• par Marie VOURC’H Table des matières

    Introduction Présentation générale : Art rupestre, environnement et archéologie La recherche en art rupestre scandinave Contexte environnemental : géographie, géologie et conditions climatiques Contextes archéologiques Synthèse Description des sites et inventaire général Finnmark Troms et Nordland Trøndelag Norrland Étude des gravures et peintures : iconographie et diffusions Caractères généraux Les figures anthropomorphes Les figures de bateaux Les figures animales Éléments de la culture matérielle représentés dans les gravures Empreintes (gravées) de pas et de mains Les motifs non figuratifs : géométriques et non identifiables Les cupules Organisation spatiale et intégration du support Interprétations : iconographie, symboles, mythes et réalité Contribution de l’analyse technologique à l’étude des gravures rupestres du site de Hjemmeluft/Jiebmaluokta, Alta (Finnmark) Moyens d’analyse Paramètres connus ou supposés Expérimentation et résultats Comparaison des piquetages expérimentaux avec les piquetages de Hjemmeluft, Alta Conclusions Conclusion Lexique thématique trilingue Bibliographie

  • Le Paléolithique supérieur européen. Bilan quinquennal 2006 – 2011 par Pierre NOIRET (ed.) Auteurs Russia – Anatoly | P. DEREVIANKO, Khizri A. AMIRKHANOV & Sergey A. VASIL’EV Roumanie et République Moldave | Vasile CHIRICA & Valentin-Codrin CHIRICA Greece | Dr. Eugenia ADAM Serbia | Dušan MIHAILOVIĆ & Bojana MIHAILOVIĆ Croatia | Ivor KARAVANIĆ, Darko KOMŠO & Nikola VUKOSAVLJEVIĆ Hungary | Viola T. DOBOSI Slovakia | Ľubomíra KAMINSKÁ Les pays tchèques | Martin OLIVA Allemagne du Sud : L’Aurignacien du Jura souabe | Harald FLOSS Belgique | Marcel OTTE & Pierre NOIRET Région Aquitaine : Dordogne, Gironde, Landes, Pyrénées Atlantiques | Michel LENOIR Des Pyrénées Atlantiques au Languedoc méditerranéen | François BON Italie centrale : Ligurie, Toscane, Latium, Abruzzes | Carlo TOZZI Italie du Sud | Paolo GAMBASSINI, Paolo BOSCATO, Adriana MORONI & Annamaria RONCHITELLI Cantabrian Spain | Lawence Guy STRAUS Catalogne | Josep Mª FULLOLA i PERICOT Nord du Portugal | Thierry AUBRY Southern Portugal | Nuno BICHO, João CASCALHEIRA, João MARREIROS & Telmo PEREIRA
  • Les ambivalences du réel

    par Anthony GLINOER & Michel LACROIX

    Présentation du volume

    Volontiers snobé par les écrivains, qui pourtant l’ont souvent pratiqué, le roman à clés est suspect. Il ne l’est pas moins aux yeux des universitaires adeptes de l’herméneutique textuelle, qui le réduisent ordinairement à une opération de cryptage par l’écriture et de décryptage par la lecture. Trouver les bonnes clés (noms, lieux, événements) et les ajuster aux bonnes serrures seraient les seuls gestes appelés par ces romans lus en détournant la tête. À rebours de cette double doxa, qui simplifie les mécanismes du genre et l’identifie à un seul de ses nombreux avatars, les contributeurs au présent volume ont relevé le défi d’examiner vraiment, en les prenant au sérieux, un corpus diversifié de romans à clés — de Balzac à Jean-Benoît Puech et Olivier Rolin en passant par Rachilde, Proust et Simone de Beauvoir —, à côté d’autres formes de travail sur la référentialité telles que l’autofiction, les notices biographiques des dictionnaires parodiques, les biographies imaginaires ou encore la métafiction dans le cinéma de Woody Allen. L’attention se trouve ici portée non seulement sur le fonctionnement des œuvres retenues, mais aussi sur les dérèglements, les pratiques ludiques et les enjeux de pouvoir qui s’y cachent. Loin d’être une simple transposition de potins littéraires, le roman à clés ouvre ainsi sur une réflexion touchant aux frontières entre fiction et référence au réel.

    Notice des éditeurs

    Anthony GLINOER est professeur agrégé à l’Université de Sherbrooke et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’histoire de l’édition et la sociologie du littéraire.

    Michel LACROIX est professeur à l’Université du Québec à Montréal.

    Ils sont tous deux membres du Groupe de recherche sur les médiations littéraires et les institutions (legremlin.org), à l’origine de travaux sur les sociabilités imaginées (Tangence, 80, 2006), la bohème (Bohème sans frontière, 2010) et les Imaginaires de la vie littéraire (avec B.-O. Dozo, 2012).

  • L’Ouest fictionnel chez Gustave Aimard et Emilio Salgari par Luca DI GREGORIO Présentation du volume

    Cet ouvrage pose deux questions relatives aux « matières de l’Ouest » : (1) S’est-il façonné en Europe une imagination propre des Grands Espaces et, si oui, quelles en furent les principales options éthiques, esthétiques et narratives ? (2) Qu’est-ce qui singularise les thèmes, les intrigues et les personnages privilégiés de cette écriture européenne par rapport à l’imagerie — surexploitée depuis Hollywood — impliquant le cow-boy, le shérif, ou encore les squatters et settlers de la Conquête de l’Ouest ? Le couple wilderness/western — mobilisé ici à des fins dialectiques et non dualistes — débroussaille quelques-unes des pistes herméneutiques d’une production romanesque méconnue. En s’appuyant sur un sous-genre pour ainsi dire oublié du récit aventureux du xixe siècle, l’auteur explore les visages d’un Ouest fictionnel qui, grâce au recul européen, a su se parer d’intéressants lieux d’indépendance et de dynamiques insoupçonnées. Dans l’intervalle entre le wilderness, univers agrégeant l’hygiénisme libertin des Lumières et le spiritualisme romantique, et le western, imaginaire de l’allant national, modelé par et pour l’autonomisation culturelle des USA, mais aussi sous l’effet d’un tiraillement souterrain entre l’exemple colonial français et la Conquête pionnière de l’Ouest, ce sont des oppositions, des débats et des mélanges du plus haut intérêt qui se firent jour dans la France et l’Italie de 1858-1910. Les romans de Gustave Aimard et Emilio Salgari interviennent dans ce contexte, quoiqu’à des titres très différents (l’un grand consolidateur générique, l’autre compositeur original et articulateur d’imaginaires), comme les jalons d’une histoire des formes appropriatives de l’espace-réceptacle ouestien. À bien des égards, un tel parcours ajoute ses sinuosités et ses enjeux spécifiques à l’historiographie strictement américaine : il y apparaît en effet que l’Europe, relativement à l’Ouest, parvint à se faire successivement laboratoire et carrefour imaginaires.

    Notice de l'auteur

    Luca DI GREGORIO, a étudié les langues et littératures françaises et romanes à Namur et à Bruxelles. Après quelques années d’enseignement du français dans le secondaire, il poursuit un doctorat à l’Université de Liège portant sur l’écriture aventureuse de l’Ouest américain en Europe (1850-1914). Son mémoire de Master, couronné par le prix de la BILA de Chaudfontaine en 2011, est à l’origine du présent ouvrage.

  • Guillaume Apollinaire, Jean Cocteau, Pierre Drieu la Rochelle, Paul Éluard par Olivier PARENTEAU Présentation du volume

    Quand elle n’est pas pacifique, ce qui lui arrive rarement, la poésie française consacrée à la guerre entre 1914 et 1918 est patriotique, belliqueuse, germanophobe, mensongère, scolaire. C’est là tout ce qui a été retenu d’elle par l’histoire, cela peut se comprendre et, pour l’essentiel, cela n’est pas faux. Le présent essai revient sur ce corpus méconnu et désormais malaimé tant il est dévoré par la guerre. Il propose une vue synthétique des événements et une lecture serrée d’oeuvres poétiques qui, pour être mobilisées et par conséquent « en guerre », n’en sont pas moins absolument modernes. Leurs auteurs ? Guillaume Apollinaire, Jean Cocteau, Pierre Drieu la Rochelle, Paul Éluard, mais aussi André Breton, Blaise Cendrars et Philippe Soupault. Chacun aura cherché une forme capable de dire cette guerre inouïe, jamais vue, qui défie au propre comme au figuré cette bien nommée folle du logis, l’imagination, pour tenter de dire ce que deviennent, au coeur de l’horrible, le temps, l’amour, la pensée, l’espérance. Toute la lyre va au front et fait en sorte que les outrances de la Grande Guerre passent à la littérature avec audace et inventivité, mais aussi avec sensibilité et humanité.

    Notice de l'auteur

    Olivier PARENTEAU, docteur en Lettres françaises de l’université McGill, est professeur de littérature au Cégep de Saint-Laurent (Montréal, Québec). Il est membre du Centre de recherche interuniversitaire en sociocritique des textes (Crist).

  • par Pascal BRISSETTE & Marie-Pier LUNEAU (dirs)

    Présentation du volume

    Transvaluant les signes de l’échec et de la réussite, la malédiction de l’écrivain est l’un des grands mythes de la littérature moderne. « Il faut des malheurs, et des plus grands, pour faire ce qu’il y a de plus beau dans le plus beau des arts », écrivait un Louis de Bonald. « Le ressentiment est nécessaire à toute création artistique véritable », écrit plus près de nous un Michel Houellebecq. Ce mythe de la malédiction n’en est pas moins une croyance vécue, ayant orienté des vies entières d’artistes et d’écrivains. Un vaste continent de maudits se dessine ainsi, du XIXe au XXIe siècle, où le poète crotté voisine avec le styliste martyr de son art, où le nègre de génie le dispute au grand artiste sombrant dans la folie, où l’écrivain populaire ne se prive pas quelquefois de cette forme singulière de légitimité que procure le malheur. Le propos du présent volume n’est pas de dresser un nouveau palmarès des poètes maudits ou des acteurs obscurs de la scène littéraire, mais d’examiner les conditions de perpétuation d’une croyance — le malheur de l’auteur comme fondement de la valeur d’une oeuvre — à travers un ensemble de textes et d’images débordant les limites géographiques et culturelles de la France.

    Notice des éditeurs

    Pascal BRISSETTE est professeur à l’Université McGill. Il a publié des ouvrages sur les mythes littéraires en France (La malédiction littéraire, 2005; Bohème sans frontière, 2010, codir. A. Glinoer) et au Québec (Nelligan dans tous ses états, 1998).

    Marie-Pier LUNEAU est professeure au Département des lettres et communications de l’Université de Sherbrooke et codirectrice du Groupe de recherches et d’études sur le livre au Québec (GRÉLQ). Elle s’intéresse à la figure de l’auteur et à l’édition populaire au Québec.

  • Focal

    29,00
    50 ans d’exploration au Centre Spatial de Liège par Antonio CUCCHIARO

    A propos de l'ouvrage :

    Il est bien connu que les Gaulois n’ont peur que d’une chose : que le ciel leur tombe sur la tête. Les Liégeois, qui n’ont peur de rien, se sont appliqués à l’observer et à le comprendre. L’Université de Liège ne pouvait manquer de s’associer à cette exploration et a fait de l’espace une spécialité reconnue. L’enthousiasme et le dynamisme des aventuriers des sciences spatiales ont permis de développer en son sein un centre de recherches appliquées internationalement reconnu. Ce livre raconte l’histoire du Centre Spatial de Liège, une histoire de plus de cinquante ans, mêlant intimement les hommes et la science, qui s’inscrit en perspective du développement de l’Europe spatiale. Il est fidèle à la mémoire de quelques-uns de ses brillants pionniers et a l’ambition de démontrer qu’à Liège, nous avons raison d’être optimiste en l’avenir, la tête dans les étoiles.

    A propos de l'auteur :

    Antonio CUCCHIARO est astrophysicien (Ms en Sciences Physiques) diplômé de l’Université de Liège. Il a débuté sa carrière comme élève assistant au département d’Astronomie et d’Astrophysique de la même Université. Après des travaux d’astrophysique théorique et observationnelle, il s’est orienté vers le domaine spatial et plus particulièrement vers le développement et la qualification d’instrument d’observation de la terre et d’objets célestes. C’est ainsi qu’il a participé soit en tant que collaborateur soit en tant que responsable de projet à des programmes de l’ASE et de la NASA comme Météosat, FOC (Hubble Space Telescope), Giotto (rencontre avec une comète), ISO, Planck et Herschel ou l’étude de l’origine de l’univers. Retraité, il a été pendant plus de 15 ans le directeur du département de test au Centre Spatial de Liège.

  • par COLLECTIF SOMMAIRE C.I.P.S. n°101 3 - Intentions et objectifs 5 - Formation Internationale en Science-Action Psycho-Sociale THÈMES

    15 - Déclaration de liberté et adhésion institutionnelle du formateur : effets sur les attitudes et la performance objective    Boris VALLÉE, Angélique MARTIN, Sébastien MEINERI et Alexandre PASCUAL 31 - Des entraîneurs aveugles ou clairvoyants ? Leurs capacités de décryptage des  relations socio-affectives au sein d’une équipe sportive         Hélène JONCHERAY, Pascal BORDES et Alexandre OBOEUF 49 - Étude exploratoire de facteurs psychologiques et organisationnels ayant pu contribuer à des suicides et tentatives de suicide dans le secteur industriel Caroline NICOLAS, Monique SÉGUIN, Lucy BAUGNET et Pascale DESRUMAUX 69 - Risque et construction sociale : une approche interculturelle Ruxanda KMIEC et Christine ROLAND-LÉVY 101 - Place des risques côtiers dans les représentations sociales du cadre de vie d’habitants de communes littorales Nathalie KRIEN et Élisabeth MICHEL-GUILLOU 123 - Mémoire et représentation sociale sur le statut de l’élément contradicteur Jean Louis TAVANI, Patrick RATEAU, Rasyid Bo SANITIOSO et Michel-Louis ROUQUETTE

    SCIENCE-ACTION GROUPALE ET TECHNIQUES D’ANIMATION 149 - Les publications pédagogiques du C.D.G.A.I. 151 - La visite. Jeu de rôles sur la pression sociale et la conformité           Héloïse DE VISSCHER 161 - Langues maternelles : modelage culturel, impact sociétal           Pierre DE VISSCHER 179 - En quête d’impacts. Exercice structuré           Pierre DE VISSCHER 185 - Consignes aux auteurs 187 - Bulletin d’abonnement 2014
  • par COLLECTIF SOMMAIRE NUMÉRO 102 189 Intentions et objectifs THÈMES

    195 Émotions et dynamique des représentations sociales Boumédienne BOURICHE 233 Burnout en contexte professionnel soignant : la valorisation sociale des explications causales en termes d’effort Catherine ESNARD, Bérénice FAURY et Arnaud ZYLINSKI 259 Communication engageante appliquée au tri sélectif : comparaison entre les techniques du pied-dans-la-porte et du double-pied-dans-la-porte Mickaël DUPRÉ, Sébastien MEINERI et Nicolas GUÉGUEN 285 Étude de l’influence du cadrage du message, en session d’éducation pour la santé Marie Christine PIPERINI 317 Perceptions, attitudes et connaissances des parents d’enfant d’âge préscolaire au sujet de l’alimentation, de la santé, de l’obésité et de l’activité physique ; une approche qualitative Krystel CIMON-LAMBERT, Line TREMBLAY, Daniel CÔTÉ, Michel LARIVIÈRE et Stacey KOSMERLY

    SCIENCE-ACTION GROUPALE ET TECHNIQUES D’ANIMATION 339 Les publications pédagogiques du C.D.G.A.I. “FAIRE FACE AUX MODES D’ACTION DE LA PROPAGANDE” 341 Citoyenneté et propagande. Confrontation groupale Pierre DE VISSCHER 351 Messages ou manigances ? Y voir plus clair. Manipulations à débusquer Pierre DE VISSCHER 391 En nous et autour de nous. Un atelier en quête d’influences Pierre DE VISSCHER 407 Consignes aux auteurs 409 Bulletin d’abonnement 2014
  • par COLLECTIF SOMMAIRE NUMÉRO 103

    413 Intentions et objectifs

    Justice et injustice dans leurs contextes : apports récents de la théorie des représentations sociales 417 Présentation du dossier Juárez Romero et Andreea Ernst-Vintila 421 Le(s) sens de la justice distributive chez les enfants : revue de la littérature et perspective psycho-sociale Sophie RICHARDOT 455 La colère, l´impuissance et l´injustice : structure affective des thêmata Lila Spad oni 469 Aveugle ou tout simplement myope? La représentation sociale de la justice chez des étudiants provenant de contextes socio-économiques différents Roberto Fasanelli, Ida Galli et Anna Liguori 497 L’injustice comme expression de la pensée sociale au Mexique Juana Juárez-Romero et Osusbel Olivares Ramírez 517 « Le fil de soie de la légalité » : une illustration du lien entre l’organisation normative du pouvoir et une catégorie fondamentale de la sociabilité. Représentations sociales de l’injustice en système totalitaire et post-totalitaire Andreea Ernst-Vintila, Meri Smbatyan, Grigore Havarneanu et Juana Juárez-Romero 549 Expériences de justice et représentations sociales : l’exemple du non-recours aux droits Arnaud Béal, Nikos Kalampa likis, Nicolas Fieulaine et Valérie Haas

    Science-action groupale et techniques d’animation 577 Les publications pédagogiques du C.D.G.A.I. 579 Éthique, déontologie : des questions d’animation Héloïse DE VISSCHER

    611 Consignes aux auteurs

    613 Bulletin d’abonnement 2014

  • par COLLECTIF SOMMAIRE NUMÉRO 104 619 Intentions et objectifs

    Thèmes 621 Création et validation d’une échelle d’adhésion envers les valeurs de la démocratie idéale (AVDI) Romain LEBREUILLY et Marie MARTIN 647 La représentation sociale du changement climatique : Enquête dans le sens commun, auprès de gestionnaires de l’eau Elisabeth Michel-Guillou 671 La coanimation mixte dans les groupes de thérapie pour conjoints violents : Une expérience de socialisation aux rôles d’un homme et d’une femme Valérie ROY 697 La place des parents dans la résilience familiale. Une métasynthèse qualitative Céline Dujardin, Dieter Ferring et Willy Lahaye

    POINTS DE VUE & OPINIONS 741 S’enraciner pour exister : l’homme du désastre, de l’énigme, de l’occasion Rose-Marie DETHIER Science-action groupale et techniques d’animation 761 Les publications pédagogiques du C.D.G.A.I. 763 L’animateur dans tous ses états Héloïse DE VISSCHER 771 Consignes aux auteurs 773 Bulletin d’abonnement 2015
  • Approches sémiotiques et philosophiques des images par Anne BEYAERT-GESLIN & Maria Giulia DONDERO (éds)

    Présentation du volume

    Les images artistiques et scientifiques se ressemblent en de nombreux points parce qu’elles questionnent les formes et les instruments de la créativité, prennent position devant la tradition et visent la découverte. Cet ouvrage s’appuie sur la sémiotique et la philosophie pour dépasser les distinctions sommaires et affiner la comparaison. Il s’attache à quelques cas exemplaires d’images qui mettent en crise les distinctions commodes. Il leur offre un espace de transformation permettant de passer d’un monde à l’autre, ce qui permet d’apercevoir les modifications superficielles qu’implique le déplacement du sens mais aussi les obstacles qui les empêchent. Une première partie envisage l’importation des modèles et pratiques scientifiques par l’art. Déplaçant le point de vue, la seconde aborde l’esthétisation et le devenir artistique de l’image scientifique. L’observation de ces passages permet d’interroger les conditions de l’interprétation des images, c’est-à-dire les instruments théoriques et épistémologiques qui autorisent l’interrogation mutuelle. On découvre ainsi comment arts et sciences ne cessent de dialoguer au travers de leurs images, de s’interpeller mutuellement, d’interroger réciproquement leur rapport à la connaissance en réexaminant continument leurs différences. L’emprunt mutuel des modèles et procédures artistiques et scientifiques procède d’une démarche épistémique et introduit une possibilité de distanciation, une plasticité vis-à-vis du croire. Il permet d’interroger les paramètres d’évaluation de la découverte et de réexaminer le rapport à la connaissance de chacun des domaines.

    Table des matières

    Anne Beyaert-Geslin, L’art comme texte et comme pratique de laboratoire Odile Le Guern, La perspective, entre géométrie et esthétique Marion Colas-Blaise, L’art au risque de la science : les vitraux radiographiques de Wim Delvoye Bernard Darras, Étude sémiotique de la « vue d’artiste » dans l’illustration scientifique Jean-François Bordron, Image esthétique, image mathématique Catherine Allamel-Raffin, Un exemple d’étude comparée des procédures interprétatives à l’œuvre dans les sciences de la nature et dans l’analyse des œuvres d’art Maria Giulia Dondero, La totalité en science et en art François Wesemael (†) et Doris Daou, Entre art et science : objectifs, fonctions et nature de quelques images de la Lune depuis Galilée

    Notice des éditeurs

    Anne Beyaert-Geslin est professeure à Bordeaux Montaigne, directrice adjointe du laboratoire MICA et coordinatrice de l’ANR Images et dispositifs de visualisation scientifiques (2008-2010). Ses recherches se concentrent sur la sémiotique visuelle et la sémiotique du design et plus précisément sur les questions relatives au statut des images et à la créativité.

    Maria Giulia Dondero est chercheure qualifiée du F.R.S.-FNRS et enseigne la sémiotique visuelle à l’Université de Liège. Elle a écrit sur l’intertextualité visuelle et les genres et publié trois ouvrages sur la sémiotique des images (artistique, scientifique, religieuse) dont le dernier en collaboration avec J. Fontanille, Des images à problèmes. Le sens du visuel à l’épreuve de l’image scientifique (Pulim, 2012).

  •  (P.Monts. Roca inv. 158-161)  Édition, traduction et analyse contextuelle d’un poème latin conservé sur papyrus 

    par Gabriel NOCCHI MACEDO

    Présentation du volume

    D’Euripide à T.S. Eliot, en passant par Gluck et Rilke, la figure d’Alceste, épouse aimante qui accepte de mourir à la place de son mari, a inspiré maint artiste. À la fin de l’Antiquité, un poète latin, dont l’identité nous est inconnue, composa des vers sur le mythe de la reine de Thessalie. Son poème aurait été à jamais perdu, si les sables d’Égypte ne nous en avaient pas livré une copie sur un papyrus du IVe siècle. Connu comme l’« Alceste de Barcelone », il représente un des apports majeurs de la papyrologie à notre connaissance de la littérature latine et, depuis sa première édition, en 1982, il n’a cessé d’attirer l’attention des spécialistes et des amateurs de culture classique. Le présent ouvrage propose une nouvelle édition du poème latin, accompagnée d’une traduction française, ainsi que d’un commentaire critique et linguistique. Exceptionnel à plusieurs égards, le manuscrit qui le contient fait l’objet d’une analyse codicologique et paléographique détaillée. On examine également son contexte de production et d’utilisation et, par extension, celui dans lequel l’« Alceste de Barcelone » a pu, de par sa langue, son style et son sujet, susciter l’intérêt dans l’Antiquité tardive. En filigrane aux discussions autour du texte et de son manuscrit, on aborde les questions de la transmission et la réception de la culture classique à la fin de l’Antiquité, notamment en Égypte, terre de riches entrecroisements culturels.

    Notice de l'auteur

    Gabriel Nocchi Macedo est titulaire d’une Maîtrise en Langues et Littératures Classiques de l’Université de Liège et aspirant du Fonds National de la Recherche Scientifique. Il prépare actuellement une thèse de doctorat sur les plus anciens livres latins de poésie. Poursuivant des recherches dans les domaines de la papyrologie, de la codicologie et de la paléographie, avec un intérêt particulier pour les papyrus et manuscrits latins, il est membre du Centre de Documentation de Papyrologie Littéraire (CEDOPAL) de l’Université de Liège, où il collabore à plusieurs projets.

  • Essais sur les dimensions iconiques de la connaissance par Jean-François BORDRON

    Présentation de l'ouvrage

    Ce livre propose un ensemble de réflexions sur le rôle de l’image dans le contexte de la connaissance scientifique. Il interroge pour ce faire des images d’astronomie, de mathématiques, de physique, de mycologie, de médecine, etc. L’image y est comprise comme étant simultanément un mode d’appréhension du monde, un lieu d’exercice de l’imagination mais également le lieu d’inscription et l’arrière-plan nécessaires à l’émergence des formes symboliques. Les images sont source d’extase mais elles sont aussi des lieux d’exercices rhétoriques, des actes dialectiques. Elles agissent et organisent le flux de notre expérience, en particulier lorsqu’il s’agit d’expérimentation scientifique. Si une image n’est pas nécessairement une preuve d’existence, elle a cependant de multiples rapports avec le fait d’être et donc avec la vérité. L’auteur cherche finalement à comprendre le lien essentiel de l’image à la vérité, question qui organise ce livre.

    Notice de l’auteur

    Jean-François BORDRON est professeur émérite de sémiotique à l’Université de Limoges. Il est philosophe de formation et a écrit un ouvrage intitulé Descartes. Recherches sur les contraintes sémiotiques de la pensée discursive (PUF, 1987) et qui s’interroge sur la méthode analytique du discours philosophique. Il a publié récemment L’iconicité et ses images. Études sémiotiques (PUF, 2011) ainsi que de nombreux articles sur le pragmatisme, la sémiotique de la perception et du goût, la méréologie des objets, la sémiotique visuelle, les machines, les objets sonores.

  • Problématiques, objets, concepts, méthodes, enjeux, débats par Marc ANGENOT Présentation du volume

    L’histoire des idées bénéficie d’une pleine légitimité universitaire dans les mondes anglo-américain et germanique. Dans le monde de langue française au contraire, c’est une sorte de terrain vague où l’on aperçoit des passants, des squatters, des occupants sans titre. On n’y rencontre guère en tout cas de travaux de confrontation des méthodes et présupposés de cette discipline répudiée par la plupart des historiens « ordinaires ». Le présent ouvrage cherche à combler cette lacune. Ni traité, ni manuel, il aborde un vaste ensemble de questions, confronte les démarches des uns et des autres, expose les termes de controverses récurrentes. L’auteur y aborde la « vieille » question, déclinée de cent façons, du rôle des idées dans l’histoire. Genre hybride, l’histoire des idées combine historicisation et typologies, et opère sur le produit de vastes enquêtes d’archives. Mais elle comporte aussi, explicitement dans bien des cas, une intention polémique jointe à un engagement personnel, la présence d’un sujet qui interpelle ses contemporains par passé interposé.

    Notice de l'auteur

    Marc ANGENOT est professeur émérite de l’Université McGill de Montréal, titulaire de la Chaire James-McGill d’étude du discours social et membre de la Société royale du Canada. Il est l’auteur de quelque trente ouvrages d’histoire des idées, d’analyse du discours et de rhétorique de l’argumentation dont, parmi les titres récents, Dialogues de sourds, traité de rhétorique antilogique (2008), En quoi sommes-nous encore pieux ? (2009), El discurso social (2010), Rhétorique de la confiance et de l’autorité (2013) et Les dehors de la littérature (2013).

  • Mythes et histoire à l’origine des interdits alimentaires par Youri VOLOKHINE Présentation du volume

    Pourquoi certaines cultures rejettent-elles la chair du porc ? Les Grecs se posaient déjà la question, qui n’a cessé de revenir au devant de la scène. Étudier le porc en Égypte ancienne est une manière de mettre cette problématique à l’épreuve. En effet, depuis que les Grecs s’y sont intéressés, l’Égypte pharaonique se retrouve dans ce débat anthropologique puisque le porc, dit-on, n’y aurait pas été vraiment en odeur de sainteté. Viande malsaine ? Animal infâme ? Bête « taboue » ? L’objet de ce livre est de comprendre ce discours et de voir sur quoi il se fonde, en offrant une approche historique et anthropologique du cochon en Égypte ancienne. Le portrait de l’animal au sein de la culture pharaonique émerge très contrasté d’une analyse qui permet de réfléchir à la genèse des interdits religieux, aux discours qui s’y rapportent et aux choix culturels et identitaires qu’ils véhiculent. Ce véritable « roman du cochon » entend ainsi contribuer à une anthropologie de l’alimentation, tout comme à une histoire des relations entre les hommes et les animaux.

    Notice de l’auteur

    Youri VOLOKHINE, historien des religions et égyptologue, est Maître d’enseignement et de recherche à l’Université de Genève (Sciences de l’Antiquité). Docteur ès Lettres (1998), il a été membre scientifique de l’Institut français d’archéologie orientale (IFAO) au Caire. Il est l’auteur, notamment, de La frontalité dans l’iconographie de l’Égypte ancienne (2000). Ses recherches portent à la fois sur la religion de l’Égypte pharaonique et sur l’approche anthropologique des faits religieux.

  • par COLLECTIF

    Que peut le métalangage ?

    Dans les sciences humaines, les recherches portées par un langage qui se donnât d’emblée comme technique ne sont pas toujours vues d’un bon œil. C’est notamment ce qui se passe pour la sémiotique. Cette discipline a, au pire, la réputation de volontiers jargonner, ou, au mieux, celle de se renfermer dans un métalangage autoréflexif. Et il est vrai que, d’une part, le traité de sémiotique structurale sans doute le plus connu et le plus souvent cité, dû à Greimas et Courtés, a pris la forme d’un Dictionnaire raisonné, et que d’autre part les écrits de Peirce fourmillent d’inventions et de spéculations terminologiques. Il semble que dans les deux cas, la quête de scientificité ait primé sur l’élégance de la langue et du discours dits naturels. Rien de nouveau sous le soleil ? On raconte que déjà un courtisan du Roi-Soleil avait scandalisé la Cour parce qu’il avait prononcé un terme technique dans la chambre du roi : c’est dire combien la question est ancienne et ne date pas du développement de la discipline des signes. Le numéro 4 de Signata voudrait questionner les différents aspects de la consti­tution du métalangage de la sémiotique. Et cela non pas dans une perspective philo­logique, mais pour poser la question des terminologies dans l’épistémologie scienti­fique actuelle. On interrogera ainsi la diversité des métalangages possibles (langue naturelle ou langage technique ?), l’impact des cousinages disciplinaires (quelle portée a pour la sémiotique ses emprunts divers aux langages de la gram­maire, de la logique, de la mathématique…?), les raisons, explicites ou non, des choix opérés, ou encore les impacts stylistiques de ces derniers. Un tel questionnement pourrait prendre plusieurs orientations. En voici un inven­taire, ouvert et non exclusif.

    Table des matières

    Dossier

    1. Critique du métalangage Laurence Bouquiaux, François Dubuisson, Bruno Leclercq, Modèles épistémologiques pour le métalangage Gian Maria Tore, La réflexivité. Une question unique, des approches et des phénomènes différents   Pierluigi Basso Fossali, Réflexivité critique et modélisation. Enquêtes sémiotiques sur les rôles du métalangage dans l’activité théorique en sciences humaines

    2. Relectures de la tradition Alessandro Zinna, L’épistémologie de Hjelmslev. Entre métalangage et opérations  Sémir Badir, Système à tous les étages  3. Propositions disciplinaires Jean-Pierre Desclés, Intersémiotique et langues naturelles   Francesco Galofaro, Formalizing Narrative Structures. Glossematics, Generativity, and Transformational Rules Jean-Yves Trépos, Topologie des métalangages dans les textes de sociologie 4. Travaux en sémiotique perceptive Jean-François Bordron et Audrey Moutat, Métalangage et épi-sémiotique. L’exemple du lexique de la dégustation  Anne Dymek, L’iconicité filmique. Un métalangage de la perception ? Stefania Caliandro, Métavisuel et perception. Une investigation sur la définition d’une fonction sémiotique en art Odile Le Guern, Métalangage iconique et attitude métadiscursive Overview Cosimo Caputo, Le paradoxe du métalangage Varia Martin Lefebvre, Image logique, ressemblance et langage. À propos de Peirce et Wittgenstein  Marcel Danesi, Metaform Theory  Groupe µ, Sémiotique de l’outil. Anasémiose et catasémiose instrumentées
  • Traces 21

    25,00
    par COLLECTIF Jean-Louis DUMORTIER, La Marie du port pas à pas Bill ALDER, Sens et réticence dans La Marie du port Paul MERCIER, Le Déménagement, seulement un best-seller ? Dr. Christian NEYS, Jouer avec la ligne ou un devoir d’inconscient Laurent FOURCAUT, Monsieur Gallet, décédé. Du roman faussaire à l’écrivain roi : une rédemption Michel LEMOINE et Laurent DEMOULIN, Picpus et ses doubles Jean-Baptiste BARONIAN, L’homme qui ne voulait pas lâcher ses mots Jean-Paul FERRAND,  Lire Simenon, un plaisir poétique ? Benoît LEMLIN, Maigret tend un piège : les aléas du désir mimétique Françoise PAULET-DUBOIS, L’eau et le feu dans « Le châle de Marie Dudon » de Georges Simenon Denis SAINT-AMAND, Hommage américain
  • Approches pluridisciplinaires des discours sur les perceptions autres que la vue par Bertrand VERINE (éd.)

    Présentation du volume

    Les recherches actuelles en sciences cognitives attestent que les perceptions de l’être humain font presque toujours coopérer deux ou plusieurs systèmes sensoriels, tandis que les recueils récents consacrés à l’expression des sensations constatent la rareté des travaux existants en dehors du champ visuel. C’est cette face ignorée de la perception et de sa mise en discours que scrutent ici une psychologue, deux historiens de la culture et six linguistes, qui croisent leurs approches sur les textes adressés par des personnes voyantes, malvoyantes et aveugles au concours d’écriture Dire le non-visuel pour le bicentenaire de Louis Braille. La mise en perspective historique de ces textes révèle la persistance globale en Occident, depuis l’Antiquité, d’une série de lieux communs que leurs auteurs s’emploient (souvent inconsciemment) à réécrire, tels que le caractère à la fois hégémonique et illusoire de la vue, la cécité comme malédiction ou comme voyance, l’indicibilité des sensations tenues pour inférieures...L’étude de ces réécritures cherche à identifier les ressources accessibles aux locuteurs non experts pour désigner les propriétés auditives, olfactives, tactiles et gustatives. Par-delà, l’observation des discours de personnes aveugles précoces permet de s’interroger sur la catégorie, apparemment paradoxale, des images tactiles à distance. Les neuf chapitres de l’ouvrage apportent ainsi de nouvelles réponses aux questions, classiques en philosophie et en psychologie, de la hiérarchie des sens, de l’existence, ou non, et de la spécificité éventuelle d’un « monde des aveugles » ou d’un « discours d’aveugle ». En citant des exemples nombreux et substantiels, tous s’attachent à la représentation langagière des sensations, non seulement en termes d’adéquation des mots aux choses, mais de fonctionnement cognitif et d’interaction des sujets avec leur environnement.

    Table des matières

    Bertrand Verine Mettre en discours les perceptions auditives, olfactives, gustatives et tactiles : le corpus du concours du bicentenaire de Louis Braille

    Carl Havelange D'une rive à l'autre : la mise en récit des stéréotypes de la cécité

    Alain Rabatel Du rôle du perceptuel en image dans la référenciation des perceptions autres que visuelles   

    Michèle Monte Des bruits et des odeurs. Étude lexicométrique et contextuelle de l’expression des perceptions dans le corpus FAF Dire le non-visuel 

    Catherine Détrie Les mots sont faits pour être vécus et non pas regardés : rôle esthétique ou nécessité esthésique de la métaphore dans la représentation des sensations?

    Lucile Gaudin-Bordes & Geneviève Salvan L’hypallage : un opérateur synesthésique ?    

    Bertrand Verine Représentations perceptives et modalisation : l’insécurité discursive des perceptions autres que la vue

    Viktoria von Hoffmann Les mots du goût : lieux communs et réécritures        

    Bertrand Verine Pour une approche des perceptions tactiles en discours

    Virgínia Kastrup Images mentales de personnes aveugles congénitales et précoces : le cas des images tactiles distales   

    Notice de l'éditeur

    Bertrand Verine enseigne la linguistique textuelle à l’université Montpellier 3. Ses recherches au laboratoire Praxiling portent sur l’organisation du discours et le marquage de la subjectivité dans l’oral spontané ou médiatique, et l’écrit – des SMS à la littérature.

  • Évolution article par article des traités institutionnels de l’Union européenne par Quentin MICHEL

    A propos de l'ouvrage:

    Depuis la création en 1957 de la Communauté Économique Européenne par le traité de Rome, celle-ci a subi de nombreux changements et modifications parmi lesquels l’abandon de l’adjectif « économique », l’acquisition progressive de compétences de plus en plus larges ou encore la création d’une Union politique européenne. La présente compilation, qui se destine avant tout aux étudiants et aux chercheurs, a pour ambition de mettre en évidence les évolutions subies des dispositions des traités institutionnels européens au fil du temps. En partant des articles des traités sur l’Union européenne et sur le fonctionnement de l’Union européenne tels que modifiés par le Traité de Lisbonne, cette contribution s’attache à mettre en exergue, article par article, l’ampleur des changements intervenus ou, au contraire, à souligner la stabilité de l’une ou l’autre disposition ayant résisté à l’épreuve du temps. Un tableau, facile à lire et reprenant l’intégralité des articles qui font ou ont fait un jour partie des traités européens,  constitue en outre un des outils précieux du présent recueil permettant de faciliter la recherche du contenu d’un article à un moment donné de l’histoire de l’évolution du droit institutionnel européen.

    A propos de l'auteur:

    Quentin MICHEL est professeur ordinaire en études européennes au département de science politique de l’Université de Liège. Son unité de recherches regroupe des doctorants et chercheurs qui axent leurs travaux sur l’analyse des politiques menées par les différentes composantes de l’Union européenne en particulier, en ce qui concerne leur processus décisionnel.

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