• par FERRATON, Nicolas et TOUZARD, Isabelle

    Près de 1,4 milliard de personnes travaillent dans l'agriculture, dont 96 % vivent dans les pays du Sud. La plupart des exploitations agricoles de ces régions sont familiales et pauvres. L'agriculture familiale est donc au cœur d'un formidable enjeu socio-économique et doit permettre aux populations de rester ou de retourner dans les campagnes et éviter l'exode massif vers les grandes villes. Cet ouvrage est consacré à l'analyse et au diagnostic des systèmes de production, auxquels ont recours la majorité des travaux de terrain pour le développement agricole. Il propose une démarche et des outils permettant de décrire les choix et les pratiques des agriculteurs en matière de production, de transformation et de commercialisation, d'en comprendre la cohérence et d'en identifier les moteurs techniques et socio-économiques. La démarche est illustrée, dans un cédérom, par une étude en Haïti qui montre, étape par étape, la façon de conduire ce type de diagnostic et son intérêt pour les personnes concernées, y compris les techniciens appelés à accompagner le développement de telles régions. D'autres études de cas réalisées sur différents continents, sont également repris sur le cédérom. Ce manuel de 120 pages + cédérom s'adresse à tous les acteurs qui apportent leur appui au monde agricole. Il les aidera à diagnostiquer les systèmes de production et à trouver des solutions pour les améliorer.

    A propos des auteurs

    Nicolas FERRATON, ingénieur d'agronomie tropicale, est responsable de projets de développement dans le Pacifique. Au Centre national d’Études agronomiques des Régions chaudes (Cnearc), il a élaboré différents manuels sur l'étude des systèmes agraires.

    Isabelle TOUZARD est ingénieur agronome. Responsable de projets en ingénierie de formation à l'Institut des Régions chaudes de Montpellier SupAgro, elle a animé de nombreuses formations sur l'approche systémique en Afrique, en Amérique centrale, dans la Caraïbe et en Asie.

  • par PATERSON, Peter D.

    Ce livre traite de la bonne conduite des ruchers en région tropicale, selon les possibilités d'investissement de l'apiculteur. Grâce à de nombreuses années d'observation et d'expérience aux côtés d'apiculteurs de toute l'Afrique et dans son rucher au Kenya, Peter David Paterson décrit avec précision comment réaliser et utiliser le matériel apicole, comment récolter et traiter les produits de la ruche. Dans un langage simple et pédagogique, complété d'une iconographie originale, l'auteur expose les méthodes les plus traditionnelles jusqu'aux techniques les plus avancées de l'apiculture. Cet ouvrage éminemment pratique s'avérera indispensable pour les apiculteurs déjà installés et pour ceux désireux de se lancer dans cette activité.

  • Analyse comparative à partir de cinq communes par DIEPART, Jean-Christophe ; DOGOT, Thomas ; LY, Viboth ; LOEUNG, Chanthy et BORA, Kath

    Synthèse d'un projet subventionné par la DGCD/CDU (Belgique) qui a permis d'établir une analyse de la situation actuelle de la vie rurale au Cambodge sur base d'enquêtes réalisées sur le terrain. Le travail a été effectué par des chercheurs de l'Université royale de Phnom Penh, de l'Université royale d'Agriculture au Cambodge et de la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux et l'Université catholique de Louvain en Belgique.

  • Yamoussoukro, Côte d'Ivoire, 4-6 juin 2013. L'agriculture face aux défis de l'alimentation et de la nutrition en Afrique : quels apports de la recherche dans les pays cotonniers. par FOK, Michel ; NDOYE, Ousmane ; KONÉ, Siaka

    Une conférence soutenue par des institutions du Nord et du Sud La conférence AGRAR en 2013 a été prévue dans la conduite du Projet AFOMDnet dans le cadre du Programme ACP pour la Science et la Technologie avec le soutien de l'Union Européenne. Elle n'aurait cependant pu avoir lieu sans l'adhésion et le soutien - directs ou indirects - mais aussi la participation d'un nombre conséquent d'institutions du Nord et du Sud. La conférence AGRAR (pour "AGRiculture, Alimentation et Recherche"), une conférence par et pour la recherche agronomique en Afrique, a été conçue pour perdurer. Il est espéré que le partage des travaux conduits en Afrique se poursuive. C'est l'objectif de la publication de ces Actes.

  • par BERTI, F. (coord.) ; HOFS, J. - L. (coord.) et MERGEAI, G. (coord.)  
  • Guide technique par BOLDRINI, Sylvie ; BRACKE, Charles ; DAÏNOU, Kasso ; VERMEULEN, Cédric ; FÉTIVEAU, Judicaël ; NGOY SHUTCHA, Mylor et DOUCET, Jean-Louis

    L'agroforesterie est un mode de gestion durable des sols. Elle associe dans le temps ou dans l'espace des arbres avec des cultures et/ou l'élevage. Grâce à cette association, des interactions positives se créent entre les différentes composantes du système. Par exemple, l'introduction d'arbres fixateurs d'azote bénéficie aux cultures vivrières en jouant le rôle d'engrais vert.

    L'agroforesterie d'arbres dans une parcelle de culture apporte également d'autres avantages : - ils facilitent la pénétration de l'eau dans le sol, - ils permettent de lutter contre l'érosion, - ils puisent les éléments nutritifs en profondeur et les rendent disponibles en surface pour les cultures, - ils jouent le rôle de brise-vent, - ils peuvent apporter de l'ombrage en saison sèche, - ils peuvent fournir des fruits comestibles, du miel, du bois d’œuvre, du bois de chauffe, des produits médicinaux, etc.

    L'agroforesterie est au cœur du projet "Agroforêts pour le développement de Kipushi", AFODEK, qui a été mis en œuvre entre décembre 2012 et novembre 2017 grâce au soutien financier de l'Union européenne (DCI-FOOD/2012/294-526).

    S'appuyant sur l'expérience de la Fondation Hanns Seidel à Mampu (Plateaux Batékés), trois organismes, le GRET, l'asbl belge Nature+ et le Centre Promotionnel du Paysannat ont joint leurs efforts pour aménager un périmètre agroforestier de 2000 hectares (ha) dans une zone de savanes dégradées aux sols peu fertiles.

    Le présent document technique a été élaboré par le projet AFODEK en vue de partager l'expérience du périmètre agroforestier de Kipushi. Il s'adresse avant tout à un public d'agriculteurs ou de techniciens agricoles.

  • par BULDGEN, André ; PARENT, Roger ; STEYAERT, Patrick et LEGRAND, Dominique

    Bien que l'élevage avicole de type semi-industriel ait fortement progressé en régions subtropicales ces dernières années, de nombreux problèmes techniques restent mal maîtrisés par l'éleveur. L'ouvrage "Aviculture semi-industrielle en climat subtropical. Guide pratique" a été conçu pour remédier au manque d'information et de formation des éleveurs de ces régions. Il a été rédigé par des auteurs ayant acquis une solide expérience au cours d'années d'expérimentation et de pratique sur le terrain. La première partie aborde les normes à respecter pour l'implantation et la construction des bâtiments et matériels d'élevage, les techniques d'élevage selon qu'il s'agit de poulets de chair ou de poules pondeuses, la formulation et la fabrication sur place des aliments adaptés au type d'élevage et aux conditions locales. La seconde partie passe en revue les principales maladies survenant dans les élevages avicoles en régions chaudes en décrivant les agents pathogènes en cause, les symptômes et éléments de diagnostic, et en détaillant les méthodes de lutte et de prophylaxie pouvant être mises en œuvre par l'éleveur. La présentation est claire, la typographie volontairement très aérée et le style est simple et direct. Des schémas et des tableaux synthétiques facilitent encore la compréhension du texte. Cet ouvrage est destiné aux aviculteurs débutants ou ayant acquis une certaine expérience. Il constitue aussi un aide-mémoire indispensable pour les techniciens vétérinaires et les agents de développement.

    Table des matières

    Pratique de l'élevage avicole. Conception de l'élevage : Implantation de l'élevage, conception des bâtiments, normes et règles à respecter lors de la construction, matériel d'alimentation et d'abreuvement, autres matériels d'élevage. Techniques d'élevage : poulets de chair, poules pondeuses. Fabrication des aliments : formulation des aliments, préparation des aliments. Normes d'élevage selon les catégories. Main d’œuvre. Paramètres économiques des élevages. Pratique de la médecine aviaire. Maladies virales : maladie de Newcastle ou pseudo-peste aviaire, maladie de Gumboro, variole ou diphtérie aviaire, bronchite infectieuse, laryngo-trachéïte infectieuse, syndrome chute de ponte 76 ou EDS 76, maladie de Marek, groupe des leucoses. Maladies bactériennes et à mycoplasmes : les salmonelloses, pasteurellose ou choléra aviaire, coryza infectieux, colibacillose, tuberculose, maladie respiratoire chronique ou CRD. Maladies mycosiques et parasitaires : coccidioses, principales verminoses, parasites externes, aspergilloses. Le stress. Le picage. Incidence économique des principales maladies dans les élevages. Possibilités d'interventions prophylactiques ou curatives en fonction des principales maladies. Programme de désinfection type et vide sanitaire. Programmes de vaccination types utilisés en Afrique de l'Ouest. Technique d'exécution d'une autopsie chez la volaille. Prélèvements à effectuer. Posologie des principaux médicaments utilisés en médecine aviaire.

  • Une culture fourragère pour les régions tropicales par BUDGEN, André et DIENG, Abdoulaye

    Depuis plus d'une décennie, les systèmes agricoles de la région soudano-sahélienne sont déstabilisés par un régime en pluies déficient et par une pression démographique de plus en plus importante. Confrontés à la baisse des rendements des cultures et à des besoins croissants, les agriculteurs de la région abandonnent progressivement la pratique de la jachère avec pour conséquence la dégradation accélérée des sols, par manque de restitution de matière organique d'origine végétale et animale. En effet, la disparition des jachères se fait aussi au dépens du bétail qui a de moins en moins accès aux terres de l'exploitation. Pour rompre ce cercle vicieux, l'intégration d'une culture fourragère anti-érosive et améliorante dans les systèmes agricoles constitue la seule voie possible. C'est dans cette perspective que se situent l'expérimentation et la mise au point de la culture fourragère temporaire à Andropogon gayanus var. bisquamulatus. Cette graminée vivace a été choisie car elle subsiste encore à l'état naturel dans les régions soudano-sahélienne et soudanienne. Le présent ouvrage constitue la synthèse de dix années de travaux scientifiques concernant cette graminée. Ces travaux ont été menés à l'Ecole nationale supérieure d'Agriculture (ENSA) de Thiès au Sénégal, en collaboration avec l'Unité de Zootechnie de la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux (Belgique). L'ouvrage se présente en deux parties. La première rend compte des résultats scientifiques et s'adresse particulièrement aux chercheurs et aux ingénieurs. Après une présentation générale d'Andropogon gayanus var. bisquamulatus, les techniques de production des semences constituent un chapitre marquant puisqu'elles seront indispensables à la sélection et à la diffusion de la culture. Suivent les chapitres traitant de l'influence du système d'exploitation sur la production, de la valeur alimentaire du fourrage, des paramètres d'exploitation de la jachère fourragère, de la diversité phénotypique et des critères de sélection. Cette première partie se termine par une approche originale du comportement des plantules soumises à un stress hydrique et des mécanismes physiologiques qui permettent à la graminée de résister à la sécheresse ; la définition d'un indice de résistance à la sécheresse, basé sur des mesures d'osmolalité dans des extraits de feuilles et sur des déterminations de la matière sèche contenue dans les limbes, est proposée en vue de faciliter la sélection de clones résistants à la sécheresse. La seconde partie de l'ouvrage a surtout été rédigée à l'intention des techniciens du développement rural. Ils y trouveront tous les renseignements nécessaires à une parfaite maîtrise de la culture ainsi que les éléments de base pour la réalisation de documents techniques destinés aux exploitants agricoles et aux éleveurs.

    L'ouvrage de A. BULDGEN et A. DIENG constitue un exemple concret du rôle de la formation universitaire et de la recherche appliquée comme éléments d'accompagnement indispensables au développement des pays pauvres.

  • par CRUZ, Jean-François ; BÉAVOGUI, Famoï et DRAMÉ, Djibril (coll.)

    Le fonio est une céréale dite "mineure", par rapport aux céréales "majeures" que sont le riz, le blé et le maïs. Il est pourtant l'aliment de base de nombreuses familles rurales d'Afrique de l'Ouest. Aujourd'hui redécouvert par les consommateurs urbains des grandes métropoles africaines, il a aussi fait son apparition sur le marché européen, essentiellement dans le cadre du commerce équitable et de produits exotiques.

    Bien adaptée aux conditions locales, cette petite céréale peut jouer un rôle important dans la sécurité alimentaire des pays du Sud, comme dans la préservation des sols en assurant une couverture végétale sur des terres écologiquement fragiles.

    Premier ouvrage consacré au fonio, ce livre aborde tous les aspects de cette céréale, de la culture à la transformation, et fournit même quelques recettes culinaires. Destiné en priorité aux producteurs, techniciens et agents de développement, il intéressera également tous ceux qui souhaitent se documenter sur cette céréale - enseignants, étudiants, agronomes, technologues - mais aussi les consommateurs curieux d'en découvrir les qualités.

    A propos des auteurs

    Jean-François CRUZ est ingénieur de recherche au Centre de coopération en recherche agronomique pour le développement (Cirad), à Montpellier. Spécialiste des technologies post-récolte des céréales, il a coordonné plusieurs projets internationaux sur le fonio. Il a déjà publié plusieurs ouvrages sur la conservation des grains en régions chaudes.

    Famoï BÉAVOGUI, directeur général de l'Institut de recherche agronomique de Guinée (Irag), à Conakry, est ingénieur agronome, docteur en études rurales, spécialiste des systèmes de production agricoles et des dynamiques agraires.

    Djibril DRAMÉ est technologue alimentaire. Après avoir été chercheur au laboratoire de technologie alimentaire de l'Institut d'économie rurale (IER) à Bamako, il est aujourd'hui expert à la Division des infrastructures rurales et des agro-industries de la FAO, à Rome.

  • par MANTECA I VILANOVA, X. et SMITH, A.J.

    Dans les régions tropicales et subtropicales, les conditions dans lesquelles sont élevés les animaux domestiques balaient toute l'étendue du spectre qui va du confinement étroit des élevages intensifs jusqu'à la quasi-liberté des systèmes extensifs. Quelle que soit la situation, connaître et comprendre le comportement des animaux permet de maximiser à la fois leur bien-être et leur productivité. Ce savoir est particulièrement précieux lorsque l'éleveur se propose d'introduire, au sein d'un système traditionnel, de nouvelles techniques de conduite ou des animaux génétiquement améliorés. Les auteurs, en concentrant leur attention sur les bovins, ovins, caprins, porcins et volailles, font le tour des informations qui existent en matière de comportement et qui sont susceptibles de présenter un intérêt pour les éleveurs des pays en développement. L'ouvrage contient des conseils pratiques et des suggestions de conduite détaillés prenant en considération la diversité des systèmes d'élevage. Le lecteur est initié aux aspects comportementaux de la reproduction - dont la détection des chaleurs des femelles et la lutte contre la mortalité néonatale - puis au comportement alimentaire et à sa prise en compte pour maximiser la productivité, et enfin au comportement social et aux effets des facteurs de stress sociaux sur le bien-être. Les informations techniques sont présentées avec un grand souci de clarté, et souvent appuyées par des photographies, des schémas et des tableaux.

    A propos des auteurs

    Xavier MANTECA I VILANOVA est enseignant-chercheur au sein du groupe "nutrition, conduite et bien-être animal", à l'Université Autonome de Barcelone, Espagne.

    Anthony J. SMITH a été Professeur au Centre for Tropical Veterinary Medicine University à Edimbourg, Royaume-Uni. Auteur d'ouvrages sur l'élevage tropical, il a été l'éditeur de la série animale de la collection The Tropical Agriculturalist chez Macmillan.

  • par WIENER, Gerald et ROUVIER, Roger

    En s'appuyant sur de nombreux exemples, cet ouvrage examine en détail les diverses techniques utilisées pour l'amélioration génétique des cheptels, telles que la sélection, les croisements et l'élevage en consanguinité. Après un bref rappel des fondements de la génétique et des principaux facteurs à prendre en considération, comme les effets du milieu d'élevage sur les animaux, les auteurs décrivent les méthodes en insistant sur leurs avantages et leurs inconvénients dans le contexte tropical et subtropical et sur la manière de les employer pour améliorer les caractères clés des animaux d'élevage. L'importance de conserver la diversité génétique des races locales d'animaux des régions chaudes est également soulignée. L'ouvrage aborde enfin les applications des progrès récents de la génomique à l'amélioration génétique, avec notamment le développement des marqueurs génétiques moléculaires au niveau de l'ADN.

    Cet ouvrage sera un outil précieux pour tous ceux -- agriculteurs, éleveurs, techniciens et conseillers agricoles -- dont les activités ou les intérêts touchent à la sélection et à l'amélioration des animaux et des productions animales dans les régions tropicales. Il servira également d'ouvrage de référence pour l'enseignement supérieur et les programmes de développement rural.

    A propos des auteurs

    Gerald WIENER est ancien directeur adjoint de l'Animal Breeding Research Organisation (Edimbourg, Royaume-Uni) et professeur de génétique animale.

    Roger ROUVIER est ancien directeur de recherches à l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) et a travaillé à la station d'Amélioration génétique des animaux (centre de recherches de Toulouse, France).

  • par JACQUEMARD, Jean-Charles

    L'huile de palme reste la première source de corps gras végétal sur le marché mondial, la culture du palmier à huile est donc au cœur du développement des pays de la ceinture tropicale. La filière agro-industrielle du palmier à huile repose en grande partie sur des plantations villageoises : plus de 50 % des surfaces plantées dans plusieurs pays (Cameroun, Côte d'Ivoire, Ghana, Nigeria, Sierra Leone, Thaïlande), plus de 40 % en Malaisie et en Indonésie. Cet ouvrage complète "le palmier à huile" publié en 2011 dans cette même collection et du même auteur, et s'adresse tout particulièrement aux planteurs de palmier à huile des plantations villageoises. Il fournit les bases de l'installation et du développement de la palmeraie, tout en restant en accord avec les objectifs d'un développement durable. Il est organisé en 44 fiches couvrant tous les aspects : prépépinière, pépinière, création de la plantation, jeunes cultures, plantation en rapport, récolte des régimes, principaux accidents (maladies, ravageurs, nutrition). Des préconisations essentielles à la sécurité sont enfin rappelées. Ainsi, cet ouvrage constitue une référence pour les itinéraires techniques du palmier à huile, quel qu'en soit le mode d'exploitation. Rédigé dans un langage clair, très précis et abondamment illustré par des schémas et des photos, cet ouvrage est surtout destiné aux planteurs, aux agents d'encadrement, aux formateurs et aux décideurs de projets villageois de cette filière.

    A propos de l'auteur

    Jean-Charles JACQUEMARD, ingénieur agronome et ancien chercheur au Cirad, est spécialiste du palmier à huile. Pendant quarante ans, en Indonésie et en Afrique, il a été impliqué dans les filières villageoise et agro-industrielle. Membre titulaire du comité d'experts chargé de la rédaction des principes et critères RSPO, il a été également membre du comité scientifique de l'Association africaine pour le développement du palmier à huile qui a soutenu l'essor des plantations villageoises en Afrique de l'Ouest et du Centre.

  • par DUGUÉ, Marie-Jo, PESCHE, Denis et LE COQ, Jean-François

    L'appui aux organisations de producteurs est un enjeu majeur de l'accompagnement des transformations de l'agriculture dans les pays du Sud. C'est un élément essentiel des politiques en faveur de l'agriculture soutenues par la Banque mondiale. Ainsi, beaucoup de gouvernements souhaitent aujourd'hui disposer d'interlocuteurs crédibles pour concevoir et mettre en oeuvre des politiques agricoles et rurales efficaces. Malgré ce contexte favorable, les organisations rencontrent des difficultés pour accéder à l'information et aux ressources et pour les gérer au service de leurs membres. Cet ouvrage a pour objectif d'aider le lecteur à se poser "les bonnes questions" : pourquoi appuyer les organisations ? Comment renforcer l'organisation elle-même ? Comment améliorer les relations de partenariat avec les acteurs publics et privés ? Illustrée d'exemples des pays du Sud, cette synthèse valorise des sources documentaires et l'expérience des formations dispensées par l'IRC à Montpellier dans le cadre du mastère "Acteurs du développement rural", animé par des chercheurs du CIRAD et du CIEPAC. Cet ouvrage didactique est destiné aux acteurs du développement agricole de tous les pays.

    A propos des auteurs

    Marie-Jo DUGUÉ, agronome, se consacre au renforcement de capacités dans le monde rural en France et en Afrique. De nombreuses missions d'appui aux organisations en Afrique et en Asie complètent son expérience.

    Denis PESCHE, sociologue au Cirad et spécialiste des organisations de producteurs, a animé des réseaux d'information et d'échange. Il conduit des expertises sur le renforcement des organisations en Afrique et en Amérique centrale.

    Jean-François LE COQ, agro-économiste au Cirad, axe ses recherches sur les dynamiques agraires et rurales, les organisations de producteurs, les filières et les politiques publiques, les processus de renforcement de capacités des acteurs.

  • par DOUCET, Jean-Louis (coord.) ; VERMEULEN, Cédric (coord.) ; De VLEESCHOUWER, Jean-Yves (coord.) ; NZOYEM SAHA, Nadège (coord.) ; JULVE LARRUBIA, Cecilia (coord.) ; LAPORTE, Jérôme (coord.) et FEDERSPIEL, Michèle (coord.)

    Le Cameroun est le pays pionnier de la foresterie communautaire en Afrique centrale. En promulguant, en 1994, une loi autorisant les communautés locales à gérer elles-mêmes leurs forêts, l'état s'engageait dans un long processus de décentralisation.

    L'asbl Nature+, l'ONG SNV et Gembloux Agro-Bio Tech (Université de Liège) furent parmi les premiers acteurs à accompagner les communautés rurales dans leurs démarches d'autogestion. En 2010, ces trois organisations, grâce à un financement du Fonds Forestier du Bassin du Congo, ont mis en commun leurs expériences au sein du projet "Partenariats pour le Développement des Forêts Communautaires". Ce projet a appuyé le développement technique, institutionnel et organisationnel de regroupements de forêts communautaires dans trois zones (Ngambé Tikar, Lomié et Ebolowa). Visant le renforcement des capacités selon le principe de "l'apprentissage par l'action encadrée", le projet a permis de rendre les associations locales davantage autonomes.

    Ce livre nous fait découvrir le quotidien des forêts communautaires dont il expose sans ambages les forces et les faiblesses. Richement illustré, il prend le pari que la beauté des images suscitera intérêt et questionnement.

  • T. 2. Cultures industrielles et d'exportation. Cultures fruitières. Cultures maraîchères par NYABYENDA, Pierre

    "C'est au défi de réunir en un seul ouvrage toute l'expérience récente sur "Les plantes cultivées en régions tropicales d'altitude d'Afrique" que s'est attelé avec succès le Dr. Pierre NYABYENDA. Il parvient à brosser un tableau succinct mais complet pour chaque plante cultivée en la situant dans son ensemble agro-écologique de prédilection et selon le système agraire correspondant. L'appartenance botanique est retracée et les techniques culturales sont décrites en détail, permettant la mise en pratique des nombreux conseils donnés par la recherche et la vulgarisation. L'importance alimentaire et économique de chaque spéculation se retrouve dans des tableaux et des graphiques récapitulatifs. Des photographies de différentes cultures serviront d'orientation au lecteur. En fin d'ouvrage, des tableaux de synthèse regroupés par thème (les maladies, les ravageurs et les intrants couramment utilisés tels que les pesticides, etc.) régaleront les spécialistes exigeants. ... Cet ouvrage permettra certainement d'apporter un ferment d'amélioration agricole dans les pays aux régions tropicales d'altitude d'Afrique les plus touchés par des conflits récents tels que le Rwanda, le Burundi, la RD Congo, l'Ouganda et l'éthiopie. Si un "ventre affamé n'a pas d'oreille", il est tout aussi vrai qu'un "ventre rassasié" écoutera plus volontiers la voix de la raison. Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui sont désireux de reconstruire une agriculture meilleure dans les régions d'altitude."

    Les régions tropicales d'altitude (RTA) qui font l'objet de cet ouvrage se limitent aux zones situées au-dessus de 1000 m d'altitude se trouvant dans les régions tropicales d'Afrique comprises entre le 10e degré de latitude Sud et le 10e degré de latitude Nord, à savoir surtout dans les pays d'Afrique centrale et orientale. Ce livre intéressera ceux qui sont concernés par la production agricole, en particulier ceux qui œuvrent dans l'enseignement agricole, dans la recherche agronomique et dans la vulgarisation des technologies de recherche, ainsi que les nouveaux acteurs du développement (projets de développement, ONGs et producteurs privés).

    A propos de l'auteur

    Pierre NYABYENDA a été chercheur à l'Institut des Sciences agronomiques du Rwanda (ISAR) de 1979 à 1994. De 1982 à 1992, il fut chef du Département Production végétale pour y devenir Directeur scientifique en 1992. Il a également été coordinateur de réseau de recherche du CIAT en Afrique centrale de 1994 à 1997.

  • T. 1. Légumineuses alimentaires. Plantes à tubercules et racines. Céréales par NYABYENDA, Pierre

    C'est au défi de réunir en un seul ouvrage toute l'expérience récente sur "les plantes cultivées en région tropicale d'altitude d'Afrique" que s'est attelé avec succès le Dr. Pierre NYABYENDA. Il parvient à brosser un tableau succinct mais complet pour chaque plante cultivée en la situant dans son ensemble agro-écologique de prédilection et selon le système agraire correspondant. L'appartenance botanique est retracée et les techniques culturales sont décrites en détail, permettant la mise en pratique des nombreux conseils donnés par la recherche et la vulgarisation. De nombreuses photographies orientent le lecteur. L'importance alimentaire et économique de chaque spéculation se retrouve dans des tableaux et des graphiques récapitulatifs. En fin d'ouvrage des tableaux de synthèse spacialisés regroupés par thème (les maladies, les intrants couramment utilisés, etc.) régaleront les spécialistes exigeants. ... Cet ouvrage permettra certainement d'apporter un ferment d'amélioration dans les pays aux régions tropicales d'altitude d'Afrique les plus touchés par des conflits récents tels que le Rwanda, le Burundi, l'Ouganda et l'Ethiopie. Si un "ventre affamé n'a pas d'oreille", il est tout aussi vrai "qu'un ventre rassasié" écoutera plus volontiers la voix de la raison. Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui sont désireux de reconstruire une agriculture meilleure en région d'altitude.

    Les régions tropicales d'altitude (RTA) qui font l'objet de cet ouvrage se limitent aux zones situées au-dessus de 1000 m d'altitude se trouvant dans les régions tropicales d'Afrique comprises entre le 10e degré de latitude Sud et le 10e degré de latitude Nord, à savoir surtout dans les pays d'Afrique centrale et orientale. Ce livre intéressera ceux qui sont concernés par la production agricole, en particulier ceux qui œuvrent dans l'enseignement agricole, dans la recherche agronomique et dans la vulgarisation des technologies de recherche ainsi que les nouveaux acteurs du développement (projets de développement, ONGs et producteurs privés).

    A propos de l'auteur

    Pierre NYABYENDA a été chercheur à l'Institut des Sciences agronomiques du Rwanda (ISAR) de 1979 à 1994. De 1982 à 1992, il fut chef du Département Production végétale pour y devenir Directeur scientifique en 1992. Il a également été coordinateur de réseau de recherche du CIAT en Afrique centrale de 1994 à 1997.

  • par MALAISSE, François

    Le but de l'auteur est de sauvegarder le savoir ancestral des populations locales en matière d'identification et d'exploitation des ressources alimentaires naturelles. C'est à l'avenir de ces populations qu'il pense quand il espère "participer à la mise en place d'un développement humain harmonieux s'intégrant dans une politique respectueuse de l'environnement". Tout au long de l'ouvrage, l'auteur confronte ses observations personnelles et ses résultats de recherche et d'enquêtes aux connaissances publiées à ce jour sur les produits sauvages consommés en Afrique intertropicale, dont il a effectué une compilation minutieuse. Le souci d'exactitude et d'exhaustivité dont témoignent les matières traitées, les tableaux détaillés, les nomenclatures latine et vernaculaire, l'abondante bibliographie, fait de cet ouvrage un livre de référence pour les spécialistes (écologistes, systématiciens, nutritionnistes), tandis que les nombreuses illustrations en couleurs, le texte concis et accessible attireront un public plus large dont les connaissances en ethnobiologie se trouveront singulièrement enrichies. Enfin, les "aménagistes" y trouveront la suggestion de pistes originales et prometteuses.

    Table des matières

    Introduction. Le milieu. Les produits sauvages comestibles : les champignons, les plantes, les miels, les grands mammifères, les rongeurs, les oiseaux, les poissons, les reptiles, les chenilles les termites, les autres insectes, les autres animaux, les boissons, le sel. L'ethnobiologie. L'agriculture. Synthèse et discussion. Bibliographie. Index des noms latins (2000) et des noms vernaculaires (700).

    A propos de l'auteur

    François MALAISSE est né à Anvers (Belgique) en 1934. Il est diplômé ingénieur agronome des Eaux et Forêts de la Faculté des Sciences agronomiques de Gembloux en 1956 et licencié en sciences botaniques (Université libre de Bruxelles) en 1960. Docteur en sciences de l'Université officielle du Congo, Lubumbashi, en 1968, il avait choisi comme sujet de thèse l'étude écologique de la rivière Luanza et de son bassin. Il passera plus de vingt ans de sa carrière de chercheur et d'enseignant dans cette Université et sur le terrain où il s'est livré à l'exploration et l'étude passionnées des divers écosystèmes du territoire zambézien, principalement de la forêt claire zambézienne, au Katanga mais aussi en Zambie, avant d'effectuer des expertises dans une vingtaine d'autres pays. Il est actuellement professeur ordinaire à la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux où il enseigne l'écologie, la phytogéographie et la botanique systématique tropicale, et dirige le laboratoire d’Écologie, sans être devenu sédentaire pour autant. Très actif dans de nombreuses associations belges et étrangères réunissant écologistes et botanistes, il est notamment membre titulaire de l'Académie royale des Sciences d'Outre-Mer de Belgique et secrétaire permanent de l'AETFAT (Association pour l’Étude taxonomique de la Flore d'Afrique tropicale).

  • Concepts, choix et pratiques.

    par DAÏNOU, Kasso ; BRACKE, Charles ; VERMEULEN, Cédric ; HAUREZ, Barbara ; De VLEESCHOUWER, Jean-Yves ; FAYOLLE, Adeline et DOUCET, Jean-Louis Le système de certification FSC (Forest Stewardship Council) vise à promouvoir la gestion durable des forêts. Il repose sur un ensemble de normes dont une est particulièrement complexe à mettre en oeuvre en Afrique Centrale, le principe 9 traitant des Hautes Valeurs de Conservation (HVC). Ce principe devrait être interprété aux échelons nationaux afin de prendre en compte les spécificités de chaque pays. Bien que des ouvrages aient déjà été élaborés par diverses organisations, aucun ne cible particulièrement les grandes concessions forestières. Au Cameroun, ces concessions ou Unités Forestières d'Aménagement (UFA), représentent pourtant 40 % du domaine forestier national.

    Le présent guide ambitionne de fournir aux acteurs de la gestion forestière au Cameroun les connaissances les plus pertinentes afin de leur permettre d'identifier, de gérer et de suivre les Hautes Valeurs de Conservation dans les UFA. Il se démarque des précédents guides par plusieurs points : – une revue bibliographique détaillée est fournie sur le sujet épineux de l'identification de chaque HVC, l'opinion des auteurs y est mise en exergue ; – la démarche d'identification est appuyée par les références les plus pertinentes, évitant au gestionnaire de se disperser dans sa quête de documentation ; – sur la base de leur expérience, les auteurs proposent une série de menaces pouvant affecter les HVC, de mesures de gestion et d'indicateurs de suivi. L'approche développée se base sur des méthodes empiriques et pragmatiques d'une part et, d'autre part, sur des études scientifiques.

    Cet ouvrage devrait constituer une base intéressante pour une interprétation solide des HVC au Cameroun. De plus, bien que ciblant les UFA camerounaises, il pourrait inspirer d'autres acteurs forestiers oeuvrant dans le Bassin du Congo.

  • par LEBAILLY, Philippe ; DOGOT, Thomas ; PHAM VAN Bien ; TAN TIEN Khai

    L'économie vietnamienne repose principalement sur l'agriculture dans laquelle la culture du riz est predominante. Elle concerne plus de 70 % de la population active et le pays détient actuellement environ 10 % du marché mondial des exportations. Près de 50 % de la production et 70 % des exportations proviennent de la région du Mekong. Au sein de celle-ci, un projet financé par le Gouvernement belge a commencé en 1994 avec pour objectif de définir et mettre en place des outils d'analyse en matière de politique agricole pour la filière rizicole. La recherche sur le terrain a comporté trois phases : - une enquête de structure portant sur 10 % de la population de 12 villages (environ 2700 foyers) representatifs des conditions agro-écologiques rencontrées dans le Sud Viêt-nam ; - la constitution d'un échantillon semi-permanent de 180 exploitations, à partir duquel les informations detaillées sur les coûts de production sont obtenues ; - I'analyse financière et économique de la filière rizicole pour les années 1995-1996. L'enquête de structure révèle une grande variabilité dans les conditions de production du riz, ce qui a en particulier comme conséquence que le nombre de récoltes annuelles varie de un à trois selon les villages. Tout en tenant compte des variations observées, des caractéristiques socio-economiques générales ont pu être degagées et sont presentées. Cet ouvrage d'économie "de terrain" illustre pas à pas une démarche méthodologique exemplaire fondée sur de solides bases théoriques. II apporte aussi une connaissance approfondie de la filière riz, chiffres à I'appui, et constitue de ce fait une source d'information pour tous ceux qui participent à la filière : exportateurs, importateurs, agents de développement, etc. II sera aussi précieux aux enseignants et étudiants en économie.

  • L'exploitation forestière industrielle est responsable de la disparition des forêts tropicales, non seulement directement - les forêts sont considérées comme des gisements miniers - mais aussi indirectement. En effet, l'installation de véritables "villes en forêt" par les sociétés exploitantes modifie profondément les pratiques traditionnelles de gestion et d'exploitation des ressources de la forêt : tant les populations locales que les travailleurs des camps forestiers sont amenés à surexploiter de la faune et la flore, rompant de ce fait l'équilibre ancien.

    Comme l'exportation du bois contribue pour une part de plus en plus importante au PIB des pays concernés, ceux-ci n'envisagent pas de réduire le rythme d'extraction. On ne peut donc que tenter de limiter les effets indirects de l'exploitation industrielle des forêts, ceci dans un double objectif :

    - améliorer le revenu des populations locales qui ont toujours vécu de la forêt et ne retirent guère de bénéfice de son exploitation intensive ;

    - sauvegarder cet irremplaçable réservoir de biodiversité.

    A la recherche de solutions pragmatiques, les onze auteurs du présent ouvrage ont concentré leurs efforts sur un territoire bien délimité en zone de forêt dense humide tropicale : le plateau méridional camerounais au nord de la réserve de faune du Dja, qui est occupé depuis deux à trois cents ans par le peuple Badjoué. Les uns ont étudié de près, analysé, quantifié le système de production des Badjoué : agriculture itinérante sur brûlis, pêche, chasse, récolte du vin de palme. D'autres ont expérimenté avec les Badjoué l'exploitation, dans un cadre actuel des "forêts communautaires", de produits tels que bois sciés et fruits à des fins monétaires. D'autres enfin ont étudié les interactions du système traditionnel de gestion de ressources de la forêt avec la politique forestière actuelle du gouvernement camerounais (réserves de faune, unités forestières d'aménagement, forêts communautaires).

    Les conclusions provisoires concernent au premier chef le Cameroun, mais à travers ce cas particulier, c'est toute la problématique du développement - ou de la simple survie - des communautés villageoises en forêt tropicale qui est abordée.

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