• par Atelier Sorcier ASBL

    Synthèse d'un travail entre des professeurs de la Faculté des Sciences agronomiques et l'Atelier Sorcier, Centre d'Expression et de Créativité, cette brochure reprend les réalisations des enfants sur base des explications scientifiques reçues. Y sont abordés des thèmes comme l'évolution, le nombre d'or, la physiologie...

    Avant-propos

    Les Sciences du vivant pratiquées dans une Faculté de Sciences agronomiques, consistent à comprendre le monde qui nous entoure : les microbes, les plantes, les animaux, la terre, l'eau, l'air, ainsi que leurs interactions avec l'Homme. Ceci en vue d'agir pour améliorer le bien-être des populations.

    Nous avons besoin de jeunes scientifiques pour le développement social et économique de notre région, de notre pays, de l'Europe mais aussi pour celui des populations des pays les moins avancés.

    Dès lors, quoi de plus naturel pour une Faculté comme la nôtre où les enseignants et les chercheurs sont sensibilisés au jour le jour à la beauté de la nature, à sa complexité, aux menaces qui pèsent sur elle et aux défis du développement durable, que de mettre en contact les jeunes avec les scientifiques ; quoi de plus efficace que de les plonger dans l'atmosphère de nos laboratoires pour leur expliquer en toute simplicité et objectivité quelques phénomènes naturels remarquables et surtout pour les aider à développer la créativité personnelle et l'aptitude à s'enthousiasmer, à écouter, à découvrir voire déjà à critiquer.

    Entendons-nous bien : il ne s'agit nullement de vouloir faire de ces jeunes à tout prix de futurs scientifiques mais tout simplement de futurs citoyens à l'esprit ouvert et soucieux de plus de démocratie dans ce monde de plus en plus interpellé par les innovations technologiques qui marqueront ce 21e siècle.

    Les pages qui suivent, illustrent par des exemples, l'habileté des jeunes à mettre en oeuvre par le jeu des lignes, des formes et des couleurs, ce qu'ils ont perçu des explications que leur ont données des bioingénieurs de Gembloux.

    Merci à l'Atelier Sorcier d'avoir suscité ces rencontres, merci à nos scientifiques pour leur esprit d'ouverture, merci aux enfants et aux adolescents pour leur curiosité des choses du monde du vivant et leur esprit créatif.

    Professeur André THEWIS,

    Recteur de la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux.

    Préface

    L'art et la science sont, dans le sens commun, des notions souvent opposées. A l'Atelier Sorcier, on réconcilie ces deux mondes de manière fort pertinente.

    Les différents projets décrits dans cette brochure constituent autant d'exemples concrets de la façon dont on peut aborder des questions scientifiques par le biais du "sensible" et de l'imaginaire. En lisant ces pages, on prend conscience que la science constitue un réservoir inépuisable d'images auquel les projets créatifs peuvent s'alimenter.

    Mais plus important, on comprend que loin de s'opposer, l'art et la science se rejoignent lorsqu'on découvre que la nature, telle une artiste, recourt au fameux nombre d'or qui, depuis l'antiquité, symbolise pour l'architecte ou le sculpteur l'équilibre parfait des formes.

    Et à partir de là, c'est notre propre rapport à la nature qui bascule. Plutôt que de toujours chercher à la dominer, lui imposer notre ordre, on a envie de la comprendre et de vivre en harmonie avec elle.

    Patricia GERIMONT,

    Chargée de Mission,

    Ministère de la Communauté française,

    Service de l’Éducation permanente et des Centres d'Expression et de Créativité.

  • Synthèse d'un travail entre des professeurs de la Faculté des Sciences agronomiques et l'Atelier Sorcier, Centre d'Expression et de Créativité, cette brochure reprend les réalisations des enfants sur base des explications scientifiques reçues.

    Avant-propos

    De tous les éléments que la Nature nous offre pour vivre quotidiennement, l'air est le seul que nous utilisons sans y réfléchir. Nous pensons à boire et à manger, jamais à respirer. L'air n'est ni palpable, ni visible ; on en oublierait l'existence. Et pourtant... L'aventure décrite dans ce troisième fascicule de "La science infuse... l'art" commence il y a des milliards d'années par le Big Bang à l'origine, bien plus tard, des Planètes, dont la nôtre, pour se terminer dans l'infiniment petit à l'échelle des molécules. A nouveau, nos petits bio-explorateurs ont interrogé, regardé, expérimenté pour mieux comprendre ce gaz mystérieux qui nous enveloppe. Par un discours précis et compréhensible de la part des scientifiques, par quelques expériences simples mais très démonstratives, par des examens au microscope, les petits bio-explorateurs comprennent ce qu'est l'air, ce qu'il véhicule, comprennent les menaces qui pèsent sur lui. Ensuite avec leur animatrice, les bio-explorateurs se transforment en bio-créateurs, représentant par diverses techniques ce qu'ils ont vu, perçu, imaginé. Par des traits, des formes et des couleurs, ils se plongent au cœur même de l'actualité brûlante en imaginant ces drôles de machines volantes qui, à l'image des plantes, consomment du dioxyde de carbone et rejettent de l'oxygène et donc ne polluent pas. Quelle belle symbiose que l'Art et la Science ! On ne s'en lasse jamais.

    André Théwis, Recteur de la Faculté universitaire des sciences agronomiques de Gembloux.

  • par Atelier Sorcier ASBL

    Notre société a longtemps cherché à séparer l'art de la science, jugeant ces deux disciplines résolument divergentes. A première vue, la subjectivité de l'art et l'impartialité des sciences peuvent paraître contradictoires. Mais l'une comme l'autre touchent pourtant à la pensée, à l'intuition, à la sensibilité, à l'imagination. L'art, comme la science semblent nous parler avant tout de l'homme et de son rapport à la vie. L'artiste dans son atelier et le scientifique dans son laboratoire sont animés d'une même curiosité, d'un même esprit créatif et non-conformiste. Au travers de leurs œuvres et de leurs recherches, ils contribuent à un désir identique de comprendre le monde, et de nous le rendre intelligible. Et c'est justement parce que l'art et la science nous offrent des manières différentes mais complémentaires d'appréhender la réalité dans toute sa complexité que je suis convaincu que les deux disciplines peuvent mutuellement s'enrichir.

    Je suis donc très heureux que notre Université participe au projet "Art et Science" qui encourage, depuis plusieurs années déjà, une démarche similaire auprès des jeunes. Cette collaboration entre art et sciences ne peut qu'éveiller leur curiosité, favoriser leur épanouissement, stimuler leur créativité et permettre un foisonnement de questions et de nouvelles idées.

    Professeur Eric Haubruge, Vice-Recteur de l'Université de Liège/Gembloux Agro-Bio Tech.

  • par Atelier Sorcier ASBL

    Synthèse d'un travail entre des professeurs de la Faculté des Sciences agronomiques et l'Atelier Sorcier, Centre d'Expression et de Créativité, cette brochure reprend les réalisations des enfants sur base des explications scientifiques reçues. Nos universités ont aujourd'hui trois missions à remplir : l'enseignement, la recherche et le service à la Société. Notre partenariat avec l'Atelier Sorcier, Centre d'Expression et de Créativité, dans le projet Art et Science, relève de la troisième mission. C'est avec enthousiasme et disponibilité que cette mission est assumée lorsqu'elle est partagée avec des interlocuteurs avides de savoirs, curieux à la fois de comprendre la Terre, la Nature, la Vie qui les entoure et de créer ensuite à partir de ce que les scientifiques leur ont expliqué, montré, voire leur ont fait expérimenter au laboratoire. C'est alors pour ces derniers un immense moment de bonheur ; leurs explications ont trouvé une oreille attentive à leurs travaux. Partir des cent pattes pour aboutir au magnétisme et la dérive des continents ! Qui aurait pu imaginer une telle démarche ? De quoi s'agit-il ? Nous baignons dans le champ magnétique terrestre sans nous en rendre compte la plupart du temps. Ses lignes de force nous transpercent le corps en même temps qu'il nous protège des effets nuisibles des rayons cosmiques et des particules solaires à haute énergie. Sans lui toute vie sur la Terre serait impossible. Qui plus est, il aligne les aiguilles des boussoles pour nous guider. Les oiseaux "verraient" le champ magnétique terrestre et ses variations tout comme un automobiliste voit le plan des rues qu'il sillonne sur son GPS. Et pourtant, on ne sait pas tout de ces phénomènes ; l'origine du champ magnétique terrestre n'est pas encore complètement élucidée nous disent les scientifiques. Il y a encore beaucoup de recherches à mener dans les laboratoires. On est loin de tout connaître. C'est cela la Science. Pourtant de retour à l'Atelier, il faudra créer. Et là, on peut faire confiance aux Hommes, des jeunes aux moins jeunes. Regardez plutôt les pages suivantes. Professeur André Théwis, Recteur de la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux.

  • par Atelier Sorcier ASBL

    Synthèse d'un travail entre des professeurs de la Faculté des Sciences agronomiques et l'Atelier Sorcier, Centre d'Expression et de Créativité, cette brochure reprend les réalisations des enfants sur base des explications scientifiques reçues.

    Avant propos (extrait)

    Pour le deuxième numéro de "La science infuse... l'art", l'Atelier Sorcier aborde avec la Faculté universitaire des Sciences agronomiques deux piliers de la nature qui nous entoure : l'arbre et l'eau. Deux éléments fondamentaux du monde vivant et du développement durable mais ici, vus chacun sous un angle bien déterminé, à des échelles opposées (du microscopique à la grandeur nature) dans un objectif artistique précis. Des images réelles expliquées en langage compréhensible mais rigoureux par des scientifiques qui maîtrisent bien leur sujet et qui acceptent le jeu. André Théwis, Recteur de la Faculté universitaire des sciences agronomiques de Gembloux. . Alors que les enfants écoutent, regardent, touchent, interrogent, s'émerveillent, interprètent et recréent à leur façon avec des outils artistiques et l'aide des animatrices. "La science infuse... l'art", un moyen ludique de créativité pour comprendre le monde du vivant et dans ce cas précis, les interactions entre les éléments du vivant. Mieux comprendre et connaître la nature pour mieux la respecter demain en tant que citoyen responsable.

  • Arrêt sur images 1900-1930 par RONDEUX, Jacques

    1897, le 25 août. Un arrêté royal détermine la création d'une section des eaux et forêts à l'Institut agricole de Gembloux. 1997. Cent ans se sont écoulés ... Cet ouvrage est un hommage aux pionniers de l'école forestière gembloutoise qui, fière de ses traditions et soucieuse de les entretenir et surtout de les faire vivre, a choisi de mettre en lumière des photographies illustrant l'enseignement forestier prodigué par le professeur Arthur POSKIN qui a véritablement fondé l'enseignement forestier à Gembloux. Cet "album photographique" illustre des scènes forestières couvrant une époque allant de 1900 à 1930 et concerne, au-delà des peuplements forestiers en place, miroirs de la sylviculture pratiquée, des activités allant du dessouchement qui précède la plantation à l'exploitation et à l'utilisation du bois et des produits secondaires de la forêt. L'image a été volontairement privilégiée, se suffisant le plus souvent à elle-même, non seulement pour rendre compte d'un métier, d'une méthode, d'une pratique forestière ou d'une activité particulière liée à la forêt, mais aussi pour dégager une atmosphère, voire une profondeur de sentiment qu'un texte ne pouvait à lui seul exprimer.

    Table des matières

    Dessouchement, plantations, peuplements, abattage - sciage, exploitation forestière, transport des bois, carbonisation, produits accessoires de la forêt.

    A propos de l'auteur

    Fils et petit-fils de forestier, Jacques RONDEUX, né en 1944 à Petit-Thier, est ingénieur agronome des Eaux et Forêts et docteur en Sciences agronomiques de la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux. Il y est professeur chargé de l'enseignement de la dendrométrie, gestion et économie forestières et dirige de nombreux groupes de recherche. Depuis près de quinze ans, il assure la présidence de l'orientation des eaux et forêts et exerce les fonctions de vice-recteur depuis 1992. C'est à ces divers titres qu'il a mis un point d'honneur à célébrer d'une manière originale les 100 ans de l'enseignement forestier gembloutois et à faire revivre une tranche d'histoire de la Faculté.

  • Illustration de l'armorial des abbés par LEGROS, Guy, LEGROS, Hervé et CORBISIER, Sylvie

    L'ouvrage reprend, outre des notions d'héraldique, les explications sur l'origine des vitraux du cloître de l'ancienne abbaye. Les blasons des anciens abbés de Gembloux, peints par Monsieur Albert Huart, sont reproduits en couleur à côté des photographies des vitraux qui leur correspondent.

  • par NEDERLANDT, Pierre

    Créé en 1943, le Cercle royal "Art et Histoire" de Gembloux s'est donné pour mission d'étudier et de faire connaître l'histoire de la ville de Gembloux, de ses villages, de ses quartiers, de son patrimoine et surtout de ses habitants et de leurs activités économiques, sociales ou culturelles. Parmi les multiples réalisations du Cercle, je citerai la publication périodique d'un bulletin reprenant des travaux ou des témoignages sur ce qui se passa dans notre cité et dans notre région, de la préhistoire à nos jours. Le Conseil d'administration de l'asbl a souhaité proposer à ses membres, à partir de la fin 2007, des documents plus thématiques et plus complets ayant trait aux moments importants de l'histoire de notre ville. Et si on associe "moment important", "activité économique" et "patrimoine", quoi de plus normal que de commencer cette nouvelle série de publications par un ouvrage consacré à la coutellerie, qui fut, au cours des trois derniers siècles, le fleuron de l'activité économique de Gembloux et qui contribua à sa renommée. Nous avons donc invité Pierre Nederlandt, administrateur de notre Cercle et responsable des collections de la coutellerie gembloutoise, à réaliser cette monographie.

  • par STRAUS, Jean-Paul

    L'histoire de Gembloux en images !

    L'occasion était idéale pour Jean-Paul Straus d'évoquer sous un jour nouveau le passé de l'abbaye et de la ville de Gembloux. Sans pour autant envisager de composer une histoire complète de Gembloux, déjà présentée par d'autres auteurs sous des angles différents.

    L'ouvrage présenté ici s'en tient à la part d'histoire narrée par les dessins qui font suite au texte du manuscrit 10292-94 de la Bibliothèque royale de Belgique. Le texte est une copie des Gesta abbatum Gemblacensium de Sigebert de Gembloux, essentiels pour la connaissance de la chronologie locale, tandis que les illustrations sont d'un intérêt historique et artistique tout particulier.

    Pour la Geste des abbés de Gembloux de 2012, l'auteur a procédé à un travail de confrontation entre les dessins et le texte qu'ils illustrent. "Les textes, faudrait-il écrire, car la Geste des abbés de Gembloux, source première du dessinateur, ne couvre qu'une période de moins de 200 ans, qui va du 10ème au 12ème siècle. L'intention est donc de présenter ces dessins en concordance avec les textes, de les décrypter et de les situer dans leur contexte historique et artistique. Pour insérer ceci dans un ensemble cohérent, on parlera d'abord des Gesta, puis de leur auteur, on étudiera ensuite l'ensemble du manuscrit du point de vue codicologique, on se penchera sur le texte des Gesta tel qu'il est reproduit dans le manuscrit qui nous occupe, avant d'aborder l'analyse des dessins, d'un point de vue historique d'abord, artistique ensuite. On terminera en se posant la question de l'identité des dessinateurs et celle de la cohérence de l'ensemble. En l'absence des Gesta, la connaissance des premiers siècles de l'abbaye serait extrêmement lacunaire. En entreprenant leur rédaction, le bénédictin Sigebert de Gembloux se soumit à un genre déjà pratiqué à son époque, qui consistait à dresser le mémorial d'un abbé ou, genre proche, d'un évêque."

    Aujourd'hui, Jean-Paul Straus nous fait revivre les événements qui ont marqué la vie de l'abbaye durant cette période du Moyen âge. Chaque illustration est accompagnée d'un commentaire écrit dans un style fluide et agréable. L'ouvrage se veut donc complet et original.

  • par LEGROS, H. ;VAN EYCK, E. ; VAN LIPPEVELDE, E.

    Retraçant le contexte historique de la guerre, l'ouvrage aborde notamment les escarmouches autour de Gembloux et le rôle du centre hospitalier de la ville. La vie sous l'occupation et sous la barbarie allemande est largement évoquée au moyen de nombreuses anecdotes. Les difficultés de ravitaillement, les restrictions des libertés, les réquisitions, les limites de la circulation des personnes et des biens ainsi que le secours aux prisonniers de guerre font l'objet de plusieurs chapitres du livre. La déportation vers l'Allemagne en 1916 des hommes du canton et l'arrivée en 1917 et 1918 de nombreux réfugiés français dans la région constituent des moments importants de l'histoire locale, tout comme la prise d'otages en 1915 après le sabotage du chemin de fer entre Lonzée et Beuzet. Sur près de 300 pages et au travers de plus de 250 illustrations, d'anecdotes et de documents, divers textes permettent d'appréhender le quotidien des habitants du pays de Gembloux depuis l'offensive d'août 1914 et pendant les cinq années d'occupation.

  • par MOHIMONT, André

    C'est un réel plaisir pour moi de présenter le nouvel ouvrage d'André Mohimont à celles et ceux qui apprécient l'art et la culture ainsi qu'à celles et ceux, et ils sont nombreux, qui aiment la Faculté de Gembloux. Vingt ans après son album intitulé L'abbaye de Gembloux, André Mohimont, artiste peintre et enfant de la cité, nous revient cette fois avec un nouvel ouvrage tout en couleur qui a pour titre La Faculté de Gembloux dans l'ancienne abbaye bénédictine. Depuis 1860, en effet, l'ancienne abbaye a vu se succéder en ses murs, l'Institut agricole, l'Institut agronomique de l'état, la Faculté des Sciences agronomiques de l'état de Gembloux et enfin, depuis 1994, la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux. André Mohimont observe l'ancienne abbaye et ses occupants de longue date. Aujourd'hui, mieux que jamais, il met en évidence la grandeur, la majesté, la beauté des lieux, faites de simplicité comme ces façades de style néo-classique aux horizontales bien soutenues, faites d'équilibre et de proportions parfaites des espaces intérieurs, faites du rythme régulier des arcs et arcades, de l'harmonie des couleurs mais aussi des contrastes entre la pierre et l'uniformité des maçonneries. Bien imprégné des principes qui fondent la valeur architecturale des bâtiments, soucieux des moindres détails d'un monument, d'un fronton, d'une porte ou d'une boiserie, il crée cette nécessaire atmosphère de l'artiste peintre, il les exprime à travers son esprit intelligent et sensible. Aujourd'hui, en plus des monuments et richesses architecturales, André Mohimont a voulu faire vivre le site en consacrant quelques planches à ses principaux occupants actuels : les étudiants venus des cinq continents, plus de 40 nationalités différentes, véritables ambassadeurs de la Faculté et de la ville de Gembloux lorsqu'ils rentrent dans leurs pays. On imagine alors la convivialité des lieux au service de la formation, de la connaissance et de la Science. On s'y sent bien, on peut y travailler ou échanger ses idées et son savoir en toute sérénité. A l'artiste peintre et ami, au nom de toute la communauté universitaire gembloutoise, j'exprime ici toute ma gratitude et toutes mes félicitations pour son œuvre et je vous invite à suivre l'artiste dans les murs de notre prestigieuse institution et à "dialoguer" avec lui.

    Professeur André Théwis, Recteur.

    Gembloux, juillet 2005.

    A propos de l'auteur

    Gembloutois de souche, André MOHIMONT, après ses humanités artistiques à l'Académie des Beaux-Arts de Namur, entreprend des études de Régent en Arts plastiques à l'école Normale de Mons. Il présente ensuite le Jury central spécial "dessin" où il obtient les diplômes de professeur de dessin pour tous les niveaux d'enseignement. Professeur de dessin à l'Athénée Royal de Gembloux, il tentera d'éveiller un intérêt pour l'art auprès de ses élèves. Reconnaissant sa valeur pédagogique, ses supérieurs le solliciteront pour le détacher à l'école Européenne de Varèse, en Italie, où il enseignera l'éducation plastique et l'Histoire de l'Art. Artiste-peintre et potier, il s'accomplit en Belgique et à l'étranger tant par ses nombreuses expositions que comme membre d'Académies et d'Associations d'Artistes. Durant huit années, il a été Président international de l'Académie Européenne des Arts. Il aime nous faire découvrir le patrimoine de sa "bonne ville de Gembloux" au travers de ses œuvres, dessins ou aquarelles, en le mettant en valeur et en le plaçant dans une ambiance et un contexte tout à fait particuliers. Qui aurait remarqué tel détail, telle ou telle potale, si l'artiste, amoureux de sa ville, ne l'avait représenté dans une de ses oeuvres ? Sa peinture, toujours à la croisée des choses vues, est la mémoire d'une réalité commune à tous. En 1982, il illustre "Gembloux" ouvrage écrit par le Doyen André Henin et préfacé par la poétesse Andrée Sodenkamp, deux autres Gembloutois ayant marqué leur ville. En 1985, il publie "L'abbaye de Gembloux", dont la préface est alors rédigée par le Recteur Albert Ledent. Les oeuvres d'André Mohimont méritent une attention particulière pour leur précision, la finesse de leurs traits et la justesse de leurs couleurs. La qualité de ses aquarelles dont la transparence sans redite est remarquable, va au-delà des contraintes de la mode. Aujourd'hui encore, il recrée dans l'ensemble architectural unique et renommé de la Faculté de Gembloux, la magie éphémère de moments de lumière, pour notre plus grand plaisir.

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