• par DUGUÉ, Marie-Jo, PESCHE, Denis et LE COQ, Jean-François

    L'appui aux organisations de producteurs est un enjeu majeur de l'accompagnement des transformations de l'agriculture dans les pays du Sud. C'est un élément essentiel des politiques en faveur de l'agriculture soutenues par la Banque mondiale. Ainsi, beaucoup de gouvernements souhaitent aujourd'hui disposer d'interlocuteurs crédibles pour concevoir et mettre en oeuvre des politiques agricoles et rurales efficaces. Malgré ce contexte favorable, les organisations rencontrent des difficultés pour accéder à l'information et aux ressources et pour les gérer au service de leurs membres. Cet ouvrage a pour objectif d'aider le lecteur à se poser "les bonnes questions" : pourquoi appuyer les organisations ? Comment renforcer l'organisation elle-même ? Comment améliorer les relations de partenariat avec les acteurs publics et privés ? Illustrée d'exemples des pays du Sud, cette synthèse valorise des sources documentaires et l'expérience des formations dispensées par l'IRC à Montpellier dans le cadre du mastère "Acteurs du développement rural", animé par des chercheurs du CIRAD et du CIEPAC. Cet ouvrage didactique est destiné aux acteurs du développement agricole de tous les pays.

    A propos des auteurs

    Marie-Jo DUGUÉ, agronome, se consacre au renforcement de capacités dans le monde rural en France et en Afrique. De nombreuses missions d'appui aux organisations en Afrique et en Asie complètent son expérience.

    Denis PESCHE, sociologue au Cirad et spécialiste des organisations de producteurs, a animé des réseaux d'information et d'échange. Il conduit des expertises sur le renforcement des organisations en Afrique et en Amérique centrale.

    Jean-François LE COQ, agro-économiste au Cirad, axe ses recherches sur les dynamiques agraires et rurales, les organisations de producteurs, les filières et les politiques publiques, les processus de renforcement de capacités des acteurs.

  • Les grandes décisions Tome 1 par GRANDJEAN, Geoffrey Masters en Sciences politiques 
  • Presse, littérature et médias, culture médiatique et communication par Pascal DURAND

    Anecdotique ou survoltée, l’analyse des rapports entre littérature et journalisme et, plus largement, entre culture et médias a longtemps été réservée aux historiens de la presse ou aux théoriciens de la communication. Ces rapports alimentent un nombre croissant de travaux dans le domaine des études littéraires. Objets de langage, les œuvres étaient enfermées dans leurs propres contours. Voici qu’elles sont de plus en plus envisagées comme les produits de vastes configurations discursives, sociales et techniques, dont les variations à travers l’histoire font aussi varier leur perception et leur interprétation. Le mot-valise médiamorphoses résume assez bien les choses et la conversion de notre regard sur ces choses. Adhésion des objets culturels à leurs supports. Relation circulaire des uns avec les autres. Mais aussi changements de perspective quant à ces objets, par effet de l’univers médiatique contemporain sur nos schémas de compréhension. Ces processus sont abordés ici d’un triple point de vue. Point de vue historique, des années 1830 à nos jours : Lamartine, Mallarmé ou Dumas, Le Bon ou Tarde, Gramsci, Benjamin ou McLuhan sont tour à tour convoqués, acteurs autant que témoins des mutations de la sensibilité en régime journalistique puis médiatique. Point de vue analytique, sur des objets divers : de la poésie au roman-feuilleton, de la littérature à la publicité, des débats sur le reportage naissant aux formes journalistiques actuelles, des langages du pouvoir à la rhétorique réactionnaire. Point de vue théorique enfin, articulant esthétique et critique des médias : moyen d’entrevoir, derrière la rationalité des dispositifs et des théories de la communication, les fantasmagories que celle-ci recouvre, entre contrôle des esprits et évasion imaginaire.

    Pascal DURAND est professeur ordinaire à la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université de Liège. Parmi ses publications figurent La Censure invisible (Actes Sud, 2006), Mallarmé. Du sens des formes au sens des formalités (Seuil, 2008) et Histoire de l’édition en Belgique (avec T. Habrand, Les Impressions Nouvelles, 2018).

  • Les grandes décisions Tome 2 par GRANDJEAN, Geoffrey Masters en Sciences politiques
  • L’intervention du traducteur par Valérie BADA, Céline LETAWE, Christine PAGNOULLE, Patricia WILLSON (dirs) Présentation du volume

    Entre l’hypothèse selon laquelle tout peut se traduire et celle qui veut que la traduction soit impossible, la démarche du traducteur emprunte bien des voies diverses. Comme l’a fait remarquer Gideon Toury dans « The Nature and Role of Norms in Translation », les décisions du traducteur sont contraintes par un ensemble de normes en vigueur dans la culture cible et par toute une série de facteurs qui l’obligent à « manœuvrer » pour mieux remplir la fonction que la société lui a confiée : celle d’opérer l’acte de médiation qui rendra lisible un texte auparavant inaccessible dans son étrangeté.

    Le présent volume explore les notions d’implicitation et d’explicitation et la place qu’elles occupent dans cet acte de médiation. Les treize chapitres qui le composent constituent autant d’analyses de ces deux stratégies telles qu’elles sont mises en œuvre par les traducteurs afin de dépasser l’écart entre culture source et culture cible. Depuis toujours, ces stratégies intéressent les théoriciens de la traduction : bien des traductologues (dont Shoshana Blum-Kulka) considèrent même l’explicitation comme un invariant de la traduction ; Antoine Berman, en revanche, la condamne comme étant une « tendance déformante ». À travers des réflexions théoriques et plusieurs études de cas, les auteurs du présent ouvrage s’interrogent sur la prévalence réelle de l’explicitation et sur les enjeux artistiques, sociétaux, mais aussi didactiques qui sous-tendent tant l’explicitation que l’implicitation.

    Table des matières

    Introduction

    Approches théoriques Lance Hewson, Explicitation and Implicitation: Testing the Limits of Translation Theory Christiane Nord, Translating the Referential Function: About the Appropriate Balance between Presupposed and New Information

    Productions artistiques Christophe Tournu, Quand la théologie s’en mêle : première traduction française de Paradise Lost de John Milton Karen Bruneaud, Traduire l’écriture des confins chez Sapphire : entre trop-dit et non dit Sabrina Baldo de Brébisson, Le traducteur : danseur, jongleur ou funambule ? Étude d’un culturème intraduisible et de sa traduction plus ou moins équilibrée Sarah Cummins et Adriana Şerban, Implicitation and Explicitation in Film Translation: Inseparable Twins

    Enjeux économiques et politiques Alessandra Rollo, Les enjeux de la traduction économique français-italien-français : choix traductologiques et stratégies mises en œuvre Fabrice Antoine, Les noms de marques en traduction : entre implicitation obligée et explicitation obligatoire Héba Medhat-Lecocq, Traduire la révolution égyptienne. Vers une démarche interculturelle de la traduction Christina Schäffner, Bridging the Ideological Abyss? Politically Sensitive Texts in Translation Réflexions didactiques Margrethe Lykke Eriksen, Développer les compétences inférentielles des étudiants en traduction Céline Letawe et Vera Viehöver, Les enjeux de l’implicite politique en traduction. Réflexions à partir d’une séquence didactique Jean-René Ladmiral, Explicitation-cible. Dans l’atelier du traducteur Conclusion Notices éditrices Valérie Bada est docteure en philosophie et lettres de l'Université de Liège, où elle enseigne la traduction anglaise. Elle est spécialiste de la littérature africaine américaine et a collaboré avec les universités de Harvard et de Columbia. Céline Letawe est docteure en philosophie et lettres et titulaire d’un diplôme d’études spécialisées en traduction. Elle enseigne la traduction à l’Université de Liège depuis 2011 et concentre ses recherches sur la visibilité des traducteurs et la traduction collective. Christine Pagnoulle a enseigné les littératures de langue anglaise et la traduction à l’Université de Liège ; elle est elle-même traductrice, avec une prédilection pour les poèmes. Elle a également publié un grand nombre d’articles et quatre recueils de textes. Patricia Willson enseigne la traduction à l’Université de Liège. Elle a été professeure à l’Université de Buenos Aires et au Colegio de México. Ses traductions de Flaubert, Barthes, Ricœur, Shelley, Twain et Kipling ont été publiées en Argentine et en Espagne.
  • Rencontre de l'humain et de l'environnement (2e édition) par Annie CORNET A propos de l'ouvrage

    Cet ouvrage a pour objectif de présenter un cadre général d’analyse des entreprises et des organisations (services publics et associations) à destination d’étudiants de premier cycle ou d’étudiants découvrant les réalités organisationnelles et sociales du monde économique. Il propose une grille d’analyse des réalités organisationnelles, structurée autour de six thèmes : missions, environnement, stratégies, structure, comportements individuels, politiques de GRH. L’enjeu est de pouvoir analyser les réalités organisationnelles, d’identifier les principales théories mobilisées pour couvrir ces différentes dimensions mais aussi de susciter un regard critique sur le discours managérial, le monde économique, ses valeurs et ses normes.

    A propos de l'auteur

    Annie CORNET est professeure ordinaire à Hec-Liège, École de gestion de l’Université de Liège. Elle dirige EGiD, unité de recherche sur le Genre et la Diversité. Ses domaines de recherches portent sur l’analyse des politiques d’égalité professionnelle et la gestion de la diversité. Elle s’intéresse aux questions d’égalité femmes/hommes, à l’entrepreneuriat féminin et de la diversité, à l’intégration des personnes d’origine étrangère et des personnes avec un handicap dans l’emploi, aux comportements discriminatoires et à l’homophobie sur les lieux de travail.  Ses travaux portent aussi sur les politiques publiques qui prennent en compte le genre (gendermainstreaming et genderbudting).

  • Essai de reconstruction évolutive par Jean Adolphe RONDAL A propos de l'ouvrage

    Les antécédents du langage humain sont appréhendables à travers la phylogenèse. Si le langage des Homo sapiens sapiens que nous sommes est incommensurablement plus élaboré que les dispositifs communicatifs présents dans la nature, on peut démontrer que plusieurs de ses ingrédients majeurs existent sous une forme élémentaire chez diverses espèces animales. On est autorisé à concevoir l’évolution langagière davantage en continuité qu’en rupture et le langage humain moderne comme résultant de l’optimisation d’habiletés préfigurées parmi les espèces animales et chez nos précurseurs au sein du genre Homo. Le processus de construction aboutissant à un système langagier élaboré au sein de notre espèce est également reflété dans la façon dont les enfants humains acquièrent leur langage, sans qu’il faille nécessairement concevoir l’ontogenèse comme une récapitulation de la phylogenèse.

    A propos de l'auteur

    Jean Adolphe RONDAL est philosophy doctor (Ph.d., psychologie développementale) de l’Université du Minnesota, post-doctorant de la Harvard University (psycholinguistique développementale), et docteur en sciences du langage de l’Université Paris-V René-Descartes-Sorbonne. Il est professeur ordinaire émérite de l’Université de Liège où il a occupé la chaire de psycholinguistique pendant 28 ans. Le professeur Rondal est l’auteur de nombreux livres et articles scientifiques sur les problématiques du fonctionnement et du développement langagier et sur les troubles du langage.

    Revue de presse Philippe Lambert, «Le langage humain, fruit de l'évolution? » , Reflexions (SOCIETE/Histoire), site de vulgarisation scientifique de l’Université de Liège, 14 novembre 2016.
  • Poésie contemporaine et forme poétique par David CAPLAN

    Ce livre s’intéresse moins aux mouvements poétiques qu’au mouvement des formes poétiques. Plutôt que de s’acharner à promouvoir ou à rejeter certaines écoles, il étudie les formes que les poètes adoptent ou négligent. Ces choix sont révélateurs de leurs ambitions et de leurs limites, des possibilités neuves qu’ils découvrent et des traditions qu’ils trouvent impossibles à assumer. Cette étude se concentre sur cinq formes, cinq points sur une carte pour dessiner les contours particuliers de la poésie métrique et de la culture poétique contemporaines : la sextine, le ghazal, le sonnet amoureux, le distique héroïque et la ballade. En soulignant ce que des pratiques soi-disant antagonistes — prosodie et « théorie », poèmes « traditionnels » et « expérimentaux » — ont à se dire, Questions de possibilité éloigne le débat des oppositions binaires qui obèrent trop souvent les débats sur la poésie américaine contemporaine. Les poèmes envisagés ici s’ouvrent à des influences imprévues. Pour cette raison, cette étude accorde une attention renouvelée à ce que les auteurs disent et à ce que leurs formes poétiques révèlent, soucieux de ne pas perdre de vue que les formes qu’ils utilisent contreviennent parfois à leurs assertions partisanes, leurs usages politiques et esthétiques variant en fonction des contextes et des exigences. La prosodie après « les guerres de poésie » réclame un modèle moins agonique, plus nuancé de la création littéraire, un modèle capable de montrer comment les écrivains utilisent même les idées auxquelles ils s’opposent. Les bons poètes sont opportunistes. Ils boivent à diverses sources. Leur goût du déplacement frustre ceux qui cherchent à dessiner des généalogies simplistes. Questions de possibilité propose un vocabulaire critique flexible susceptible d’éclairer la poésie la plus intéressante de notre époque au lieu de l’ignorer. Il s’agit avant tout de parler des « contemporains » qui se « partagent la langue » et non des partisans qui déclarent des « guerres ».

    David CAPLAN est l’auteur de quatre ouvrages de critique littéraire consacrés principalement à la poésie contemporaine. Il est titulaire de la Charles M. Weis Chair in English à l’Université Wesleyenne de l’Ohio. Parmi d’autres distinctions, il a reçu le prix Emily Clark Balch pour son oeuvre poétique.
  • Profil socio-littéraire et capital relationnel dans l’entre-deux-guerres en Belgique francophone par Björn-Olav DOZO

    Qui sont les écrivains belges francophones de l’entre-deux-guerres ? De quoi vivent-ils ? Que publient-ils ? Chez quels éditeurs ? Dans quelles revues ? Sont-ils isolés, entièrement dédiés à leurs œuvres ? Prennent-ils part à une vie littéraire fondée sur des logiques d’opposition de groupes, comme en France ? Peut-on dégager des profils-types ? Existe-t-il des écrivains sans œuvre ? Quel est leur rôle spécifique ?

    Ce livre aborde ces questions à partir d’une approche socio-statistique et relationnelle. Celle-ci met en évidence l’importance, pour les auteurs belges, de s’inscrire dans un réseau de relations afin d’exister comme écrivain. L’approche permet également de souligner la rupture socio-professionnelle qui a lieu après la Première Guerre, entre la génération symboliste et les entrants en littérature, qui renouvellent esthétiques et thématiques. Le livre dresse enfin un panorama de la vie littéraire de l’époque, en situant les grands parmi les minores et en interrogeant ce que retient l’histoire littéraire. Mais au-delà du cas belge, l’ouvrage propose une réflexion sur la construction d’une étude quantitative socio-historique de la littérature, sur ses enjeux et sur ses modes opératoires. Comment définir un corpus ? Comment choisir et construire des variables descriptives ? Comment interpréter des résultats graphiques ? Cette étude en acte offre des solutions pragmatiques sans ignorer les questionnements épistémologiques qui sous-tendent ce type d’approche.

    Björn-Olav DOZO est chargé de recherches du F.R.S.-F.N.R.S. à l’Université de Liège. Après un séjour postdoctoral au Québec, à l’Université de Montréal et à l’Université de Sherbrooke, il étudie à présent les prix et les animateurs de la vie littéraire. Co-fondateur et co-directeur (2006-2011) de COnTEXTES. Revue de sociologie de la littérature, il s’est spécialisé dans les digital humanities. En 2010, il a publié La vie littéraire à la toise aux éditions Le Cri (Bruxelles).

  • Essai de grammaire systémique du jeu vidéo Par Mathieu GOUX

    Cet ouvrage propose une analyse du jeu vidéo s’inspirant de la grammaire des langues naturelles humaines. En considérant l’interaction comme au cœur du langage vidéoludique, cette étude introduit et explore une nouvelle unité fondamentale de signification, l’interactème, définie comme la plus petite unité d’interaction accessible dans un jeu donné. Il se distingue du ludème ou de la brique de gameplay par une série de propriétés formelles, qui fondent sa spécificité et son originalité au regard du domaine général du jeu, et permet une approche nouvelle du média prenant en compte sa riche histoire et ses nombreuses variations, génériques, intellectuelles et ludiques. L’ouvrage définit et illustre les dimensions de cette unité, et explore ses relations avec les éléments propres au jeu vidéo (la difficulté, le rythme et les récompenses) et avec ceux liés plus largement à sa dimension médiatique (musique, narration, level-design et philosophie) dans une perspective à la croisée de la linguistique structurale et de la sémiotique.

    Cet essai de grammaire systémique du jeu vidéo entend créer une passerelle entre différentes disciplines scientifiques et faire dialoguer entre elles les sciences du langage et les game ou play studies. Il s’agit notamment de s’inspirer des acquis de la linguistique moderne afin de proposer un nouveau cadre d’analyse du jeu vidéo, susceptible de s’appliquer à l’ensemble de ses manifestations indépendamment de leur origine, de leur âge, de leur genre, de leur propos ou de leurs dispositifs de contrôle.

    Mathieu GOUX est docteur en langue et littérature françaises et chercheur post-doctoral à l’Université de Caen. Ses travaux portent principalement sur l’histoire de la langue française et notamment sur ses évolutions syntaxiques et textuelles à l’époque classique. En parallèle de ces travaux, il a élaboré une théorie grammaticale appliquée au jeu vidéo, qu’il développe dans des articles scientifiques, des interventions en colloque et des émissions de radio en ligne (podcasts).

     
  • News et fake news sur une maladie invisible

    par JEAN SCHOENEN

    La migraine affecte 25 % de la population et elle est la 2ème maladie la plus invalidante chez la femme entre 25 et 50 ans d’après les études de l’Organisation Mondiale de la Santé. Elle est multiple et complexe aussi bien dans son expression clinique que dans ses causes et traitements. Ajoutez à cela qu’elle n’est visible ni à l’examen clinique ni au scanner cérébral, et vous comprendrez pourquoi elle peut souffrir d’une triple distorsion de perception : 1) perçue par l’entourage du malade comme une « non-maladie » ne méritant aucun intérêt ; 2) perçue par le malade comme une fatalité sans réel traitement efficace ; 3) perçue par tous comme une maladie mystérieuse au sujet de laquelle circulent une foule d’idées fausses (fake news). Dans ce livre, je tente de séparer le bon grain de l’ivraie parmi les informations qui circulent sur la migraine, en me basant sur 40 ans d’expérience clinique et de recherche à l’Université de Liège. J’espère ainsi montrer aux migraineux que leur migraine n’est pas une fatalité, mais une maladie neurologique où les progrès de la recherche des dernières décennies ont ouvert la voie à des traitements de plus en plus efficaces. Pour ce faire, j’illustrerai mon propos par des données scientifiques, parfois pointues, car j’estime que le migraineux les comprendra si elles sont présentées clairement et illustrées (106 figures et tableaux), et qu’il est dans son intérêt de les connaître pour pouvoir se forger son opinion personnelle en connaissance de cause. Ce livre pourra dès lors aussi être utile aux soignants qui s’occupent de migraineux. J’espère aussi convaincre des non-migraineux dans toutes les couches sociales qu’il s’agit d’une maladie invalidante, qui, certes, n’est pas létale, mais tue la qualité de vie et peut miner une vie, un couple ou une carrière professionnelle. Tout comme d’autres maladies, elle mérite l’intérêt des proches, des employeurs, des universitaires et des décideurs politiques.

    Jean Schoenen est Professeur Honoraire de l’Université de Liège, et Médecin neurologue. Il est né en 1947. Il a été Directeur de recherche au FNRS et professeur de clinique en neurologie avant de se consacrer entièrement à son Professorat à l’Université de Liège. Ses recherches portent sur les céphalées ainsi que sur l’anatomie et la régénération dans la moelle épinière. Le Professeur Jean Schoenen a été Président de l’International Headache Society, de la European Headache Federation et de la Belgian Neurological Society. Il est également ancien Président-fondateur du Belgian Brain Council. Le Professeur Jean Schoenen a été Directeur de l’Unité de Recherche « Régénération axonale et Douleur céphalique » du GIGA-Neurosciences. Depuis sa retraite académique, il se consacre entièrement aux soins des patients céphalalgiques et à la recherche clinique, comme Directeur de l ’ « Unité de Recherche sur les Céphalées » du Département de Neurologie (site Citadelle) de l’Université de Liège (Belgique). Il a à son actif 1035 publications scientifiques dont 495 articles avec comité de lecture, 4 livres, 101 chapitres de livres, 1 brevet (index H 95 ; 40.869 citations ; i10 index : 367). Il a reçu 21 prix et distinctions nationales et internationales.

    Cet ouvrage est le résultat de la politique de promotion de l’Open Access souhaitée par le Conseil Scientifique des Presses universitaires de Liège et d’une collaboration étroite entre les PUL et ULiège Library : https://e-publish.uliege.be/migraine/      
  • Eigensinn 1

    19,00
    Eigensinn (Études rusées sur les lieux communs), 1 (2022) : Mariages Caroline GLORIE, Justine HUPPE (dir.) Éditorial Anne Verjus, Quand le mariage tue. Le divorce face aux mariticides au XIXe siècle Maud Hagelstein, Divorcer avec le roi. Mariage et crise de l’attachement dans la poétique de Michelet Hélène Périvier, « Il faut trouver une nouvelle articulation entre le marché, la famille et l’État social », entretien autour de L’Économie féministe (2020) Mimy Keomanichanh & Asuncion Fresnoza-Flot, Négocier avec l’État. Mariages mixtes en Asie du Sud-Est Sherilyn Deen, Au nom de l’amour. Images de la « mixité conjugale » dans la campagne d’affichage Zelfgekozen Gianfranco Rebucini, Du « mariage pour tous » à la « famille pour tout le monde » ? Pour une politique queer populaire de parentés dépareillées Romain Huret, Fêter les « vieilles filles » aux États-Unis (1950–1955) Michael Stambolis-Ruhstorfer, Gold standard family. Expertises pour et contre le mariage entre personnes de même sexe en France et aux États-Unis Clizia Calderoni, Nuances de mariage. Pour une révolution modeste de l’amour hétérosexuel chez Simone de Beauvoir Grégory Cormann, La fin du bal. À propos de la liberté et d’un prétendu contrat social structuraliste Zoé Wittock, Jeanne, la norme et les machines, entretien autour du film Jumbo (2020)
  • Eigensinn 2

    19,00
    Eigensinn (Études rusées sur les lieux communs), 2 (2023) : Saintes Caroline GLORIE, Justine HUPPE (dir.) Éditorial Clovis Maillet, Transpaternité sainte : Saintx Marin et Theodorx Katia Boissevain, « Sayyda Mannûbiya : Sainte controversée de Tunis », entretien mené par Marta Luceño Moreno Laetitia Ogorzelec, La fabrique d’une « sainte » à l’ère de sa reproductibilité technique Marina Rougeon, Au cœur de la gira. Photographier les filles de saint, matérialiser l’invisible Florence Andoka, Extrait de Perpétuelle félicité Anne Monjaret, Catherine, progressiste ou conservatrice ? Inmaculada Rodríguez-Cunill, De l’immonde au divin. Transits à travers le fumier moral Laurent Busine, La femme appelée « Marie Madeleine » Louise Van Brabant, Regarder comme une fille. Jeanne d’Arc au cinéma, une histoire de révolte & de regards Anne Boyer, Extrait de Celles qui ne meurent pas Bibliographie sélective  
  • par Didier VRANCKEN A propos du livre :

    Publié en 2002, Le crépuscule du social voyait le jour en pleine période charnière dans l’histoire des politiques sociales, celle de la rencontre avec une idée nouvelle, un de ces mots du pouvoir qui allait faire florès: celui d’État social actif. Mais entre temps, une crise financière sans précédent a déferlé sur cet État social actif, contribuant à creuser davantage les écarts et à faire émerger de nouvelles formes d’inégalités sociales que rencontrent les intervenants de terrain au quotidien. A telle enseigne que le social en serait devenu complètement « barbare », étranger à lui-même, brouillant complètement les repères jusque-là opérants. Plus de 10 ans plus tard, la présente version reprend l’ouvrage in extenso parce que, dans ses grandes lignes, l’analyse a gardé toute son actualité mais, dans un contexte social et économique qui a fortement évolué et s’est considérablement dégradé. Pour rencontrer ces évolutions, cet ouvrage est augmenté d’une préface qui cadre les basculements survenus et d’une postface qui en identifie les évolutions probables vers de nouvelles formes de barbarie…

    A propos de l'auteur :

    Docteur de l’Institut d’Études Politiques de Paris, Didier VRANCKEN est Professeur de sociologie à l’Université de Liège où il dirige l’Institut des Sciences Humaines et Sociales et co-dirige la Maison des Sciences de l’Homme. Il préside également l’Association internationale des sociologues de langue française (AISLF). Ses principaux ouvrages portent sur l’analyse des politiques sociales Le crépuscule du social (Labor 2002, Presses de l’Université de Liège, 2014), Social barbare (Couleur livres, 2010) et les métamorphoses des sociétés contemporaines Le Nouvel Ordre Protectionnel (Parangon, 2010), Le travail sur Soi (Belin, 2010).

  • Dossier de cours par LEMAÎTRE, André BLOC 2 du grade de Master en Criminologie (à finalité approfondie) 
  • par BOUDRU, Marc

    Le dernier volume de Forêt et sylviculture est consacré aux méthodes de multiplication des arbres forestiers en vue de boisements ou reboisements, et aux plantations d'arbres non forestiers. Il est destiné à compléter la formation des forestiers, mais sera particulièrement bien accueilli par les pépiniéristes et améliorateurs forestiers. "On retrouve avec intérêt et plaisir la grande somme de connaissances et la clarté d'expression du professeur BOUDRU, où s'allient à la fois compétence et simplicité, sous-tendues par une certaine philosophie de la sylviculture." (Revue Forestière Française).

    Table des matières

    Les semences forestières : récolte des fruits et semences, préparation, conservation, contrôle des qualités génétiques, contrôle des qualités germinatives, achat et transport des semences. Les pépinières forestières : pépinières permanentes, volantes et semi-permanentes, production industrielle de plants forestiers. Les repeuplements artificiels : travaux d'amélioration préparatoires, repeuplement par semis et plantation, travaux d'entretien, repeuplements de protection et de restauration. Plantations d'arbres non forestiers : arbres champêtres, prés-bois artificiels, brise-vent, écrans et alignements, peupleraies, ligniculture, sapins de Noël. Bibliographie. Index.

  • par DOUCET, Jean-Louis (coord.) ; VERMEULEN, Cédric (coord.) ; De VLEESCHOUWER, Jean-Yves (coord.) ; NZOYEM SAHA, Nadège (coord.) ; JULVE LARRUBIA, Cecilia (coord.) ; LAPORTE, Jérôme (coord.) et FEDERSPIEL, Michèle (coord.)

    Le Cameroun est le pays pionnier de la foresterie communautaire en Afrique centrale. En promulguant, en 1994, une loi autorisant les communautés locales à gérer elles-mêmes leurs forêts, l'état s'engageait dans un long processus de décentralisation.

    L'asbl Nature+, l'ONG SNV et Gembloux Agro-Bio Tech (Université de Liège) furent parmi les premiers acteurs à accompagner les communautés rurales dans leurs démarches d'autogestion. En 2010, ces trois organisations, grâce à un financement du Fonds Forestier du Bassin du Congo, ont mis en commun leurs expériences au sein du projet "Partenariats pour le Développement des Forêts Communautaires". Ce projet a appuyé le développement technique, institutionnel et organisationnel de regroupements de forêts communautaires dans trois zones (Ngambé Tikar, Lomié et Ebolowa). Visant le renforcement des capacités selon le principe de "l'apprentissage par l'action encadrée", le projet a permis de rendre les associations locales davantage autonomes.

    Ce livre nous fait découvrir le quotidien des forêts communautaires dont il expose sans ambages les forces et les faiblesses. Richement illustré, il prend le pari que la beauté des images suscitera intérêt et questionnement.

  • par LEDENT, Albert et BURNY, Philippe

    Lors de l'élaboration du traité instituant la Communauté économique européenne et dès son application, en 1958, l'agriculture n'a cessé de susciter d'âpres débats, renouvelés et renforcés par les élargissements successifs et à l'occasion des négociations commerciales multilatérales. Cependant, la politique agricole commune est restée longtemps la seule construction élaborée par les États membres et l'agriculture est toujours une activité importante dans l'Union européenne. Outre son rôle nourricier, elle participe intensément au commerce international et compose le fondement de nombre d'industries d'amont et d'aval (agro-industries). Elle est aussi un facteur essentiel du développement rural, de l'aménagement des territoires, de la préservation et de la réhabilitation des paysages qu'elle a souvent façonnés. L'ouvrage reconstitue l'historique de la PAC. De manière critique, il en décrit les péripéties multiples et complexes, retrace ses succès mais aussi ses échecs et ses contradictions. Il révèle de nombreux défis auxquels l'agriculture est la politique ont dû et doivent faire face : progrès technique spectaculaire, mondialisation de l'économie, négociations commerciales projetées dans le cadre de l'organisation mondiale du commerce, élargissement à nombre d’États candidats, sécurité alimentaire du monde, respect de l'environnement et insertion au sein du développement durable, sûreté et qualité des denrées. Enfin, il se soucie de la pérennité du modèle agricole européen dans un monde sans cesse changeant. Cet ouvrage est le fruit de l'expérience d'A. Ledent, président du Conseil supérieur wallon de l'Agriculture, l'agroalimentaire et l'alimentation, recteur honoraire de la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux où il a enseigné l'économie rurale durant 40 ans, ancien directeur de l'Office belge chargé de l'intervention sur les marchés agricoles et de P. Burny, son ancien élève, chercheur qualifié, maître de conférence à la même faculté et attaché au cabinet du Ministre wallon de l'agriculture et de la ruralité.

  • T. 2. Cultures industrielles et d'exportation. Cultures fruitières. Cultures maraîchères par NYABYENDA, Pierre

    "C'est au défi de réunir en un seul ouvrage toute l'expérience récente sur "Les plantes cultivées en régions tropicales d'altitude d'Afrique" que s'est attelé avec succès le Dr. Pierre NYABYENDA. Il parvient à brosser un tableau succinct mais complet pour chaque plante cultivée en la situant dans son ensemble agro-écologique de prédilection et selon le système agraire correspondant. L'appartenance botanique est retracée et les techniques culturales sont décrites en détail, permettant la mise en pratique des nombreux conseils donnés par la recherche et la vulgarisation. L'importance alimentaire et économique de chaque spéculation se retrouve dans des tableaux et des graphiques récapitulatifs. Des photographies de différentes cultures serviront d'orientation au lecteur. En fin d'ouvrage, des tableaux de synthèse regroupés par thème (les maladies, les ravageurs et les intrants couramment utilisés tels que les pesticides, etc.) régaleront les spécialistes exigeants. ... Cet ouvrage permettra certainement d'apporter un ferment d'amélioration agricole dans les pays aux régions tropicales d'altitude d'Afrique les plus touchés par des conflits récents tels que le Rwanda, le Burundi, la RD Congo, l'Ouganda et l'éthiopie. Si un "ventre affamé n'a pas d'oreille", il est tout aussi vrai qu'un "ventre rassasié" écoutera plus volontiers la voix de la raison. Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui sont désireux de reconstruire une agriculture meilleure dans les régions d'altitude."

    Les régions tropicales d'altitude (RTA) qui font l'objet de cet ouvrage se limitent aux zones situées au-dessus de 1000 m d'altitude se trouvant dans les régions tropicales d'Afrique comprises entre le 10e degré de latitude Sud et le 10e degré de latitude Nord, à savoir surtout dans les pays d'Afrique centrale et orientale. Ce livre intéressera ceux qui sont concernés par la production agricole, en particulier ceux qui œuvrent dans l'enseignement agricole, dans la recherche agronomique et dans la vulgarisation des technologies de recherche, ainsi que les nouveaux acteurs du développement (projets de développement, ONGs et producteurs privés).

    A propos de l'auteur

    Pierre NYABYENDA a été chercheur à l'Institut des Sciences agronomiques du Rwanda (ISAR) de 1979 à 1994. De 1982 à 1992, il fut chef du Département Production végétale pour y devenir Directeur scientifique en 1992. Il a également été coordinateur de réseau de recherche du CIAT en Afrique centrale de 1994 à 1997.

  • T. 1. Légumineuses alimentaires. Plantes à tubercules et racines. Céréales par NYABYENDA, Pierre

    C'est au défi de réunir en un seul ouvrage toute l'expérience récente sur "les plantes cultivées en région tropicale d'altitude d'Afrique" que s'est attelé avec succès le Dr. Pierre NYABYENDA. Il parvient à brosser un tableau succinct mais complet pour chaque plante cultivée en la situant dans son ensemble agro-écologique de prédilection et selon le système agraire correspondant. L'appartenance botanique est retracée et les techniques culturales sont décrites en détail, permettant la mise en pratique des nombreux conseils donnés par la recherche et la vulgarisation. De nombreuses photographies orientent le lecteur. L'importance alimentaire et économique de chaque spéculation se retrouve dans des tableaux et des graphiques récapitulatifs. En fin d'ouvrage des tableaux de synthèse spacialisés regroupés par thème (les maladies, les intrants couramment utilisés, etc.) régaleront les spécialistes exigeants. ... Cet ouvrage permettra certainement d'apporter un ferment d'amélioration dans les pays aux régions tropicales d'altitude d'Afrique les plus touchés par des conflits récents tels que le Rwanda, le Burundi, l'Ouganda et l'Ethiopie. Si un "ventre affamé n'a pas d'oreille", il est tout aussi vrai "qu'un ventre rassasié" écoutera plus volontiers la voix de la raison. Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui sont désireux de reconstruire une agriculture meilleure en région d'altitude.

    Les régions tropicales d'altitude (RTA) qui font l'objet de cet ouvrage se limitent aux zones situées au-dessus de 1000 m d'altitude se trouvant dans les régions tropicales d'Afrique comprises entre le 10e degré de latitude Sud et le 10e degré de latitude Nord, à savoir surtout dans les pays d'Afrique centrale et orientale. Ce livre intéressera ceux qui sont concernés par la production agricole, en particulier ceux qui œuvrent dans l'enseignement agricole, dans la recherche agronomique et dans la vulgarisation des technologies de recherche ainsi que les nouveaux acteurs du développement (projets de développement, ONGs et producteurs privés).

    A propos de l'auteur

    Pierre NYABYENDA a été chercheur à l'Institut des Sciences agronomiques du Rwanda (ISAR) de 1979 à 1994. De 1982 à 1992, il fut chef du Département Production végétale pour y devenir Directeur scientifique en 1992. Il a également été coordinateur de réseau de recherche du CIAT en Afrique centrale de 1994 à 1997.

Aller en haut