère de bénéfice de son exploitation intensive ;

    - sauvegarder cet irremplaçable réservoir de biodiversité.

    A la recherche de solutions pragmatiques, les onze auteurs du présent ouvrage ont concentré leurs efforts sur un territoire bien délimité en zone de forêt dense humide tropicale : le plateau méridional camerounais au nord de la réserve de faune du Dja, qui est occupé depuis deux à trois cents ans par le peuple Badjoué. Les uns ont étudié de près, analysé, quantifié le système de production des Badjoué : agriculture itinérante sur brûlis, pêche, chasse, récolte du vin de palme. D'autres ont expérimenté avec les Badjoué l'exploitation, dans un cadre actuel des "forêts communautaires", de produits tels que bois sciés et fruits à des fins monétaires. D'autres enfin ont étudié les interactions du système traditionnel de gestion de ressources de la forêt avec la politique forestière actuelle du gouvernement camerounais (réserves de faune, unités forestières d'aménagement, forêts communautaires).

    Les conclusions provisoires concernent au premier chef le Cameroun, mais à travers ce cas particulier, c'est toute la problématique du développement - ou de la simple survie - des communautés villageoises en forêt tropicale qui est abordée.

  • par CRUZ, Jean-François ; BÉAVOGUI, Famoï et DRAMÉ, Djibril (coll.)

    Le fonio est une céréale dite "mineure", par rapport aux céréales "majeures" que sont le riz, le blé et le maïs. Il est pourtant l'aliment de base de nombreuses familles rurales d'Afrique de l'Ouest. Aujourd'hui redécouvert par les consommateurs urbains des grandes métropoles africaines, il a aussi fait son apparition sur le marché européen, essentiellement dans le cadre du commerce équitable et de produits exotiques.

    Bien adaptée aux conditions locales, cette petite céréale peut jouer un rôle important dans la sécurité alimentaire des pays du Sud, comme dans la préservation des sols en assurant une couverture végétale sur des terres écologiquement fragiles.

    Premier ouvrage consacré au fonio, ce livre aborde tous les aspects de cette céréale, de la culture à la transformation, et fournit même quelques recettes culinaires. Destiné en priorité aux producteurs, techniciens et agents de développement, il intéressera également tous ceux qui souhaitent se documenter sur cette céréale - enseignants, étudiants, agronomes, technologues - mais aussi les consommateurs curieux d'en découvrir les qualités.

    A propos des auteurs

    Jean-François CRUZ est ingénieur de recherche au Centre de coopération en recherche agronomique pour le développement (Cirad), à Montpellier. Spécialiste des technologies post-récolte des céréales, il a coordonné plusieurs projets internationaux sur le fonio. Il a déjà publié plusieurs ouvrages sur la conservation des grains en régions chaudes.

    Famoï BÉAVOGUI, directeur général de l'Institut de recherche agronomique de Guinée (Irag), à Conakry, est ingénieur agronome, docteur en études rurales, spécialiste des systèmes de production agricoles et des dynamiques agraires.

    Djibril DRAMÉ est technologue alimentaire. Après avoir été chercheur au laboratoire de technologie alimentaire de l'Institut d'économie rurale (IER) à Bamako, il est aujourd'hui expert à la Division des infrastructures rurales et des agro-industries de la FAO, à Rome.

  • par KLEIN, Henri-Dominique ; RIPPSTEIN, Georges ; HUGUENIN, Johann ; TOUTAIN, Bernard ; GUERIN, Hubert et LOUPPE, Dominique

    Les terres consacrées à l’élevage couvrent près de 4 millions d’hectares dans le monde, soit 80 % des surfaces agricoles et la demande en produits animaux est en hausse constante, notamment dans les pays tropicaux. D’une importance capitale dans le développement durable des régions chaudes, la production fourragère est le principal levier de la productivité des systèmes d’élevage. Elle joue également un rôle essentiel pour les systèmes qui allient productions végétales et animales et de nombreux systèmes agroécologiques intègrent des plantes fourragères. La première partie de cet ouvrage est destinée à guider le choix de plantes fourragères et de leurs cultures (diversités des plantes, des usages, des milieux et des types d’élevage). La seconde partie est consacrée aux techniques de culture, à la gestion des fourrages, à la valorisation des ligneux, à la production de semences et à l’économie de ces productions. L’ouvrage est accompagné d’un cédérom qui comprend des études de cas originales, des textes et des photos complémentaires, une bibliographie. Cet ouvrage de synthèse s’adresse aux éleveurs, agronomes, techniciens, professionnels des productions animales et fourragères.

    A propos des auteurs

    Henri-Dominique KLEIN, botaniste et agroécologue, est spécialiste des ressources fourragères tropicales.

    Georges RIPPSTEIN, agronome et agropastoraliste, a travaillé sur les cultures fourragères en Afrique et en Amérique du Sud.

    Johann HUGUENIN, chercheur au Cirad, est agroécologue des écosystèmes pâturés et zootechnicien des systèmes d’élevages herbivores, tropicaux et méditerranéens.

    Bernard TOUTAIN, agronome spécialisé dans les pâturages et les parcours tropicaux, a forgé son expérience en Afrique et en Nouvelle-Calédonie.

    Hubert GUERIN, agronome et zootechnicien, a conduit des recherches sur les systèmes alimentaires du bétail, en particulier en Afrique de l’Ouest.

    Dominique LOUPPE, ingénieur forestier au Cirad, s’investit depuis plus de 25 ans en sylviculture et en agroforesterie dans les pays du Sud.

  • par CRÉTENET, M. (coord.) et GOURLOT, J. - P. (coord.)

    Cet ouvrage traite des conditions et des modes de gestion de la culture du cotonnier, plus particulièrement en Afrique, de la semence à l'utilisation des produits, en se reposant sur les résultats de recherche.

    Des recommandations pratiques sont formulées à l'intention de tous les acteurs de la filière coton. Ainsi, l'intérêt d'améliorer la production du cotonnier et sa qualité est abordé sous tous les aspects de la culture par des spécialistes dans une approche systémique. Cet ouvrage propose au lecteur professionnel une aide à la décision en agronomie et en gestion des systèmes de culture, sans oublier les aspects phytosanitaires. Il informe également sur l'impact du changement climatique, sur les modalités de la transformation et de l'usage des produits et coproduits, Enfin, l'Analyse de cycle de vie appliquée à l'évaluation environnementale des systèmes cotonniers enrichit particulièrement la manière d'organiser et d'optimiser les différentes étapes de cette production d'importance mondiale.

    L'objectif de cet ouvrage est de proposer des pratiques agricoles et des recommandations pour l'avenir, contribuant ainsi à améliorer la production de la culture du cotonnier et la qualité de ses produits. Rédigé dans un langage accessible, cet ouvrage est destiné à tous les professionnels de terrain.

    A propos des auteurs

    Michel CRÉTENET, ingénieur agronome, pédologue, spécialiste des systèmes de culture cotonniers d'Afrique subsaharienne, a occupé plusieurs postes de responsabilité et d'animation scientifique de recherches pluridisciplinaires en Afrique et en France. Il est un expert reconnu de nombreux pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine.

    Jean-Paul GOURLOT, chercheur au Cirad, est spécialiste de la métrologie textile. Il est membre de divers groupes de travail et projets internationaux dans le domaine de la caractérisation technologique des fibres de coton selon leur histoire et leur usage, du champ au textile.

  • par BERTI, F. (coord.) ; HOFS, J. - L. (coord.) et MERGEAI, G. (coord.)  
  • par CRUZ, Jean-François ; HOUNHOUIGAN, Djidjoho Joseph ; FLEURAT-LESSARD, Francis et TROUDE, Francis (coll.)

    La totalité de la production agricole destinée à l'alimentation humaine ne parvient pas à ses destinataires en raison de pertes au cours de la phase dite de "post-récolte" qui comporte les étapes entre la récolte et la transformation des produits pour l'alimentation. Dans le contexte d'augmentation de la demande alimentaire de ce début de XXIe siècle, notamment en Afrique, il est donc essentiel, non seulement d'améliorer la production agricole vivrière mais aussi de lutter contre ces pertes. Il s'agit là d'un enjeu majeur de la lutte contre la faim. Cet ouvrage y contribue en effectuant une synthèse opérationnelle des connaissances anciennes et récentes dans ce domaine. C'est un complément utile du livre sur les semences paru dans la même collection. Cet ouvrage constitue une référence pratique pour tous ceux qui œœuvrent sur le terrain pour améliorer la conservation des grains en zone tropicale et ainsi réduire les pertes post-récolte.

    A propos des auteurs

    Jean-François CRUZ, chercheur au Cirad, est spécialiste des technologies post-récolte des céréales.

    Djidjoho Joseph HOUNHOUIGAN est professeur titulaire en sciences et technologie alimentaires et doyen de la Faculté des Sciences agronomiques de l'Université d'Abomey-Calavi au Bénin.

    Francis FLEURAT-LESSARD, chargé de recherche à l'Inra Bordeaux-Aquitaine, est spécialiste de la sécurité sanitaire des céréales après-récolte.

    Francis TROUDE, aujourd'hui en retraite, a fait l'essentiel de sa carrière au Cirad comme spécialiste des technologies post-récolte des produits agricoles.

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