• Paléoécologie et archéologie d’un site du Paléolithique supérieur récent par Michel TOUSSAINT et al. Résumé indisponible.
  • Vol. 4 : Les églises par Marcel OTTE (dir.) Résumé indisponible.
  • Actes du symposium de Paléontologie humaine de Bruxelles (12-14 septembre 1990) par Michel TOUSSAINT (éd) Résumé indisponible.
  • par Talia SHAY & Jean CLOTTES (éds) Résumé indisponible.
  • Traces 4

    15,00
    par COLLECTIF Jean FABRE, Le propre de la neige Michel LEMOINE, Quelques particularités toponymiques dans l’oeuvre romanesque de Georges Simenon Marie-Claire DESMETTE, Les aveux de Madame Maigret (extraits d’un roman en préparation) Paul MERCIER, Simenon et Freud Daniel LAROCHE, Dédales et significations du regard dans les romans de Simenon Michel LEMOINE et Christine SWINGS, Inventaire des textes manuscrits de Simenon (suite)
  • Environnement, habitat et systèmes d’échange, Actes du colloque de Mayence (1991) par Anta MONTET-WHITE (dir.) Résumé indisponible.
  • La morphologie verbale par Jean WINAND 1. Jean WINAND, Le voyage d'Ounamon. Index verborum, concordance, relevés grammaticaux, 1987. 2. Jean WINAND, Études de néo-égyptien, 1. La morphologie verbale, 1992. 3. Pierre KOEMOTH, Osiris et les arbres. Contribution à l'étude des arbres sacrés de l'Égypte ancienne, 1994. 4. Juan Carlos MORENA GARCIA, Études sur l'administration, le pouvoir et l'idéologie en Égypte, de l'Ancien au Moyen Empire, 1997. 5. Dimitri LABOURY, La statuaire de Thoutmosis III. Essai d'interprétation d'un portrait royal dans son contexte historique, 1998. 6. Michel MALAISE & Jean WINAND, Grammaire raisonnée de l'égyptien classique, 1999. 7. Laurent BRICAULT, Isis, Dame des flots, 2006.
  • TRACES 3 par COLLECTIF Jacques DUBOIS, Situation de Simenon Jacques DE DECKER, Le paradis du paradigme Claude DIRICK, Georges Simenon et André Gide Waclaw RAPAK, Une lecture existentielle d’Une Confidence de Maigret de Georges Simenon René ANDRIANNE, Trois écrivains aux U.S.A. : Camus, Sartre, Simenon Bernard ALAVOINE, De Camus à Simenon : le héros et l’étrangeté Michel LEMOINE, Évolution et parentés littéraires de Simenon selon la critique de 1931 à 1935 Jean FABRE, Simenon, Céline et Borges Alain BERTRAND, Georges Simenon et le genre policier Pierre DELIGNY, La place de Simenon dans les dictionnaires et les encyclopédies Paul MERCIER, Simenon sociologue ? Simenon, sociologue raté ou les deux bouts de la vie
  • par Jiří SVOBODA (éd.) Résumé indisponible.
  • par J. LECHANTEUR La maison et le ménage (2e partie), 180 notices et 64 cartes.
  • Traces 2

    15,00
    TRACES 2 par COLLECTIF Jacques DUBOIS, Politique de Maigret Paul MERCIER, Maigret à travers le miroir Jean-Louis DUMORTIER, Les scrupules de Maigret Christian NEYS, L’autre de Maigret ou « Simenon et la culpabilité » Michel LEMOINE, Des romans de Maigret aux romans de la destinée : unité de l’oeuvre de Simenon ? Bernard ALAVOINE, Georges Simenon : de l’impressionnisme à la peinture de l’atmosphère Alain BERTRAND, L’expérience de l’indicible dans Lettre à mon juge de Georges Simenon Claudine GOTHOT-MERSCH, Simenon et la gestion de l’écriture romanesque Michel LEMOINE et Christine SWINGS, Inventaire des manuscrits des romans publiés par Simenon entre 1931 et 1972
  • Vol. 3 : La villa gallo-romaine par Marcel OTTE (dir.) Résumé indisponible.
  • Actes du colloque international de Cracovie (1989) par Janusz K. KOZLOWSKI (éd) Résumé indisponible.
  • TRACES 1 par COLLECTIF

    Jean-Marie KLINKENBERG, À l’origine des études simenoniennes à Liège : Maurice Piron René ANDRIANNE, Pour une biographie de Simenon Claude MENGUY et Pierre DELIGNY, Les vrais débuts du commissaire Maigret Marie-Claire DESMETTE, Tristan Bernard : une source de Georges Simenon ? Michel LEMOINE, Maigret en gestation dans les romans populaires Jean FABRE, Nécessité de Maigret Jean-Baptiste BARONIAN, Simenon, conteur et nouvelliste Pol P. GOSSIAUX, L’Afrique nue de Simenon Jean BESSIERE, Le fictif simenonien Claudine GOTHOT-MERSCH, Genèse des romans de Simenon : le problème des titres Marie-Hélène ANDRE, Le thème de la lumière et son évolution chez Georges Simenon Paul DELBOUILLE, Notes pour une étude du récit de paroles H. VELDMAN, Des « Maigret » aux romans non-cycliques : continuité de structure, discontinuité de forme M. BEDNER, Du genre policier au roman psychologique

  • Actes du colloque international de Liège (4-7 décembre 1986) par Erik TRINKAUS (coord.) Résumé indisponible.
  • Actes du colloque international de Liège (23-26 avril 1985) par Franz VERHAEGHE & Marcel OTTE (éds) Résumé indisponible.
  • Vol. 2 : Le Vieux Marché par Marcel OTTE (dir.) Résumé indisponible.
  • par É. LEGROS, édité et achevé par M.-Th. COUNET La ferme, la culture et l'élevage (1re partie), 164 notices et 51 cartes. Prix «Albert Dauzat» de la Société de linguistique romane.
  • Index verborum, Concordance, Relevés grammaticaux par Jean WINAND 1. Jean WINAND, Le voyage d'Ounamon. Index verborum, concordance, relevés grammaticaux, 1987. 2. Jean WINAND, Études de néo-égyptien, 1. La morphologie verbale, 1992. 3. Pierre KOEMOTH, Osiris et les arbres. Contribution à l'étude des arbres sacrés de l'Égypte ancienne, 1994. 4. Juan Carlos MORENA GARCIA, Études sur l'administration, le pouvoir et l'idéologie en Égypte, de l'Ancien au Moyen Empire, 1997. 5. Dimitri LABOURY, La statuaire de Thoutmosis III. Essai d'interprétation d'un portrait royal dans son contexte historique, 1998. 6. Michel MALAISE & Jean WINAND, Grammaire raisonnée de l'égyptien classique, 1999. 7. Laurent BRICAULT, Isis, Dame des flots, 2006.
  • Actes du colloque international de Liège (4-7 décembre 1986) par Henry P. SCHWARCZ (coord.) Résumé indisponible.
  • par J. LECHANTEUR La maison et le ménage (1re partie), 190 notices et 82 cartes Prix «Élisée Legros».
  • par Louis REMACLE Aspects morphologiques, 122 cartes et notices.
  • par É. LEGROS Les phénomènes atmosphériques et les divisions du temps, 208 notices et 70 cartes
  • par Louis REMACLE Introduction générale. Aspects phonétiques, 100 cartes et notices
  • par COLLECTIF

    SOMMAIRE NUMÉRO 119 - 120

    189- Intentions et objectifs

    THÈMES

    193- Évaluer les biais intergroupes envers les Musulmans et leur religion : proposition d’un outil Anaïs Ameline, Nicolas Roussiau et André Ndobo

    211- Les représentations sociales associées à la violence conjugale : de la psychologisation à la légitimation des violences Solveig Lelaurain, David Fonte, Pierluigi Graziani et Grégory Lo Monaco

    235- La réciprocité masquée par une domination imaginaire – 1. Le rapport des commissaires chargés par le roi de l’examen du magnétisme animal de 1784 Stéphane Laurens

    253- La réciprocité masquée par une domination imaginaire – 2. La manipulation : entre efficacité et efficacité symbolique Stéphane Laurens

    SCIENCE-ACTION GROUPALE ET TECHNIQUES D’ANIMATION

    271- Gestion(s) de conflit(s) Rose-Marie Dethier

    319- L’Inspection inversée Pascale Schellens et Esther Rozencweig

    339- Un passeur. Des objets magiques pour un éclat de l’entre-deux Rose-Marie Dethier

    351- Consignes aux auteurs

    353- Bulletin d’abonnement 2019

  • par Aarnoud ROMMENS, Benoît CRUCIFIX, Björn-Olav DOZO, Erwin DEJASSE et Pablo TURNES

    Ceci n’est pas un livre sur la bande dessinée abstraite. Il s’agit plutôt de combiner images et textes multiples qui explorent ce que l’abstraction peut offrir à la bande dessinée, et ce que la bande dessinée peut faire pour l’abstraction. Bande dessinée et abstraction propose une confrontation critique des questions de statut culturel, entre histoire de l’art et recherche en bande dessinée ; littérature, poésie, dessin et écriture ; highbrow, lowbrow ou nobrow. Bande dessinée et abstraction génère un espace de contradiction où texte et image sont mis en tension. Certains textes proposent des approches historiques, d’autres plutôt sémiotiques, d’autres encore explorent des caractéristiques formelles. Cette multiplicité trouve écho dans les contrastes esthétiques entre les différentes bandes dessinées, qui n’illustrent pas nécessairement les cadres théoriques des essais. Il reviendra au lecteur à tracer des chemins pertinents reliant abstraction et bande dessinée.

  • Traduction, introduction et notes par Willy Burguet par Francesco SANSOVINO

    En 1550 Francesco Sansovino, à l’aube de sa carrière d’écrivain et d’éditeur, entreprend de révéler à ses concitoyens les mystères du corps humain. Il publie à Venise, en langue vulgaire et dans un format réduit, un traité d’anatomie qu’il intitule L’Edificio del corpo humano en hommage à son père l’architecte Jacopo Sansovino. Ce sera un des premiers livres de poche de notre société occidentale, un ouvrage de vulgarisation qui témoigne de la volonté de diffuser au Cinquecento les fruits de l’humanisme et de la science dans un large public, celui qui ne maîtrise pas le latin, la langue des lettrés et des savants. La traduction commentée du texte original rend compte des connaissances anatomiques de l’époque et d’une série de concepts insolites censés expliquer le fonctionnement de notre organisme, le rôle des humeurs et des esprits, la capricieuse évacuation des résidus, la théorie vitaliste, la circulation veineuse à rebours, la chaleur du cœur et la froideur du cerveau, la nocivité du coït, la malédiction des menstrues, l’influence des planètes sur la grossesse et les performances des dératés, un ensemble étonnant d’idées reçues, remontant aux temps galéno-hippocratiques et dont certaines sont encore vivaces de nos jours.

    Willy BURGUET est né en 1940 à Dison. Ex interniste et spécialiste en médecine nucléaire au CHU de Liège, il est membre de la Société Dante Alighieri et a fréquenté les Universités pour Étrangers de Sienne et de Pérouse. Élève de la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université de Liège, il a participé à diverses initiatives du service de langue et littérature italienne moderne et contemporaine. Il a publié en 2018 chez Nerosubianco Da Trotula a Vesalio. Itinerari della medicina in Italia.

  • Presse, littérature et médias, culture médiatique et communication par Pascal DURAND

    Anecdotique ou survoltée, l’analyse des rapports entre littérature et journalisme et, plus largement, entre culture et médias a longtemps été réservée aux historiens de la presse ou aux théoriciens de la communication. Ces rapports alimentent un nombre croissant de travaux dans le domaine des études littéraires. Objets de langage, les œuvres étaient enfermées dans leurs propres contours. Voici qu’elles sont de plus en plus envisagées comme les produits de vastes configurations discursives, sociales et techniques, dont les variations à travers l’histoire font aussi varier leur perception et leur interprétation. Le mot-valise médiamorphoses résume assez bien les choses et la conversion de notre regard sur ces choses. Adhésion des objets culturels à leurs supports. Relation circulaire des uns avec les autres. Mais aussi changements de perspective quant à ces objets, par effet de l’univers médiatique contemporain sur nos schémas de compréhension. Ces processus sont abordés ici d’un triple point de vue. Point de vue historique, des années 1830 à nos jours : Lamartine, Mallarmé ou Dumas, Le Bon ou Tarde, Gramsci, Benjamin ou McLuhan sont tour à tour convoqués, acteurs autant que témoins des mutations de la sensibilité en régime journalistique puis médiatique. Point de vue analytique, sur des objets divers : de la poésie au roman-feuilleton, de la littérature à la publicité, des débats sur le reportage naissant aux formes journalistiques actuelles, des langages du pouvoir à la rhétorique réactionnaire. Point de vue théorique enfin, articulant esthétique et critique des médias : moyen d’entrevoir, derrière la rationalité des dispositifs et des théories de la communication, les fantasmagories que celle-ci recouvre, entre contrôle des esprits et évasion imaginaire.

    Pascal DURAND est professeur ordinaire à la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université de Liège. Parmi ses publications figurent La Censure invisible (Actes Sud, 2006), Mallarmé. Du sens des formes au sens des formalités (Seuil, 2008) et Histoire de l’édition en Belgique (avec T. Habrand, Les Impressions Nouvelles, 2018).

  • Conceptualiser la nouvelle Asie par Pierre CHABAL

    Les régions modernes comme « sens » donné à un espace ; comme rupture historique et usage stratégique de la contiguïté, transformant les voisins en partenaires durables. Par ce postulat et un usage raisonné de la théorisation des relations internationales, ce livre explore les sentiers du réalisme classique, de sa remise en cause, du transnationalisme, du néo-réalisme structurel, du désordre international et du nouvel ordre international, posant qu’ils n’expliquent pas tout le phénomène de la nouvelle Asie, laquelle est en train de glisser depuis un xxe siècle global (décolonisations, guerres mondiales) vers un xxie siècle pan-régional (multi-structuré par des régions). Il se tourne vers les analyses de l’après-guerre froide comme paradigme (non comme seul contexte) pour comprendre la concomitance entre le « fait régional » et la coopération sino-postsoviétique comme « juxta-souverainisation » de néo-partenaires. Il explore la concomitance entre le contexte comme moment et la région comme rupture : le contexte ne crée pas la région, il la rend possible en révélant la nécessité pour les voisins d’inventer un mode d’interaction jusque-là inexistant dans l’histoire. Le régionalisme néo-européen et le « coopérationnisme » néo-asiatique sont les effets d’un même contexte, l’après-guerre (mondiale, froide), qu’ils utilisent pour forger une rupture nécessaire. Cet après-guerre est l’absence d’un autre choix que la rupture historique. La démarche comparatiste est synchronique (Europe à partir des années 1950 ; Asie à partir des années 1990). La nouvelle Asie, celle de la coopération de Shanghai, est une région moderne, une région comme les autres, constituée, assumée, durable et concurrente.

    Ancien élève de l’IEP de Grenoble (Doctorat en Science politique) et de l’IUE à Florence, titulaire de l’Habilitation à Diriger des Recherches en Science politique (IEP de Paris), Pierre CHABAL enseigne à l’université du Havre (laboratoire LexFEIM) et sur le campus Europe-Asie de l’IEP. Professeur invité d’universités au Kazakhstan (al-Farabi KazNU et S. Amanzholov EKSU), en Mongolie (NUM), en Ouzbékistan (UMED et TSUE), au Kirghizstan (AUCA), en Chine (Xi’an et Xiamen), en Corée (Inha), en Turquie (Marmara et Yeditepe), au Japon (Keio), en Roumanie (« Dunarea de Jos »), en Angleterre (Southampton), aux Etats-Unis (Syracuse) et en Malaisie (UUM), il a dirigé Concurrences Interrégionales Europe-Asie au xxie siècle (2015) et L’OCS et la construction de ‘la nouvelle Asie’ (2016) - Peter Lang. Il dirige deux réseaux : i/ dynamiques régionales Europe-Asie ; ii/ approches juridiques des régions (France, Kazakhstan, Corée), dont les dix colloques depuis 2012 ont livré une quinzaine de publications (France, Belgique, Roumanie, Mongolie, Kazakhstan).

  • poésie visuelle, bande dessinée, graffitis par Sémir BADIR, Maria Giulia DONDERO, François PROVENZANO (dirs)

    La sémiotique appelle syncrétisme une articulation entre deux systèmes de signes différents (par exemple, le verbal et le visuel) comme elle finit souvent par recevoir une dénomination socioculturelle homogène, notamment : la poésie visuelle, la bande dessinée, l’art urbain (ou street art). Le présent ouvrage entend proposer des outils d’analyse précis pour ce type de phénomènes, en convoquant tout particulièrement deux des développements les plus actuels de la théorie sémiotique : l’analyse énonciative et l’attention portée à la matérialité des discours. La première section ouvre la voie d’une sémiotique générale des syncrétismes, en rénovant les socles conceptuels de la sémiotique classique au profit d’une meilleure intégration des discours syncrétiques — loin de constituer des exceptions marginales, ceux-ci représentent en effet plutôt la norme de la fabrique culturelle du sens. La seconde section se décline en études de cas, groupées selon les trois grandes familles de syncrétismes envisagées. Chacun des cas soulève des questions interprétatives et méthodologiques qui se révèlent exemplaires des enjeux contemporains de l’analyse sémiotique : la prise en compte de l’expérience subjective de réception, y compris dans sa corporéité, l’articulation entre structure et histoire des formes, la place réservée aux dimensions institutionnelles et politiques des formes signifiantes dans l’espace public. L’ensemble offre un tableau riche et varié des apports de la sémiotique à ses disciplines voisines (histoire littéraire, études culturelles, études urbaines, analyse de la bande dessinée).

  • Première approche par Alain SERET

    La lumière nous est source constante d’information et de plaisir visuel. L’homme l’a très tôt étudiée, il ne se prive pas de l’utiliser tout azimuth, y compris pour sonder le plus profond de la matière ou l’univers, faisant de l’optique une discipline essentielle de la technologie moderne. C’est à une première approche de l’optique rédigée afin d’amener à une lecture active et non passive qu’est consacré cet ouvrage. Les faits physiques et les divers modèles théoriques qui ont été élaborés pour les interpréter sont présentés, le cheminement historique est rappelé au travers de compléments clairement individualisés. Le texte est régulièrement interrompu par des questions qui se veulent formatives, en amenant le lecteur à mettre en œuvre ou à s’interroger sur ce qui vient de lui être exposé. Il est essentiel de s’arrêter sur ces questions et d’y répondre avant de poursuivre car le plus souvent elles préparent à ce qui les suit. Des phrases lacunaires, des questions à choix multiples et des exercices permettent une première auto-évaluation des connaissances acquises et leur mise en pratique. De brèves annexes et un formulaire complètent l’ouvrage. Le lecteur est supposé avoir quelques connaissances en électromagnétisme, principalement les notions de champ électrique et de champ magnétique.

    Alain SERET est licencié en sciences physiques, docteur en sciences et participe à l’enseignement des bases de la physique et de l’imagerie médicale en Faculté de Médecine, Faculté de Médecine vétérinaire et Faculté des Sciences à l’Université de Liège depuis 1999. Son domaine de recherche est celui de l’imagerie médicale et plus particulièrement de la médecine nucléaire.

  • SOMMAIRE NUMÉRO 121 - 122 3- Intentions et objectifs THÈMES 7- L’humour en contexte éducatif : la portée heuristique de quelques expressions classiques Daniel Faulx 25- Mettre en oeuvre des actions de formation et de changement : une relecture contemporaine de Kurt Lewin dans le contexte de l’agroécologie Daniel Faulx, Cybill Nion, Pierre Collière et Eric Capoen OPINIONS et POINTS DE VUE 47- Marie Langer : de la Vienne des années 20 à l’Amérique Latine des années 70. Pour une histoire populaire de la psychanalyse Florent Gabarron-Garcia 63- L’ignorance et l’opinion, un couple heureux Serge Larivée et Carole Sénéchal SCIENCE-ACTION GROUPALE ET TECHNIQUES D’ANIMATION 83- L’analyse institutionnelle Yves Bodart 105- Consignes aux auteurs 107- Bulletin d’abonnement 2019
  • Un regard des acteurs sur leurs pratiques par Olgierd KUTY, Frédéric SCHOENAERS, Christophe DUBOIS, Baptiste DETHIER

    Dans nos sociétés en réseaux qui se caractérisent par un pluralisme normatif, on peut faire société sans partager des valeurs communes. Le fonctionnement des institutions scolaires illustre les nouveaux modes de régulation des tensions, de la diversité, de l’intégration, etc. désormais à l’œuvre. C’est dans ce contexte que le concept de médiation a fait son apparition dans nos écoles, comme dispositif d’apaisement ou de maintien du lien social. La diffusion de tels dispositifs doit beaucoup à la création de services centraux puis locaux de médiation, tout comme au travail de nombreux médiateurs qui ont progressivement investi le champ scolaire. En présentant une enquête approfondie sur la culture professionnelle des médiateurs scolaires, cet ouvrage analyse aussi le développement de leur fonction et son processus de diffusion.

    Olgierd Kuty, Frédéric Schoenaers, Christophe Dubois et Baptiste Dethier sont chercheurs au Centre de Recherche et d’Interventions Sociologiques de l’Université de Liège (Cris). O. Kuty, Professeur émérite, est auteur de La négociation des valeurs (De Boeck, 1998). F. Schoenaers, Professeur ordinaire, a dirigé (avec C. Dubois) Penser la négociation (De Boeck, 2008). C. Dubois, Chargé de cours, a publié La justice réparatrice en milieu carcéral (P. U. Louvain, 2012). B. Dethier est docteur en sciences politiques et sociales et conseiller scientifique au fnrs.

  • Retour sur l’origine du musée moderne par André GOB

    On situe communément l’origine du musée à la Renaissance, lorsqu’on ne la rattache pas à l’antique museon d’Alexandrie. Et pourtant, on considère à juste titre que le musée moderne, tel que nous le connaissons, s’inscrit dans la pensée du siècle des Lumières et apparaît dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Le livre d’André Gob éclaire ce paradoxe d’un jour nouveau par son analyse détaillée de la création du Museo Pio-Clementino, le premier musée d’antiquités au Vatican et de la Galerie des Antiques du Musée du Louvre. Ces deux musées, qui figurent aujourd’hui parmi les plus fréquentés au monde, naissent à vingt ans d’intervalle et l’auteur suit leurs premiers pas, entre 1770 et 1818. Nombre d’éléments les relient. On connaît l’épisode des Saisies révolutionnaires qui amènent à Paris les chefs-d’oeuvre de Rome, puis leur restitution après la défaite de Waterloo. On connaît moins le rôle central joué par une famille d’érudits, les Visconti, que cet ouvrage met en exergue. À l’inverse du Collectionnisme, tourné vers son propriétaire, le musée moderne est destiné au public et se voit assigné un rôle dans la société : contribuer au progrès de celle-ci et à l’éducation des citoyens. A cela s’y ajoute une action patrimoniale et scientifique, ainsi que son insertion dans la vie culturelle et économique de la Cité, en particulier par l’accueil des touristes. Ces caractéristiques, bien connues pour les musées aujourd’hui, sont présentes dès la création des deux musées à Rome et à Paris, à la fin du XVIIIe siècle. La « muséomanie » qui s’empare de l’Europe après 1815 va diffuser le modèle de cette nouvelle institution à travers tout le continent.

    L’ouvrage d’André Gob, fondé sur le dépouillement de nombreux fonds d’archives à Rome et à Paris, apporte une démonstration convaincante de la rupture que provoque le musée moderne dans l’histoire des collections.

    André GOB, professeur honoraire, a enseigné la muséologie à l’Université de Liège pendant plus detrente ans. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles scientifiques, dont La Muséologie. Histoire, développements, enjeux actuels, cosigné avec Noémie Drouguet (Armand Colin). Il a présidé le Conseil des musées de la FWB de 2007 à 2019.

  • De la prise en compte à l’agentivité par Yves Denéchère

    La Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) de 1989 a reconnu aux enfants le droit d’expression, le droit d’opinion et le droit d’association (articles 12 à 15). À l’occasion du 25e anniversaire de ce grand texte juridique (2014), estimant la parole de l’enfant « innovante et nécessaire », l’UNICEF a donné la parole à des enfants du monde afin qu’ils puissent dire leurs rêves et leurs souhaits pour le XXIe siècle. La journée internationale des droits de l’enfant du 20 novembre 2017 a été placée par l’ONU sous l’égide de la question : « Êtes-vous prêts à entendre ce que les enfants du monde ont à dire ? ». Au-delà de ces manifestations ponctuelles qui donnent lieu à des actes symboliques très politiques et médiatiques, le recueil de la parole des enfants est aujourd’hui considéré comme un des enjeux forts de l’effectivité des droits de l’enfant. L’objectif de cet ouvrage est de confronter les diverses formes de prise en compte de la parole de l’enfant avec la notion d’agentivité des enfants, c’est-à-dire – au-delà de leur expression – leur capacité à être des agents actifs de leur propre vie, à exercer un contrôle et une régulation de leurs actes. La notion d’intérêt de l’enfant se trouve ainsi au coeur du dialogue interdisciplinaire et des réflexions portées par les auteur.e.s de ce volume. Dans les différentes contributions, les enfants sont perçus comme des acteurs et non comme des êtres passifs, dépendants ou incomplets ; comme des membres à part entière de la société et pour ce qu’ils sont en tant qu’enfants aujourd’hui, et pas seulement pour ce qu’ils seront demain. Les différentes sciences sociales mobilisées (droit, science politique, linguistique, archivistique, sociologie, psychologie, sciences de l’éducation, géographie) abordent les questions de la parole des enfants selon des angles variés (apprentissages, genre, famille, justice, migrations, travail) et à différentes échelles (locales, nationales, transnationales), en privilégiant l’expérience quotidienne de ces derniers.

    Yves Denéchère, professeur d’histoire contemporaine à l’Université d’Angers, dirige l’unité de recherche TEMOS (CNR S) et le programme de recherche EnJeu[x] Enfance et Jeunesse. Ses travaux portent sur l’histoire contemporaine des enfants à l’échelle transnationale : migrations contraintes, droits de l’enfant, adoption internationale, parrainages humanitaires.

  • Son et sens

    15,80
    par Audrey MOUTAT

    Cet ouvrage s’inscrit dans la continuité des réflexions de l’auteure sur la sémiotique de la perception et la communication du sensible. S’appuyant sur les propositions formulées en phénoménologie, en design sonore et en sémiotique, cette étude se structure en trois axes qui tracent le parcours du sens sonore, de la perception des sons à leur conceptualisation, en passant par leur mise en discours. Les sons étudiés se distinguent des objets musicaux. Il s’agit des sons du quotidien isolés en écoute réduite ou intégrés au sein de paysages sonores naturels ou construits par une activité de design. Objets sensibles parmi les plus invasifs, les sons s’avèrent pourtant les moins familiers pour la culture occidentale. Ils soulèvent de nombreux problèmes communicationnels, essentiellement liés à la pauvreté du lexique ordinaire et à un manque de connaissance du sonore. Communiquer sur les sons, ce n’est pas se référer à ce qui les origine ni aux effets qu’ils produisent sur le sujet mais les décrire pour ce qu’ils sont. Ancré dans la tradition structuraliste, ce travail montre ainsi comment les phénomènes sonores se configurent en structures signifiantes dotées de propriétés à partir desquelles il est possible de proposer de nouvelles pistes de conceptualisation et de catégorisation des phénomènes sonores.

    Audrey MOUTAT est maître de conférences en sémiotique et en sciences de l’information et de la communication à l’université de Limoges. Elle mène ses travaux de recherche sur la sémiotique de la perception à laquelle elle a consacré de nombreux articles ainsi que son ouvrage Du sensible à l’intelligible. Pour une sémiotique de la perception (Éditions Lambert-Lucas, 2015). Sa recherche s’étend également aux dispositifs de médiation et de médiatisation du sensible investis dans différents objets tels que les textes, la photographie, les objets de design, le son ou encore le numérique.

  • Table des matières Éditorial Biographie de François Jacqmin Bibliographie de François Jacqmin François Jacqmin – Pierre Puttemans : Lettres choisies d’une amitié Textes de François Jacqmin évoqués dans la correspondance Jacqmin-Puttemans « L’homme qui court » « L’Infini en automne » Notice critique de « L’homme qui court » Notice critique de « L’Infini en automne » François Jacqmin à propos de Pierre Puttemans Pierre Puttemans à propos de François Jacqmin « L’Employé de François Jacqmin » « Notes ténues » « François Jacqmin et les arts plastiques Manuel des agonisants, Poèmes inédits Notice critique des poèmes inédits du Manuel des agonisants Conventions d’édition des textes et poèmes
  • Repenser l'intervention sociale par DIDIER VRANCKEN

    En quelques décennies à peine, nous avons assisté à une curieuse inversion de sens : les personnes précarisées n’apparaissent plus seulement comme les plus vulnérables parmi les plus vulnérables, frappées par le sort et la malchance. Elles sont désormais perçues comme une véritable charge pour la société. Un peu partout en Europe, des voix s’élèvent pour ne plus «payer» pour ces personnes tant elles leurs apparaissent incapables de produire les efforts nécessaires pour s’intégrer au marché de l’emploi, aux valeurs et à la culture des autochtones. Montée des inquiétudes, repli identitaire, peur de l’autre, émergence de véritables démagogues autoritaires, montée des populismes. Comment en sommes-nous arrivés là ? Que s’est-il produit pour que nous assistions aujourd’hui au rejet de ces publics, ces nouveaux «barbares», allant jusqu’à les invisibiliser, alors qu’ils sont parmi nous, au coeur même de la cité ?

    Président d’honneur de l’Association internationale des sociologues de langue française, Didier VRANCKEN est Professeur à l’Université de Liège où il dirige la Maison des Sciences de l’Homme.

    Ouvrage co-édité avec les Éditions ies

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